Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Technicolor 2 bandes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Technicolor 2 bandes. Afficher tous les articles

mercredi 5 janvier 2011

Black Pirate (The) - Albert Parker - 1926



Douglas Fairbanks ...
The Duke of Arnoldo / The Black Pirate
Billie Dove ...
Princess Isobel
Anders Randolf ...
Pirate Captain
Donald Crisp ...
MacTavish
Tempe Pigott ...
Duenna
Sam De Grasse ...
Pirate Lieutenant
Charles Stevens ...
Powder man
Charles Belcher ...
Chief passenger (Nobleman)
E.J. Ratcliffe ...
The Governor

94 minutes - Technicolor 2-bandes

Le Duke Arnoldo (Fairbanks) est seul rescapé sur une île déserte après une attaque de son bateau par des pirates particulièrement cruels qui ont tué son père. Après l'avoir enterré, il se trouve que le chef des pirates accompagné de quelques membres de l'équipage, viennent sur la même île afin d'y cacher leur butin dans une grotte sous-marine. Ayant juré de venger son père, Arnoldo se fait passer pour le pirate noir et infiltre la bande en tuant le chef en combat loyal. Pour démontrer ses talents, il détourne un navire marchand dans lequel se trouve une princesse à lui tout seul ...



Celui là je redoutais de le regarder, à juste titre dans le fond. Ok Douglas Fairbanks est très (trop, voire démesurément souriant à mon goût toutefois) sympathique et bondissant, ses qualités athlétiques indéniables, mais l'histoire ne tient pas vraiment la route et se résume à du pur divertissement, presque longuet même par moment. D'abord, si ce Arnoldo est si talentueux, malin et agile, comment se fait-il que son propre navire ait coulé, que ses hommes soient tous morts y compris son propre père et que lui-même en ait réchappé sans une égratignure ? Hein ? Toutefois certaines scènes sont dignes d'être vues, comme la scène où les hommes d'Arnoldo viennent à la rescousse en nageant sous la surface de l'eau ... la vision de tous ces hommes nageant comme des grenouilles vus par dessous est particulièrement bien trouvée. 
A noter Donald Crisp reconnaissable quand même sous sa perruque ...
J'ai trouvé The Sea Hawk beaucoup plus percutant et passionnant ...




mardi 4 janvier 2011

Irene - Alfred E. Green - 1926



Colleen Moore ...
Irene O'Dare
Lloyd Hughes ...
Donald Marshall
George K. Arthur ...
Madame Lucy
Charles Murray ...
Pa O'Dare
Kate Price ...
Ma O'Dare
Ida Darling ...
Mrs. Warren Marshall
Eva Novak ...
Eleanor Hadley
Edward Earle ...
Larry Hadley
Larry Wheat ...
Bob Harrison (as Laurence Wheat)
Marion Aye ...
Helen Cheston (as Maryon Aye)
Bess Flowers ...
Jane Gilmour
Lydia Yeamans Titus ...
Mrs. Cheston
Cora Macey ...
Mrs. Gilmour


90 minutes
Tiré d'un comédie musicale présentée à Broadway et qui avait obtenu pas mal de succès.

Irene O'Dare est l'aînée de la famille O'Dare, un famille pauvre dont la mère travaille dure et le père semble plutôt abonné à la bouteille. Le travail d'Irene consiste à livrer les vêtements fraichement lavés par sa maman à ses clients. Malheureusement Irene n'est pas très attentive et sa maman l'envoie trouver un autre travail : Irene travaille donc dans une vitrine où elle vente les qualités des lits présentés ... Mais Irene s'amuse au grand plaisir des badauds rassemblés sur le trottoir et son patron la vire. Sa mère lui déclare ne plus vouloir la voir tant qu'elle n'aura pas trouvé un nouveau travail et Irene fait la connaissance fortuitement, de l'Héritier Marshall qui est en train de s'associer au célèbre couturier, Madame Lucy ...


Un excellent véhicule qui permet à Colleen Moore d'exposer ses talents de comique. L'histoire est un genre de conte à la Cendrillon, Lloyd Hughes apporte la touche de séduction nécessaire, George K. Arthur est excellent en Madame Lucy (du nom de sa tante qui a créé la célèbre marque !) et tous les protagonistes ont l'air de bien s'amuser. Vous aurez droit en prime à un défilé de mode ahurissant axé sur les quatre saisons. Une scène amusante lorsque Irene s'enfuit d'une soirée où un homme se montre trop entreprenant, elle rencontre une autre femme dans le même cas qui sort une paire de patins à roulettes : les deux femmes en chaussent chacun un et, se tenant par la taille, se déplacent à deux comme des patineurs sur la glace ... trop chou !
Partiellement tourné en Technicolor 2 bandes

lundi 13 décembre 2010

Ben Hur : A Tale of the Christ - Fred Niblo - 1925


Ramon Novarro ...
Ben-Hur
Francis X. Bushman ...
Messala
May McAvoy ...
Esther
Betty Bronson ...
Mary
Claire McDowell ...
Princess of Hur
Kathleen Key ...
Tirzah
Carmel Myers ...
Iras
Nigel De Brulier ...
Simonides (as Nigel de Brulier)
Mitchell Lewis ...
Sheik Ilderim
Leo White ...
Sanballat
Frank Currier ...
Arrius
Charles Belcher ...
Balthazar
Dale Fuller ...
Amrah
Winter Hall ...
Joseph

D'après le livre de Lew Wallace



Les plus belles scènes (bataille navale et course de chars) semblent avoir été réalisées par
B. Reeves Eason(second unit Director et Stunt coordinatoret directorial associate (as Reeves Eason)


143 minutes

Deux amis d'enfance, Judah Ben Hur, un juif de noble famille, et Messala, un officier romain, se retrouvent à Jérusalem. Après la joie des retrouvailles, très vite Ben Hur se rend compte que Messala, bien que d'apparence identique, a bien changé : il se comporte en oppresseur, comme ses compatriotes qui occupent la ville. A l'arrivée du nouveau procurateur, Judah Ben Hur a le malheur de faire tomber une tuile sur le passage d'une parade menée en son honneur. Messala est ravi de l'occasion qui lui permet d'envoyer Ben Hur aux galères (d'où l'on ne revient pas) et de faire emprisonner sa soeur et sa mère dans un cachot où elles seront oubliées durant de longues années. Alors qu'il est emmené aux galères, Judah croise une première fois le Christ qui lui donne à boire. 
Ben Hur ne vit que pour la vengeance et impressionne Quintus Arrius, un romain commandant de la galère dans laquelle il est enchaîné aux rames, qu'il sauve au cours d'une bataille contre des pirates. Devenu fils adoptif d'Arrius, Ben Hur excelle à la conduite de chars dans les arènes de Rome. Mais bientôt il désire retourner retrouver sa mère et sa soeur. A Antioche, il retrouve Esther, la fille de Simonides, l'intendant de la famille Hur, maintenant un riche homme d'affaire qui a caché à tous son statut d'esclave. Simonides apprend à Ben Hur qu'il est un homme très riche car il a fait fructifier son argent. Entre temps le Sheik Ilderim a besoin d'un nouveau meneur pour ses chevaux arabes, sinon il craint la défaite face à Messala, dans la course qui aura lieu le lendemain. Ben Hur y voit un moyen de se venger ...



Wow, impressionnant et grandiose ! Des décors monumentaux magnifiques et plus vrais que nature, des figurants en veux-tu en voilà, des protagonistes aux caractères bien trempés, de belles figures féminines (Betty Bronson en Marie, superbe ! May McAvoy en Esther ...), un Francis X. Bushman, dur et inflexible, un séduisant Ramon Novarro qui joue sur toute une palette de sentiments, les images magnifiquement restaurées, le tout enrobé de la musique remarquable composée et dirigée par Carl Davis. Des scènes grandioses, les galères superbes et les combats violents,  la célébrissime course de chars et les non moins célèbres accidents, pas étonnant que ce film ait eu un grand succès et ait dépassé tous les budgets, mais le résultat en vaut la peine : Que demander de plus ?
Les séquences tournées en Technicolor deux bandes sont impressionnantes et vous propulsent tout droit dans des tableaux vivants, tel la dernière cène de Leonard de Vinci.
bref, on reste scotchés devant son écran... même si le gros de l'action se passe dans la première moitié du film, une erreur monumentale de concept !

