La nuit dans les bas-fonds de Paris au Café de la mort, un couple danse de manière très passionnée devant un parterre de touristes subjugués. Lorsque son partenaire embrasse fougueusement Marie d'un peu trop près, Armand sort un revolver et tire sur son rival qui s'effondre.
Les touristes fuient ce lieu de perdition et nos trois amis s'amusent de leur effroi provoqué par leur mise en scène bien rodée.
Durant la danse Armand a trouvé une carte de visite. Il s'agit de celle de Pierre Marcel, un homme connu dans le beau monde parisien.
Les amis décident de le cambrioler. Pendant que Marie déguisée en homme surveille les alentours, Armand et son complice escaladent le mur et pénètrent dans la chambre de Pierre Marcel qui les a entendu venir.
Par un curieux coup du sort, le complice est évincé après qu'Armand l'ait empêché de poignarder Pierre. Celui-ci lui retourne le compliment en le faisant passer pour un ami auprès de la police qui descend alors le complice et poursuit Marie dans la rue sans pourvoir la rattraper.
Blessé, Armand est soigné par Pierre qui se prend d'amitié pour le jeune homme. De son côté Marie quant à elle se fait passer pour une soubrette pour revoir Armand. Après avoir embrassé le jeune homme endormi, cachée dans un placard elle surprend une jeune femme amenée par Pierre qui embrasse l'homme qu'elle aime.
Rétabli, Armand demande une heure pour retrouver celle qu'il aime mais finit par croire qu'elle est morte après que Frouchard lui ait appris que Marie est partie pour toujours après une altercation.
Celle-ci a décidé de se venger de Pierre. Pour ce faire elle monte un stratagème en se faisant passer pour une amie d'un ami maintenant décédé de Pierre qui tombe amoureux de la jeune femme ...
Une histoire bien décevante, non par le jeu des acteurs mais par un scénario qui dérape complétement et fini par devenir absurde.
Très en beauté, Clara a ici le rôle d'une Apache qui se montre passionnée et sans scrupule. Le scénario tend à démontrer que l'amour peut tout excuser ce qui est parfaitement injuste pour Pierre qui démontre de la grandeur d'esprit et qui n'a absolument rien à se reprocher ... au lieu de ça Marie qui se comporte comme un chat sauvage et Armand qui est bien mou auront tous les bénéfices à la fin, ce que je trouve très déprimant.
On se demande ce que les femmes de l'époque trouvaient à Donald Keith ? Lou Tellegen semble pourtant bien plus intéressant !
A noter la prestation de Lillian Leighton, parfaite dans le rôle de cette pocharde qui essaie de se montrer digne du beau monde dans lequel elle doit évoluer. D'ailleurs on ne comprend pas très bien ce revirement de Marie à revenir auprès de ses anciens complices après avoir juré de ne jamais les revoir ...
62 minutes
Clara Bow | ... |
Marie
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Donald Keith | ... |
Armand
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Lillian Leighton | ... |
Frouchard
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J. Gordon Russell | ... |
D'Avril
(as James Gordon Russell)
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Hazel Keener | ... |
Margot
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Lou Tellegen | ... |
Pierre Marcel
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Jean De Briac | ... |
Knifer
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Otto Matieson | ... |
Apache Leader
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Alyce Mills | ... |
Jean D'Arcy
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