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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mardi 20 décembre 2011

Daddy-Long-Legs - Marshall A. Neilan - 1919




Mary Pickford ...
Jerusha 'Judy' Abbott
Milla Davenport ...
Mrs. Lippett
Percy Haswell ...
Miss Pritchard (as Miss Percy Haswell)
Fay Lemport ...
Angelina Gwendolin Rosalind 'Angie' Wykoff
Mahlon Hamilton ...
Jarvis Pendleton
Lillian Langdon ...
Mrs. Pendleton
Betty Bouton ...
Julia 'Julie' Pendleton
Audrey Chapman ...
Sallie 'Sally' Mc Bride
Marshall Neilan ...
Jimmie Mc Bride (as Marshall A. Neilan)
Carrie Clark Ward ...
Mrs. Semple

85 minutes

C'est l'histoire d'un bébé abandonné trouvé dans un terrain vague par un policier et amené à l'orphelinat tenu par la terrible Madame Lippett dans l'esprit de son fondateur John Grier, un homme qui a fait sa fortune en profitant du travail des prisonniers qui cassent des cailloux. Il compte bien que l'orphelinat soit mené de la même manière. Parallèlement on suit la naissance et la vie de Angelina Gwendolin Rosalind Wykoff, un bébé gâté par la nature et ses parents dès sa naissance.
Baptisé Jerusha Abott (Pickford), une idée suggérée par le bottin de téléphone et le nom figurant sur une tombe, le bébé grandit pour devenir une jeune fille pleine d'énergie qu'elle utilise de son mieux au grand déplaisir des bienfaiteurs qui viennent en visite officielle les mercredis après-midis et qui contraignent toute la maisonnée à une bonne tenue ...



Le début m'a paru très prometteur avec un comparatif entre certains humains et certaines plantes. Puis on s'attarde passablement à la vie de tous les jours à l'orphelinat, ce qui n'est pas un mal en soit, bien au contraire mais surviennent alors quelques plans un peu longuets qui se perdent dans les détails. Ensuite Judy est envoyée au college grâce à un bienfaiteur qui souhaite rester anonyme et qui l'autorise à lui écrire une fois par mois. Soit. A partir du college, Judy fait la connaissance de l'oncle de l'une de ses camarades, Sally, un homme d'un certain âge qui tombe amoureux d'elle. De là on se doute du final qui laisse un peu dubitatif.
Pour corser un peu le scénario, on nous présente Jimmie, le frère de la même camarade interprété par le réalisateur himself, un jeune homme qui ne s'aime pas vraiment mais qui se sent attiré par Judy. Mary Pickford sait jouer avec nos sentiments et se montre touchante, comme d'habitude. Toutefois cette histoire d'amour n'est pas convaincante à mes yeux.

Wesley Barry







lundi 12 décembre 2011

Stella Maris - Marshall Neilan - 1918




Mary Pickford ...
Miss Stella Maris / Unity Blake
Ida Waterman ...
Lady Eleanor Blount, aka Aunt Julia
Herbert Standing ...
Sir Oliver Blount
Conway Tearle ...
John Risca, also spelled Riska
Marcia Manon ...
Louisa Risca, also spelled Louise Riska
Josephine Crowell ...
Aunt Gladys Linden
Teddy the Dog ...
The Sennett Dog

84 minutes
William J. Locke (roman), Frances Marion (photoplay)

Une riche et jolie jeune fille, Stella Maris (Pickford) est paralysée des jambes et reste confinée dans son lit. Loin d'être malheureuse, elle est couvée par son oncle et sa tante qui lui apportent tous les soins et l'encadrement nécessaires. Une visite qu'elle apprécie particulièrement est celle de John Risca (Tearle), un journaliste qui la couvre de cadeaux et qui lui fait croire qu'il possède un chateau qui la fait rêver. Tout le monde s'applique à révéler le monde et la vie extérieure sous son meilleur jour. Tant et si bien que Stella ignore tout des misères du monde extérieur à sa chambre.
John Risca mène une vie sordide avec une femme violente et alcoolique, Louisa, qui en vient aux mains même sur lui. Il finit par la quitter.
Dans un orphelinat vit une pauvre petite fille pas gâtée par la nature et sans affection nommée Unity (Pickford). Un jour la femme de John Risca, Louisa ((Manon) l'adopte pour lui servir de bonne à tout faire et l'aider à tenir la maison car elle ne peut garder son personnel. Unity croit avoir été adoptée par une nouvelle maman mais déchante vite. Plus tard, alors qu'elle doit faire quelques courses, des garnements lui volent ses emplettes et elle revient le panier vide. Louisa pique alors une colère monumentale et la bat brutalement jusqu'au moment ou les voisins alertent la police qui l'arrête. Unity est inconsciente et hospitalisée. John adopte alors Unity et tente de l'éduquer, mais Unity reste un petit être qui a trop vu d'horreurs...



Je m'arrête là pour ne pas trop en dire sur ce film terrible dans lequel le fossé entre les deux mondes est particulièrement immense.
Magnifique prestation de Mary Pickford qui joue les deux rôles. Dans celui d'Unity elle est presque méconnaissable. L'interprétation d'Unity est particulièrement émouvante et Mary Pickford lui insuffle une dimension très particulière. A la fois simplette et un peu frustre Unity ne peut que toucher le coeur des plus endurcis. Jamais le réalisateur ne bascule dans le patho, ni ne tente de faire évoluer le personnage. Du début à la fin Unity parle à sa façon, ses manières restent les mêmes et son éducation n'évolue pas beaucoup. De même ses habits restent très simples, et on se demande quelle est sa situation au sein de la maison de John Risca, car bien qu'adoptée, elle s'occupe de l'entretien de la maison; mais John Risca lui témoigne, à sa manière, un peu d'affection en lui confiant quelques pensées intimes. Ce n'est pas très clair, mais ça alimente aussi le mystère qui enveloppe ce film qui nous mène on ne sait où jusqu'à la fin !
Quelques scènes sont franchement touchantes, celle où Unity découvre que Louisa ne sera pas sa maman, celle où John lui dit qu'elle n'a pas besoin de mentir car ils l'aiment, celle où Unity se regarde dans le miroir et se compare à Stella Maris. Je regrette presque que ce nom ne soit pas donné à Unity car c'est elle qui porte le film !
Bref, c'est une histoire poignante, du début à la fin. Outre la magnifique prestation de Mary Pickford on ne peut que saluer celle de Conway Tearle, excellent lui aussi dans le rôle de cet homme malheureux dont le moral tombe toujours plus bas. Magnifique prestation aussi pour Marcia Manon, terrible dans ce rôle de femme dure et violente qui se montre tellement froide que ça en donne des frissons. Pour terminer, j'ajoute que le chien de Mack Sennett est lui aussi un très bon acteur !

On trouve le film chez Milestone avec un très joli accompagnement musical composé par Philip Carli.






dimanche 4 décembre 2011

M'Liss - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Melissa 'M'liss' Smith
Theodore Roberts ...
John Benson 'Bummer' Smith
Thomas Meighan ...
Charles Gray
Tully Marshall ...
Judge Joshua McSnagley
Charles Ogle ...
Yuba Bill
Monte Blue ...
Mexican Joe Dominguez
Winifred Greenwood ...
Clara Peterson
Helen Kelly ...
Clytemnestra Veronica McSnagley
Val Paul ...
Jim Peterson
William H. Brown ...
Sheriff Sandy Waddles (as W.H. Brown)
John Burton ...
Parson Bean
Charles A. Post ...
Butch Saunders
Guy Oliver ...
Snakebit Saunders

73 minutes

Une jeune sauvageonne défavorisée nommée Melisse (Pickford) gambade dans les montagnes. L'un de des passe temps est de faire semblant d'arrêter la diligence avec sa catapulte pour dérober les passagers et le conducteur nommé Yuba, un brave homme, s'arrange toujours pour lui remettre un cadeau. Ce jour là Melisse fait la connaissance de Charles Gray (Meighan) le seul passager installé tant bien que mal sur les sacs qui emplissent la diligence et qui n'est autre que le nouveau maitre d'école. Yuba se fait dérober une poupée et Charles sa pipe.

Melisse retourne auprès de Bummer, son père (Roberts), un amateur d'alcool qui se trouve souvent proche du delirium et qui prend très soin de son seul trésor qui rapporte quelque chose, sa poule Hildegarde. Melisse est très intéressée par le nouveau maître d'école et se rapproche petit à petit. 
Cependant, loin de là, le frère de Bummer meurt en laissant une immense fortune à son frère, ou sa veuve ou son ou ses enfants. Clara, l'infirmière qui s'est occupée de lui pendant 3 ans espérait davantage que les $500 qui lui sont légués, à elle et son frère Jim qui très vite organise une combine pour se débarrasser de Bummer et récupérer l'héritage ...



Certains n'y voient qu'un véhicule pour Mary Pickford bien sûr, pourtant on y trouve de nombreuses scènes pleines de tendresse, drôles ou émouvantes. Ce qui fait que c'est un film plutôt léger au départ qui vous remet à l'ordre assez vite lorsque Melisse tire à la catapulte sur la tête de sa chère poupée. Dans une scène alors poignante Yuba apporte un petit cercueil et la poupée est enterrée avec un petit mot indiquant qu'une partie des rêves de Melisse y sont aussi. En même temps Brummer pleure lui aussi, mais parce qu'il met en terre la seule chance qu'il aie jamais eu d'avoir une petite fille !
Les regards échangés entre Melisse et Charles alors en prison sont très parlants (d'ailleurs on arrive à lire sur leurs lèvres très facilement même si ce n'est pas nécessaire tant l'échange est intense).
Les caractères secondaires sont franchement très typés et tous excellents : Le juge en la personne de Tully Marshall, le père Theodore Roberts, Monte Blue dans le rôle du Mexicain et surtout Charles Ogle très attachant dans le rôle de Yuba. Ce sont tous des acteurs chevronnés bien sûr et pas les derniers venus non plus.
Un film vraiment chouette à regarder avec l'assurance de passer un excellent moment !
Plein d'images sur








lundi 21 novembre 2011

Romance of the Redwoods (A) - Cecil B. DeMille - 1917



Mary Pickford ...
Jenny Lawrence
Elliott Dexter ...
'Black' Brown, Road Agent
Tully Marshall ...
Sam Sparks
Raymond Hatton ...
Dick Roland
Charles Ogle ...
Jim Lyn
Walter Long ...
Sheriff
Winter Hall ...
John Lawrence, Uncle To Jenny


91 minutes
Titre français : La bête enchaînée

Jenny Lawrence (Pickford) une jeune fille de l'Est perd sa maman et se retrouve seule. Une personne envoie une lettre à son parent le plus proche, à savoir son oncle parti il y a quelques mois chercher de l'or en Californie pour lui annoncer l'arrivée de Jenny qui se met en route avec une montagne de bagages et même un oiseau en cage.
Pendant ce temps, à l'Ouest, un bandit dénommé Black Brown (Dexter) attaque une diligence et dérobe les passagers, sa grande spécialité. Un jour, poursuivi par le shérif et ses hommes, il tombe sur un homme criblé de flèches qui n'est autre que l'oncle de Jenny. Il revêt alors ses vêtements et dérobe ses papiers pour recommencer sa vie dans une petite communauté, Strawberry Flats, où les gens le croient venir de Boston.
Arrive Jenny dans la cabane de son oncle après un long voyage qui l'a vue traverser l'Isthme de Panama et arriver à San Francisco par bateau, une mule recouverte de bagages et l'oiseau toujours vivant. Au premier coup d'oeil elle voit que la personne qui se présente n'est pas son oncle. Black Brown ne prend pas de gant pour lui annoncer que son oncle est mort et qu'il a pris son identité. Elle est la bienvenue si elle joue le jeu. D'abord très craintive et soupçonneuse, Jenny refuse et Black Brown l’emmène au bar local en la poussant à dévoiler ce qu'elle sait mais les consommateurs se montrent plutôt intéressés à la tripoter ...
N'ayant d'autre choix Jenny reste et tombe petit à petit amoureuse de Black Brown qui ne se montre de son côté pas indifférent. Il fait de gros efforts pour lui plaire mais il reste un bandit au fond de l'âme ...



Film très sympathique et très romantique. Les décors font naturels et vrais, Mary Pickford est adorable dans le rôle de cette très jeune fille qui se voit confrontée à un monde totalement nouveau pour elle. Il y a de fort jolies scènes, comme celle où elle met son tablier comme nappe pour le petit déjeuner et exige que Black Brown aille se laver les mains. Mary Pickford excelle dans ce genre de rôle de jeune fille au cœur pur. Pas étonnant qu'elle charme si facilement la moitié de la petite communauté !
Elliott Dexter est tout à fait charmant et assez touchant dans ce film. En 1917 il avait (d'après IMDB) 47 ans ce qu'il ne montre absolument pas, en paraissant au moins 15 ans de moins ! (Etonnant)
On peut voir Tully Marshall et Raymond Hatton dans le rôle d'un prospecteur victime d'une attaque par Black Brown. Ce film est par ailleurs visible online sur le Web.
Un film très romantique qui donne la part belle à l'amour et à une deuxième chance !





dimanche 20 novembre 2011

Little American (The) - Cecil B. DeMille - 1917



Mary Pickford ...
Angela Moore
Jack Holt ...
Karl Von Austreim
Raymond Hatton ...
Count Jules De Destin
Hobart Bosworth ...
German Colonel
Walter Long ...
German Captain
James Neill ...
Senator John Moore
Ben Alexander ...
Bobby Moore
Guy Oliver ...
Frederick Von Austreim
Edythe Chapman ...
Mrs. Von Austreim
Lillian Leighton ...
Angela's Great Aunt
DeWitt Jennings ...
English Barrister

65 minutes

Aux Etats-Unis, Angela Moore (Pickford) est courtisée par un français Jules (Hatton) et un américano-allemand prénommé Karl (Holt). La guerre éclate et Jules et Karl sont appelés sous les drapeaux de leurs pays respectifs. Alors que la guerre fait rage en 1917, la grande tante d'Angela fait appel à sa famille car elle ne se sent pas très bien. Angela prend donc le bateau mais un sous-marin allemand le coule. Par chance elle se trouve parmi les rescapés et finit par rallier le château de sa grande tante qui vient de décéder. Les français se replient et une ambulance décharge les blessés dans la maison. Angela décide de rester pour les soigner ainsi que la plupart des soubrettes. Jules qui a perdu un bras fait son apparition et installe une ligne de téléphone secrète car un de ses hommes va se faire passer pour le majordome d'Angela pour indiquer la position des troupes aux français. Malheureusement les allemands arrivent et prennent possession du château de manière plus que brutale ..



C'est évidemment un film de propagande (les américains avaient déclaré la guerre juste quelques mois avant la sortie de ce film) mais je ne m'attendais pas du tout à une telle violence. Franchement, je suis restée paralysée sur mon canapé, probablement aussi à cause de la musique, forte et puissante, un peu du genre de celle de The Penalty avec Lon Chaney dans la version Kino (Une musique composée partiellement de tambours).
Les allemands sont montrés comme des hommes durs et inflexibles, qui boivent et violent les femmes sans scrupule. Même Karl se montre horrible avant de réaliser qu'il est en train d'agresser Angela.
Mary Pickford joue le rôle d'une femme et non d'un enfant dans ce film qui ne prête pas à sourire. (Quoique le contraste entre le sous-marin (preuve de l'efficacité prussienne, dixit l'intertitre) et les danseurs joyeux couverts de confettis sur le paquebot est assez étonnant).
Dans l'une des scènes finales où nos deux héros errent de nuit dans la ville explosée, ils finissent par trouver refuge dans une église dont il ne reste plus rien sous la croix d'un Christ qui seul est resté érigé. Une image très forte.

Du point de vue de la cohérence on peine à imaginer qu'une vieille tante vivant en France dans une zone à risque écrive à sa famille pour demander de venir la voir, de même on imagine mal un père envoyant sa fille seule dans ce contexte ! (Mais sachant que mes grands parents maternels ont quittés la Suisse avec leurs enfants pour s'installer à Paris juste au début de la 2e guerre mondiale, on peut se dire que tout est possible !)

Plein d'acteurs connus mais non crédités apparaissent dans ce film : Colleen Moore, Ramon Novarro, Wallace Beery mais ne me demandez pas où ils étaient car je ne les ai pas reconnus ... d'ailleurs pour tout dire il ne me semble pas avoir vu Edythe Chapman ou même Hobart Bosworth.

Ce film est visible dans le coffret Cecil B. DeMille Classics Collection. L'image est un petit peu floue.



vendredi 28 octobre 2011

Suds - John Francis Dillon - 1920



Mary Pickford ...
Amanda Afflick
Albert Austin ...
Horace Greensmith
Harold Goodwin ...
Benjamin Pillsbury Jones
Rose Dione ...
Madame Jeanne Gallifilet Didier
Lavender the Horse (ancien poney de polo)

75 minutes


à Londres dans une blanchisserie tenue par une française exigeante assez près de ses sous au caractère peu sympathique, les employées s'affairent sans répit à frotter, nettoyer, bouillir, sécher, repasser le linge qui leur est confié. Parmi elle se trouve Amanda Afflick (Pickford), une jeune fille fluette un peu maladroite. Lorsqu'elle livre un énorme panier elle est entrainée malgré elle par deux enfants dans une caisse à savon et provoque un incident dans la rue; son linge est tout taché et Madame Didier la fait travailler toute la nuit pour réparer ses bêtises. Amanda passe donc la nuit toute seule au sous-sol de la blanchisserie dans la crainte des ombres et serre contre elle une chemise qu'un certain Horace Greensmith a apporté quelques mois auparavant qu'elle nettoie et repasse avec amour deux fois par semaine. Les autres lavandières se moquent souvent d'elle et Amanda leur fait croire qu'elle est la fille d'un archiduc qui l'a envoyée dans le monde afin qu'elle apprenne à "être aimée pour elle-même" et qu'Horace est son grand amour. 
Le livreur de la blanchisserie Benjamin (Goodwin) conduit Lavender, un très vieux cheval qui a de plus en plus de peine à tirer la charrette remplie de linge. Un jour Lavender ne peut tout simplement plus tirer et Madame Didier décide de l'envoyer à l'usine à savon. Benjamin pleure son vieil ami et Amanda part à la rescousse de Lavender qu'elle sauve in extremis ...




Un film qui m'a beaucoup touché : La dure vie de ces lavandières, l'animation dans la rue de la blanchisserie et son cocktail de personnages pittoresques et les véhicules en tous genres utilisés à l'époque en font un témoignage du passé très intéressant. 
J'ai bien aimé la manière dont débute cette histoire, une histoire de chemise qui se présente comme un acteur.
Mary Pickford est très émouvante dans ce rôle de petite bonne femme menue qui n'a rien ni personne et qui a pourtant tellement à donner. Le déclencheur sera Lavender le vieux cheval qui fait mal au coeur, certes, car il est bien osseux et maigre, mais je crois qu'il était simplement très vieux. Évidemment à cette époque on n'était pas tendres avec les animaux et c'est un peu choquant quelquefois ...
Certaines scènes m'ont tiré des larmes, je l'avoue sans honte. Ce vieux cheval qui parle, la solitude d'Amanda, ses malheurs, et la scène d'Horace qui revient chercher sa chemise à la blanchisserie sont des moments très marquants du film. 
Certaines scènes prêtent à sourire, un peu, telles les anglaises qu'Amanda fait aux crins de Lavender, ou le plafond qui s'effondre sur les voisins de dessous alors qu'Amanda monte Lavender dans sa chambre...
Le seul défaut que je vois à ce conte de fée, c'est une fin presque trop rapide et un peu bâclée. Je regrette aussi que le personnage de Benjamin n'ait pas pu trouvé une plus grande place dans cette histoire.








samedi 8 octobre 2011

Rebecca of Sunnybrook Farm - Marshall Neilan - 1917



Mary Pickford ...
Rebecca Randall
Eugene O'Brien ...
Adam Ladd
Helen Jerome Eddy ...
Hannah Randall
Charles Ogle ...
Mr. Cobb
Marjorie Daw ...
Emma Jane Perkins
Mayme Kelso ...
Jane Sawyer
Jane Wolfe ...
Mrs. Randall (as Jane Wolff)
Josephine Crowell ...
Miranda Sawyer
Jack McDonald ...
Reverend Jonathan Smellie
Violet Wilkey ...
Minnie Smellie
F.A. Turner ...
Mr. Simpson (as Frank Turner)
Kate Toncray ...
Mrs. Simpson
Emma Gordes ...
Clara Belle Simpson


78 minutes

Rebecca Randall (Pickford) vit avec sa mère et ses nombreux frères et soeurs dans une ferme qui est très fortement hypothéquée. Pour aider financièrement la mère qui ne sait comment joindre les deux bouts, ses tantes Janes et Miranda Sawyer propose de prendre soin d'elle en se chargeant de son éducation mais sont particulièrement dures et intransigeantes. Rebecca arrive donc dans une nouvelle communauté et fait la connaissance de la désagréable fille du pasteur Minnie Smellie et d'Emma Jane Perkins, la fille du maréchal-ferrant avec laquelle elle sympathise rapidement. Pour aider les pauvres Simpson qui sont regardés de travers par la population les deux jeunes filles décident de vendre des savonnettes qui leur rapporteront de quoi gagner une lampe qu'elles leur offriront. Alors qu'elles démarchent les habitants, Rebecca fait la connaissance d'un homme plutôt fortuné, Adam Ladd (O'Brien) qui  se charge de lui acheter 350 savonnettes d'un coup ...



Rebecca est pleine de bonnes intentions et de bonnes idées qui ne sont pas toujours de bon goût.
 La scène où elle décide de donner une représentation de cirque est très drôle. Il y a des choses que l'on ne verrait plus de nos jours, par exemple l'intérêt d'Adam Ladd ou même du cocher pour Rebecca, qui seraient forcément suspectés de mauvaises intentions. Comme dans de nombreux films avec Mary Pickford, tout tourne autour d'elle et elle se montre toujours virevoltante et charmante. Les autres protagonistes servent un peu de faire-valoir. Eugene O'Brien qui rit beaucoup dans ce film est charmant lui aussi.
Est-ce sensé être un drame ou bien une comédie ? les deux je suppose, mais je classe sous comédie car franchement il n'y a rien de vraiment dramatique dans ce film ! (je me demande l'impact réel sur Mary Pickford de ce genre de film où elle incarne adulte si souvent des petites filles ... ?)





jeudi 22 septembre 2011

Hoodlum (The) - Sidney Franklin - 1919



Mary Pickford ...
Amy Burke
Ralph Lewis ...
Alexander Guthrie
Kenneth Harlan ...
John Graham
T.D. Crittenden ...
John Burke (as Dwight Crittendon)
Aggie Herring ...
Nora
Andrew Arbuckle ...
Pat O'Shaughnessy
Max Davidson ...
Abram Isaacs
Paul Mullen ...
The Pugilist
Buddy Messinger ...
Dish Lowry (as Buddie Messenger)

78 minutes
Autre titre : The Ragamuffin (UK)

Alexander Guthrie (Lewis) est un homme d'un certain âge richissime et dur. La compassion n'est pas son fort et tirer les ficelles de la ville locale ne lui pose pas de problème de conscience particulier. Il ne peut rien refuser à sa petite fille, Amy (Pickford), une jeune fille gâtée et insupportable qui crise à la moindre contrariété. Lorsque son grand-père lui propose un voyage en Europe elle décide de rester avec son père, un éminent sociologue qui a établi son quartier général dans une rue populaire pour étudier les mœurs locales et écrire un livre. C'est le choc, Amy est horrifiée de découvrir la plèbe et rechigne à sortir. Un jour elle fait la connaissance de son voisin (Harlan) d'en face qui se sert d'un de leurs linges mis à sécher pour s’essuyer le visage. Peu après son père lui conseille de se faire des amis de ces gens plutôt que de les traiter de haut, et Amy opère des changements radicaux pour découvrir ce monde ...



Un film dans lequel les animaux et en particulier les chats n'ont pas le beau rôle, et c'est quand même navrant. Le film se laisse suivre, Mary Pickford campe toujours un peu de la même manière ce genre de jeune fille, mais ce n'est pas franchement une critique. Je veux plutôt dire qu'on n'est pas surpris par le style donné à ce film dont l'action tourne principalement autour d'elle. Kenneth Harlan est charmant comme toujours mais apparait finalement assez peu dans l'histoire. C'est sensé être une comédie, mais je trouve que ce classement ne convient pas vraiment non plus.
Une magnifique scène jouée par Aggie Herring dans le rôle de Nora, la gouvernante de l'appartement, qui prend Amy dans ses bras alors qu'elle revient mouillée et apeurée après qu'elle se soit perdue. Aggie Herring est superbe de douceur à ce moment là !


Il est indéniable que les films de Mary Pickford bénéficient tous d'une attention particulière : restauration soignée et accompagnement musical particulier composé pour la circonstance. Évidemment cela facilite le visionnement de ses films mais je souhaiterais que d'autres films aient l'opportunité de subir le même traitement !









Quelques captures d'écran :

Jolie vue sur le voisin !





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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