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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 31 août 2016

Die Straße - Karl Grune -1923


Un homme regarde les ombres de la rue qui se déploient sur les murs du petit appartement qu'il habite en compagnie de sa femme.
Lorsqu'il regarde par la fenêtre il voit des personnages fantastiques qui semblent vivre des aventures.
La femme qui s'occupe de préparer le repas vient a son tour jeter un oeil par la fenêtre. Ce qu'elle voit est pragmatique, des voitures, de la pollution rien d'extraordinaire.
L'homme ne peut résister à l'attrait de la rue et descend, laissant sa femme surprise seule à table devant la soupière.
A un coin de rue l'homme aperçoit une jolie jeune femme qui semble lui sourire mais il recule lorsqu^'il se rend compte qu'elle porte le visage de la mort.

Notre bonhomme suit la femme tandis qu'une petite fille s'éloigne de l'aveugle qu'elle guide avant de se retrouver au poste de police.
De son côté toujours sur les traces de cette femme, l'homme pénètre dans un music-hall où les lumières lui donnent le vertige. La femme l'attend assise à une table tandis que la piste est occupée par de nombreux couples qui dansent.
Deux hommes s'installent à leur table au grand regret de l'homme qui ne comprend pas à qui il a affaire. Lorsqu'un troisième larron s'installe à la table et que tout le monde se moque de son alliance, il ne peut s'empêcher de voir sa femme et sa vie lourdes de sens.
Le bonhomme prend en grippe le troisième larron qui semble se rapprocher de la femme grâce à son portemonnaie bien rempli. Les hommes en viennent au mains et finissent par jouer l'argent dans un cabinet privé tandis que l'aveugle retourne chez lui, raccompagné par une bonne âme ...

Le 3e larron gagne une belle somme d'argent, il est suivi par les deux complices de la femme qui le dérobent et le poignardent alors que une pièce attenante la femme est courtisée par notre bonhomme. Les trois escrocs s'enfuient, la petite fille se réveille et l'aveugle découvre le cadavre au sol ...



Il s'en passe des choses, la nuit dans cette rue. Dans la rue les ombres côtoient les personnes réelles et les gogos sont des proies faciles. 
On plonge dans la rue sans comprendre très bien le sens de l'action. Malgré le signal de la tête de mort, on ne réalise que plus tard que la femme est un appât à gogos. La fin est un peu confuse, l'un des escrocs et l'aveugle et la petite fille ont des liens de parenté et semblent vivre sous le même toit. 

La nuit la rue n'est que danger, ainsi le pauvre homme, attiré par l'aventure, va de déconvenue en déconvenue. Seule l'innocente petite fille semble protégée par les gardiens de la paix. 

Très peu de dialogues et la rue, une longue scène dans le music-hall (excellente scène de l'homme jaloux assenant des coups de bouquet de fleurs sur son rival avant d'offrir ce qu'il en reste à la belle !), la scène du crime qui permet de comprendre et de situer les protagonistes et la fin où l'homme retrouve son havre de paix et la rue, vide et donc sans menace, au petit jour.

Après toutes ses mésaventures notre bonhomme est bien content de retrouver son chez-soi et sa gentille femme qui l'attend patiemment !

Et vous, comment percevez-vous la rue, la nuit ?

Eugen Klöpfer qui incarne l'homme a tourné des films de propagande nazis. Max Schreck joue le rôle de l'aveugle.

On peut voir ce film sur la toile en ce moment.

http://www.filmportal.de/node/429613/gallery

89 minutes



Anton Edthofer ...
Zuhälter
Aud Egede-Nissen ...
Dirne
Leonhard Haskel ...
Herr aus der Provinz
Lucie Höflich ...
Frau
Eugen Klöpfer ...
Mann
Max Schreck ...
Blinder


mercredi 17 septembre 2014

Die Verrufenen - Gerhard Lamprecht - 1925

Robert Kramer sort de prison. Il monte dans un fiacre qui l'emmène vers la maison où vit son père tandis que Gustav, l'un de ses ex copains de taule, le raille pour sa profession d'ingénieur qui ne lui apporte rien de plus qu'à lui qui n'a pas fait d'études. 
Devant la porte de l'appartement, la bonne met le verrou à sa vue et court prévenir le père qui s'occupe de sa collection de timbres qu'il range soigneusement avant de se rendre à l'entrée pour annoncer à son fils qu'il n'existe plus pour lui. Dans un mouvement de révolte Robert fait sortir la chaine de sécurité de ses gonds et pénètre dans l'appartement. Après un long échange de regards, il rassure son père en lui disant qu'il ne le reverra pas.
Plus tard il se rend chez sa fiancée et demande un rendez vous à sa mère. Celle-ci est soulagée de lui présenter son beau-fils, ne sachant pas comment lui annoncer que sa fille s'est mariée durant son séjour sous les verrous.
Robert cherche du travail, il erre à travers la ville, chacune de ses prises de contact se solde par une réponse négative. Désespéré Robert finit à la soupe populaire où il trouve gite et couvert. Dans le dortoir un homme lui demande s'il sait coudre et l'emmène le lendemain chez un chiffonnier qui lui jette une veste à repriser. Robert demande à être payé après une journée de travail mais se rend compte que l'employeur n'a que du schnaps à lui offrir en échange de son labeur ce qui ne semble pas gêner son compagnon d'infortune. Celui-ci l'emmène dans une gargote ou des amis fêtent un anniversaire. Désespéré à la vue de tous les consommateurs minables qui glandent dans la salle, Robert se lève et s'en va. Il tente alors de se suicider mais une jeune femme qui fait le trottoir l'en empêche. Emma, c'est son nom, lui offre un repas puis l'emmène chez elle où il peut dormir enfin. Robert ne conçoit pas de vivre sans travailler et souhaiterait avoir une machine à coudre pour remonter la pente. Son copain Gustav dérobe l'objet de son désir chez les chiffonniers qui ont été arrêtés par la police et Robert se lance dans la production de sacs de jute qu'Emma l'aide à vendre.



Un film mi doux mi amer, surtout triste dans le fond. Le spectateur se trouve à la fois au coeur de la vie de ces déshérités tout en gardant un pied à l'extérieur. Le cinquième état est le nom donné à ce monde parallèle dans lequel vivent les déshérités. Grâce à ce film tourné par le réalisateur engagé Gerhard Lamprecht vous pouvez vous plonger dans les quartiers pauvres de Berlin des années 20, ses bars, ses rues, ses habitants et leur manière de vivre.

Chacun développe à sa manière une façon de contrer le sort et de lutter contre la misère, certains boivent, d'autres se laissent aller ou cherchent à se tuer, les uns se foutent de tout et sont prêts à narguer la loi, quelques uns sont malins et débrouillards, ils s'en sortent plutôt bien, d'autres triment comme des fous et s'usent dans des travaux de misère. La palette des réactions est vaste et couvre une panoplie de comportements, la violence ou la douceur, la révolte ou l'abattement, l'action ou l'oisiveté, etc...
Parmi tous les protagonistes certains trouvent la force de s'intéresser aux autres, d'autres ne peuvent s'occuper d'autrui. Seuls les enfants semblent vivre dans un monde parallèle, une autre planète où il est encore possible de jouer, d'inventer et de rêver malgré le décors misérable dans lequel ils vivent.
On ne sait pas grand chose du crime que Kramer a commis et on apprendra qu'il a été condamné pour parjure (Meineid), "quelquefois on commet de tels actes pour rester honnête avec soi-même" sera la seule explication donnée au photographe qui deviendra son ami.

Il faut avouer que Bernhard Goetzke est intriguant, son visage est comme taillé dans la pierre, ses expressions se résument à somme toute peu de choses, mais il suffit d'une mâchoire serrée, d'yeux baissés, d'un froncement de sourcil ou d'un regard lancé par dessous pour qu'on imagine un être sous tension prêt à exploser ou à la merci d'émotions qui semblent jaillir des profondeurs de son être.
Comme sa personne semble rigide et que son visage est plutôt dur, Robert Kramer ne semble pas enclin au désespoir. Il subit les velléités de la vie de façon plutôt stoïque. On comprend que sous la dureté se cache un réel désespoir lorsqu'il tente de se suicider. Il n'y a aucune forme de pathos dans ce film.
Il connaitra trois femmes très typées : La riche et ambiguë Gerda, Emma la fille de joie au coeur gros comme une maison et Regine, la soeur de son employeur qui lui permettra de retrouver sa dignité et le cours d'une vie proche de ses aspirations.

On notera de nombreuses scènes symboliques, les enfants qui jouent devant l'enseigne du croque mort, l'ouverture des rideaux sur un jour nouveau après la nuit de la confession de Robert à son nouvel employeur, la machine à coudre ou l'art de la photographie qui permettent un nouveau départ, ou très marquantes comme le face à face du père et du fils à travers la porte presque fermée de l'appartement familial jusqu'à ce que le fils baisse les yeux sous le regard dur de son père, et les fondus enchainés entre les deux mondes qui se côtoient mais qui sont si diamétralement différents, sont les scènes qui me viennent en tête.

L'accompagnement musical de Donald Sosin est juste parfait de sensibilité. On trouve ce film avec Die Unehelichen aux éditions
Film Museum

100 minutes environ

Titres français : Les déshérités de la vie ou le 5ème état

Aud Egede-Nissen ...
Emma
Bernhard Goetzke ...
Robert Kramer
Mady Christians ...
Regine Lossen
Arthur Bergen ...
Gustav
Frigga Braut ...
Waschfrau
Georg John ...
Waschfraus Mann
Eduard Rothauser ...
Rottmann
Frida Richard ...
Frau Heinicke
Paul Bildt ...
Herr Kramer
Hildegard Imhof ...
Gerda



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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