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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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lundi 13 mai 2013

The Lost Zeppelin - Edward Sloman - 1929




Conway Tearle ...
Commander Donald Hall
Virginia Valli ...
Miriam Hall
Ricardo Cortez ...
Tom Armstrong
Duke Martin ...
Lieutenant Wallace
Kathryn McGuire ...
Nancy
Winter Hall ...
Mr. Wilson

71 minutes

Une expédition visant à atteindre le Pôle Sud en Zeppelin est sur le point de départ. Le Commandant demande à sa femme Miriam de lui attacher son noeud papillon pour se rendre à la soirée organisée en l'honneur de l'expédition, le couple est rejoint par Tom Armstrong. Après le repas alors que Donald est retenu par quelques curieux, Tom et Miriam s'embrassent dans une pièce où ils se croient loin des regards. Lorsque Donald cherche sa femme il la trouve dans les bras de Tom. Alors qu'il se retire discrètement il heurte un vase qui s'écrase dans un grand bruit sur le sol. Alertés Miriam et Tom se doutent alors que Donald les a vu. Plus tard de retour chez eux Miriam demande à Donald, accablé de tristesse, de lui accorder le divorce.
Le Zeppelin prend son envol, les communications avec la base se font par radio. Après avoir traversé un gros orage, le dirigeable s'approche de l'Antarctique. Au dessus des glaces éternelles il survole la base locale et poursuit sa course en direction du Pôle. Survient alors une tempête de neige. Après quelques heures le Zeppelin perd de l'altitude et finit par s'écraser au sol. Les survivants s'organisent ...


Même si je me doutais un peu de la fin, j'ai été surprise en bien par tout le film.


Pour situer le contexte de l'époque, ce film est est librement adapté sur l'accident survenu à Umberto Nobile en 1928 alors qu'il survolait le Pôle Nord, causant la mort de Roald Amundson. Lindbergh a effectué son premier vol transatlantique 2 ans plus tôt et l'Amiral Byrd est en pleine expédition vers le Pôle Sud. A noter que le premier hivernage en Antarctique date de 1898 !

Pour corser l'histoire le réalisateur ajoute une part de romance. J'ai bien aimé l'idée donnée par l’hôtesse de la maison lorsque Donald s'excuse platement d'avoir renversé et cassé le vase. Elle lui suggère d'apposer sa signature sur chaque morceau de vase afin de les distribuer en souvenir de la soirée. Diplomatiquement très fort comme réponse !
Bien sûr, il faudra qu'elle pense avoir perdu son mari pour que Miriam comprenne qu'elle l'aimait profondément.
Les décors sont bien faits compte ttenu de l'année de production, le son n'est pas mauvais, les bruitages sont amusants, le vent et ses sifflements, le bruit des moteurs d'avion ou du Zeppelin sonnent un peu étranges.

La légende raconte que Selznick aurait fait brûler tous les négatifs de la petite maison de production Tiffany-Stahl dans la séquence d'Atlanta en flammes dans Autant en emporte le vent.

On trouve ce film chez Oldies. Quelques captures pour illustrer le sujet :





Le chien est bien couvert : ouf !




dimanche 21 avril 2013

Black Oxen - Frank Lloyd - 1923


Corinne Griffith ...
Madame Zatianny / Mary Ogden
Conway Tearle ...
Lee Clavering
Tom Ricketts ...
Charles Dinwiddie
Tom Guise ...
Judge Gavin Trent
Clara Bow ...
Janet Ogelthorpe
Kate Lester ...
Jane Ogelthorpe
Harry Mestayer ...
James Ogelthorpe
Lincoln Stedman ...
Donnie Ferris
Claire McDowell ...
Agnes Trevor
Alan Hale ...
Prince Rohenhauer
Clarissa Selwynne ...
Gora Dwight

(58) 80 minutes
D'après une histoire de Gertrude Atherton, bestseller no 1 en 1923.

