Thomas Meighan | ... |
Police Captain James McQuigg
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Louis Wolheim | ... |
Nick Scarsi
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Marie Prevost | ... |
Helen Hayes
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G. Pat Collins | ... |
Patrolman Johnson (as Pat Collins)
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Henry Sedley | ... |
Spike Corcoran
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George E. Stone | ... |
Joe Scarsi (as George Stone)
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Sam De Grasse | ... |
District Attorney Harry Welch (as Sam DeGrasse)
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Richard 'Skeets' Gallagher | ... |
Reporter Miller (as Skeets Gallagher)
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Lee Moran | ... |
Reporter Pratt
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John Darrow | ... |
Cub Reporter Ames
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Lucien Prival | ... |
Chick
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Dan Wolheim | ... |
Sergeant Turck
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84 minutes
Produit par Howard Hughes
Un honnête policier, le Capitaine James McQuigg (Meighan) tente de contrer Nick Scarsi (Wolheim) un mafieux sans foi ni loi qui tire les ficelles de la contrebande d'alcool grâce à l'aide de politiciens et de juges véreux corrompus. Lorsque Nick se rend compte qu'il ne peut éviter le chemin de McQuigg, il s'arrange pour le faire muter dans un poste de police décentré, mais McQuigg ne l'entend pas de cette oreille et va utiliser 2 journalistes pour provoquer Scarsi. Un jour le petit frère de Scarsi, Joe, se fait appréhender pour avoir tué un piéton en fuyant à bord de sa voiture alors qu'il venait de débarquer une chanteuse de nightclub (Prevost) qui refusait ses avances. Aussitôt germe dans la tête de McQuigg un plan pour faire tomber Scarsi, en utilisant Joe, les journalistes, la chanteuse, les élections à venir et les propres hommes de Scarsi ...
Nominé pour le tire de Best Picture durant la première cérémonie de remise de l'Oscar* (Academy Awards), The Racket est l'un des premiers films de gangsters de ce type; il sera bientôt suivi par Little Caesar (1931), The Public Enemy (1931) et Scarface (1932);
Contexte : à l'époque où Al Capone contrôlait Chicago, un reporter du Chicago Daily News, Bartlett Cormack, avait remporté un grand succès à Broadway avec sa pièce The Racket, dans lequel il présentait un portrait à peine déguisé du gouvernement de la ville et des forces de la police fortement contrôlés par le gangster. Le criminel a été nommé Nick Scarsi en allusion au surnom de Capone "Scarface", et le maire de Chicago, Big Bill Thompson est devenu "The Old Man".
Il vaut mieux lire le résumé avant car ce film, dont l'action est davantage psychologique que dans la plupart de ce genre de films, m'a paru compliquée à suivre. Thomas Meighan se montre souriant et persévérant mais n'entreprend aucune action au sens propre du terme. Louis Wolheim (qui décédera 3 ans plus tard en 1931) et son célèbre profil de boxeur (résultat d'un accident de football !) se comporte en seigneur et maître. On aperçoit somme toute assez peu Marie Prevost qui décédera moins de 10 ans plus tard d'un mélange de dépression, d'alcoolisme et de malnutrition.
Il vaut mieux lire le résumé avant car ce film, dont l'action est davantage psychologique que dans la plupart de ce genre de films, m'a paru compliquée à suivre. Thomas Meighan se montre souriant et persévérant mais n'entreprend aucune action au sens propre du terme. Louis Wolheim (qui décédera 3 ans plus tard en 1931) et son célèbre profil de boxeur (résultat d'un accident de football !) se comporte en seigneur et maître. On aperçoit somme toute assez peu Marie Prevost qui décédera moins de 10 ans plus tard d'un mélange de dépression, d'alcoolisme et de malnutrition.
L'accompagnement musical est de Robert Israel. Le film est parfaitement restauré par l'Université du Nevada et les images tout à fait bonnes pour un film de cet âge.
[last lines]
Detective: What now, Captain?
Police Captain James McQuigg: [exhausted] I'd like a little sleep... but by the time I get through with the coroner and the rest of the public servants... it'll be time to go to Mass.
*Le 16 mai 1929, dans la "Blossom Room" du Hollywood Roosevelt Hotel, se déroulait la première cérémonie des Oscars de toute l'Histoire de Hollywood.
Aux Etats-Unis, elle est toujours désignée comme "la cérémonie des Awards" et la statuette remise en récompense aux lauréats ne reçut son surnom d'"Oscar" que sept ans plus tard.
