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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 17 août 2016

L'argent - Marcel L'Herbier - 1928



A Paris deux banquiers font la loi : Gunderman le grand ponte tout puissant et Saccard, directeur de la banque Universelle. Gunderman fait en sorte qu'une augmentation de capital soit refusée à Saccard du coup celui-ci tombe en disgrâce et se retrouve au bord de la faillite. Sa maitresse la baronne Sandorf lui tourne le dos et visiblement il devient persona non grata dans les cercles où il était reçu en grande pompe auparavant.
Mais Saccard a plus d'un tour dans son sac, afin de gonfler le capital de sa banque il fait croire qu'il s'est associé avec Gunderman.

Au restaurant, un bon thermomètre de popularité, il retrouve l'estime de ses concitoyens. A une table non loin se trouvent Jacques et Line Hamelin, un jeune couple qui cherche un sponsor.
Aussitôt Saccard voit en Line une proie facile et le projet de Jacques qui a acquis en Guyane des options sur des terres pétrolifères l'incite à manigancer pour remettre la banque universelle sur pied. 

Il décide donc de financer l'ingénieur qui accepte de devenir vice-président de la banque qu'à la condition de pouvoir voler lui-même jusqu'en Guyane pour monter le projet. Saccard accepte au grand dam de Line, une jeune femme quelque peu vénale qui souhaite garder son mari à Paris où il n'aura pas à prendre de risques  ...



Le film est porté par Saccard / Pierre Alcover qui se montre tel un prédateur manipulateur, lubrique et diabolique. 

Le banquier Gunderman est sans doute encore plus dangereux car son pouvoir est démesuré. Il ne semble pas avoir besoin de se démener pour avoir le pouvoir de vie ou de mort sur ses sujets ce qui est d'autant plus inquiétant.
Pour asseoir son pouvoir, il est montré seul avec deux chiens blancs qu'il garde auprès de lui.
 Peu de caractères innocents dans ce film à part le personnage de Jacques Hamelin qui incarne un aventurier porteur de rêve et d'espoir doublé d'un pionnier de l'aviation. Quelques mois auparavant le premier vol transatlantique Paris - Afrique - Amérique du sud a eu lieu en 1927 grâce aux héros de l'aéropostale. On comprend donc l'engouement du public pour ce vol de Hamelin de Paris à la Guyane !
Henry Victor, l'acteur qui incarne Jacques Hamelin, est un homme séduisant qui a une très belle carrière cinématographique jusqu'à sa mort prématurée à l'âge de 52 ans.  Vous le connaissez certainement puisqu'il incarne en 1942 le Capitaine Schultz dans To Be or Not to Be de Lübitsch (il est aussi Hercule dans Freaks de Tod Browning tourné en 1932), un rôle qui s'explique facilement car malgré un nationalité britannique, Henry Victor a passé sa jeunesse en Allemagne. On comprend dès lors pourquoi il a incarné tant d'allemands durant sa carrière !

Sa femme interprétée par l'adorable Marie Glory se montre attirée par l'argent et d'une naïveté confondante. Telle une mouche elle se fait prendre dans la toile tissée par le diabolique Saccard. Brigitte Helm est superbe dans le rôle de la Baronne Sandorf, une femme calculatrice et indépendante qui retombe toujours sur ses pattes.

Les scènes tournées à la bourse montrent les spéculateurs tels des insectes grouillant autour d'appâts qui leur paraissent sans doute irrésistibles. Les banques sont les temples de l'argent, les fidèles qui s'y pressent n'ont pas de scrupules à admirer et à lécher les bottes de leur idole gonflée d'importance devant la salle des coffres.
Les décors et les costumes sont soignés, le film est considéré comme l'un des plus beaux fleurons de l'industrie cinématographique française de cette époque.

Bien qu'un peu trop long, l'argent est un film qui n'a pas pris une ride, le thème est toujours d'actualité : la spéculation bat son plein, le mensonge est omniprésent, nous bâtissons sur du vide et dépensons sans compter. Les humains sont désormais des ressources, les communications atteignent un niveau jamais égalé jusqu'ici, la recherche coûte des milliards  et pourtant nous ne sommes ni plus intelligents ni plus heureux, les gens sont toujours plus seuls et isolés. 

C'est le dernier film muet de Marcel L'Herbier.

Scénario d'après un roman d'Emile Zola.

Il existe une très belle version éditée chez Carlotta en deux CD, dont un de suppléments/bonus. Je viens de réaliser qu'un portofolio de 32 pages devrait être inclus dans le boitier, mais ce n'est pas le cas dans le DVD que j'ai acheté car le portfolio manque :-(


164 minutes



Brigitte Helm ...
La baronne Sandorf
Marie Glory ...
Line Hamelin
Yvette Guilbert ...
La Méchain
Pierre Alcover ...
Nicolas Saccard - un banquier véreux
Alfred Abel ...
Alphonse Gundermann - un banquier
Henry Victor ...
Jacques Hamelin
Pierre Juvenet ...
Le baron Defrance
Antonin Artaud ...
Mazaud - le secrétaire de Saccard
Jules Berry ...
Huret - un journaliste
Raymond Rouleau ...
Jantrou
Marcelle Pradot ...
Contesse Aline de Beauvilliers
Roger Karl ...
Un banquier
Alexandre Mihalesco ...
Salomon Massias
Armand Bour ...
Daigremont
Jean Godard ...
Dejoie


mercredi 27 avril 2016

The Man who Laughs - Paul Leni - 1928

 
 
Lorsque Lord Clancharlie refuse de baiser la main du despotique roi James II, celui-ci le fait capturer grâce à l'aide de son bouffon nommé Barkilphedro. Comme Lord Clancharlie refuse de s'abaisser devant le roi, il est enfermé dans la dame de fer, un sarcophage bien utile pour se débarrasser des importuns et dans lequel ils meurent dans de grandes souffrances. Pour ajouter un dose de cruauté avant de l'envoyer ad patres, le roi apprend au pauvre homme que son fils a été emporté par les comprachicos, des voleurs d'enfants qu'ils mutilent afin d'en faire des bêtes de foire.

Quelques années plus tard alors que les comprachicos sont chassés d'Angleterre, le fils de Lord Clancharlie erre non loin des quais où embarque entre autres le docteur Hardquanonne, le chirurgien qui a pratiqué une incision sur la bouche de l'enfant. Seul et grelottant le petit garçon découvre un bébé dans les bras d'une morte et l'emporte avec lui. Plus loin les deux enfants sont recueillis par un homme nommé Ursus qui vit avec son chien-loup Homo.
Les enfants grandissent et les trois amis sont à la tête d'un petit cirque ambulant qui obtient beaucoup de succès grâce aux pièces de théâtre mises en scène pas Ursus mettant en scène la belle et aveugle Dea et l'homme qui rit, Gwynplaine, le garçon forcé de rire malgré lui.

A une foire, le Dr Harquanonne, celui-là même qui opérait les enfants volés par les comprachicos reconnait l'homme qui rit et envoie un message à la duchesse Josiana, la nièce de la reine maintenant au pouvoir après le décès du roi. La reine est cruelle et la nièce est débauchée. Le message est intercepté par le bouffon Barkilphedro qui va s'empresser de prévenir la reine que le fils de Clancharlie est en ville ...



Un film allégorique terrible, qu'on le prenne au premier ou au deuxième degré. L'homme n'est qu'un animal, l'animal est un guide au propre et au figuré, le pouvoir est un cirque et le cirque est la vie. 
Les noms donnés à certains protagonistes sont très explicites en ce sens. Déa (déesse sous l'aspect de l’angélique Mary Philbin), Ursus l'ours, Homo l'homme, les autres semblent plus obscurs mais nul doute qu'ils soient inspirés aussi ...Hardquannone vous fait penser à une dure condition sine qua non (Sinequanone) par exemple)  
On ne peut qu’être gêné par le sourire permanent de Gwynplaine. Difficile d'imaginer la souffrance tant le sourire l'emporte sur toute autre expression. Les yeux de Conrad Veidt ne semblent pas tristes mais exorbités et son front est ridé à force de tirer sur sa bouche. Lorsque Gwynplaine pleurera il cachera ses yeux, seule sa bouche sera visible. L'expression des yeux n'est parlante que lorsque la bouche est couverte, ce qui fait que dans le fond on ne peut pas mesurer le terrible désespoir de cet homme.

Au premier degré, on se demande quand même pourquoi la reine ne fait pas abattre le prisonnier plutôt que de le présenter comme pair? De plus la spectatrice romantique que je suis aurais bien voulu connaitre l'histoire de Déa et de sa mère.
Olga Baclanova tourne la scène où elle veut coucher avec Gwynplaine avec une immense sensualité.
L'histoire débute d'une manière poignante et très émouvante. L'ambiance très particulière vous scotche devant l'écran. Ensuite le film s'enlise légèrement pour terminer par une course poursuite haletante bienvenue. On reste toutefois un peu interloqué devant le thème qui laisse une impression bizarre.

D'après le roman de Victor Hugo publié en

Je pense qu'il faudrait lire le livre pour comprendre toute la richesse de cette histoire.

On se doute bien que le personnage de Gwynplaine a inspiré le Jocker.
L'homme qui rit

110 minutes

Mary Philbin ...
Dea
Conrad Veidt ...
Gwynplaine / Lord Clancharlie
Julius Molnar ...
Gwynplaine as a child (as Julius Molnar Jr.)
Olga Baclanova ...
Duchess Josiana
Brandon Hurst ...
Barkilphedro
Cesare Gravina ...
Ursus
Stuart Holmes ...
Lord Dirry-Moir
Sam De Grasse ...
King James II (as Sam DeGrasse)
George Siegmann ...
Dr. Hardquanonne
Josephine Crowell ...
Queen Anne
Charles Puffy ...
Innkeeper
Zimbo the Dog ...
Homo the Wolf (as Zimbo)


mercredi 19 août 2015

The First Born - Miles Mander - 1928


Miles Mander dans un accès de colère
Le lundi, Sir Hugo Boycott et sa femme Madeleine s'aiment d'amour vrai. Le mardi c'est terminé, Monsieur claque la porte après avoir insulté toute la maisonnée.

Nina, une amie de Madeleine, lui fait comprendre que ses problèmes viennent probablement du fait que le temps passe et qu'il souhaite un enfant. Aussitôt Madeleine voit là un moyen de récupérer son mari qui est parti pour l'Afrique, sa vraie patrie selon lui.

Phoebe Chivers, la manucure vient justement d'être plaquée par l'homme dont elle porte le bébé. Madeleine lui propose d'adopter le petit dès sa naissance. Les deux femmes partent pour le nord de l'Italie sous les yeux tristes de Lord David Harborough, très épris de Madeleine.
A son retour d'Italie, Madeleine écrit à son mari de revenir de suite car elle a mis au monde son héritier.
Hugo revient et se montre charmé par le bébé. Les choses semblent reprendre un cours normal mais une lettre de Nina adressée à Hugo le priant de demander qui est le vrai père de Stephen met le feu aux poudres. Hugo se montre à nouveau odieux et se tourne vers sa maitresse, Nina.

Lord David Harborough aimerait consoler Madeleine mais celle-ci reste fidèle à son mari malgré tout, d'autant plus qu'elle doit apparaitre dans la campagne d'élection de son époux qui est bien placé pour remporter un poste très en vue  ...




Bien que ses talents d'acteur ne soient pas mis en cause, je n'aime pas Miles Mander qui m''est particulièrement antipathique. Peut-être est-ce dû à ses rôles ?  Toujours est-il que j'ai de la peine à croire qu'une femme comme Madeleine puisse s'en éprendre à un tel point.
Le thème est toujours le même dans le fond. Il faut un très belle femme dotée par les fées de toutes les qualités demandées à une épouse de cette époque : belle, fidèle, honnête, bonne, vertueuse, aimante et mère d'un premier né qui sera l'héritier de son père. Une qualité comme l'intelligence n'est visiblement pas indispensable. Le comble de la facilité c'est de rajouter le beau et riche jeune Lord David Harborough amoureux de la même femme, pour bien indiquer au spectateur que cette femme est parfaite.
Par contraste on a donc un homme qui admire Madeleine en la regardant avec des yeux de merlan frit (David) et un autre (Hugo) qui a un caractère bipolaire et une santé mentale fragile. Peu gâté par la nature, il est quand même visiblement adulé par les femmes. Évidemment pour que le contraste soit percutant, il faut que Hugo se comporte comme un mufle (je suis polie).

Marjorie Roach
C'est longuet et démodé, pourtant le thème du mariage est un sujet sans fond. Le scénario n'est pas très subtil et reste très superficiel car les caractères sont peu développés. Le film commençait de façon plutôt interpellante pourtant : Le lundi, le mardi .... et puis plus rien. 
Madeleine est belle et fait tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer son mari malgré ses sautes d'humeur, Hugo est odieux et se méprend sur tous les actes de sa femme, David se contente de faire de la figuration, Phoebe a le rôle de la jeune femme dans le pétrin, Nina le rôle de la maitresse ... 

La fin de ce mélodrame est un peu surprenante tout en prenant l'option de la facilité ... 

Theodore Mander qui joue le film Stephen est le propre fils de Miles Mander.

Madeleine Carroll et Margot Armand


Titre français : Le lien brisé

110 mn


Miles Mander ...
Sir Hugo Boycott
Madeleine Carroll ...
Lady Madeleine Boycott
John Loder ...
Lord David Harborough
Ella Atherton ...
Nina de Lande
Margot Armand ...
Sylvia Findlay
Ivo Dawson ...
Derek Findlay
Marjorie Roach ...
Phoebe Chivers
John St. John ...
Dicky
Naomi Jacobs ...
Dot
Bernard Vaughan ...
Butler
Walter Wichelow ...
Impitt
Theodore Mander ...
Stephen Boycott
Beryl Egerton ...
Maid

John Loder

mercredi 5 août 2015

Midnight Madness - F. Harmon Weight - 1928



Norma Forbes vit en compagnie de son père derrière la cour d'un forain. Son père qui cuve son vin en ronflant lui a encore une fois chipé son argent et Norma le réveille afin de le récupérer.
Plus tard Childers, son patron, vient la chercher en voiture pour la déposer au bureau. Norma est très amoureuse de cet homme et croit avoir de l'avenir avec lui.
Dans l'antichambre de la firme attend déjà l'un de leurs clients, Michael Bream, le riche propriétaire de plusieurs mines de diamants en Afrique du Sud. Il apporte quelques échantillons à Childers et son associé. Childers, qui aimerait bien connaitre la localisation de la mine, propose de s'associer avec Bream mais celui-ci refuse, bien sûr.
Walter McGrail
En sortant Bream demande à Norma si elle veut bien passer la soirée en sa compagnie mais la jeune femme refuse en déclarant avoir déjà un rendez-vous.
Dans le bureau de Childers elle comprend brutalement que celui-ci ne l'aime pas lorsqu'il lui demande de sortir avec Bream afin de découvrir où se trouve sa mine.
Déçue par son patron, Norma accepte de sortir avec le sud africain et accepte de l'épouser lorsqu'elle comprend qu'il est très riche.



Bream surprend Norma qui se vante de son mariage auprès de Childers et décide de lui faire croire qu'il n'est pas si riche qu'elle ne le pense. Sur le paquebot qui les emmène, la cabine réservée est en deuxième classe et Norma, dépitée, refuse toutes les avances de Bream. A l'arrivée elle envoie un câble à Childers en lui indiquant les coordonnées de la mine et en lui demandant de venir la chercher au plus vite. Bream emmène ensuite Norma  dans une mine éloignée où une cabane vétuste sert d'habitation. C'en est trop pour la jeune femme qui refuse de sortir de sa chambre. Dehors un lion rugit et elle se terre lamentablement. Bream tente bien de l'amadouer en lui proposant une collation mais rien n'y fait.
Le lendemain Bream se rend à la mine et Norma tente de dérober la voiture pour s'enfuir ...

Il doit manquer une bobine voire davantage car on ignore ce que deviendra Childers et la mine qu'il a dégottée. De même que Norma semble très vite oublier son père.
Il est bien dommage que le réalisateur n'ait pas davantage brodé autour de Norma. Celle-ci aurait pu par exemple s'échapper en voiture, se perdre ou se blesser, être menacée par un animal sauvage, s'évanouir, enfin bref, apporter un peu de piquant à l'action !
Bream se montre très patient et lorsqu'il se décide enfin à s'imposer à Norma, Childers arrive, accompagné de son homme de main incarné par Frank Hagney, toujours solide dans les rôles de brutes.

Jacqueline Logan est charmante. Elle, Walter McGrail et Clive Brook ont l'air de bien s'amuser !
F. Harmon Weight n'a tourné que 16 films, c'est peut-être mieux ainsi ...

C'est le dernier film tourné par DeMille Corporation avant que Cecil ne la vende à Pathe et Joseph Kennedy. Le film devrait être conservé à l'UCLA.

D'après la pièce écrite par  Daniel Nathan Rubin The Lion Trap.

Difficile de classer ce film. J'indique "mélodrame" mais l'action est plus proche du "comique" à mes yeux.


60 minutes environ (manque-t-il une bobine ?)

Jacqueline Logan ...
Norma Forbes
Clive Brook ...
Michael Bream
Walter McGrail ...
Childers
James Bradbury Sr. ...
John Forbes (as James Bradbury)
Oscar Smith ...
Manubo
Vadim Uraneff ...
Joe
Louis Natheaux ...
Masher
Clarence Burton ...
A Sailor
Virginia Sale ...
The Gargoyle - Childers' Secretary
Frank Hagney ...
Harris - Childers' Henchman
Emmett King ...
Robert Strong


mercredi 20 mai 2015

Abwege - Georg Wilhelm Pabst - 1928



Dans son somptueux appartement, Irene reçoit ses amis Liane et Walter. Liane s'amuse à regarder Walter dessiner Irene sur des serviettes et celle-ci se sent flattée.
La jeune femme s'ennuie, son mari est très absorbé par ses affaires. Elle retrouve le peintre chez lui. Amoureux il lui propose de s'enfuir à Vienne et achète les billets de train avec ses maigres économies. Mais Thomas, le mari d'Irene qui a eu vent de l'affaire s'interpose et Irene attend en vain son amant sur le quai de la gare. A sa place son époux vient la rechercher et lui remet une lettre dans laquelle Walter explique qu'il renonce au voyage.
Plus tard Irene voudrait que son mari participe à une sortie avec ses amis mais son Thomas refuse car il n'aime pas ses fréquentations. La jeune femme voudrait se rapprocher de son mari mais un coup de téléphone interrompt ses efforts.
Un collègue de son époux, Möller, emmène Irene retrouver ses amis. Au night-club la jeune femme se dévergonde parmi les consommateurs. Elle danse et flirte sans scrupule. Möller de son côté est tout émoustillé par l'affriolant décolleté dévoilant le dos de Liane. Un boxeur derrière eux lance des pièces dans le dos de Liane et l'un de ses amis brandit un pantin boxeur. Au bar où il se trouve aussi par hasard, Walter se saoule en compagnie de femmes ce qui provoque la colère de Irene.

Les couples ondulent au gré des vagues de la musique et de la danse, les partenaires serrés s'agrippent l'un à l'autre comme à des bouées de sauvetage. L'alcool coule à flots, la fumée brouille les esprits et la vision des noctambules, les sachets de drogue passent discrètement de main en main.

Une femme attire l’héroïne (!) dans une arrière salle où elle lui remet un petit sachet de drogue. Irene demande à Liane de lui parler de la dealeuse et son amie lui explique qu'il s'agit de la veuve d'un banquier qui s'est suicidé à cause de son addiction à la drogue. 
Craignant pour la vie de son mari, Irene retourne en hâte chez elle où son  mari l'attend étendu de tout son long sur un fauteuil, glacé, devant une fenêtre ouverte. Irene le croit tout d'abord mort mais il bat des yeux et la jeune femme se jette sur lui avant de se glisser subrepticement dans son lit. Malheureusement Thomas découvre le pantin boxeur, ce qui le fâche.
Le lendemain Irene se réveille seule dans son lit, mais entourée de tous ses amis qu'elle avait invité la veille. Son mari apparait et ses amis s'en vont pour assister à un match de boxe. Irene les suit.
Risquant le tout pour le tout, Irene se rapproche du boxeur qu'elle emmène voir ses portraits chez Walter Frank. Celui-ci est absent et le couple s'introduit dans son appartement grâce à la femme de ménage. Le boxeur croit comprendre qu'Irene est une fille facile et tente de l'embrasser. Lorsque Walter revient le boxeur s'en va mais Walter ne veut plus rien avoir à faire avec la jeune femme qui le fait souffrir. Survient alors Thomas, prévenu par une amie que sa femme est sur le point de faire des bêtises chez Walter ...



Une chose est certaine, le savoir-faire cinématographique allemand de cette époque est remarquable. Les images sont soignées, la photographie somptueuse (Theodor Sparkuhl), le cadrage précis, le jeu de la lumière et de l'ombre parfait et les acteurs à la hauteur. Mais comme souvent le style l'emporte sur les émotions ce qui fait que le film est irréprochable d'un point de vue plastique mais la petite part qui fait s'emballer le cœur manque à mes yeux.

Dans le fond le thème est simplissime : Son mari étant pris par son travail, une petite bourgeoise s'ennuie. Frustrée, elle a de mauvaises fréquentations qui l'emmènent un soir dans un night-club où l'on danse. Elle s'y dévergonde mais fuit retrouver son mari lorsqu'on lui raconte qu'une femme présente non loin a perdu son époux parce qu'elle se droguait. La fin ne fait pas de sens.

D'un égocentrisme rare, petite fille trop gâtée, Irene veut être le centre du monde. Lorsque Walter Frank un peintre amoureux d'elle s'inspire de sa beauté, Irene se tourne naturellement vers lui. Celui-ci l'aime trop pour lui faire du mal et la fuit, d'autant plus que le mari manifeste sa présence. 

Drame psychologique bien monté mais qui fait passer Irene pour une femme immature manquant d'ingéniosité, sa seule arme pour reconquérir son mari (si tel est bien son désir) semble de se comporter comme une petite fille. Or cela ne marche pas du tout, bien au contraire. Plus elle se perd, plus elle s'éloigne de son mari qui se montre plus enclin à la fuir du coup. Brigitte Helm se montre plutôt dure dans ses superbes toilettes, elle jette des regards furibonds sous l'emprise de la colère ou joue la séduction lorsqu'elle ouvre de grands yeux. Je ne crois pas avoir vu de la naïveté ou de l'innocence dans ses yeux.

Le mari est plutôt froid et attend le retour à la raison de sa femme. Gustav Diessl joue de façon distante, sauf la scène du retour à la réalité dans son fauteuil lorsqu'il retrouve sa femme à ses pieds. Il ne montre pas vraiment de jalousie et semble plutôt attendre.

Jack Trevor est touchant dans le rôle de l'amoureux qui se force à rester dans l'ombre. Acteur anglais né à Berlin ses sympathies pour le régime des nazis mirent fin à sa carrière.

Hertha von Walther collectionne les excellents films et a tourné avec les meilleurs, Pabst mais aussi Murnau et Lang pour le citer que ces trois là.


98 minutes, une bobine manquante

Titre français : Crise
Titre anglais : The Devious Path

Restauré en 1998 grâce à la coopération de plusieurs cinémathèques.


Gustav Diessl ...
Thomas Beck, Rechtsanwalt
Brigitte Helm ...
Irene Beck, seine Frau
Hertha von Walther ...
Liane, ihre Freundin (as Herta von Walther)
Jack Trevor ...
Walter Frank, Maler
Fritz Odemar ...
Möller, Regierungsrat
Nico Turoff ...
Sam Taylor, Boxer
Ilse Bachmann ...
Anita Haldern
Richard Sora ...
André
Peter C. Leska ...
Robert (as Peter Leschka)
Irm Cherry ...
Daisy
Irma Green ...
Gina
Tita Christescu ...
Die Zofe
Jimmy Lygelt ...
2. Boxer



Abwege - Georg Wilhelm Pabst - 1928



Dans son somptueux appartement, Irene reçoit ses amis Liane et Walter. Liane s'amuse à regarder Walter dessiner Irene sur des serviettes et celle-ci se sent flattée.
La jeune femme s'ennuie, son mari est très absorbé par ses affaires. Elle retrouve le peintre chez lui. Amoureux il lui propose de s'enfuir à Vienne et achète les billets de train avec ses maigres économies. Mais Thomas, le mari d'Irene qui a eu vent de l'affaire s'interpose et Irene attend en vain son amant sur le quai de la gare. A sa place son époux vient la rechercher et lui remet une lettre dans laquelle Walter explique qu'il renonce au voyage.
Plus tard Irene voudrait que son mari participe à une sortie avec ses amis mais son Thomas refuse car il n'aime pas ses fréquentations. La jeune femme voudrait se rapprocher de son mari mais un coup de téléphone interrompt ses efforts.
Un collègue de son époux, Möller, emmène Irene retrouver ses amis. Au night-club la jeune femme se dévergonde parmi les consommateurs. Elle danse et flirte sans scrupule. Möller de son côté est tout émoustillé par l'affriolant décolleté dévoilant le dos de Liane. Un boxeur derrière eux lance des pièces dans le dos de Liane et l'un de ses amis brandit un pantin boxeur. Au bar où il se trouve aussi par hasard, Walter se saoule en compagnie de femmes ce qui provoque la colère de Irene.

Les couples ondulent au gré des vagues de la musique et de la danse, les partenaires serrés s'agrippent l'un à l'autre comme à des bouées de sauvetage. L'alcool coule à flots, la fumée brouille les esprits et la vision des noctambules, les sachets de drogue passent discrètement de main en main.

Une femme attire l’héroïne (!) dans une arrière salle où elle lui remet un petit sachet de drogue. Irene demande à Liane de lui parler de la dealeuse et son amie lui explique qu'il s'agit de la veuve d'un banquier qui s'est suicidé à cause de son addiction à la drogue. 
Craignant pour la vie de son mari, Irene retourne en hâte chez elle où son  mari l'attend étendu de tout son long sur un fauteuil, glacé, devant une fenêtre ouverte. Irene le croit tout d'abord mort mais il bat des yeux et la jeune femme se jette sur lui avant de se glisser subrepticement dans son lit. Malheureusement Thomas découvre le pantin boxeur, ce qui le fâche.
Le lendemain Irene se réveille seule dans son lit, mais entourée de tous ses amis qu'elle avait invité la veille. Son mari apparait et ses amis s'en vont pour assister à un match de boxe. Irene les suit.
Risquant le tout pour le tout, Irene se rapproche du boxeur qu'elle emmène voir ses portraits chez Walter Frank. Celui-ci est absent et le couple s'introduit dans son appartement grâce à la femme de ménage. Le boxeur croit comprendre qu'Irene est une fille facile et tente de l'embrasser. Lorsque Walter revient le boxeur s'en va mais Walter ne veut plus rien avoir à faire avec la jeune femme qui le fait souffrir. Survient alors Thomas, prévenu par une amie que sa femme est sur le point de faire des bêtises chez Walter ...



Une chose est certaine, le savoir-faire cinématographique allemand de cette époque est remarquable. Les images sont soignées, la photographie somptueuse (Theodor Sparkuhl), le cadrage précis, le jeu de la lumière et de l'ombre parfait et les acteurs à la hauteur. Mais comme souvent le style l'emporte sur les émotions ce qui fait que le film est irréprochable d'un point de vue plastique mais la petite part qui fait s'emballer le cœur manque à mes yeux.

Dans le fond le thème est simplissime : Son mari étant pris par son travail, une petite bourgeoise s'ennuie. Frustrée, elle a de mauvaises fréquentations qui l'emmènent un soir dans un night-club où l'on danse. Elle s'y dévergonde mais fuit retrouver son mari lorsqu'on lui raconte qu'une femme présente non loin a perdu son époux parce qu'elle se droguait. La fin ne fait pas de sens.

D'un égocentrisme rare, petite fille trop gâtée, Irene veut être le centre du monde. Lorsque Walter Frank un peintre amoureux d'elle s'inspire de sa beauté, Irene se tourne naturellement vers lui. Celui-ci l'aime trop pour lui faire du mal et la fuit, d'autant plus que le mari manifeste sa présence. 

Drame psychologique bien monté mais qui fait passer Irene pour une femme immature manquant d'ingéniosité, sa seule arme pour reconquérir son mari (si tel est bien son désir) semble de se comporter comme une petite fille. Or cela ne marche pas du tout, bien au contraire. Plus elle se perd, plus elle s'éloigne de son mari qui se montre plus enclin à la fuir du coup. Brigitte Helm se montre plutôt dure dans ses superbes toilettes, elle jette des regards furibonds sous l'emprise de la colère ou joue la séduction lorsqu'elle ouvre de grands yeux. Je ne crois pas avoir vu de la naïveté ou de l'innocence dans ses yeux.

Le mari est plutôt froid et attend le retour à la raison de sa femme. Gustav Diessl joue de façon distante, sauf la scène du retour à la réalité dans son fauteuil lorsqu'il retrouve sa femme à ses pieds. Il ne montre pas vraiment de jalousie et semble plutôt attendre.

Jack Trevor est touchant dans le rôle de l'amoureux qui se force à rester dans l'ombre. Acteur anglais né à Berlin ses sympathies pour le régime des nazis mirent fin à sa carrière.

Hertha von Walther collectionne les excellents films et a tourné avec les meilleurs, Pabst mais aussi Murnau et Lang pour le citer que ces trois là.


98 minutes, une bobine manquante

Titre français : Crise
Titre anglais : The Devious Path

Restauré en 1998 grâce à la coopération de plusieurs cinémathèques.


Gustav Diessl ...
Thomas Beck, Rechtsanwalt
Brigitte Helm ...
Irene Beck, seine Frau
Hertha von Walther ...
Liane, ihre Freundin (as Herta von Walther)
Jack Trevor ...
Walter Frank, Maler
Fritz Odemar ...
Möller, Regierungsrat
Nico Turoff ...
Sam Taylor, Boxer
Ilse Bachmann ...
Anita Haldern
Richard Sora ...
André
Peter C. Leska ...
Robert (as Peter Leschka)
Irm Cherry ...
Daisy
Irma Green ...
Gina
Tita Christescu ...
Die Zofe
Jimmy Lygelt ...
2. Boxer



mercredi 29 avril 2015

The Wedding March - Erich von Stroheim - 1928



A Vienne, dans un palais princier, c'est le matin. Les soubrettes réveillent le Prince Ottokar et sa femme la Princesse Maria. Dans une chambre non loin dort leur fils, le prince Nicholas dit Nicki. Celui-ci est un fameux coureur de jupons qui a besoin d'argent pour assouvir ses besoins. Son père et sa mère lui conseillent de faire un mariage de raison avec une jeune fille riche. Nicki promet qu'il épousera la fille que sa mère lui désignera en échange de quelques Couronnes.


 C'est la célébration de la Fête-Dieu, les badauds se pressent autour de la cathédrale Saint-Etienne pour tenter d'apercevoir les notables en sortir et voir la grande procession qui suivra. Dans la foule se trouve une jeune fille, Mitzi, accompagnée de sa mère qui voudrait bien la voir épouser Schani le fils de son partenaire de la taverne, Eberle. Schani est un solide gaillard qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui ne fait pas dans la dentelle. Sûr de lui il apostrophe les passants. 
En tant que chef de la garde de l'empereur, Nicki se tient non loin sur son cheval face à la porte principale. Il aperçoit Mitzi et les deux se regardent subrepticement en souriant. Lorsque les portes de la cathédrale s'ouvrent, le cheval de Nicki se cabre et renverse la jeune fille qui est emmenée à l'hôpital.
Plus tard Nicki qui a obtenu l'adresse de la jeune fille vient la trouver. Il lui apporte des chocolats et Mitzi est flattée. 
Elle boîte encore un peu et retourne à la taverne où elle joue pour les consommateurs de la harpe accompagnée au violon par son père. Nicki vient la retrouver et tous deux entament une relation sous les pommiers en fleurs ...


Un film doux amer dédié aux couples qui s'aiment. La raison finira par vaincre les réticences, c'est bien triste.
Il y a quelques scènes d'une grande poésie, tournées sous les pommiers en fleurs le romantisme est à son paroxysme, même si on a quelques difficultés à imaginer spontanément Erich von Stroheim en prince charmant. Pourtant il émane de son personnage une sincérité indiscutable.

Les deux amants regardent le Danube mais le spectre de l'homme de fer n'est pas loin. Elle demande de l'amour toujours, il promet ...

 
Fay Wray, jolie comme un cœur, est très convaincante mais c'est Zasu Pitts qui emporte la palme de la pureté et de la douceur. Les regards de cette grande actrice sont magnifiques.


Matthew Betz est horrible à souhait. Il se montre odieux tout au long du film, en particulier en garçon boucher. Les expressions de son visage font peur et sa violence est sous-jacente.

Malgré quelques longueurs et quelques excentricités on ne peut que rester devant son écran. La fin est cynique et tragique, le film vous laisse un goût amer en bouche.

Entièrement conçu par Erich von Stroheim. Davantage de détails sur l'excellent blog Allen John's Attic

2 bandes technicolor partiel (la scène de la sortie de la célébration à Saint Stefan)

Vu ce film sur Youtube (109 minutes), il semble qu'une version avec la musique composée et interprétée par Carl Davis pourrait voir le jour ? Je n'ai rien trouvé de concret à ce sujet.

Titres français : La symphonie nuptiale et L'homme de fer

113 minutes (109 minutes version Youtube)


Erich von Stroheim ...
Nicki / Prince Nickolas von Wildeliebe-Rauffenburg
Fay Wray ...
Mitzi / Mitzerl Schrammell
Matthew Betz ...
Schani Eberle - the Butcher
Zasu Pitts ...
Cecelia Schweisser
George Fawcett ...
Prince Ottokar von Wildeliebe Rauffenburg
Maude George ...
Princess Maria - Nicki's mother
George Nichols ...
Fortunat Schweisser - the Industrialist
Dale Fuller ...
Katerina Schrammel - Mitzi's mother
Hughie Mack ...
Eberle - the Wine-grower
Cesare Gravina ...
Martin Schrammell - Mitzi's father
Sidney Bracey ...
Navratil
Anton Vaverka ...
Emperor Franz-Josef



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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