Le soir d'une première théâtrale, à New York. Durant l’entracte une jeune femme (Griffith) se lève et regarde autour d'elle à l'aide de ses jumelles. Non loin, un jeune critique de théâtre et écrivain lui-même, Lee Clavering (Tearle) demande à son voisin Charles Dinwiddie s'il connait l'inconnue. Celui-ci est sous le choc car il croit voir le fantôme d'une femme qu'il a aimée tantôt, une femme brillante et belle nommée Mary Ogden. Toute la salle se passionne pour savoir qui est cette belle femme. Voyant que l'inconnue parle avec le juge Trent, Dinwiddie se rapproche et apprend qu'il s'agirait de la nièce de Mary. Pour en avoir le coeur net, il se rend chez Jane Ogelthorpe, une vieille amie de Mary qui se montre très suspicieuse et qui finit par comprendre qu'il s'agir de la fille de Mary. Lee est sous le charme et suit un soir la jeune femme qui se retrouve fort démunie devant chez elle car elle a oublié ses clés et les serviteurs sont en congé. Lee réussit à pénétrer à l'intérieur de la maison en cassant un carreau et Mary l'invite à boire un verre. Les deux jeunes gens aiment se retrouver ensemble et Lee finit par demander la main de Mary mais celle-ci se montre paniquée et lui demande de lire la lettre qu'il recevra le lendemain  ...


The years like great black oxen tread the world and God the Herdsman goads them on behind. W.B. Yeats

Clara Bow a un rôle qu'on lui voit souvent ces années là, la flapper, la jeune femme délurée qui flirte, fume et boit sans vergogne. Elle jette son dévolu sur Lee qui lui dit en la raccompagnant un soir qu'il l'a trouvée dans la rue à bord d'une voiture qui a provoqué un accident, que les jeunes filles de son âge ne l'intéressent pas.

On nous décrit Lee Clavering ainsi : He was thirty-four, unmarried and secretly romantic though outwardly a cynic -- particularly on the subject of woman. Une telle description ne peut qu'éveiller l'intérêt de toutes les spectatrices romantiques !

L'histoire est basée sur la jeunesse éternelle et aussi sur l'amour éternel bien sûr. La jeune femme est en fait une vieille femme qui a suivi un traitement qui lui a permis de rajeunir pour le bien de son pays d'adoption, l'Autriche. Au départ cela semble être le seul leitmotiv. Lorsque les autres femmes se montrent intéressées à suivre la cure de jouvence (en particulier une vieille fille qui aimerait se marier), Mary prétend que ce motif n'est pas suffisant. La vieille femme ricane, car enfin, elle en jouit quand même de sa grande beauté et cela finit par ébranler les convictions de Mary. Mais bien vite Lee la rassure car les deux jeunes gens ont le droit de s'aimer puisque leur amour est éternel.
On peut se demander si l'histoire ne tente pas de nous convaincre que le fait d'aimer ou de se passionner rendent plus jeune dans le fond. Il manque une bobine et le film finit abruptement. Il faudra donc lire le livre pour connaitre la fin ou savoir ou voulait en venir l'auteur.