Au départ le rôle principal avait été attribué à George Walsh. qui été viré sans plus d'explication lors du grand ménage effectué par la MGM et L.B. Mayer alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions. Je suis sûre qu'il aurait fait un excellent Ben Hur lui aussi.






CD disponible


jeudi 25 novembre 2010

Stage Struck - Allan Dwan - 1925


Gloria Swanson ...
Jennie Hagen
Lawrence Gray ...
Orme Wilson
Gertrude Astor ...
Lillian Lyons
Oliver Sandys ...
Hilda Wagner
Ford Sterling ...
Buck
Carrie Scott ...
Mrs. Wagner
Emil Hoch ...
Mr. Wagner
Margery Whittington ...
Soubrette


70 minutes

New Martinsville, West Virginia.
Jenny (Swanson) est serveuse dans un café toujours rempli de clients. Elle passe son temps à courir entre les tables pour les servir tout en rêvant d'être une actrice célèbre pour plaire à Orme (Gray), le séduisant et habile "wheat-cake flipper" qui ne semble avoir d'yeux que pour les actrices ...



Tout le film tourne autour de Jenny/Swanson qui cherche à attirer Orme par tous les moyens possibles avec  une grande maladresse qu'elle reconnait en précisant qu'elle le fait pour rire ... Des cascades, des scènes amusantes. Comme le séduisant Orme commence à fréquenter une célèbre actrice, les choses s'accélèrent pour terminer par un combat de boxe féminin hilarant ... Gloria Swanson démontre un talent comique certain, et Lawrence Gray est charmant !
Un très bon moment assuré !


Un film partiellement tourné en bicolore (2 bandes Technicolor)


vendredi 15 octobre 2010

Toll of the Sea (The) - Chester M. Franklin - 1922


Anna May Wong ...
Lotus Flower
Kenneth Harlan ...
Allen Carver
Beatrice Bentley ...
Barbara 'Elsie' Carver
Priscilla Moran ...
Little Allen (as Baby Moran)
Etta Lee ...
Second Gossip
Ming Young ...
First Gossip


Scénario : Frances Marion

53 minutes



Ce "tribut à la mer" est une version de Madame Butterfly. Lotus Flower (Anna May Wong) découvre un homme flottant dans la mer et en tombe passionnément amoureuse. Allen Carver (Harlan) semble l'aimer aussi bien que ses sentiments paraissent peu clairs (voire purement égoïstes) : il ne tarde pas à repartir, après lui avoir fait un enfant, dans ces United States qu'elle désire tant connaitre ....



Un film émouvant par la fragilité de son héroïne, Lotus Flower, toute de finesse et de douceur.  Les scènes avec son fils sont très tendres et mélancoliques ...
Les intertitres sont particulièrement soignés et beaux : ils apparaissent comme de véritables œuvres poétiques soutenant les images.

Ce film est considéré comme le premier film couleur abouti, grâce au procédé 2-bandes Technicolor (rouge-vert). En réalité il s'agit du 7e en couleur, du 2e en Technicolor et du premier film couleur fait à Hollywood, et le tout premier au monde qui ne demandait pas un projecteur spécial pour la projection. 
 DVD tiré de "Treasures from American Film Archives (2000)", parmi les 50 films compilés par  the National Film Preservation Foundation.

Le thème de la jeune asiatique épousant un Américain de passage est récurrent  :
La Japonaise Madame Chrsysanthème de Pierre Loti, adapté à l'opéra par André Messager en 1893 en est une version plus cynique puisque Madame Chrysanthème se montre vénale au final.
La Chinoise Madame Butterfly quant à elle tombe passionnément amoureuse de Pinkerton, au point de sacrifier les conventions sociales et renier sa famille (Pinkerton éprouve d'ailleurs des remords à la mort de Madame Butterfly).









vendredi 8 octobre 2010

Ten Commandments (The) - Cecil B. DeMille - 1923


Theodore Roberts ...
Moses, the Lawgiver (prologue)
Charles de Rochefort ...
Rameses, the Magnificent (prologue) (as Charles De Roche)
Estelle Taylor ...
Miriam, the Sister of Moses (prologue)
Julia Faye ...
The Wife of Pharaoh (prologue)
Pat Moore ...
The Son of Pharaoh - prologue (as Terrence Moore)
James Neill ...
Aaron, Brother of Moses (prologue)
Lawson Butt ...
Dathan, The Discontented (prologue)
Clarence Burton ...
The Taskmaster (prologue)
Noble Johnson ...
The Bronze Man (prologue)
Edythe Chapman ...
Mrs. Martha McTavish
Richard Dix ...
John McTavish, her son
Rod La Rocque ...
Dan McTavish, her son
Leatrice Joy ...
Mary Leigh
Nita Naldi ...
Sally Lung, a Eurasian
Robert Edeson ...
Redding, an Inspector



136 minutes

La première partie (50 minutes) de ce film nous montre l'esclavage des israéliens en Égypte sous le règne de Ramses, Moise menant son peuple à la terre promise, la réception des tablettes écrites par le doigt de Dieu sur le Mt Sinai, l'adoration du veau d'or et la colère de Moïse ...
On bascule dans la deuxième partie par le biais d'une femme qui relate à ses deux fils la première partie, une bible sur ses genoux. On découvre l'application des commandements dans la vie de cette famille à San Francisco, où les deux frères, très différents dans leur foi, sont amoureux de Mary et entrent en conflit lors de la construction d'une cathédrale ...



Budget estimé : $ 1'800'000.-
Utilisation de 2 bandes Technicolor
Henry Hathaway a été l'assistantde M. De Mille (non crédité) sur ce tournage.


Pour s'amuser, on peut chercher Charles Farrell parmi les esclaves israéliens (non crédité !)

Un film osé et monumental, tant par les moyens déployés, les décors, le nombre énorme de figurants, les costumes que par les effets spéciaux ... en particulier la séparation des flots et l'écriture des tablettes !

la première partie est à voir pour le côté épique. La deuxième est la parabole de la première. On est un peu dérouté par la conception de ce film, somme toute assez moderne, dans lequel on retrouve bon nombre d'acteurs très connus de l'époque. 

Rod La Rocque dans le rôle de Dan, le fils ambitieux sans scrupule qui passera par les affres d'une conscience qui finit par se réveiller, pour terminer son voyage dans un bateau appelé defiance (défi) qui fera naufrage ...
Richard Dix, le fils doux et posé devenu charpentier qui vit quelques cruelles situations ...
Edythe Chapman dans le rôle de la mère qui se rend compte à sa mort qu'elle a enseigné à son fils Dan à craindre et non aimer Dieu (La veinarde a tourné aussi avec Buck Jones dans Lazybones !) ...
Leatrice Joy qui choisit la facilité après une vie difficile ...
Nita Naldi dans le rôle de l'Eurasienne lépreuse Sally qui nous apparait sortant d'un sac de jute telle une chrysalide de son cocon.

Chacun dans son genre est excellent.



Citation approximative de John à sa mère : Mother you hold a cross in your hand but use it as a whip ...

lundi 9 août 2010

Redskin - Victor Schertzinger - 1929


Richard Dix... Wing Foot
Julie Carter... Corn Blossom (as Gladys Belmont)
Tully Marshall... Navajo Jim
George Regas... Notani (as George Rigas)
Noble Johnson... Pueblo Jim
Jane Novak... Judith Stearns
Larry Steers... John Walton
Augustina López... Grandmother Yina (as Augustina Lopez)
Bernard Siegel... Chahi - the medicine man

