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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 23 septembre 2015

Kean (Désordre et Génie) - Alexandre Volkoff - 1924



Basé sur une pièce de théâtre en cinq actes et six tableaux d'Alexandre Dumas créée le 31 août 1836 au théâtre des Variétés avec Frédérick Lemaître dans le rôle-titre, Kean est inspiré par la vie du comédien britannique Edmund Kean (1787-1833). Une version révisée a été réalisée par Jean-Paul Sartre en 1953.

D'abord mousse puis simple acteur ambulant, Kean s'éleva au rang le plus illustre des comédiens du Royaume-Uni. Magnifique interprète shakespearien, il est considéré comme l'un des plus grands artistes de tous les temps. En 1830, alors au sommet de sa gloire il était l'idole du public qui lui pardonnait ses excentricités à cause de son talent.
Le théâtre de Drury-Lane était rempli jusqu'aux dernières stalles des galeries chaque fois que son nom figurait sur une affiche.
Ce soir là ne faisait pas exception, de nombreuses personnalités se trouvaient dans leurs boxes particuliers. Le Prince de Galles, l'Ambassadeur du Danemark, le Comte de Koefeld et sa délicieuse femme vénitienne, Elena sont là. Non loin de leur loge se trouve la jeune Anna Danby et son tuteur. La pauvre fille est convoitée par Lord Mewill qui compte demander sa main prochainement.

Salomon, le souffleur est pour Kean le plus dévoué des amis et se tient prêt à souffler ses répliques à l'acteur en cas de besoin. Au théâtre ce soir, Romeo et Juliette. Alors sous le balcon de Juliette, le regard d'Edmund est captivé par la belle Elena assise dans une loge non loin, et la jeune femme ne semble pas insensible à son charme et lui retourne ses regards. Après le dernier acte, Kean salue les spectateurs et adresse un salut à Elena qui acquiesce d'un mouvement de tête.
Après la représentation, le Prince de Galles félicite Kean qui a bien de la peine à se concentrer tant il garde l'image de la belle italienne profondément enfouie dans son cœur. Toutefois leur différence sociale se dresse comme un obstacle insurmontable à ses yeux.

Un jour plus tard, des créanciers sonnent à la porte de Kean. Salomon et Edmund se déguisent et réussissent à leur échapper après leur avoir fait croire qu'un tigre se trouve dans leur maison.
Au parc Monceau Elena et le Prince de Galles font un tour à cheval.  Elena ne reconnait pas Kean dans son costume de marin. Lorsque le Prince lui dévoile son identité et elle revient sur ses pas pour lui demander "Pourquoi ce déguisement", ce à quoi il répond "pour m'évader de moi-même, Madame". Elle sourit, et adresse quelques mots au Prince avant de s'en aller. Devant le regard interrogateur de Kean, le Prince lui rapporte que la Comtesse le trouve beaucoup mieux en Roméo.

A la taverne le "Trou à Charbon", Kean toujours déguisé en marin noie son chagrin et passe la nuit à danser et à boire.
Au petit matin des saltimbanques donnent une représentation non loin du pub qui s'éveille. Kean reconnait de vieux amis avec lesquels il a jadis travaillé. Malheureusement le vieux Bob rate une marche en voulant venir saluer son vieil ami. Assommé il se trouve au sol et un attroupement se forme autour de lui. Une calèche tente de forcer la route et Kean reconnait à son bord la Comtesse qui s'agenouille à ses cotés avant de lui donner son châle afin qu'il puisse panser la tête du vieux Bob. Transporté par la joie, Kean promet alors de jouer quelques jours plus tard Hamlet au bénéfice du blessé.

De son côté Anna Danby ne veut pas épouser l'affreux Lord Mewill et celui-ci en est très offusqué. Il suit la jeune femme qui se rend chez Kean car elle souhaite embrasser la carrière d'actrice et voudrait quelques conseils. Lord Mewill, scandalisé de voir une jeune femme se rendre sans chaperon chez un acteur qui plus est, distille sa vengeance et propage des bruits sulfureux au thé donné par la Comtesse ...


Je m'arrête ici, à peu près au milieu du film, pour ménager la suite qui est encore bien longue.

Le début est un peu long à se mettre en place, Roméo et Juliette n'en finit pas. Ensuite il y a encore quelques longueurs, telle la scène au Trou à charbon, pourtant essentielle à la compréhension de l'homme, qui nous montre Kean danser et boire peut-être un peu trop longtemps.
Le personnage est tellement entier que les scènes de théâtre se mélangent à celles de la vie. L'homme mourra comme un acteur, mais l'acteur mourra comme un homme à la fin.
Les images sont superbes.

Ce film terriblement romantique (je n'ai pas pu m'empêcher de penser au "Joueur" de Dostoïevski) repose beaucoup sur Ivan Mosjoukine qui reste fascinant du début à la fin. Nathalie Lissenko dans le rôle de la Comtesse Elena est très ambiguë. On n'arrive pas à cerner si elle aime Kean ou bien si elle se joue de son amour. La fin tendrait à prouver qu'elle éprouvait pour lui quelques sentiments.
Il faut un moment au spectateur pour comprendre quel amour immense et dévastateur habite Kean. Du coup son personnage devient terriblement attachant. (Je crois que j'en pince sérieusement pour cet acteur !)
Nicolas Koline est excellent dans le rôle de Salomon. Il apporte beaucoup au film, de l'humour mais aussi de l'émotion.

Une scène bouleversante qui dure environ deux minutes, Nicolas Koline ouvre la scène avec son regard soudain sérieux : Après avoir offert les fleurs à Elena, Salomon revient auprès de Kean et, après quelques hésitations, lui relate le moment. Le visage de Ivan Mosjoukine reflète avec une grande sobriété mais avec une finesse remarquable les émotions qui le traversent. J'en suis encore toute retournée. 

Le moment clé du film se passe lors de la représentation d'Hamlet. Soudain captivé par la Comtesse Elena, Kean perd tous ses moyens, sa jalousie explose en voyant la femme qu'il aime de toute son âme rire et parler à son mari durant la représentation. Le silence dans sa tête devient alors presque criant, les oreilles bourdonnent et les battements de cœur cessent. Je me suis retrouvée dans sa peau pendant quelques secondes.
 
Même si le film est un peu trop long, l'histoire est belle et touchant car Ivan Molsjoukine incarne avec panache un homme passionné et sincère capable de l'amour le plus grand. Difficile de rester insensible face à ses tourments. Peu d'humains sont doués d'un tel don, je parle de l'amour qui dévore et brûle, celui qui peut vous tuer s'il n'est pas partagé.

 La scène de la mort de Kean est considérée à juste titre comme l'une des plus longues (sinon la plus longue ?) mort filmée du cinéma. En effet, elle n'en finit pas et dure près de 20 minutes !

Musique (morceaux célèbres) composée et adaptée par Robert Israel. Magnifique édition chez Flicker Allee.

136 minutes


Ivan Mozzhukhin ...
Edmund Kean (as Ivan Mosjoukine)
Nathalie Lissenko ...
La comtesse Elena de Koefeld
Pauline Po ...
Ophélie / Juliette
Otto Detlefsen ...
Prince of Wales
Mary Odette ...
Anna Danby
Kenelm Foss ...
Lord Mewill
Nicolas Koline ...
Solomon - le souffleur
Georges Deneubourg ...
Comte de Koefeld (as G. Deneubourg)
Albert Bras ...
Le constable


mercredi 2 septembre 2015

Otets Sergiy (Father Sergius) - Yakov Protazanov, Alexandre Volkoff (Aleksandr Volkov) - 1918



Le Prince Kasatsky débute très jeune dans l'armée du tsar. Durant les 10 années qu'il y passe il démontre un fort caractère et devient un officier très apprécié, mais aussi très ambitieux.
A la cour du tsar il s'éprend de Marie, une jeune femme qui attire tous les regards.  La jeune courtisane le bat froid et le Prince Kasatsky se ramasse un râteau lorsque son offre de danser est froidement refusée par la jeune femme. En effet, le pauvre garçon semble être le seul de l'assemblée à ignorer que Marie est la maitresse du tsar.
Désormais conscient que leur liaison est connue de toute la cour, le tsar prie Marie de se trouver un mari pour faire taire les ragots. Celle-ci profite de l'amour que lui porte le prince pour se laisser approcher et, lorsqu'il demande sa main, elle lui avoue par honnêteté avoir été la maitresse de l'empereur. Son idéal de pureté brisé net, le prince ne peut souffrir l'idée que sa bien-aimée ait couché avec un autre homme, tout estimé tsar soit-il ! Terriblement ébranlé, il entre dans les ordres.
Au monastère, le pauvre garçon livré à lui même ne peut s'empêcher d'avoir des pensées "impures", la chaire de sa bien aimée le hante et il demande de l'aide au père supérieur.
Après trois ans, au cours d'une grande cérémonie, il est ordonné prêtre sous le nom de Serge. Après sept ans il est ensuite transféré dans un monastère près de la métropole. Plus tard un frère ermite décède et il prend sa place.

2 ans plus tard, durant le carnaval, une riche famille donne une grand une fête non loin de l'endroit où vit Serge. Une veuve, Madame Makovkin, fait mine de se tirer une balle dans la tête et le petit groupe sort prendre l'air pour faire un tour en troïka dans la neige. Ce faisant les fêtards se rapprochent de l'antre de l'ermite qui mène une vie austère et studieuse dans la plus grande solitude (lapalissade !).
La jeune femme décide de rencontrer l'ermite et demande à l'un de ses amis de revenir la chercher à 3h du matin. 

Pour cette femme expérimentée le pauvre homme seul et vieillissant est une proie facile. Elle prétend s'être perdue en ayant surestimé ses forces alors qu'elle voulait se rendre à pied dans un village voisin. Elle lui demande de lui ouvrir sa porte car il gèle. Le pauvre homme qui s'était déjà mis au lit se retrouve face à cette jeune femme aux épaules dénudées qui se joue de sa maladresse.
Alors qu'il s'enferme pour laisser à la veuve son intimité, celle-ci, sûre de son pouvoir d’attraction, se dénude partiellement et ne cesse de l'appeler à travers la porte fermée. Serge résiste de toutes ses forces mais succombe lorsqu'elle prétend mourir. Accablé par ce qu'il sait inéluctable, le frère Serge s'empare de sa hache en guise de crucifix et s'ampute d'un doigt dans le but de résister à la tentation.
Puis, s'approchant de la jeune femme il s'excuse de ne pouvoir l'aider. D'abord vexée la jeune femme fait mine de se rhabiller avant d'apercevoir le sang qui dégouline au sol tandis que le pauvre homme tente vaillamment de rester debout. L'abnégation et la droiture du Père Serge ébranlent fortement la jeune femme touchée par le pureté qu'il dégage. Elle se retire après avoir demandé le pardon de ses péchés et de retrouver son guide comme prévu.
Un an plus tard madame Makovkin entre au couvent à son tour.

Sept ans passent encore durant lesquels le nombre de visiteurs venant trouver l'ermite ne fait qu'augmenter.
Un jour une femme lui demande d’apposer la main sur la tête de son enfant malade mais Serge refuse car seul Dieu peut guérir. Devant l'insistance de la femme il finit par céder et posa sa main sur le front du jeune garçon qui guérit et dès lors le père Serge devient extrêmement célèbre. Vieillissant il est maintenant sollicité sans cesse jusqu'à l’épuisement.

Un homme vient le trouver et lui demande d'exorciser sa fille nymphomane possédée par le diable. Depuis deux ans elle ne sort plus de chez elle car elle ne supporte pas la lumière du jour. Épuisé Serge, demande malgré tout à l'homme d'amener sa fille à la nuit tombée.

Pas la peine d'avoir tant lutté pour faiblir ainsi devant cette femme lascive et entreprenante. Complétement chamboulé, le Père Serge s'enfuit.

A un homme qu'il croise et qui lui demande le chemin du monastère, Serge le prie d'annoncer que le père Serge est parti à la quête de son salut en lui indiquant la bonne direction.
Il n'y a pas de Dieu pour celui qui cherche l'éloge du monde, ainsi le père Serge prend la route de la campagne tel un humble pèlerin, enseignant aux paysans au passage. Un jour, alors qu'il lit un extrait de la bible (?) devant quelques personnes,  un homme fait irruption, s'empare du livre et lui demande ses papiers. Comme il n'en a pas il est déporté vers la Sibérie...


Le film est très long à se mettre en place. J'ai bien cru que j'allais abandonner l'histoire peu avant la première demi-heure. En effet de nombreuses scènes se passent au bal, les femmes minaudent et papotent (à croire que les femmes de cette classe sociale n'avaient que ça à faire) et ces mondanités sont plutôt pénibles. Heureusement j'ai poursuivi malgré quelques longueurs.

L'histoire interpelle, non pas par l'action qui est plutôt ennuyeuse mais par son thème qui soulève quelques points intéressants. Compte tenu d'un désir de perfection et l'attrait de la vie étant ce qu'il est, faut-il refréner ses pulsions pour atteindre le zénith de la sagesse ou de la perfection ? Et finalement, au top que devient-on ? Dans l'option d'idéal choisie par ce film, la perfection demande de l'abnégation : cette vie épuise le père. L'énergie appelant l'énergie (sauf exceptions des cas de maladie ou de défaillances congénitales) l'épuisement du Père est interpellante.  Car si il est épuisé ne peut-on conclure qu'il suit une voie qui serait contre sa nature ? Or vivre contre nature n'est-il pas un péché dans le fond ?

Dépassé par sa popularité, le père est constamment sollicité. Dès lors il est occupé et ne se trouve pas confronté aux tentations. Y-a-t-il du mérite à progresser vers la "sainteté" sans confrontation hormis la sienne propre ? Visiblement la chair reste un sujet sensible mais qui somme toute n'est pas le principal.
Mention spéciale au maquilleur qui fait un excellent boulot : Ivan est quasi méconnaissable du début à la fin.



Le Père Serge est une nouvelle de Léon Tolstoï parue en 1911


112 minutes


Ivan Mozzhukhin ...
Prince Kasatsky, later Father Sergius
Olga Kondorova ...
Countess Korotkova
V. Dzheneyeva ...
Maria - her daughter
Vladimir Gajdarov ...
Czar Nikolai I
Nikolai Panov ...
Kasatsky's father
Nathalie Lissenko ...
Widow of the merchant Makovkin
Iona Talanov ...
Merchant
Vera Orlova ...
His daughter

Titres français (incomplet)

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