23 avril 2013. Comme j'étais curieuse de connaitre la fin construite par l'auteur, je me suis finalement procuré le livre qui ne semble pas avoir été traduit en français (Impossible à trouver).  Les personnages sont évidemment décrits de façon plus poussée. Ainsi apprend-on que Mary est désillusionnée par les hommes en général dont elle n'attend plus rien. Elle se se rend à New York pour vendre ses possessions afin d'aider son pays d'adoption, l'Autriche et ses orphelins. Elle ne comptait pas rester mais ses affaires prennent plus de temps à régler que prévu. Elle s'ennuie à New York et sort au théâtre. Sa vraie identité n'est pas dévoilée et toute la société parle d'elle. Le personnage de Gora Dwight a une certaine importance car il s'agit d'une femme indépendante influente qui a obtenu une position enviée après s'être battue pour s'extraire d'un milieu défavorisé. Clavering vient du sud et représente le preux chevalier défenseur des valeurs de ses ancêtres. De nombreux autres personnages ont de l'importance aussi. Janet est amoureuse depuis l'enfance de Clavering. Elle se comporte en vraie flapper et inquiète son père et sa grand-mère. Elle tente même de se faire épouser en se compromettant, sans succès.
Clavering qui obtient un grand succès en écrivant une pièce de théâtre, est très amoureux de Mary qu'il souhaite épouser. Elle lui avoue que son mariage avec Zatianny n'était pas un mariage d'amour mais de convenances. Après sa mort elle aurait fait la connaissance d'un homme qu'elle aurait admiré beaucoup. Tout cela date d'environ 16 ans, elle a maintenant 58 ans.
Un jour elle réunit ses anciennes amies et leur avoue être Mary, puis leur raconte sa transformation grâce au traitement d'un médecin autrichien. Pour finir elle met Clavering au courant et lui donne un délai pour décider si il veut poursuivre ses plans de mariage. Clavering est tourmenté mais plus amoureux que jamais. Mary repousse toutefois l'annonce du mariage mais une ombre s'approche : Un certain Hohenhauer se rend à New York pour ses affaires. Clavering suspecte que ce homme riche et influent est l'homme dont parlait Mary. Il organise un petit voyage dans la propriété de montagne de Dinwiddie en compagnie d'amis afin de l'éloigner. Mary succombe au charme de la montagne qui l'a vue grandir et accepte la proposition de mariage alors que jusque là elle souhaitait l'épouser en Autriche. Les deux tourtereaux comptent vivre entre les deux continents.
Mais Hohenhauer rencontre Mary et lui demande de le suivre car il a besoin d'elle pour remettre l'Autriche sur pied. Qu'obtiendrait-elle en épousant Clavering ? un époux américain ne lui serait d'aucune utilité pour aider l'Autriche alors qu'à eux deux ils pourraient faire tant de choses. Mary sait qu'il a raison et s'en retourne à New York. Clavering l'y retrouve et sait qu'elle lui a échappé : l'amour ne lui suffit pas, elle a d'autres ambitions. Bon voyage lui dit Clavering à la fin (il n'est nulle part fait mention d'un mariage entre Janet et Clavering dans le livre).
Un livre très sympa à lire !
Quelques portraits de femmes de l'époque sont bien décrits, la mère, la vieille fille, la jeune flapper, etc.

Au final on est un peu partagé par cette fin un peu cruelle : du côté coeur on se dit, ah l'amour ne suffit pas ? tout en souhaitant sincèrement que ce ne soit pas vrai, mais de l'autre, d'une manière cérébrale on sait que ce n'est pas faux. Du coup on compatit pour Clavering ...



Si vous désirez le lire en anglais, ou voir quelques images tirées du film, une bonne adresse :
http://www.gutenberg.org/files/25542/25542-h/25542-h.htm





vendredi 19 avril 2013

Dancing Mothers - Herbert Brenon - 1926


 

Alice Joyce ...
Ethel Westcourt
Norman Trevor ...
Hugh Westcourt
Clara Bow ...
Kittens Westcourt
Conway Tearle ...
Jerry Naughton
Eleanor Lawson ...
Irma
Dorothy Cumming ...
Mrs. Mazzarene
Donald Keith ...
Kenneth Cobb
Leila Hyams ...
Birdie Courtney
Spencer Charters ...
Butter and Egg Man


