La fille de la maison, Gloria, prend soin de la rescapée qu'elle soigne avec amour, sa mère n'ayant pas vraiment de tendresse à donner, que ce soit à une étrangère ou à ses propres enfants, Gloria bien sûr mais aussi les deux adorables cadets, tous choyés par leur papa.
Non loin de la maison habite Albert Tuley, un artiste sculpteur qui parfait sa technique grâce à un artiste qui passe ses vacances dans le patelin. Albert exécute une statue de sa chérie se tenant au bord de la mer.
Lorsque Mademoiselle Sedwick est remise, elle propose à Gloria de venir avec elle dans la grande ville où elle prendra soin de son éducation. Gloria accepte, ce qui pousse Albert qui avait l'espoir de l'épouser à se rendre lui aussi en ville.
Morton, le neveu de Miss Sedwick vient les chercher en voiture. Tout de suite le jeune homme se montre empressé de séduire sa nouvelle conquête. Ainsi, alors que Gloria est en vacances pour quelques jours, en profite-t-il pour faire une cours assidue. Gloria, naïve, prend les avances pour de l'amour et finit par succomber.
Entre temps son père tant aimé est décédé et Gloria s'enfuit pour retourner à la maison où sa mère la traite comme une souillon.
De son côté Albert obtient une médaille et la reconnaissance de ses pairs, ses oeuvres s'arrachent. Un jour il revient au village et se montre heureux de revoir celle qu'il aime de tout son coeur.
Mais Gloria a-t-elle le droit d'aimer et d'être aimée ? Sa mère dérobe une lettre dans laquelle elle avoue tout à Albert et se méprend sur le sourire sur le visage du brave garçon.
Tous deux envisagent une vie en commun, mais Gloria comprend qu'Albert n'a pas lu sa lettre. Celui-ci ne peut pas supporter l'idée que celle qui l'aime a succombé dans les bras d'un autre et les deux se séparent.
Mademoiselle Sedwick force alors son neveu à épouser Gloria, mais cela ne change pas le caractère de Morton qui aime les aventures sans lendemain ...
Mouais, pas grand'chose ne tient la route dans cette histoire. On nous fait passer Gloria pour une oie blanche, lorsqu'elle succombe elle a quand même reçu une éducation dans un pensionnat et fréquente la bonne société pourtant.
Lorsque Gloria disparait des écrans radars, la demoiselle Sedwick ne semble pas se préoccuper d'elle et ne cherche pas à comprendre ce qui a fait fuir celle qu'elle considère comme sa fille ? Et que dire de la propre mère de Gloria qui est vraiment montrée comme une marâtre ? Du coup tout est excessif, on se croirait dans un conte pour enfants.
D'ailleurs que c'est-il vraiment passé entre Morton et Gloria ? Ce n'est pas clair, en tout cas elle ne semble pas être tombée enceinte. C'est le problème avec la bienséance, si on ne montre rien, on peut imaginer n'importe quoi !
La fin est hyper prévisible. Il faut un grand sacrifice et surtout se débarrasser du fauteur de trouble, il n'y a pas besoin de faire de dessin, on passe d'un cliché à l'autre du début jusqu'à la fin de ce film.
Dommage, Alice Lake et Jack Mulhall sont bien mignons, John Gilbert est collant-gluant dans ce rôle de prédateur, les deux bambins sont adorables, tout le monde est caricaturé et les images sont belles.
Alors, should a Woman tell? Le film ne répond pas à la question évidemment !
Partiellement teinté.
Alice Lake | ... | Meta Maxon | |
Frank Currier | ... | Mr. Maxon | |
Jack Mulhall | ... | Albert Tuley | |
Nellie Anderson | ... | Mrs. Maxon (as Relyea Anderson) | |
Lydia Knott | ... | Clarissa Sedgwick | |
Don Bailey | ... | The Doctor | |
John Gilbert | ... | The Villain (as Jack Gilbert) | |
Richard Headrick | ... | Maxon Boy | |
Carol Jackson | ... | Maxon Girl |