L'Academy of Motion Picture Arts & Sciences, qui se trouve à l'origine de cette institution du cinéma mondial, avait été fondée par Louis B. Mayer en 1927. L'Académie se réunit pour la première fois la même année au "Crystal Ballroom" du Biltmore Hotel de Los-Angeles, afin de mettre au point les divers objectifs ciblés par la nouvelle organisation. Ce fut là que naquit l'idée d'un prix qui récompenserait les meilleurs prestations ou productions, et ceci dans toutes les catégories professionnelles constituant le cinéma.
Ce fut Cedric Gibbons, alors directeur artistique chez MGM, qui conçut la fameuse statuette avant de passer le relais de sa réalisation en 3D au sculpteur George Stanley. L'emblème choisi était la silhouette stylisée d'un chevalier moyen-âgeux, dressé sur un boîte de pellicule, les mains croisées sur le pommeau de son épée.
Le poids de la statuette est conséquent puisqu'elle pèse près de 4 kg pour une hauteur de 34,3 cm. Si l'on excepte son socle, qui a évolué au fil du temps, son apparence n'a pas changé depuis sa création.
Selon la petite histoire de Hollywood, la statuette devrait son surnom à Bette Davis, qui trouvait une ressemblance assez nette entre le profil du petit personnage et celui de son époux du moment, ou encore à Margaret Herrick, directrice exécutive de l'Académie, qui lui trouvait elle aussi une petite ressemblance mais cette fois-ci avec son oncle Oscar. L'Académie elle-même finit par adopter officiellement le surnom en 1939.
En ce 6 mai 1929, les quinze statuettes destinées aux lauréats étaient en bronze massif plaqué or. Au bronze succéda le métal anglais (un alliage de type étain) qui permettait d'obtenir un meilleur polissage. Par exception, à partir de 1942, les statuettes furent en simple plâtre doré, en raison des efforts de guerre fournis par le pays. Mais dès l'arrête des hostilités, les lauréats de ces trois années virent leurs exemplaires remplacés par des Oscars plus classiques, en solide métal.
Aux Etats-Unis, elle est toujours désignée comme "la cérémonie des Awards" et la statuette remise en récompense aux lauréats ne reçut son surnom d'"Oscar" que sept ans plus tard.
L'Academy of Motion Picture Arts & Sciences, qui se trouve à l'origine de cette institution du cinéma mondial, avait été fondée par Louis B. Mayer en 1927. L'Académie se réunit pour la première fois la même année au "Crystal Ballroom" du Biltmore Hotel de Los-Angeles, afin de mettre au point les divers objectifs ciblés par la nouvelle organisation. Ce fut là que naquit l'idée d'un prix qui récompenserait les meilleurs prestations ou productions, et ceci dans toutes les catégories professionnelles constituant le cinéma.
Ce fut Cedric Gibbons, alors directeur artistique chez MGM, qui conçut la fameuse statuette avant de passer le relais de sa réalisation en 3D au sculpteur George Stanley. L'emblème choisi était la silhouette stylisée d'un chevalier moyen-âgeux, dressé sur un boîte de pellicule, les mains croisées sur le pommeau de son épée.
Le poids de la statuette est conséquent puisqu'elle pèse près de 4 kg pour une hauteur de 34,3 cm. Si l'on excepte son socle, qui a évolué au fil du temps, son apparence n'a pas changé depuis sa création.
Selon la petite histoire de Hollywood, la statuette devrait son surnom à Bette Davis, qui trouvait une ressemblance assez nette entre le profil du petit personnage et celui de son époux du moment, ou encore à Margaret Herrick, directrice exécutive de l'Académie, qui lui trouvait elle aussi une petite ressemblance mais cette fois-ci avec son oncle Oscar. L'Académie elle-même finit par adopter officiellement le surnom en 1939.
En ce 6 mai 1929, les quinze statuettes destinées aux lauréats étaient en bronze massif plaqué or. Au bronze succéda le métal anglais (un alliage de type étain) qui permettait d'obtenir un meilleur polissage. Par exception, à partir de 1942, les statuettes furent en simple plâtre doré, en raison des efforts de guerre fournis par le pays. Mais dès l'arrête des hostilités, les lauréats de ces trois années virent leurs exemplaires remplacés par des Oscars plus classiques, en solide métal.
2 commentaires:
Le producteur était Hugues et non Hawks ;) Mais super article tout de même, merci !
Bonjour JD, oups oups oups, bien vu, en effet, grossière erreur que je corrige. Merci beaucoup et belle soirée ! :-)
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