66 minutes
d'après une pièce d'Edmund Goulding
La soif de vivre


Un père et sa fille reviennent d'un voyage en Europe. Sur le paquebot qui les emmène ils font la connaissance de Jerry Naughton accompagné d'une amie. Kittens et Hugh retrouvent leur femme et mère, Ethel, une ancienne actrice française ayant sacrifié sa carrière pour sa famille. 
Dès leur retour le père et la fille sortent sans modération, le père avec Birdie sa maitresse et la fille avec un vieil ami, Kenneth, puis avec Jerry qu'elle retrouve au cours d'une soirée et duquel elle s'éprend. Pendant ce temps Ethel reste seule à la maison et passe son temps à attendre jusqu'au jour où une vieille amie, Madame Mazzarene, lui conseille de vivre. Ethel décide alors enfin de passer une soirée au Roof Club. Justement ce soir là son mari tente de faire entendre raison à Kittens pour qu'elle rentre à la maison et cesse de voir Jerry. Après que le père et la fille soient partis, Birdie est importunée par un ivrogne et part à son tour.
 Entre temps Ethel se retrouve seule à une table, ses amis étant en train de danser. Jerry en tombe alors amoureux alors qu'Ethel se fait passer pour une française. Celle-ci connaissant la réputation de playboy du jeune homme pense d'abord flirter pour qu'il cesse de voir sa fille mais se laisse charmer à son tour.
Surpris de ne pas trouver sa femme à la maison Hugh apprend qu'elle se trouve au club et revient la chercher. Mais Ethel ne souhaite pas rentrer et après qu'Hugh se soit fâché décide de passer quelques jours chez son amie où Jerry la retrouve.
Un jour qu'elle lui téléphone pour annoncer à Jerry qu'elle ne viendra pas prendre le thé chez lui, elle a la surprise d'entendre sa fille ivre à l'autre bout du téléphone. Elle se rend chez le jeune homme qui croit avoir réussi à se débarrasser de Kittens qui s'incruste malgré lui et lui avoue son amour. Arrive alors Kittens qui découvre sa mère dans les bras de l'homme qu'elle aime ...

Alice Joyce et Dorothy Cumming

Un film très bien construit. Le père et la fille sortent, s’enivrent, flirtent sans vergogne et attendent de leur mère et femme qu'elle les attende à la maison. Après de longs jours de solitude Ethel sort enfin de sa tanière et rencontre un homme qui lui ouvre les yeux sur le comportement de sa fille et de son mari.
A la fin on craint pourtant le pire, que va faire Ethel, va-t-elle retrouver son mari ? En effet en partant chercher ses bagages avant d'embarquer sur le paquebot qui l'emportera sur le vieux continent, le mari l'appelle et lui annonce qu'il lui pardonne. J'ai bien cru que la pauvre Ethel allait tomber dans le panneau, mais non, Ethel s'en va, non sans comprendre que sa fille est aussi égoïste que son mari. Le film sauve les apparences car Ethel s'en va seule, laissant derrière elle les Etats-Unis, sa famille et l'homme qu'elle aime. Chapeau bas, c'est faire preuve d'une grande force de caractère et d'une grande modernité. Évidemment si l'on aime les happy-endings on est un peu frustré par cette fin qui ménage la bienséance car il est bien clair qu'il doit être difficile de laisser le séduisant Conway Tearle derrière soi ! Alice Joyce est magnifique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Clara Bow est tout à fait à l'aise dans ce rôle de jeune fille gâtée et égoïste. Dorothy Cumming est l'amie fidèle et Donald Keith est le vieux copain de Kittens.






dimanche 26 février 2012

White Moth (the) - Maurice Tourneur - 1924



Barbara La Marr ...
Mona Reid / The White Moth
Conway Tearle ...
Vantine Morley
Charles de Rochefort ...
Gonzalo Montrez (as Charles De Roche)
Ben Lyon ...
Douglas Morley
Edna Murphy ...
Gwendolyn Dallas
Josie Sedgwick ...
Ninon Aurel
Kathleen Kirkham ...
Mrs. Delancey
William Orlamond ...
Tothnes

70 minutes

Mona Reid (Barbara LaMarr) s'est rendue à Paris dans le but de percer dans le monde du spectacle. Un soir elle tente de se suicider car une lettre lui annonce que sa carrière est terminée. Alors qu'elle songe sérieusement à se jeter dans la Seine un homme la retient de justesse, Gonzalo dit "Volcano" (De Roche), un homme du spectacle qui en moins de deux ans la propulse sur le devant de la scène du Casino grâce à un numéro intitulé The White Moth dans lequel elle sort d'un cocon et danse, poursuivie par une araignée qui n'est autre que Gonzalo, très amoureux d'elle au grand dame de Ninon (Sedwig) qui aime Gonzalo. Parmi les spectateurs Doug Morley (Lyon) est l'un des plus enthousiastes. Il finit par négliger sa fiancée (Murphy) qui se languit. Le frère de Doug, Van (Tearle), décide de prendre les choses en main.



Pour moi moth veut dire mite, il s'agit aussi d'un papillon de nuit. Comme la mite blanche ne sonne pas vraiment romantique j'ai recours au nom latin de ce type de lépidoptère appelé Asthena albulata - Il semblerait que ce soit le nom de la Phalène candide, et il se trouve que c'est justement le titre du film en français .... Voilà un titre qui conviendrait mieux si l’héroïne ne se montrait pas si calculatrice et vénale au départ ! Une histoire très peu plausible et prévisible pourtant, dans laquelle évoluent une pléiade de bons acteurs. C'est le genre de film dans lequel les protagonistes pratiquent le chassé croisé, je t'aime, non, oui, non etc. 


mardi 21 février 2012

Mystic (The) - Tod Browning - 1925


Aileen Pringle ...
Zara
Conway Tearle ...
Michael Nash
Mitchell Lewis ...
Zazarack
Robert Ober ...
Anton
Stanton Heck ...
Carlo
David Torrence ...
James Bradshaw
Gladys Hulette ...
Doris Merrick
DeWitt Jennings ...
Director of Police

70 minutes

En Hongrie. Une petite troupe familiale de bohémiens présente un numéro de spiritisme qui obtient un franc succès. Composée de Poppa Zazarack, de Zara sa fille et de Anton le lanceur de couteau, la troupe repère un étranger qui erre autour de la roulotte de Zara. Ils l'interrogent pour découvrir qu'il s'agit de Michael Nash un américain qui veut les emmener à New York et faire leur fortune à tous grâce à des escroqueries basées sur le spiritisme. 
Aux Etats-Unis le chef de police est très suspicieux et le soir de la grande représentation il se montre dubitatif. Un ingénieux dispositif fait croire que Zara entre en transes et un fantôme apparait tandis que l'assistance se tient par les mains. Grâce à un courant électrique indétectable, si l'une des personnes retire sa main un voyant lumineux l'indique aussitôt. L'illusion est parfaite et tout le monde semble impressionné mais le chef de police comprend que le cerveau derrière la bande est Michael Nash, un escroc bien connu de ses services ...



Tod Browning aime vraiment les histoires un peu louches, il n'y a pas de doute. Pour une fois Lon Chaney ne fait pas partie du casting, c'est Conway Tearle qui porte le film en compagnie d'Aileen Pringle, de Gladys Hulette et du théâtral Mitchell Lewis. La fin de l'histoire ne tient pas trop la route, comment croire en effet au changement d'attitude de Michael qui lorsqu'il a planifié de dérober une grosse fortune en bijoux tout à coup montre des remords et renonce au vol ? Tout ça sans être amoureux ? hein ? je vous le demande ?
Amusant surtout pour découvrir les charlatans en action et la mise en scène pour créer l'illusion, je dois avouer que c'est très bien fait !




lundi 12 décembre 2011

Stella Maris - Marshall Neilan - 1918




Mary Pickford ...
Miss Stella Maris / Unity Blake
Ida Waterman ...
Lady Eleanor Blount, aka Aunt Julia
Herbert Standing ...
Sir Oliver Blount
Conway Tearle ...
John Risca, also spelled Riska
Marcia Manon ...
Louisa Risca, also spelled Louise Riska
Josephine Crowell ...
Aunt Gladys Linden
Teddy the Dog ...
The Sennett Dog

84 minutes
William J. Locke (roman), Frances Marion (photoplay)

Une riche et jolie jeune fille, Stella Maris (Pickford) est paralysée des jambes et reste confinée dans son lit. Loin d'être malheureuse, elle est couvée par son oncle et sa tante qui lui apportent tous les soins et l'encadrement nécessaires. Une visite qu'elle apprécie particulièrement est celle de John Risca (Tearle), un journaliste qui la couvre de cadeaux et qui lui fait croire qu'il possède un chateau qui la fait rêver. Tout le monde s'applique à révéler le monde et la vie extérieure sous son meilleur jour. Tant et si bien que Stella ignore tout des misères du monde extérieur à sa chambre.
John Risca mène une vie sordide avec une femme violente et alcoolique, Louisa, qui en vient aux mains même sur lui. Il finit par la quitter.
Dans un orphelinat vit une pauvre petite fille pas gâtée par la nature et sans affection nommée Unity (Pickford). Un jour la femme de John Risca, Louisa ((Manon) l'adopte pour lui servir de bonne à tout faire et l'aider à tenir la maison car elle ne peut garder son personnel. Unity croit avoir été adoptée par une nouvelle maman mais déchante vite. Plus tard, alors qu'elle doit faire quelques courses, des garnements lui volent ses emplettes et elle revient le panier vide. Louisa pique alors une colère monumentale et la bat brutalement jusqu'au moment ou les voisins alertent la police qui l'arrête. Unity est inconsciente et hospitalisée. John adopte alors Unity et tente de l'éduquer, mais Unity reste un petit être qui a trop vu d'horreurs...



Je m'arrête là pour ne pas trop en dire sur ce film terrible dans lequel le fossé entre les deux mondes est particulièrement immense.
Magnifique prestation de Mary Pickford qui joue les deux rôles. Dans celui d'Unity elle est presque méconnaissable. L'interprétation d'Unity est particulièrement émouvante et Mary Pickford lui insuffle une dimension très particulière. A la fois simplette et un peu frustre Unity ne peut que toucher le coeur des plus endurcis. Jamais le réalisateur ne bascule dans le patho, ni ne tente de faire évoluer le personnage. Du début à la fin Unity parle à sa façon, ses manières restent les mêmes et son éducation n'évolue pas beaucoup. De même ses habits restent très simples, et on se demande quelle est sa situation au sein de la maison de John Risca, car bien qu'adoptée, elle s'occupe de l'entretien de la maison; mais John Risca lui témoigne, à sa manière, un peu d'affection en lui confiant quelques pensées intimes. Ce n'est pas très clair, mais ça alimente aussi le mystère qui enveloppe ce film qui nous mène on ne sait où jusqu'à la fin !
Quelques scènes sont franchement touchantes, celle où Unity découvre que Louisa ne sera pas sa maman, celle où John lui dit qu'elle n'a pas besoin de mentir car ils l'aiment, celle où Unity se regarde dans le miroir et se compare à Stella Maris. Je regrette presque que ce nom ne soit pas donné à Unity car c'est elle qui porte le film !
Bref, c'est une histoire poignante, du début à la fin. Outre la magnifique prestation de Mary Pickford on ne peut que saluer celle de Conway Tearle, excellent lui aussi dans le rôle de cet homme malheureux dont le moral tombe toujours plus bas. Magnifique prestation aussi pour Marcia Manon, terrible dans ce rôle de femme dure et violente qui se montre tellement froide que ça en donne des frissons. Pour terminer, j'ajoute que le chien de Mack Sennett est lui aussi un très bon acteur !

On trouve le film chez Milestone avec un très joli accompagnement musical composé par Philip Carli.






Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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