Une troupe de comédiens ambulants composée entre autres d'une danseuse, d'un bossu et d'une vieille femme traversent le désert. En chemin ils croisent un vendeur d'esclaves. A la vue de la danseuse de la troupe celui-ci comprend qu'elle plaira au Scheik.
De son côté le Scheik est très fâché de voir que sa favorite, Sumurun est courtisée par un autre homme. Toutefois il se méprend en croyant qu'il s'agit de son propre fils alors qu'il s'agit du vendeur de tissus précieux.
Sumurun est sur le point de se faire couper la tête mais le fils du scheik plaide en sa faveur.
A leur arrivée en ville les comédiens font leur show sur la place. Le fils du scheik veut les en chasser avant de changer d'avis à la vue de la danseuse qui ne manque pas de le charmer.
Après la représentation il l'attendra mais elle s'enfuira avant de retrouver le vendeur de tissus auquel elle fera sans succès des avances au grand désespoir du bossu amoureux d'elle.
Comme la danseuse reste indifférente face à lui, le bossu finira par ingurgiter une pilule sensée lui apporter le repos de l'esprit et la danseuse à la vue de son corps inerte s'enfuit, poursuivie par le vendeur d'esclave et le fils du scheik. Elle finira par être rattrapée et sera parée pour plaire au scheik ...
Du pur divertissement de l'époque qui laisse assez indifférent, même si les décors sont somptueux et les images très belles, ce n'est pas un film conventionnel mais plutôt un spectacle de pantomime, d'ailleurs ce film est composé de très peu d'intertitres.
Toutefois il est difficile de se laisser emporter par les gestes très exagérés de tous les protagonistes qui lèvent les bras à la moindre excuse. Beaucoup de figurants et des costumes très soignés dans de très beaux décors, en résumé ce film reste dans le registre du film esthétique, sans plus même si les eunuques qui gardent le harem sont plutôt sympathiques quand même.
Le gaillard qui faisait partie de la troupe au départ disparait mystérieusement, pourtant il semblait s'intéresser à la danseuse ?
Le scénario n'est pas très clair, si la danseuse voulait tant entrer au palais pourquoi diable s'enfuit-elle devant le fils du scheik ?
Les mésaventures du corps du pauvre bossu, alias Ernst Lubitsch presque méconnaissable, n'apportent pas grand'chose, de même que les deux excités esclaves du marchant de tissu qui bougent comme des singes dans tous les sens.
Sans compter qu'on se demande ce que les gens peuvent bien trouver à cette troupe composée de ce bossu qui joue de la guitare (bien, j'espère ?), d'une vieille qui charme les serpents (enfin c'est ce qu'on veut nous faire croire, le serpent n'a pas l'air charmé du tout), et de la danseuse qui se trémousse de façon langoureuse (enfin si on veut).
103 minutes, teinté
Conte en 6 actes
One Arabian Night
Ernst Lubitsch | ... |
Yeggar - the Hunchback
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Pola Negri | ... |
Yannaia - a Dancer
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Paul Wegener | ... |
Der alte Scheich
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Jenny Hasselqvist | ... |
Sumurun
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Aud Egede-Nissen | ... |
Haidee
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Harry Liedtke | ... |
Nur-Al Din
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Carl Clewing | ... |
Der junge Scheich
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Margarete Kupfer | ... |
Alte Frau
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Jakob Tiedtke | ... |
Head Eunuch
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Max Kronert | ... |
Muffti, 1st Servant of Nur-al-Djin
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Paul Biensfeldt | ... |
Achmed, the Slave Trader
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Paul Graetz | ... |
Pufti, 2nd Servant of Nur-al-Djin
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