Wing Foot, un jeune indien fils du chef d'une tribu de Navajos est emmené de force à l'école locale, qui comprend d'autres enfants de la tribu des pueblos. Il a beaucoup de peine à s'adapter : pour avoir refuser de saluer le drapeau américain, il est fouetté par un responsable  ce qui lui vaut le surnom de Do Atin, Le Battu (The Whipped) un surnom donné par les autres enfants qui le suivra toute sa vie, selon la coutume locale. Corn Blossom, une petite fille pueblo, le prend sous son aile. 
Bien des années plus tard,  bien intégré chez les "blancs", Wing Foot termine  brillamment ses études et gagne une course d'athlétisme honorant au passage son université. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études de médecine dans une prestigieuse université (Thorpe) et tout semble lui sourire. Corn Blossom, toujours fidèle, le suit. Au bal où il est invité, il réalise brutalement qu'il reste un peau-rouge aux yeux de tous et retourne auprès de sa tribu. Malheureusement, Son peuple ne le reconnait plus en tant que Navajo mais le considère comme un blanc ....



Sur la coupe gagnée, qui plus tard sera transformée en ceinture par un artisan indien, on peut lire
Field Day
Swift - Thorpe
University College 1928
-
For the young men
running ahead shall
lead the armies to battle

Je ne suis pas déçue et j'en attendais beaucoup après The Vanishing American. Magnifique restauration du  National Film Preservation Foundation dans un coffret intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934" avec des couleurs profondes, et une grande netteté d'image. La partie se passant dans le monde des blancs est en sépia, le monde des indiens en couleurs. Le film est assez intense pour s'y plonger sans difficulté. Le thème est excellent et Richard Dix passe d'un monde à l'autre avec aisance.

Quelques scènes très poignantes : WingFoot comprend que sa place chez l'homme blanc n'est tolérée que parce qu'il est susceptible de gagner une course à pied, et son peuple ne l'accepte que s'il se comporte en indien et qu'il suit les traditions ancestrales.

Des regards qui veulent tout dire :
le regard presque apeuré de WingFoot arrivant seul à la soirée organisée au Collège et découvrant les gens s'amusant. Il fait alors mine de repartir mais est retenu de justesse par une jeune fille du genre écervelé ...

Le regard fermé de son père qui le voit revenir du monde des blancs en complet veston et en canotier, et le regard plein de douleur et d'incompréhension de WingFoot, qui constate que le temps ne change rien et se voit rejeter sans avoir aucune chance de s'exprimer et de se monter tel qu'il est.

Le regard plein de fierté de son père qui le voit sortir d'une habitation traditionnelle en habits d'indien, sa fierté de savoir que son fils va devenir l'homme médecine de la tribu ... qui tourne au regard chargé d'incompréhension puis qui se ferme face à son fils qui refuse de tenir un rôle auquel il ne croit plus ..

Le regard douloureux de WingFoot lorsqu'il est désavoué par tous, et qui reste là les bras ballants alors que les membres du Conseil recouvrent de sable la couverture honorifique et donc le rôle qu'il aurait pu tenir au sein de la tribu. Un regard d'une grande sobriété (trois battements de cils, peut-être) mais qui montre toute la douleur face au rejet dont il est la victime. Magnifique Richard Dix dont la présence est intense !

La scène des retrouvailles avec sa grand-mère est particulièrement poignante.

Oil agent : Yat-tay !
Wing Foot : How do you do
Oil agent : Oh, you speak english !
WingFoot : Yes, I have been educated
Oil agent : Well, our system of indien education has been a success
WingFoot : Has it ?





"Redskin" est inclus dans un coffret édité par the National Film Preservation Foundation intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934. De nombreuses explications, des commentaires passionnants, un coffret à recommander. On peut regarder le film avec la musique d'origine partiellement car seules trois bobines ont été retrouvées. A mon avis cela vaut la peine car mis à part le thème du générique quelque peu désuet, l'accompagnement sonore est tout à fait remarquable !

Dernier film muet de la Paramount et leur premier film couleur (utilisant deux bandes Technicolor), 'Redskin' a aussi été partiellement filmé en utilisant un processus 70mm appelé Magnascope mis au point par Paramount et permettant l'élargissement de l'image (+75%).


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres