Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Theodore Roberts. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Theodore Roberts. Afficher tous les articles

samedi 11 février 2012

Something to Think About - Cecil B. DeMille - 1920



Elliott Dexter ...
David Markely
Gloria Swanson ...
Ruth Anderson
Monte Blue ...
Jim Dirk
Theodore Roberts ...
Luke Anderson
Claire McDowell ...
Housekeeper
Michael D. Moore ...
Bobby Markely (as Mickey Moore)
Julia Faye ...
Alice Blair - Banker's Daughter
Jim Mason ...
Country Masher
Togo Yamamoto ...
Servant
Theodore Kosloff ...
Clown


env 70 mn ?

David Markley (Dexter) est handicapé des deux jambes. Riche il est secondé par sa gouvernante (McDowell) une femme très pieuse qui tente de le mener vers son Dieu (rien que d'écrire "SON Dieu", ça m'énerve). La fille (Swanson) du forgeron (Roberts) a son anniversaire et David lui offre un nouveau chapeau puis propose de payer son éducation dans une bonne école. Après quelques hésitations le père accepte et Ruth part pour ne revenir que trois ans plus tard transformée. David tombe amoureux de Ruth mais n'ose se déclarer en pensant à son handicap. Jim Dirk (Blue) est aussi amoureux de Ruth mais a peu d'occasions de se déclarer. La gouvernante prend le destin de David en mains et parle au forgeron qui incite sa fille à prendre les devants pour l'épouser. Ruth n'y voit pas d'objection et s'arrange pour provoquer la demande. David fou de joie prépare le mariage mais entre temps Ruth comprend qu'elle est amoureuse de Jim ...



le film mélodramatique par excellence. Très moralisateur, parfois excessivement, parfois porteur d'une certaine sagesse, le final est beaucoup trop miraculeux et fait perdre de sa vraisemblance. Dans le fond tout commence parce que la gouvernante se mêle de ce qui ne la regarde pas en indiquant au père qui fait de même que David est amoureux de Ruth. Les deux poussent donc Ruth et David à se lancer dans une action qui n'est peut-être pas mûre au lieu de laisser les événements s'enchaîner naturellement. Finalement les protagonistes ne laissent pas les intéressés directs prendre leur destin en mains. Dans ces conditions qui est à blâmer, je vous le demande ?

Ensuite Ruth tente bien d'en parler à David mais celui-ci, au comble de la joie, ne l'écoute pas et lui coupe la parole à plusieurs reprises. Franchement, lui aussi avait quelque chose à apprendre de la communication interpersonnelle. Ensuite le forgeron furieux à cause d'une remarque d'une pimbêche semeuse de ragots déclare ne plus jamais vouloir voir sa fille et frappe violemment une pièce métallique sortant du brasier dont les éclats lui brûlent les DEUX yeux ! Il nous est alors indiqué sur un intertitre que Dieu nous prend parfois au mot ...
Bref, on voit bien que toutes les "victimes" du destin ne le sont que parce que justement elles ne le prennent pas en mains elles-mêmes. Il en va d'ailleurs souvent de même dans la vie de tous les jours. La question est : cela a-t-il à voir avec Dieu ? (une question que je me pose, c'est tout). Monsieur DeMille le pense lui, car au final grâce aux rapprochements vers le Tout Puissant, c'est la réconciliation générale, l'amour vainqueur, le bien contre le mal écrasé, la croyance porteuse de bonheur et d'espoir. Tout le monde voit la lumière dans ce sens !
Un peu simplet quand même et dans ce sens un peu décevant même si le film se laisse voir avec un certain plaisir. L'action est bien menée, Elliott Dexter et Monte Blue sont charmants, Ted Roberts compose l'homme un peu rustre et bourru à merveille, Claire McDowell serait engagée à l'armée du Salut les yeux fermés et Gloria Swanson est plus vraie que nature. Mais le questionnement que provoque ce film fait que je n'y adhère pas même si j’apprécie les miracles. Toutefois on peut se demander si Monsieur DeMille ne l'a pas fait exprès dans ce sens vu le titre que porte ce film !
Un film à voir pour se poser des questions, donc. (C'est bien, et d'ailleurs dans le fond il n'y en a pas tant que ça qui vous poussent à réfléchir !)
Il parait qu'Elliott Dexter sortait de maladie ce qui lui donne un genre un peu maladif. Ah bon ?






vendredi 13 janvier 2012

Hawthorne of the U.S.A. - James Cruze - 1919




Wallace Reid ...
Anthony Hamilton Hawthorne
Lila Lee ...
Princess Irma
Harrison Ford ...
Rodney Blake
Tully Marshall ...
Nitchi
Charles Ogle ...
Col. Radulski
Guy Oliver ...
Count Henloe
Edwin Stevens ...
Prince Vladimir
Clarence Burton ...
Fredericks
Theodore Roberts ...
Sen. Ballard
Ruth Renick ...
Kate Ballard

57 minutes

Hawthorne (Reid) fait sauter la banque du casino de Monte Carlo. Des révolutionnaires tentent de lui dérober son argent pour renverser la royauté de leur pays. Hawthorne et son copain Rodney (Ford) comptent rejoindre Sprudelbad (Ha ha !) et transitent via le pays en question. Durant une halte Hawthorne escalade un mur pour récupérer sa casquette. Il fait la connaissance d'Irma (Lee) une jeune femme qui s'invente des romances. Hawthorne tombe amoureux et décide de financer la révolution pensant ainsi aider la jeune fille : pour cela il adhère au groupe révolutionnaire mené par Nitchi et le prince Vladimir. Malheureusement il découvre qu'elle est princesse : il faut maintenant renverser la vapeur ...



Wallace Reid, Lila Lee et Harrison Ford ont beau être charmants, ce film est très quelconque. Tully Marshall, Charles Ogle, Theodore Roberts n'y peuvent rien non plus si cette histoire ne décolle pas.
Pour booster le tourisme, Hawthorne engage des indigènes qui font mine d'entrer dans les bains avec des béquilles mais qui en ressortent en esquissant quelques pas de danse. Il faut probablement être natif des Etats-Unis pour supporter les allusions patriotiques à la mère patrie d'Hawthorne qui alourdissent terriblement le film. Même l'humour ne suffit pas à alléger la sauce. Bref, je n'ai pas croché mais par contre il faut avouer que Wallace Reid et Harrisson Ford portent de très jolies casquettes !
Un orchestre de Jazz noir américain est visible à la fin du film, ce qui parait bien avant-gardiste pour un film de cette époque.

Disponible chez Grapevine avec une musique standard.

dimanche 4 décembre 2011

M'Liss - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Melissa 'M'liss' Smith
Theodore Roberts ...
John Benson 'Bummer' Smith
Thomas Meighan ...
Charles Gray
Tully Marshall ...
Judge Joshua McSnagley
Charles Ogle ...
Yuba Bill
Monte Blue ...
Mexican Joe Dominguez
Winifred Greenwood ...
Clara Peterson
Helen Kelly ...
Clytemnestra Veronica McSnagley
Val Paul ...
Jim Peterson
William H. Brown ...
Sheriff Sandy Waddles (as W.H. Brown)
John Burton ...
Parson Bean
Charles A. Post ...
Butch Saunders
Guy Oliver ...
Snakebit Saunders

73 minutes

Une jeune sauvageonne défavorisée nommée Melisse (Pickford) gambade dans les montagnes. L'un de des passe temps est de faire semblant d'arrêter la diligence avec sa catapulte pour dérober les passagers et le conducteur nommé Yuba, un brave homme, s'arrange toujours pour lui remettre un cadeau. Ce jour là Melisse fait la connaissance de Charles Gray (Meighan) le seul passager installé tant bien que mal sur les sacs qui emplissent la diligence et qui n'est autre que le nouveau maitre d'école. Yuba se fait dérober une poupée et Charles sa pipe.

Melisse retourne auprès de Bummer, son père (Roberts), un amateur d'alcool qui se trouve souvent proche du delirium et qui prend très soin de son seul trésor qui rapporte quelque chose, sa poule Hildegarde. Melisse est très intéressée par le nouveau maître d'école et se rapproche petit à petit. 
Cependant, loin de là, le frère de Bummer meurt en laissant une immense fortune à son frère, ou sa veuve ou son ou ses enfants. Clara, l'infirmière qui s'est occupée de lui pendant 3 ans espérait davantage que les $500 qui lui sont légués, à elle et son frère Jim qui très vite organise une combine pour se débarrasser de Bummer et récupérer l'héritage ...



Certains n'y voient qu'un véhicule pour Mary Pickford bien sûr, pourtant on y trouve de nombreuses scènes pleines de tendresse, drôles ou émouvantes. Ce qui fait que c'est un film plutôt léger au départ qui vous remet à l'ordre assez vite lorsque Melisse tire à la catapulte sur la tête de sa chère poupée. Dans une scène alors poignante Yuba apporte un petit cercueil et la poupée est enterrée avec un petit mot indiquant qu'une partie des rêves de Melisse y sont aussi. En même temps Brummer pleure lui aussi, mais parce qu'il met en terre la seule chance qu'il aie jamais eu d'avoir une petite fille !
Les regards échangés entre Melisse et Charles alors en prison sont très parlants (d'ailleurs on arrive à lire sur leurs lèvres très facilement même si ce n'est pas nécessaire tant l'échange est intense).
Les caractères secondaires sont franchement très typés et tous excellents : Le juge en la personne de Tully Marshall, le père Theodore Roberts, Monte Blue dans le rôle du Mexicain et surtout Charles Ogle très attachant dans le rôle de Yuba. Ce sont tous des acteurs chevronnés bien sûr et pas les derniers venus non plus.
Un film vraiment chouette à regarder avec l'assurance de passer un excellent moment !
Plein d'images sur








mercredi 30 novembre 2011

Don't Change your Husband - Cecil B. DeMille - 1919



Elliott Dexter ...
James Denby Porter
Gloria Swanson ...
Leila Porter
Lew Cody ...
Schuyler Van Sutphen
Sylvia Ashton ...
Mrs. Huckney
Theodore Roberts ...
The Bishop, Rt. Rev. Thomas Thornby
Julia Faye ...
Nanette aka Toodles
James Neill ...
Butler
Ted Shawn ...
Faun

71 minutes
Titre français : Après la pluie, le beau temps


Leila (Dwanson) et James Porter (Dexter) sont mariés depuis quelque temps. James est pris par son travail, et lorsqu'il rentre à la maison, il se laisse aller : il prend du poids, se cache derrière un journal la moitié du temps, ne prend pas la peine de prendre un cendrier, s'endort en fumant, ronfle et pire encore, adore les oignons qu'il mange tout le temps ! Leila n'en peut plus, ses remarques ne changent rien. Le jour de leur anniversaire de mariage que Dexter a oublié, il arrive en retard au repas organisé, ne comprend même pas les allusions à la fête en repoussant les petites figurines déposées sur la table, oublie un cadeau et emprunte celui de l’évêque invité dans le but d'éviter de gaffer. Mais Schuyler (Cody) qui veille dans l'ombre et qui désire Leila, s'arrange pour que celle-ci comprenne que le cadeau ne provient pas de son mari et entame une cour acharnée ..



Une vraie caricature du mariage que ce film ! tout y est et vous y reconnaitrez certainement un pan de votre vie matrimoniale. Les scènes sont bien pensées, les allusions de Schuyler sont super originales (à voir si on manque d'idées pour courtiser, par exemple sa manière de prendre une effigie sur la table et de la faire avancer en direction de celle de la mariée est amusante) - Les seconds rôles sont très bien, Sylvia Ashton dans le rôle de la tante de Schuyler, Theodore Roberts dans le rôle de l'homme d'église, Julia Faye dans celui de l'intrigante intéressée Toodles.
Gloria Swanson se montre en femme aimante et patiente. Ses costumes sont magnifiques et les décors soignés. Elliott Dexter fait très époux fatigué qui a d'autres préoccupations, et Lew Cody attaque la femme mariée de toutes manières qu'il connaisse et ne manque franchement pas d'air. D'ailleurs certaines de ses stratégies n'auraient certainement aucun succès de nos jours, ou bien ?

Quelques scènes imagées prêtent quand même à sourire par leur côté extrêmement kitsch, telle la scène ci-dessous sensée montrer l'amour ...

mais il n'y a pas photo entre Cody et Dexter, franchement ! 
Ce film vous apprend à regarder votre vie conjugale avec un microscope et non un télescope (dixit l'intertitre) !




... c'est Cecil B. DeMille qui vous le dit (ok, je garde le mien alors !)


mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







vendredi 14 janvier 2011

Male and Female - Cecil B. DeMille - 1919

Thomas Meighan ...
William Crichton - The butler
Theodore Roberts ...
Lord Loam
Raymond Hatton ...
Honorable Ernest 'Ernie' Wolley
Robert Cain ...
Lord Brockelhurst
Gloria Swanson ...
Lady Mary Lasenby
Lila Lee ...
Tweeny - the scullery maid
Bebe Daniels ...
The king's favorite
Julia Faye ...
Susan - maid #2
Rhy Darby ...
Lady Eileen Duncraigie
Mildred Reardon ...
Lady Agatha 'Aggie' Lasenby
Mayme Kelso ...
Lady Brockelhurst
Edmund Burns ...
Treherne
Henry Woodward ...
McGuire - Lady Eileen's chauffeur
Sydney Deane ...
Thomas
Wesley Barry ...
Buttons - the boy


116 minutes

tiré d'une pièce écrite par J. M. Barrie (auteur écossais de Peter Pan)

La riche famille d'un Lord vit royalement à Londres entourée de serviteurs menés par l'admirable Crichton (Meighan) qui l'entourent parfaitement. Les deux filles n'ont rien d'autre à faire que de s'occuper de leur apparence ou de la température de l'eau de leur bain, le cousin passe sa vie au restaurant pour le plaisir de pouvoir donner son chapeau à l'entrée, etc. Mary (Swanson) est courtisée par Lord Brockelhurst (Cain), un dragueur invétéré qu'elle s'apprête à épouser. Lord Loam décide sa famille à partir à bord de son voilier dans les mers chaudes en emmenant deux domestiques, Crichton et Tweeny (Lee), qui a des vues sur Crichton. Alors que le Capitaine flirte avec Tweeny, le bateau s'échoue sur un rocher et commence à couler. C'est la débâcle, Lord Loam s'accapare une chaloupe qui chavire et se retrouve sur un cageot de poulets à dériver, les autres se ruent dans la deuxième chaloupe et s'éloignent alors que l'équipage plonge à l'eau et que Crichton recherche Mary, coincée dans le petit salon par le piano (!) qui bloque la porte. Tout ce petit monde (sauf l'équipage qui disparait mystérieusement) se retrouve sur une île déserte bien démuni, à part Crichton qui prend les opérations en main ....



Excellent, ce film ! La famille du Lord est snob à souhait (du genre, aoh, mon toast est mou) mais Crichton est tellement à la hauteur en toute circonstance, que le contraste est fort. C'est une fable sur la condition sociale et les différences de classes, bien menée, les rôles s'inversent, mais cela aide-t-il dans le fond à rapprocher les êtres ? l'amour est-il suffisant  pour effacer les barrières sociales ? telles sont les questions.
Thomas Meighan est un Crichton plus vrai que nature amoureux de Mary. Gloria Swanson n'est au départ intéressée que par elle-même, Lita Lee est chou tout plein dans le rôle de la soubrette aux pieds sur terre amoureuse de Crichton. Les scènes ramenant à Babylone comprennent Bebe Daniels dans le rôle de la favorite. Le tout est fort sympathique à regarder !


Note :
Le léopard utilisé dans les scènes de l'île est parait-il un animal qui avait tué un gardien de zoo et qui était condamné à être abattu. Cecil B. DeMille en aurait eu pitié et l'aurait chloroformé pour la scène sur le dos de Thomas Meighan. Légende ?



vendredi 8 octobre 2010

Ten Commandments (The) - Cecil B. DeMille - 1923


Theodore Roberts ...
Moses, the Lawgiver (prologue)
Charles de Rochefort ...
Rameses, the Magnificent (prologue) (as Charles De Roche)
Estelle Taylor ...
Miriam, the Sister of Moses (prologue)
Julia Faye ...
The Wife of Pharaoh (prologue)
Pat Moore ...
The Son of Pharaoh - prologue (as Terrence Moore)
James Neill ...
Aaron, Brother of Moses (prologue)
Lawson Butt ...
Dathan, The Discontented (prologue)
Clarence Burton ...
The Taskmaster (prologue)
Noble Johnson ...
The Bronze Man (prologue)
Edythe Chapman ...
Mrs. Martha McTavish
Richard Dix ...
John McTavish, her son
Rod La Rocque ...
Dan McTavish, her son
Leatrice Joy ...
Mary Leigh
Nita Naldi ...
Sally Lung, a Eurasian
Robert Edeson ...
Redding, an Inspector



136 minutes

La première partie (50 minutes) de ce film nous montre l'esclavage des israéliens en Égypte sous le règne de Ramses, Moise menant son peuple à la terre promise, la réception des tablettes écrites par le doigt de Dieu sur le Mt Sinai, l'adoration du veau d'or et la colère de Moïse ...
On bascule dans la deuxième partie par le biais d'une femme qui relate à ses deux fils la première partie, une bible sur ses genoux. On découvre l'application des commandements dans la vie de cette famille à San Francisco, où les deux frères, très différents dans leur foi, sont amoureux de Mary et entrent en conflit lors de la construction d'une cathédrale ...



Budget estimé : $ 1'800'000.-
Utilisation de 2 bandes Technicolor
Henry Hathaway a été l'assistantde M. De Mille (non crédité) sur ce tournage.


Pour s'amuser, on peut chercher Charles Farrell parmi les esclaves israéliens (non crédité !)

Un film osé et monumental, tant par les moyens déployés, les décors, le nombre énorme de figurants, les costumes que par les effets spéciaux ... en particulier la séparation des flots et l'écriture des tablettes !

la première partie est à voir pour le côté épique. La deuxième est la parabole de la première. On est un peu dérouté par la conception de ce film, somme toute assez moderne, dans lequel on retrouve bon nombre d'acteurs très connus de l'époque. 

Rod La Rocque dans le rôle de Dan, le fils ambitieux sans scrupule qui passera par les affres d'une conscience qui finit par se réveiller, pour terminer son voyage dans un bateau appelé defiance (défi) qui fera naufrage ...
Richard Dix, le fils doux et posé devenu charpentier qui vit quelques cruelles situations ...
Edythe Chapman dans le rôle de la mère qui se rend compte à sa mort qu'elle a enseigné à son fils Dan à craindre et non aimer Dieu (La veinarde a tourné aussi avec Buck Jones dans Lazybones !) ...
Leatrice Joy qui choisit la facilité après une vie difficile ...
Nita Naldi dans le rôle de l'Eurasienne lépreuse Sally qui nous apparait sortant d'un sac de jute telle une chrysalide de son cocon.

Chacun dans son genre est excellent.



Citation approximative de John à sa mère : Mother you hold a cross in your hand but use it as a whip ...

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres