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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
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mercredi 24 août 2016

Judith de Béthulie - D.W. Griffith - 1913



L'histoire de Judith et d'Holopherne : alors que les assyriens menés par Holopherne assiègent la ville, Judith, inspirée par Dieu a une révélation. Pour sauver son peuple elle va se rapprocher du général, puis profitant de sa confiance, lui coupera la tête ...



Pour les spectateurs courageux ou les historiens n'ayant pas peur de s'ennuyer ! Même si ce film possède des qualités indéniables pour l'époque, il n'en est pas moins vrai que le tout est très démodé et, bien que sa durée soit assez courte, il faut vraiment s'accrocher pour ne pas fuir son écran !
Franchement c'est un film barbant même si il y a une bien belle brochette d'acteurs à l'affiche !

Premier film d'une durée de près d'une heure tourné par Griffith.

Tourné en 1913 mais sorti en 1914

On peut voir ce film sur la toile en ce moment.

58 minutes



Blanche Sweet ...
Judith
Henry B. Walthall ...
Holofernes
Mae Marsh ...
Naomi
Robert Harron ...
Nathan
Lillian Gish ...
The Young Mother
Dorothy Gish ...
The crippled beggar
Kate Bruce ...
Judith's maid
J. Jiquel Lanoe ...
Eunuch Attendant
Harry Carey ...
Assyrian Traitor
W. Chrystie Miller ...
Bethulian


mercredi 6 mai 2015

Le Cuirassé Potemkine - Sergueï Eisenstein - 1925




En 1905, non loin d'Odessa à bord d'un cuirassé, une partie de l'équipage dort dans un enchevêtrement de hamacs suspendus de part et d'autre dans une cale sombre.
Comme des chenilles dans leur cocon de coton, les marins dorment tandis qu'un homme cherche à se frayer un chemin dans la jungle des dormeurs.
Cet homme, Grigory Vakulinchuk, pousse ses frères à se révolter, les quartiers de viande suspendus sur le pont étant grouillant d'asticots.
Après une scientifique observation à l'aide de ses besicles, le médecin du bord déclare en toute mauvaise fois que la viande est tout à fait saine et apte à être mangée.
C'en est trop pour les hommes qui refusent de manger le bortsch qui leur est servi au prochain repas.


Du coup les officiers font se réunir les matelots sur le pont. Le commandant demande à ceux qui ont apprécié le bortsch d'avancer de deux pas. Seuls les officiers et quelques membres de l'équipage s'avancent. Voyant que la rébellion gronde, le commandant fait apporter une bâche qu'il ordonne d’utiliser pour recouvrir un groupe d'hommes. 
La garde met en joue mais les hommes refusent de tirer et c'est le début de la mutinerie. Durant la bagarre, Vakulinchuk est tué.
Plus tard alors que le cuirassé mouille dans le port d'Odessa, le corps de Vakulinchuk est exposé sur le quai sous une petite tente.
Les marins fraternisent avec les habitants sous l'occupation de l'armée tsariste ...

Les événements surviennent alors que les injustices sociales sont de plus flagrantes. L'union soviétique a connu la défaite face au Japon, peu de temps après Saint Petersburg connait une page sanglante de son histoire avec le fameux dimanche rouge et la révolte gronde ...
Potemkine est le nom d'un favori de Catherine II.

Ce film est un monument à lui tout seul, historiquement et culturellement. Ce film de propagande commandé 20 ans plus tard par le comité de commémoration de la révolution de 1905 ne traite que de la mutinerie et la réalité est romancée.

L'action va crescendo, les images sont remarquablement maitrisées et certaines scènes sont devenues légendaires, telle la fameuse scène de l'escalier. Le petit peuple semble heureux, surviennent alors les soldats du Tsar. Dans un alignement parfait les hommes porteurs de bottes descendent les marches en tirant. Ces images vous percutent avec force.
Les images de la débandade se succèdent, dans une panique totale les femmes, les hommes, les enfants certains fortement handicapés tentent d'échapper aux soldats qui s'avancent inexorablement en semant la mort devant eux. De nombreux gros plans vous montrent toute l'horreur en se rapprochant des victimes, une femme et son fils piétiné, une fmère et son bébé dans une poussette qui dévalera les escaliers sans fin. Les plans se succèdent de façon à ce que la scène semble durer une éternité, l'escalier n'en finit pas de descendre ... une pure descente aux enfers. Prise entre les fantassins et les cosaques, la foule n'a aucune chance d'échapper au feu croisé.

La scène finale idéalisée du Potemkine prêt à en découdre avec un autre navire de guerre donne la chair de poule tant la tension est grande. Sur le point de tirer les marins du navire deviennent soudainement des frères et on se surprend à vibrer face à la puissance des hommes de bonne volonté unis tous ensemble pour faire gagner une noble cause.

En 1958 ce film est considéré comme le meilleur film de tous les temps lors de l'exposition universelle de Bruxelles.

Jean Ferrat lui a consacré une chanson en 1964.


71 minutes

Aleksandr Antonov ...
Grigory Vakulinchuk
Vladimir Barsky ...
Commander Golikov
Grigori Aleksandrov ...
Chief Officer Giliarovsky
Ivan Bobrov ...
Young Sailor Flogged While Sleeping (as I. Bobrov)
Mikhail Gomorov ...
Militant Sailor
Aleksandr Levshin ...
Petty Officer
N. Poltavtseva ...
Woman With Pince-nez
Konstantin Feldman ...
Student Agitator
Prokopenko ...
Mother Carrying Wounded Boy
A. Glauberman ...
Wounded Boy
Beatrice Vitoldi ...
Woman With Baby Carriage



mercredi 25 mars 2015

Salomé - Charles Bryant, Alla Nazimova - 1922


A  la cour du roi Hérode, Salomé attire tous les regards au grand déplaisir de sa mère, devenue la femme de Hérode après que le roi ait fait tué son mari pour l'épouser.
La jeune fille quitte la table et regarde la lune lorsqu'elle entend la voix du prophète enfermé par son beau-père dans un puits. Fascinée par le visage de Jean le Baptiste éclairé par la lumière du puits, Salomé convainc Narraboth le Capitaine des gardes d'ouvrir la geôle en lui offrant son sourire en échange de la clé. Jean le Baptiste a vu la lumière (au propre et au figuré) mais il refuse les avance de la Princesse. 
Atterré par la scène, Narroboth se donne la mort en se plantant un poignard dans la poitrine; malgré tout la jeune fille ne le voit pas.
Hérode quitte alors la table et demande à Salomé de manger, boire ou de danser pour lui. Comme elle refuse toutes ses propositions, il finit par lui promettre tout ce qu'elle peut désirer en échange d'une danse. Voyant le désir dans les yeux de son beau-père Salomé voit un moyen d'obtenir enfin Jean le Baptiste. Elle danse puis demande la tête prophète.
Horrifié Hérode refuse la quête macabre mais la jeune fille insiste. Comme personne n'ose lever le bras contre celui qui a vu Dieu, Salomé descend seule dans la fosse armée d'une épée ...
 



Poème macabre très beau et poétique. Les décors et les costumes sont absolument extraordinaires et les scènes superbes. Les images esthétiquement proches de la perfection et parfaitement maitrisées nous gardent sous le charme. Le montage est comme une longue respiration qui aboutira à la mort de Salomé. "Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort", comme le dit l’héroïne de ce film en prononçant ses dernières paroles.

Alla Nazimova se comporte comme un petit page boudeur et sûr de son charme. Sa figure androgyne se prête à merveilles au style du film. Ses perruques font ressortir ses traits parfaits et le jeu du noir et du blanc appuie sur les contrastes de manière très heureuse. Les perspectives et les décors ombrés accentuent la précision des scènes. Les accessoires créent un monde magique et lointain proches du fantasme ou du rêve.

Natacha Rambova - de son vrai nom Winifred Kimball Shaughnessy - était à la base une danseuse qui se tourna ensuite vers la décoration. Elle innova et apporta l'art nouveau et l'art deco sur les plateaux de cinéma. Elle était aussi la femme de Rudolph Valentino qu'elle avait rencontré sur le tournage de Camille en 1921 (dont l'actrice principale est aussi Nazimova). Pour ce film elle s'est inspirée des illustrations que Aubrey Beardsley a faites pour la première édition de cette pièce de Oscar Wilde.

 Produit par Alla Nazimova


D'après la pièce de Oscar Wilde, scénario de Natacha Rambova sous le nom de Peter M. Winters


 72 minutes

Mitchell Lewis ...
Herod, Tetrarch of Judea
Alla Nazimova ...
Salome, stepdaughter of Herod (as Nazimova)
Rose Dione ...
Herodias, wife of Herod
Earl Schenck ...
Narraboth, Captain of the Guard
Arthur Jasmine ...
Page of Herodias
Nigel De Brulier ...
Jokaanan, the Prophet
Frederick Peters ...
Naaman, the Executioner
Louis Dumar ...
Tigellinus

 Davantage d'informations
https://salomenazimova.wordpress.com/photos/

Quelques superbes illustrations de Aubrey Beardsley




dimanche 1 mars 2015

Orphans of the Storm - D.W. Griffith - 1921


Un bébé est enlevé à sa mère, une aristocrate ayant épousé un roturier. Déposé sur le parvis de Notre Dame en plein hiver le bébé a peu de chances de survivre. Un pauvre homme apporte sa propre fille qu'il compte proposer à l'adoption sur le même parvis. A la vue du bébé il change d'avis et ramène les deux petites filles à la maison où elles seront élevées comme deux soeurs. Sur le bébé adopté M. Girard trouvera un pendentif dans lequel un petit mot indique "elle s'appelle Louise, prenez soin d'elle". Sa mère, la future Madame de Lignères se languit de sa petite fille.

A la mort de leurs parents et après une épidémie de peste qui a rendu aveugle Louise, les deux soeurs décident de monter à Paris pour tenter une opération des yeux.
Au relais, pendant que le cocher attèle des chevaux frais, un riche équipage arrive et le Marquis de la Praille en descend. Il s'agit d'un homme brutal qui prend ce qu'il lui plait et justement Henriette et ses airs angéliques lui plaisent d'office. Il envoie donc son homme Lafleur organiser le rapt de la pauvre fille.
Arrivées à Paris Louise et Henriette ne retrouvent pas l'homme chargé de les loger et pour cause, il a été drogué par Lafleur qui réussit à faire enlever Henriette tandis que Louise hurle de terreur et manque tomber dans la Seine. La pauvre petite est emmenée par l'affreuse mère Frochard, une femme sans foi ni loi qui compte l'utiliser pour amadouer les passants et faire la manche. Elle vit dans un taudis en compagnie de ses deux fils, le fluet Pierre qui est rétameur et Jacques, un gros costaud qui utilise sa force pour s'imposer.
Pendant ce temps Henriette est livrée et déballée tel un paquet à la réception de La Praille connu pour ses soirées de débauche. Le Chevalier de Vaudrey, le neveu de la Comtesse de la Lignères (et accessoirement la maman de Louise qui, poussée par sa famille, a épousé le comte de Lignères) est présent ...

Du grand spectacle, certes, mais au final l'impression d'être passée à côté de quelque chose me laisse sur ma faim ... 
Le Marquis de Praille jette son dévolu sur Henriette mais ne revient pas à la charge (alors qu'on s'attend à le voir revenir sur le devant de la scène), Henriette porte le collier de Louise (pourquoi Louise ne le porte-t-elle pas ?), les deux soeurs vivent à quelques pas l'une de l'autre mais ne se retrouvent pas (évidemment cela fait durer le suspens), on introduit allégrement Danton que Henriette sauvera sans connaitre son identité (ce qui démontre son bon coeur et sa générosité), Robespierre traine dans les couloirs de son immeuble (il n'a que ça à faire je suppose), les deux soeurs sont coquettement habillées (alors que le peuple est en guenilles), le chevalier de Vaudrey assiste aux soirées de La Praille (ah, ce débauché ? mais heureusement finalement !), un certain Jacques-forget-not veut se venger de Vaudrey et des de Lignères car son père a été torturé, plomb bouillant versé dans ses veines, car il avait déplu à la famille et ne pouvait plus payer son loyer (ce sont des horribles aristocrates à l'en croire), la guillotine ne fonctionne pas bien d'après le bourreau (joué par Louis Wolheim) mais elle fait son travail sans faillir, etc ...

Il est vrai que je n'avais pas trop envie de voir ce film dont on parle tellement, je n'aime pas trop les films costumés ...


Griffith utilise plusieurs fois le terme de Bolchevisme ce qui est parfaitement hors de propos en ce qui concerne la révolution française dans un film dont l'action se passe principalement avant 1789.

Danton est présenté comme le sauveur du peuple, Robespierre comme un homme de pouvoir sans scrupule.
En réalité les deux hommes aux actions controversées seront tous deux guillotinés, Danton en avril 1794, Robespierre, condamné sans procès, sera guillotiné peu de temps après en juillet 1794. On l'aura compris le film brille davantage par le côté romanesque que par le côté historique.


Il faut admettre que D.W. Griffith excelle dans le romantisme, ses personnages se croisent sur un fond de révolution qui apporte une tension supplémentaire et surtout plante de beaux décors comme il les aime, avec une foule immense de sans culottes qui se montrent peu enclin à la commisération lors du procès.

Les deux soeurs Gish sont adorables de douceur et expriment à merveilles leurs angoisses et leurs sentiments. Joseph Schilkraut dont c'est le premier rôle américain semble trop fragile pour être un héros plausible mais il paraît très amoureux, Creighton Hale est méconnaissable sous sa perruque et apporte une part sensée humoristique peu heureuse, Monte Blue est imposant dans le rôle de Danton et Lucille La Verne ressemble à un homme.

Le film est à voir bien sûr, la romance et l'histoire de ces deux soeurs vous garderont éveillés, la maitrise des images et le suspens aussi. Pour le reste à vous de vous faire une opinion.

D'après le drame en 5 actes de Adolphe Philippe d'Ennery écrit avec Eugène Cormon
 
Les deux orphelines

150 minutes


Lillian Gish ...
Henriette Girard
Dorothy Gish ...
Louise Girard
Joseph Schildkraut ...
Chevalier de Vaudrey
Frank Losee ...
Count de Linieres
Katherine Emmet ...
Countess de Linieres
Morgan Wallace ...
Marquis de Praille
Lucille La Verne ...
Mother Frochard
Sheldon Lewis ...
Jacques Frochard
Frank Puglia ...
Pierre Frochard
Creighton Hale ...
Picard
Monte Blue ...
Danton
Sidney Herbert ...
Robespierre
Lee Kohlmar ...
King Louis XVI
Marcia Harris ...
Henriette's Landlady
Adolph Lestina ...
Doctor


jeudi 4 décembre 2014

Mauprat - Jean Epstein - 1926


Dans le Berry la famille Mauprat est divisée en deux branches. L'une menée par Tristan est composée de brigands et vit au chateau de la Roche et l'autre se compose de Hubert et de sa fille Edmée qui vivent à Sainte Sévère.
Edmée est partie en balade à cheval mais s'est perdue, Elle demande asile au château de la Roche sans se douter qu'elle se trouve au repère des malfrats. Ses cousins se réjouissent du bon tour qu'ils vont lui jouer mais l'un d'eux, Bernard, se montre attiré par la jeune fille qu'il protège de ses oncles.
Hubert organise des battues pour retrouver sa fille et les hommes finissent par prendre d'assaut le château de la Roche. Bernard fait évader Edmée par un passage secret après qu'Edmée lui ait promis de ne pas aimer d'autre garçon que lui. Tous deux se retrouvent ensuite au milieu des hommes d'Hubert qui se saisissent de Bernard qu'ils veulent pendre. La jeune fille demande grâce pour le garçon que son père décide de prendre sous son aile afin de lui apprendre les bonnes manières. Il s'avère qu'à la mort de sa mère, Bernard lui avait été confié mais avait été kidnappé par l'affreux Tristan qui l'avait nourri plus qu'il ne l'avait éduqué.
Bernard se montre très impétueux et Edmée, encore fiancée à Monsieur de la Marche, le tient à distance ce qui rend le pauvre garçon complétement fou. Du coup il finit par partir sous les drapeaux, accompagné par le fidèle Marcasse.
Pour corser l'histoire un moine mystérieux fait son apparition ...

Adapté du roman de George Sand, le film est visible en ce moment sur la toile.

Premier rôle de Luis Buñuel acteur, il obtiendra une certaine reconnaissance durant le tournage où il s'activera en tant qu'assistant réalisateur. 
 
Il y a de très belles images dans de beaux paysages, si vous aimez les films en costumes d'époque vous allez être servi !


90 minutes

D'après le célèbre roman de George Sand




 


Sandra Milovanoff ...
Edmée de Mauprat (as Sandra Milowanoff)
Maurice Schutz ...
Tristan de Mauprat / Hubert de Mauprat
Nino Constantini ...
Bernard de Mauprat (as Nino Costantini)
René Ferté ...
Monsieur de La Marche
Alex Allin ...
Marcasse
Halma ...
Jean de Mauprat

Alexej Bondireff
Luis Buñuel ...
Monk / Guardsman


samedi 10 mars 2012

Winners of the Wilderness - W.S. Van Dyke - 1927


Tim McCoy ...
Col. Sir Dennis O'Hara (as Colonel Tim McCoy)
Joan Crawford ...
René Contrecoeur
Edward Connelly ...
Gen. Contrecoeur
Roy D'Arcy ...
Capt. Dumas
Louise Lorraine ...
Mimi
Edward Hearn ...
Gen. George Washington
Tom O'Brien ...
Timothy
Will Walling ...
Gen. Edward Braddock (as Will R. Walling)
Frank Currier ...
Gov. de Vaudreuil
Lionel Belmore ...
Gov. Dinwiddie of Virginia
Chief John Big Tree ...
Chief Pontiac




68 minutes

En 1755, durant la guerre des 7 ans (Guerre de la Conquête), les français menés par le Général Contrecoeur mettent au point leur plan d'attaque mais sont espionnés par Denis O'Hara (McCoy) un Colonel de l'armée anglaise. Surpris par les troupes, il fuit à l'étage et fait la connaissance de la belle Renée (Crawford), la fille du Général. C'est l'amour at first sight, Denis parvient à s'échapper mais revient sous son vrai visage pour revoir la belle. Celle-ci le reconnait grâce à la chevalière portée à son doigt. Surpris par le Capitaine Dumas (D'Arcy) il ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de Renée.
Rejoignant les troupes du Général Braddock, il se met en route pour Fort Duquesne et les hommes tombent sous les coups des français qui les massacrent, à l'aide d'indiens menés par leur Chef Pontiac et de miliciens canadiens. Denis s'en sort miraculeusement et vêt l'habit d'un français pour se rendre à Fort Duquesne ...

Voir la vraie histoire en gros de la bataille de la Bataille_de_la_Monongahela

pour davantage de détails et des gravures émouvantes : http://www.britishbattles.com/braddock.htm


Ce film mêle allégrement des faits historiques et de la romance. Les moyens déployés sont immenses, les troupes, les costumes et l'armement sont rendus de belle façon, je suis toujours épatée de penser qu'un réalisateur se lance dans une entreprise aussi colossale en terme de figurants, de costumes et de décors...

L'un des premiers films de Joan Crawford et le troisième du Colonel Tim McCoy. Il s'y montre encore jeune alors qu'il a déjà 36 ans et une vie déjà bien remplie (militaire, agent territorial Indien grâce à ses connaissances des indiens, etc) 
On découvre quand même un pan de cette fameuse bataille menée par le Général Braddock qui ne manque pas d'esprit car alors qu'il est sur le point de trépasser  We shall know how to fight them next time.” furent ses derniers mots semble-t-il ... (par contre l'acteur qui l'incarne ne sait visiblement pas monter à cheval car il est incapable de rendre la main à sa monture qui lutte constamment contre le mors - j'ai cru voir une bride spéciale ? - c'est déprimant).

Tom McCoy se démène à la manière d'un Douglas Fairbanks bondissant, le film termine par une évasion en saut à la perche, des acrobaties à cheval (poste hongroise) impressionnantes. 
Joan Craword est fort jolie, de même sa maid Mimi jouée par Louise Lorraine. 
Roy D'Arcy compose le villain Dumas de belle manière. Je suis sûre qu'il a inspiré de nombreux dessinateurs de BD ou des futurs réalisateurs car il représente une certaine image classique du méchant vivant entre 1700 - 1900 (une certaine ressemblance avec le Capitaine Fracasse de Walt Disney !).
 

mardi 5 juillet 2011

Annie Laurie - John S. Robertson - 1927




Lillian Gish ...
Annie Laurie
Norman Kerry ...
Ian Macdonald
Creighton Hale ...
Donald
Joseph Striker ...
Alastair
Hobart Bosworth ...
The MacDonald Chieftain
Patricia Avery ...
Enid
Russell Simpson ...
Sandy
Brandon Hurst ...
The Campbell Chieftain
David Torrence ...
Sir Robert Laurie
Frank Currier ...
Cameron of Lochiel

Titre français : Le signal de feu
90 minutes
Partiellement coloré

En Ecosse, au milieu du 18e siècle, le clan des MacDonald et des Campbell perpétuent une vieille inimité. Un soir, après que Ian McDonald (Kerry) du clan du même nom ait allumé le signal, un cadavre est apporté à Glencoe avec un petit mot de Campbell indiquant que ce maraudeur a été surpris sur les terres des Campbell qui désormais les attendront au contour ... Plus tard, pour tenter de pacifier la région, Sir Robert Laurie et sa fille Annie (Gish) se rendent chez les Campbell où Annie retrouve sa grande amie Enid (Avery) et le frère de celle-ci, Donald (Hale) qu'Enid aimerait voir épouser Annie. Le soir, alors que Donald compose des odes à la beauté d'Annie et que celle-ci lit son avenir dans un verre d'eau et dans le reflet d'un Loch, les McDonald approchent et enlèvent Enid qui s'amourache d'un McDonald en étant bannie du clan. 
Annie brave les conventions pour rendre visite à sa vieille amie Enid et est emmenée par Ian : elle prend conscience de son amour grandissant pour lui. 
Pendant un rassemblement où les clans s'affrontent dans des joutes sportives, porter et lancer de troncs, etc. Annie, séduite, danse avec Ian sous le regard jaloux de Donald qui les observe. Ian tente d'enlever Annie mais celle-ci n'est pas sûre de vouloir le suivre. C'est alors qu'arrive Donald et sa bande à la rescousse : ils punissent méchamment Ian à coups de trique dans le dos ce qui pousse Annie à le poursuivre mais Ian la repousse en lui disant sèchement "qu'il voulait l'amour d'une femme et non la pitié d'une lâche". 
Alors que Ian et sa troupe se préparent à attaquer les Campbell dans la neige, Annie et son père se rendent à Glencoe pour tenter de raisonner Ian et Annie lui prouve son amour en lui signalant que le roi est prêt à lui rendre ses terres et le château volé si les McDonald signent le traité de paix. Les McDonald acceptent et accueillent les Campbell, menés par Donald, venus demander asile pour la nuit, mais ceux-ci ne voient pas d'un bon oeil la paix et ont d'autres projets ....



Mouais, je n'ai pas vraiment croché sur ce film : Lilian Gish joue trop à la poupée qui écarquille les yeux à tous propos, et Norman Kerry incarne une brute, certes sympathique, un peu trop rustique à mon goût. Creighton Hale n'est pas épargné dans le rôle de Donald où il se montre encore plus efféminé que jamais. Par contre Patricia Avery rend crédible le personnage d'Enid, ainsi que les autres protagonistes. La réalisation est pourtant bien conçue par John S. Robertson, les décors et les vêtements excellents, les figurants bien choisis et assurant la trame de fond de manière adéquate, mais voilà, le temps m'a paru long ...














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