Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Mary Pickford. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Mary Pickford. Afficher tous les articles

mardi 19 juillet 2011

My Best Girl - Sam Taylor - 1927



Mary Pickford ...
Maggie Johnson
Charles 'Buddy' Rogers ...
Joseph 'Joe' Grant (as Charles Rogers)
Sunshine Hart ...
Ma Johnson
Lucien Littlefield ...
Pa Johnson
Carmelita Geraghty ...
Elizabeth 'Liz' Johnson
Hobart Bosworth ...
Robert E. Merrill
Evelyn Hall ...
Esther Merrill
Avonne Taylor ...
Millicent Rogers
Mack Swain ...
The Judge
John Junior ...
Nick Powell

80 minutes

Maggie Johnson (Pickford) travaille aux grands magasins Merrill à l'approvisionnement de la marchandise. Un jour on lui confie un certain Joe Grant (Rogers), plutôt maladroit qu'elle prend sous son aile. Personne ne le sait, mais Joe est le fils Merrill que son père envoie ainsi faire ses armes et qui est fiancé à Millicent Rogers (Taylor) une jeune fille de la bonne société. 
Très vite Joe va donc obtenir d'autres responsabilités mais reste un garçon attaché à Maggie qu'il vient voir régulièrement. Un jour Maggie lui propose de venir manger à la maison mais n'ose le présenter à sa famille, un père maladif, une mère qui assiste à tous les enterrements du quartier et une soeur, Liz (Geraghty) qui s'est amourachée d'une crapule du coin ! Il se trouve que justement ils se chamaillent tous à leur arrivée, à tel point que Maggie fait croire à Joe qu'ils répètent une pièce de théâtre ! Un jour, Joe emmène Maggie sortir alors qu'il est sensé fêter son anniversaire en compagnie de Millicent et de ses parents. Comme le slogan des grands magasins est "aux magasins Merrill, les employés forment une grande famille", il l'emmène chez lui en lui assurant qu'avec un slogan pareil on ne peut que les recevoir cordialement. Mais Maggie est très réticente, d'autant plus qu'elle est sensée rentrer à la maison où ses parents l'attendent pour qu'elle se rende à la rescousse de la soeur qui vient d'être arrêtée ...



En voilà une délicieuse comédie !
Le tempo est parfait, le début vous plonge dans les grands magasins Merrill qui visiblement font de bonnes affaires : leurs employés déploient tous leurs talents pour vendre, la clientèle afflue, et le comptoir des casseroles en action fait un malheur. Un jeune vendeuse fait monter de la marchandise supplémentaire qui est maladroitement apportée par une jeune fille toute simple : Maggie. Et comment résister aux mimiques de Mary Pickford, alors au top de sa carrière ? Elle et Charles Buddy Rogers forment un magnifique couple plein de douceur et de gentillesse. C'est un vrai régal que de les regarder.
Malgré tous les obstacles, la fortune de l'un, la famille excentrique de l'autre, Joe et Maggie ne peuvent vivre l'un sans l'autre. C''est un film plein d'humour et de drames qui ne peut laisser indifférent. Lorsque le père de Joe tente de l'éloigner en lui proposant une grosse somme d'argent, Maggie se lance dans une scène terrible où elle essaie de se faire passer pour une aventurière calculatrice sous le regard de Joe, incrédule et confiant, des larmes plein les yeux. Touchant !

Tous les protagonistes sont de plus excellents, les parents, la soeur, le gangster, le juge, le mendiant (Nigel de Brulier) au coin de la rue qui observe avec tendresse le jeune couple et qui se charge de jouer au bras du destin, et même Carole Lombard qu'on aperçoit quelques secondes (voir ci-dessous) : que du beau monde !

avec Carole Lombard



C'est le coup de foudre au premier regard, au propre et au figuré puisque Mary Pickford et Buddy Rogers se marièrent 10 ans plus tard et vécurent ensemble jusqu'à la mort de Mary, en 1979.

le DVD est magnifiquement restauré en 1998 par Milestone Film (très peu d'attaque de nitrate, juste en bordure pendant un très court laps de temps) et comporte un excellent accompagnement musical composé par David Michael Frank, joué par le Bohuslav Martinu Philharmonic Zlin (Czechoslovakia), conduit par Bill Motzing.

Bref, le tout est charmant, pourquoi s'en priver ?









samedi 16 avril 2011

Secrets - Frank Borzage - 1933


Mary Pickford ...
Mary Carlton / Mary Marlow
Leslie Howard ...
John Carlton
C. Aubrey Smith ...
Mr. William Marlowe
Blanche Friderici ...
Mrs. Martha Marlowe (as Blanche Frederici)
Doris Lloyd ...
Susan Channing
Herbert Evans ...
Lord Hurley
Ned Sparks ...
Sunshine
Allan Sears ...
Jake Houser
Mona Maris ...
Senora Lolita Martinez
Huntley Gordon ...
William Carlton as an Adult
Ethel Clayton ...
Audrey Carlton as an Adult
Bessie Barriscale ...
Susan Carlton as an Adult


90 minutes
Scénario : Frances Marion (remake d'une version muette de 1924)

Mary Marlow (Pickford) appartient à la bonne société et son père (Aubrey Smith), un armateur banquier, souhaite la voir épouser un Lord anglais. Mais Mary a fait la connaissance de John (Howard), un clerc de son père et en est tombée amoureuse. Aussitôt son père saque son employé en lui promettant qu'il ne trouvera jamais plus de travail dans la région;  John n'a donc d'autre choix que de partir pour la Californie. Le soir d'un bal arrangé où les fiançailles de Mary avec le Lord sont subitement annoncées, Mary feint de se trouver mal et remonte dans sa chambre. John rejoint Mary à l'aide d'une échelle et Mary décide de s'enfuir avec lui en Californie : c'est le début d'un long voyage en direction de la terre promise. Malgré les embuches, ils finissent par s'installer et élèvent du bétail. Mais les soucis continuent : des voleurs sévissent dans les parages, et leur fils est bien malade ....



C'est une saga familiale (en trois époques, de styles différents et en mode concentré), qui porte sur une cinquantaine d'années. Un film charmant et original. 
On débute par la cour faite à Mary par John en grand bi, le déshabillage de Mary par John qui enlève les jupons par couches, la fuite des deux amants sur le grand bi (avec les jupes !), le mariage symbolique et la longue marche avec les chariots jusqu'en Californie - filmée de manière particulièrement réaliste et où l'on voit les embuches de la piste, entre les chemins caillouteux, la boue, les orages, etc.- les gros plans sur les jambes des chevaux, des hommes, les roues des chariots etc sont très réussis et vous font comprendre parfaitement toutes les difficultés du parcours.
La deuxième partie nous montre l'installation du jeune couple et leur fils dans une région hostile et s'apparente plus à un western et la troisième partie nous entraîne assez rapidement dans la reconnaissance sociale de John maintenant gouverneur de Californie en poste à Washington et les difficultés du couple sur la durée.
Le tout termine dans une charmante pirouette où l'on voit le couple, maintenant âgé, s'enfermer dans une pièce alors que leurs enfants (adultes) tentent de les convaincre de ne pas partir pour la Californie. Finalement Mary leur annonce qu'ils les aiment tous mais que maintenant ils aimeraient se retrouver en couple, comme avant qu'ils arrivent, et cesser de parler d'eux pour enfin se consacrer à eux-mêmes. Elle ajoute qu'ils ont des secrets, qu'ils ne tiennent pas à partager avec leurs enfants. Des joies secrètes, des soucis secrets, des secrets charmants et d'autres terribles ... qui appartiennent à eux seuls !
Une belle fin idéaliste, qui prend le cœur en compte et qui nous fait penser qu'il ne faut finalement pas grand'chose, sinon une seule chose, pour faire durer un couple : l'amour avec une bonne dose de grandeur d'esprit !

A cette époque Mary Pickford avait bien de la peine avec la transition au parlant. Ses deux films précédents avaient été mal accueillis par le public, elle traversait une crise matrimoniale avec Douglas Fairbanks. 
Les critiques de l'époque étaient bonnes mais malheureusement ce film n'obtint pas le succès escompté, peut être est-ce dû au décret anti-dépression prononcé par le Président Roosevelt  en ces temps difficiles de l'époque ?






lundi 28 mars 2011

Pollyanna - Paul Powell - 1920





Mary Pickford... Pollyanna Whittier
Wharton James... Reverend John Whittier
Katherine Griffith... Aunt Polly Harrington
Helen Jerome Eddy... Nancy Thing, Polly's Maid
George Berrell... Old Tom, Polly's Handyman
Howard Ralston... Jimmy Bean
William Courtleigh... John Pendleton
Herbert Prior... Dr. Tom Chilton

58 minutes
D'après une nouvelle d'Eleonor H. Porter, adaptation Frances Marion

Dans les monts Ozark, le révérend Whittier décède en laissant seule sa fille Pollyanna, une enfant courageuse qui voit toujours le bon côté des choses. Celle-ci est aussitôt recueillie par sa tante Polly, une vieille fille pour laquelle le mot "devoir" est sacré et qui n'est pas franchement un modèle de tendresse. Pollyanna découvre son nouvel environnement et fait la connaissance d'un jeune orphelin, Jimmy Bean et d'un homme riche qui retrouve en elle la femme qu'il aimait dans sa jeunesse, la propre mère de Pollyanna. Grâce à son célèbre jeu du contentement, Pollyanna va apporter du soleil et donner des raisons de vivre à bien des habitants de la petite ville, jusqu'au jour où elle se fait renverser par un chauffard en essayant de sauver une petite fille au milieu de la route...



 La "sauce" ne prend pas très bien dans ce film qui reste assez superficiel. Peut-être est-ce dû au fait que Frances Marion ait trouvé l'histoire écœurante et que Mary Pickford ne l'ait pas apprécié non plus.  En tout cas Mme Porter assure qu'elle n'a jamais voulu que son héroïne ait l'air d'être contente de tout sans discernement. Étonnamment, bien que très sirupeux, le remake de 1960 à la sauce Walt Disney passe beaucoup mieux en tout cas.
Honnêtement ce film ne casse rien et Mary Pickford s'acquitte de sa tâche sans beaucoup de conviction. 

Une ou deux trouvailles visuelles toutefois : par exemple les petits diables qui sortent du gâteau et qui indisposent l'estomac de tante Polly, ou la vision de Jimmy et Pollyanna qui se voient entourés de leurs enfants dans le futur tramway que Jimmy se voit conduire ...

Précédemment le cette nouvelle avait été produite et jouée à Broadway avec Helen Hayes en 1916. 






dimanche 27 mars 2011

New York Hat (The) - D. W. Griffith - 1912





Mary Pickford ...
Miss Mollie Goodhue (the girl)
Charles Hill Mailes ...
Mr. Goodhue (her father)
Kate Bruce ...
Mrs. Goodhue (her mother)
Lionel Barrymore ...
Preacher Bolton (minister)
Alfred Paget ...
The Doctor
Claire McDowell ...
First Gossip
Mae Marsh ...
Second Gossip
Clara T. Bracy ...
Third Gossip
Madge Kirby ...
Shopkeeper / At Mother's Deathbed
Lillian Gish ...
Customer in Shop / Outside Church
Jack Pickford ...
Youth outside church
Robert Harron ...
Youth outside church


Scénario : Anita Loos, Frances Marion
12 minutes

Sur son lit de mort Madame Goodhue laisse une mystérieuse lettre au pasteur de la petit communauté (Barrymore). Celui-ci lit qu'elle lui remet une certaine somme en lui demandant de secrètement prendre soin de sa fille  Mollie (Pickford) car toute sa vie son mari radin et mesquin l'a fait souffrir. Un jour la jeune fille demande un nouveau chapeau à son père et bien sûr celui-ci lui le refuse. Devant la vitrine du chapelier un nouveau chapeau très à la mode fait l'admiration de toutes les femmes du village mais le prix de $10 est très élevé. Comme tout le monde,  la jeune fille regarde avec envie ce nouveau chapeau. C'est alors que le pasteur la voit et se souvient du désir de la maman. Il entre dans l'échoppe et fait l'acquisition du chapeau sous les commérages des femmes qui l'observent avec suspicion. Il apporte le chapeau à Mollie qui s'en coiffe avec fierté pour se rendre au culte. Les commérages vont bon train et remontent jusqu'au père, outré, qui détruit le chapeau malgré les pleurs de sa fille. Une commission bien-pensante s'en va trouver le pasteur qui est justement en train de consoler Mollie ....



Le dernier film de Mary Pickford pour la Biograph Company. Tourné au New Jersey à Fort Lee, la capitale du cinéma d'avant Hollywood.

Excellent ce petit film qui démontre les mécanismes des commérages basés sur les apparences. Heureusement tout finit bien ! Une pléiade d'acteurs très connus y sont visibles, encore bien jeunes pour la plupart, ils sont difficilement identifiables.

Ce film se trouve en bonus avec le film Le bon petit diable avec Mae Murray et Rudolph Valentino édité par Bach Films.





samedi 11 décembre 2010

Tess of Storm Country - John S. Robertson - 1922



Mary Pickford ...
Tessibel 'Tess' Skinner
Lloyd Hughes ...
Frederick Graves
Gloria Hope ...
Teola Graves
David Torrence ...
Elias Graves
Forrest Robinson ...
Orn 'Daddy' Skinner
Jean Hersholt ...
Ben Letts
Danny Hoy ...
Ezra Longman
Robert Russell ...
Mr. Daniel 'Dan' Jordan
Gus Saville ...
Old Man Longman
Madame De Bodamere ...
Mrs. Longman

118 minutes
Dans un paysage idyllique, un homme riche et dur, Elias Graves, construit sa maison et observe les pêcheurs qui campent sur ses terres en contrebas sur les rives d'un lac. Y vivent en particulier Tess (Pickford) et son père. Elias Graves souhaite se débarrasser de ces intrus,  quand Dan, le fiancé avocat de sa fille Teola, lui propose de les faire partir dans le but d'obtenir ses faveurs et d'épouser sa fille. Fortement contré par Tess, il décide de retirer les filets de pêche des villageois, pour les obliger à quitter les lieux : un drame survient ... Le père de Tess est accusé d'avoir tué Dan,  mais Frederick (Hughes), le fils de Graves, aime secrètement Tess (Pickford) ...



Un film très touchant. Mary Pickford campe une Tess sauvageonne et innocente avec conviction. Il semble que ce film ait été son favori, et je la comprends. Lloyd Hughes est séduisant et parfaitement  à l'aise dans le rôle de Frederick,  un Jean Hershold presque méconnaissable (c'est presque une lapalissade !) campe un horrible Ben Letts, Les autres protagonistes sont tous excellents dans les rôles d'Ezra, Teola, des pères, de la sorcière, des villageois, bref, tous !  Les images sont magnifiques, le village recréé, les abords du lac, ... Le final est simple et poignant.
L'accompagnement musical est parfait et remarquable (Jeffrey Mark Silverman).
Vivement recommandé ...


samedi 20 novembre 2010

Narrow Road (The) - D.W. Griffith - 1912

Elmer Booth ...
Jim Holcomb
Mary Pickford ...
Mrs. Jim Holcomb
Charles Hill Mailes ...
The Counterfeiter

et

Christy Cabanne ...
A Tramp (as W. Christy Cabanne)
Max Davidson ...
A Tramp (unconfirmed)
Frank Evans ...
A Prison Guard
Charles Gorman ...
A Detective



17 minutes
2 hommes sont relâchés de prison après avoir purgé leurs peines. L'un d'eux, Jim, retrouve sa femme, un travail, et essaie de mener une vie normale. L'autre trouve plus facile de fabriquer de la fausse monnaie et ne tarde pas à être repéré.
Après avoir bu un verre avec le faussaire, Jim est soupçonné par la police qui perd la trace du faux-monnayeur qui se débarrasse de son matériel chez Jim  ...



Ce film de 17 minutes est considéré comme l'un des premiers films de gangsters. C'est concis et bien fait. La morale est évidemment sauve, puisque le crime ne paie pas !

Elmer Booth est décédé à l'âge de 32 ans en 1915, soit trois ans après ce film.

Tiré du coffret, The Origin of Films, qui comprend en outre le film Alias Jimmy Valentine.



mardi 12 octobre 2010

Love Light (The) - Frances Marion - 1921


Mary Pickford ...
Angela Carlotti
Evelyn Dumo ...
Maria
Raymond Bloomer ...
Giovanni
Fred Thomson ...
Joseph
Albert Prisco ...
Pietro
George Regas ...
Tony (as George Rigas)
Eddie Phillips ...
Mario Carlotti (as Edward Phillips)
Jean De Briac ...
Antonio Carlotti

89 minutes


Angela vit heureuse dans un petit village de la côte italienne en compagnie de ses deux frères Mario et Antonio et de son ami Giovanni. La guerre ayant débuté, Antonio est très vite mobilisé et ne reviendra pas, les autres ne tardent pas à le suivre. Un jour Maria découvre sur la plage un naufragé qui lui avoue être un déserteur américain du nom de Joseph. Elle finit par le cacher et le couple se marie secrètement. A minuit toutes les nuits, Joseph attend les messages d'amour transmis grâce à la lumière du phare qu'Angela actionne. Un jour, elle apprend qu'un bateau ramenant son frère Antonio a été coulé par un sous-marin tout près de la côte et comprend qu'elle a inconsciemment donné un signal la nuit précédente ...



Un film trop long et mêlant tellement de drames qu'il devient parfaitement invraisemblable. Mary Pickford finit par vous taper sur les nerfs à force de mimiques exagérées, les autres acteurs campent des italiens gesticulant du même acabit (un préjugé souvent utilisé ...), impossible de compatir face à la superficialité des protagonistes (aucune grandeur d'esprit n'est développée), mis à part Fred Thompson qui apporte une stabilité et une dimension plus profonde (et encore).
Le scénario s'égare dans de nombreux détours, et surtout la continuité est mauvaise : on saute du coq à l'âne plusieurs fois, par exemple à la fin  lorsque Angela effectue le sauvetage de son bébé, elle se trouve le long d'une côte sauvage avec Giovanni comme seul témoin (si j'ose dire, encore que je trouve dangereux de laisser ce pauvre homme aveugle sur des rochers découpés dans une tempête, mais bon ...) et se retrouve d'un coup de baguette magique dans une barque sur mer calme entourée de villageois. De plus, il est hautement improbable qu'une jeune fille tête en l'air ait à s'occuper d'un phare en temps de guerre... Mais évidemment on peut y voir des métaphores ...
On finit par se demander si ce film va une fois se terminer, d'autant plus que la musique composée par Maria Newman est insupportable (beaucoup trop moderne et mal adaptée) et vous vrille les oreilles !
Une déception, à voir uniquement pour Fred Thomson ! Page sur Fred Thomson




mercredi 21 juillet 2010

Sparrows - William Beaudine - 1926



Mary Pickford... Molly
Roy Stewart... Dennis Wayne
Mary Louise Miller... Doris Wayne (the baby)
Gustav von Seyffertitz... Mr. Grimes (as Gustave von Seyffertitz)
Charlotte Mineau... Mrs. Grimes
Spec O'Donnell... Ambrose Grimes (as 'Spec' O'Donnell)
Lloyd Whitlock... Joe Bailey, alias Stone
Billy Butts... One of the children
Monty O'Grady... Splutters
Jack Lavine... One of the children
Billy 'Red' Jones... One of the children (as Billy Jones)
Muriel McCormac... One of the children (as Muriel MacCormac)
Florence Rogan... One of the children
Mary McLain... One of the children (as Mary Frances McLean)
Sylvia Bernard... One of the children



Dans les marais, Grimes et sa femme accueillent des enfants, orphelins pour la plupart, qu'ils utilisent aux récoltes ou qu'ils revendent. Certains parents leurs confient leurs enfants en attendant des jours meilleurs. Les enfants sont maltraités et mal nourris et surtout cachés dès l'arrivée d'une éventuelle visite. Molly (Mary Pickford) est devenue leur maman à tous et elle prend soin d'eux avec amour, tout en leur citant la bible, qu'elle arrange selon les circonstances. Un jour, les Grimes acceptent un bébé kidnappé contre une grosse rançon ...


Un film bien plus noir que ce que j'imaginais. D'emblée on plonge dans les marais, assistons  au naufrage dans la boue d'une poupée qui s'enfonce lugubrement jusqu'à disparaitre complètement. Grimes est détestable et inquiétant, une vraie tronche de film d'horreur.
Mary Pickford (Molly) joue de manière très gamine tout en restant le pilier central de l'espoir des enfants. Les alentours de la maison sont délabrés à souhait, la scène de la fuite dans les marais apporte le suspens voulu. A voir !


samedi 17 juillet 2010

The Mender of Nets - D. W. Griffith - 1912



Mary Pickford... The Net-Mender
Charles West

Charles Hill Mailes

Marguerite Marsh

Mabel Normand

16 minutes

Une jeune fille réparant les filets de pêche tombe amoureuse d'un jeune pêcheur déjà engagé auprès d'une autre femme. Le frère de celle-ci souhaite venger l'affront ..

C'est très court et assez surprenant : Mary Pickford arrange les pots cassés entre les deux anciens amants puis retourne tristement à ses filets ...

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres