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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




mardi 24 janvier 2012

Torrent - Monta Bell - 1926




Ricardo Cortez ...
Don Rafael Brull
Greta Garbo ...
Leonora Moreno
Gertrude Olmstead ...
Remedios Matías
Edward Connelly ...
Pedro Moreno
Lucien Littlefield ...
Cupido, the Barber
Martha Mattox ...
Doña Bernarda Brull
Lucy Beaumont ...
Doña Pepa Moreno
Tully Marshall ...
Don Andrés, a Lawyer
Mack Swain ...
Don Matías
Arthur Edmund Carewe ...
Salvatti (as Arthur Edmund Carew)
Lillian Leighton ...
Isabella, La Brunna's Maid


87 minutes

D'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez
Autre titre : Ibáñez' Torrent


Près de Valencia, en Espagne, dans un petit village connu pour les terribles crues de sa rivière lorsqu'il pleut. Don Moreno, sa femme et leur fille Leonora (Garbo) habitent la vieille maison familiale entourée d'orangers non loin de l'eau. Leonora chante comme un rossignol et fait la fierté de sa famille et de Cupido (Littlefield), le barbier qui officie comme maître de chant. La jeune fille est éprise de Don Rafael (Cortez), le fils de Doña Bernarda (Mattox) dont la famille possède les terres de la région. Pendant que les deux tourtereaux échangent des promesses sur le muret bordant les orangers,  Doña Bernarda connaissant l'amour que porte son fils à la fille de ses métayers, chasse Leonora et son père mais garde la mère, inoffensive à ses yeux pour récurer la maison. Avant de partir, Leonora fait envoyer un mot à Rafael qui renonce à venir la retrouver sous l'influence de sa mère.

Leonora fait carrière de chanteuse d'Opera à Paris sous le nom de La Brunna. Très vite sa notoriété atteint l'Espagne, son succès est immense. Son père est décédé. Un jour, lasse, elle décide de retourner chez elle et arrive en grande pompe dans son village natal où justement Don Rafael fait campagne pour être élu Député. Il ne comprend pas d'où proviennent les richesses de Leonora qui le traite avec distance ...


Ne lisez pas la suite si vous préférez garder la surprise.


Un film tout bonnement magnifique. Les jeunes gens s'aiment, ils ont tout pour être heureux. La mère ambitieuse du jeune homme joue de son influence pour détourner son fils afin de le mener sur la voie du succès politique. Le fils, faible, obtempère et courtise la jeune fille que sa mère à choisie : la fille de Don Matias, Remedios (Olmstead), un éleveur de porcs qui semblent tout autant aimer ses animaux que sa fille. Lorsque Leonora parait, la passion se réveille à nouveau dans les veines de Rafael, d'autant plus que Leonora est plus belle que jamais. Celle-ci le repousse car son amour a été déçu. L'admiration grandit lorsque Rafael apprend que Leonora n'est autre que La Brunna. 
Un jour le ciel s'assombrit, les digues du barrage cèdent et le torrent furieux emporte tout sur son passage. Rafael, très inquiet, brave le danger pour sauver Leonora qui ne craint rien, bien installée au fond de son lit. Le soir de ses fiançailles avec Remedios, Rafael est innexorablement poussé à revenir sous les orangers : Les deux amants se retrouvent enfin et le film alors atteint l'apogée du romantisme. Mais rien n'est joué car Doña Bernarda veille et s'arrange pour que la propre mère de Leonora dénigre sa fille. Celle-ci finit par partir à Madrid où elle reprend sa vie de star adulée mais Rafael la rejoint et les deux amants projettent de partir en Amérique. Las ! envoyé par Doña Bernarda, Don Andrès (Marshall), son homme de loi, convainc Rafael de renoncer à partir avec Leonora qui l'attend pourtant. Au final Leonora poursuivra sa carrière, toujours belle et adulée alors que Rafael se mariera avec Remedios avec laquelle il aura de nombreux enfants. Lorsqu'un jour, regrettant ses choix, il tentera de revoir Leonora, celle-ci le reconnaîtra à peine tant il a vieilli ...


L'histoire est parfaitement maîtrisée, Greta Garbo dont c'est le premier film américain a 20 ans (et déjà 6 films en Suède à son actif) est tout bonnement magnifique, d'ailleurs tout est filmé pour la sublimer, encore et encore. Ricardo Cortez, le Valentino de la MGM qui bien qu'autrichien d'origine peut paraître latin joue ce rôle d'homme dominé par sa mère avec naturel. Les seconds rôles sont aussi excellents : entre autres la terrible Martha Mattox dont les traits durs conviennent à merveilles pour ce rôle de femme autoritaire, Tully Marshall, dans le rôle de l'homme de loi sans pitié qui joue dans le même registre, Gertrude Olmstead qui se montre douce et éprise de Rafael, et Lucien Littlefield dans le rôle de l'exubérant barbier chanteur.
Ce film doux amer termine de façon douloureuse mais réaliste. Les costumes et les décors parfaitement pensés, le tout sensuel, romantique et parfaitement accompagné musicalement, est à voir.

Il semble que le réalisateur de ce film, Monta Bell, en soit aussi le producteur et ne serait pas crédité (?).

avec Lucien Littlefield


dimanche 4 décembre 2011

M'Liss - Marshall Neilan - 1918



Mary Pickford ...
Melissa 'M'liss' Smith
Theodore Roberts ...
John Benson 'Bummer' Smith
Thomas Meighan ...
Charles Gray
Tully Marshall ...
Judge Joshua McSnagley
Charles Ogle ...
Yuba Bill
Monte Blue ...
Mexican Joe Dominguez
Winifred Greenwood ...
Clara Peterson
Helen Kelly ...
Clytemnestra Veronica McSnagley
Val Paul ...
Jim Peterson
William H. Brown ...
Sheriff Sandy Waddles (as W.H. Brown)
John Burton ...
Parson Bean
Charles A. Post ...
Butch Saunders
Guy Oliver ...
Snakebit Saunders

73 minutes

Une jeune sauvageonne défavorisée nommée Melisse (Pickford) gambade dans les montagnes. L'un de des passe temps est de faire semblant d'arrêter la diligence avec sa catapulte pour dérober les passagers et le conducteur nommé Yuba, un brave homme, s'arrange toujours pour lui remettre un cadeau. Ce jour là Melisse fait la connaissance de Charles Gray (Meighan) le seul passager installé tant bien que mal sur les sacs qui emplissent la diligence et qui n'est autre que le nouveau maitre d'école. Yuba se fait dérober une poupée et Charles sa pipe.

Melisse retourne auprès de Bummer, son père (Roberts), un amateur d'alcool qui se trouve souvent proche du delirium et qui prend très soin de son seul trésor qui rapporte quelque chose, sa poule Hildegarde. Melisse est très intéressée par le nouveau maître d'école et se rapproche petit à petit. 
Cependant, loin de là, le frère de Bummer meurt en laissant une immense fortune à son frère, ou sa veuve ou son ou ses enfants. Clara, l'infirmière qui s'est occupée de lui pendant 3 ans espérait davantage que les $500 qui lui sont légués, à elle et son frère Jim qui très vite organise une combine pour se débarrasser de Bummer et récupérer l'héritage ...



Certains n'y voient qu'un véhicule pour Mary Pickford bien sûr, pourtant on y trouve de nombreuses scènes pleines de tendresse, drôles ou émouvantes. Ce qui fait que c'est un film plutôt léger au départ qui vous remet à l'ordre assez vite lorsque Melisse tire à la catapulte sur la tête de sa chère poupée. Dans une scène alors poignante Yuba apporte un petit cercueil et la poupée est enterrée avec un petit mot indiquant qu'une partie des rêves de Melisse y sont aussi. En même temps Brummer pleure lui aussi, mais parce qu'il met en terre la seule chance qu'il aie jamais eu d'avoir une petite fille !
Les regards échangés entre Melisse et Charles alors en prison sont très parlants (d'ailleurs on arrive à lire sur leurs lèvres très facilement même si ce n'est pas nécessaire tant l'échange est intense).
Les caractères secondaires sont franchement très typés et tous excellents : Le juge en la personne de Tully Marshall, le père Theodore Roberts, Monte Blue dans le rôle du Mexicain et surtout Charles Ogle très attachant dans le rôle de Yuba. Ce sont tous des acteurs chevronnés bien sûr et pas les derniers venus non plus.
Un film vraiment chouette à regarder avec l'assurance de passer un excellent moment !
Plein d'images sur








mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







lundi 21 novembre 2011

Romance of the Redwoods (A) - Cecil B. DeMille - 1917



Mary Pickford ...
Jenny Lawrence
Elliott Dexter ...
'Black' Brown, Road Agent
Tully Marshall ...
Sam Sparks
Raymond Hatton ...
Dick Roland
Charles Ogle ...
Jim Lyn
Walter Long ...
Sheriff
Winter Hall ...
John Lawrence, Uncle To Jenny


91 minutes
Titre français : La bête enchaînée

Jenny Lawrence (Pickford) une jeune fille de l'Est perd sa maman et se retrouve seule. Une personne envoie une lettre à son parent le plus proche, à savoir son oncle parti il y a quelques mois chercher de l'or en Californie pour lui annoncer l'arrivée de Jenny qui se met en route avec une montagne de bagages et même un oiseau en cage.
Pendant ce temps, à l'Ouest, un bandit dénommé Black Brown (Dexter) attaque une diligence et dérobe les passagers, sa grande spécialité. Un jour, poursuivi par le shérif et ses hommes, il tombe sur un homme criblé de flèches qui n'est autre que l'oncle de Jenny. Il revêt alors ses vêtements et dérobe ses papiers pour recommencer sa vie dans une petite communauté, Strawberry Flats, où les gens le croient venir de Boston.
Arrive Jenny dans la cabane de son oncle après un long voyage qui l'a vue traverser l'Isthme de Panama et arriver à San Francisco par bateau, une mule recouverte de bagages et l'oiseau toujours vivant. Au premier coup d'oeil elle voit que la personne qui se présente n'est pas son oncle. Black Brown ne prend pas de gant pour lui annoncer que son oncle est mort et qu'il a pris son identité. Elle est la bienvenue si elle joue le jeu. D'abord très craintive et soupçonneuse, Jenny refuse et Black Brown l’emmène au bar local en la poussant à dévoiler ce qu'elle sait mais les consommateurs se montrent plutôt intéressés à la tripoter ...
N'ayant d'autre choix Jenny reste et tombe petit à petit amoureuse de Black Brown qui ne se montre de son côté pas indifférent. Il fait de gros efforts pour lui plaire mais il reste un bandit au fond de l'âme ...



Film très sympathique et très romantique. Les décors font naturels et vrais, Mary Pickford est adorable dans le rôle de cette très jeune fille qui se voit confrontée à un monde totalement nouveau pour elle. Il y a de fort jolies scènes, comme celle où elle met son tablier comme nappe pour le petit déjeuner et exige que Black Brown aille se laver les mains. Mary Pickford excelle dans ce genre de rôle de jeune fille au cœur pur. Pas étonnant qu'elle charme si facilement la moitié de la petite communauté !
Elliott Dexter est tout à fait charmant et assez touchant dans ce film. En 1917 il avait (d'après IMDB) 47 ans ce qu'il ne montre absolument pas, en paraissant au moins 15 ans de moins ! (Etonnant)
On peut voir Tully Marshall et Raymond Hatton dans le rôle d'un prospecteur victime d'une attaque par Black Brown. Ce film est par ailleurs visible online sur le Web.
Un film très romantique qui donne la part belle à l'amour et à une deuxième chance !





vendredi 23 septembre 2011

Twinkletoes - Charles Brabin - 1926



Colleen Moore ...
Twink 'Twinkletoes' Minasi
Kenneth Harlan ...
Chuck Lightfoot
Tully Marshall ...
Dad Minasi
Gladys Brockwell ...
Cissie Lightfoot
Lucien Littlefield ...
Hank
Warner Oland ...
Roseleaf
John Kolb ...
Bill Carsides (as John Philip Kolb)
Julanne Johnston ...
Lilac
William McDonald ...
Police Inspector Territon
Dorothy Vernon ...
Unknown Role
Ned Sparks ...
Unknown Role
Dick Sutherland ...
Unknown Role
Carl Stockdale ...
Unknown Role
Aggie Herring ...
Unknown Role
Harold Lockwood ...
Unknown Role

80 minutes

Dans un quartier populaire de Londres, Chuck Lightfoot (Harlan) est un boxeur  très populaire. Les jeunes filles lui font des yeux doux ce qui n'est pas au goût de sa femme Cissie (Brockwell), une femme acariâtre et portée sur la bouteille qui n'hésite pas à en venir aux mains dans la rue et qui provoque une bagarre monumentale. Twinks (Colleen), une jeune fille du quartier qui rêve de devenir une ballerine célèbre comme sa maman, fait cesser le pugilat en proposant une petite danse improvisée qui séduit tout le monde. Chuck ne peut s'empêcher de tomber amoureux d'elle mais Twinks le traite comme un paria (Blister). Twinks vit avec son père (Marshall) un homme gentil qui secrètement commet des larcins le soir. Un soir alors qu'elle se rend à son cours de danse, Twinks est agressée et sauvée par Chuck qui lui déclare son amour. Twinks se sent fondre mais tente de résister sachant que Chuck est marié. 
Plus tard, le bonhneur de Twinks atteint son apogée lorsqu'elle remporte un franc succès au music Hall, son nom en tête d'affiche. Mais tout va basculer lorsque Cissie dépitée va dénoncer le père de Twinks à Scotland Yard. Celui-ci se fait arrêter et le professeur de danse Roseleaf (Oland) la soûle pour abuser d'elle ...



On dirait un conte de fée, au début tout est rose, et quelques scènes sont presque un peu longuettes, telle celle du repas familial de Twinks et de son papa. Ensuite les choses dégénèrent ...
Il faut avouer que Colleen Moore est vraiment adorable, mignonne et mutine. Ses mimiques sont assez appuyées mais plutôt sympathiques. Tully Marshall incarne un homme bon et tendre, c'est un régal de le voir. Kenneth Harlan est charmant comme à son habitude (j'avoue avoir un faible pour lui !)  et apporte le soutien et la stabilité à l'histoire et l’héroïne. La partie où il déclare à Hank (Littlefield) être amoureux sans espoir de Twinks semble tellement sincère que ça en est douloureux. Warner Oland est terrible et inquiétant comme il se doit.
Gladys Brockwell est excellente dans le rôle de Cissie, cette femme dure et impitoyable qui se montre violente tout au long du film. Déjà vue dans 7th Heaven de Borzage dans lequel elle avait le rôle de la méchante Nana, elle a le physique de l'emploi ! Actrice très occupée, elle serait décédée d'une péritonite en 1929, à la suite d'un accident à l'âge de 34 ans (115 films à son actif, et la transition au parlant effectuée sans souci). De très belles images vous restent, telle cette danseuse dans les yeux de Chuck ou d'un spectateur, ou Twinks et l'échelle, ou la lecture du marc à café où elle se voit danser ...
Un chouette film en tous cas !


Avec Tully Marshall

Avec Warner Oland


Quelques captures d'écran floues :

"Blister" !






Happy ending ...



mercredi 20 avril 2011

Trail of '98 (The) - Clarence Brown - 1928



Dolores del Rio ...
Berna
Ralph Forbes ...
Larry
Karl Dane ...
Lars Petersen
Harry Carey ...
Jack Locasto
Tully Marshall ...
Salvation Jim
George Cooper ...
Samuel Foote (The Worm)
Russell Simpson ...
Old Swede
Emily Fitzroy ...
Mrs. Bulkey
Tenen Holtz ...
Mr. Bulkey
Cesare Gravina ...
Henry Kelland (Berna's Grandfather)
Doris Lloyd ...
Locasto's procurer
E. Alyn Warren ...
Engineer
Johnny Downs ...
Mother's boy (as John Down)
Ray Hallor ...
Brother Jim
Ray Gallagher ...
Brother Joe

87 minutes

GOLD - KLONDIKE - GOLD !
Dans tous les Etats Unis, la nouvelle se propage ! Les hommes quittent tout et promettent de rapporter des millions à leurs proches qu'ils laissent derrière eux, quelquefois avec soulagement, comme Lars (Dane), à qui sa femme lance un fer à repasser alors qu'il s'enfuit à bord d'un train ! 
De Caroline du Sud comme les deux jumeaux Jim et Joe qui se promettent de tout partager à parts égales, ou du Michigan comme le couple Bulkey (Fitzroy et Holtz) qui compte bien ouvrir un restaurant à Dawson et qui emmène sa nièce Berna (del Rio) et son grand-père aveugle, tout le monde afflue à San Francisco pour embarquer à bord du Topeka Star ... Sur le quai, un homme fait le malin : Jack Locasto (Carey), un homme devenu riche grâce à ses concessions. Tout de suite, il repère Berna et pour s'en rapprocher, propose d'aider le couple Bulkey à ouvrir le plus bel établissement à Dawson - mais alors que Berna couche son grand-père dans leur cabine, un jeune homme embarqué clandestinement qui s'y est caché se présente, Larry (Forbes), et c'est le coup de foudre immédiat.

A peine débarqué, tout ce petit monde s'équipe pour la longue traversée : le vent qui souffle en blizzard en permanence, les rivières glacées à traverser sont déjà éprouvantes, mais que dire de Chilkoot Pass qu'il faut gravir un nombre incroyable de fois pour passer les marchandises de l'autre côté et de la rivière White Horse dont les rapides sont de véritables tueurs ? En attendant la fonte des glaces pour pouvoir atteindre Dawson, il faut construire son embarcation ... Les survivants atteignent enfin Dawson, où ils s'entendent dire que pour chaque travail, il y a mille hommes qui postulent car de l'or, personne n'en a trouvé depuis belle lurette !
"You think you've been through hell, wait until you spend 6 months in Klondike !"
Les prix flambent, c'est l'inflation. Malgré tout Larry s'obstine, et malgré les injonctions de Berna qui se sent menacée par Jack et qui souhaite retourner dans le sud en prenant la nouvelle liaison par bateau qui suit la rivière Yukon, retourne à la recherche de la concession qui les rendra riches. Restée seule Berna ne peut faire face pour subvenir à ses besoins et, traîtreusement emmenée par la fille de saloon complice de Jack qui fait mine de vouloir l'aider, finit par être abusée par Jack.
L'or rend fou : l'un des jumeaux à déjà abattu son frère, et le partenaire de Larry l'abandonne en plein blizzard ...sans compter que la route est jalonnée de nombreux morts ...



Au début ce film ressemble presque à un documentaire qui relate la grande ruée vers l'or de 1898. Petit à petit on se prend d'affection pour les nombreux personnages qui nous sont présentés et qui se sont associés : les jumeaux et Lars, bien sûr, mais aussi les Buckley, Berna et Larry, le pasteur Jim (Marshall), le contrôleur de train associé au petit gars aventurier, et même le gars qui n'en fait pas une, et qui se fait traîner voire carrément parasite le pauvre Lars qui se sent toujours épuisé et qui n'en comprend pas la raison !
Dolores del Rio est tout bonnement magnifique, son visage aux traits parfaits est magnifié par le noir et blanc et le jeu d'ombres et de lumières. Ralph Forbes campe le séduisant Larry, un peu enfantin au départ mais qui finit par se montrer débrouillard et volontaire. De retour à Dawson après moult aventures, il ne comprend tout d'abord pas ce que Berna fait au Saloon, il tente de la reconquérir et ce faisant, finit par devoir affronter l'affreux Jack. C'est le feu purificateur qui finira par réunir les deux amoureux, Berna trainant hors du saloon en flammes le pauvre Larry assommé par Jack qui lui-même se traine, agonisant, au milieu des consommateurs pour terminer mort brûlé vif !
Harry Carey, porteur de moustaches, la joue très dur, moqueur et sûr de lui. Emily Fitroy, et bien, c'est toujours un plaisir de la voir, et ce pour une fois dans un rôle de femme sympathique ! Tully Marshall a tout à fait le profil d'un prédicateur dans ce film qui oscille entre les situations comiques, le drame et le patho : mais c'est un vrai plaisir que de le suivre !







lundi 9 août 2010

Redskin - Victor Schertzinger - 1929


Richard Dix... Wing Foot
Julie Carter... Corn Blossom (as Gladys Belmont)
Tully Marshall... Navajo Jim
George Regas... Notani (as George Rigas)
Noble Johnson... Pueblo Jim
Jane Novak... Judith Stearns
Larry Steers... John Walton
Augustina López... Grandmother Yina (as Augustina Lopez)
Bernard Siegel... Chahi - the medicine man

Wing Foot, un jeune indien fils du chef d'une tribu de Navajos est emmené de force à l'école locale, qui comprend d'autres enfants de la tribu des pueblos. Il a beaucoup de peine à s'adapter : pour avoir refuser de saluer le drapeau américain, il est fouetté par un responsable  ce qui lui vaut le surnom de Do Atin, Le Battu (The Whipped) un surnom donné par les autres enfants qui le suivra toute sa vie, selon la coutume locale. Corn Blossom, une petite fille pueblo, le prend sous son aile. 
Bien des années plus tard,  bien intégré chez les "blancs", Wing Foot termine  brillamment ses études et gagne une course d'athlétisme honorant au passage son université. Il reçoit une bourse pour poursuivre ses études de médecine dans une prestigieuse université (Thorpe) et tout semble lui sourire. Corn Blossom, toujours fidèle, le suit. Au bal où il est invité, il réalise brutalement qu'il reste un peau-rouge aux yeux de tous et retourne auprès de sa tribu. Malheureusement, Son peuple ne le reconnait plus en tant que Navajo mais le considère comme un blanc ....



Sur la coupe gagnée, qui plus tard sera transformée en ceinture par un artisan indien, on peut lire
Field Day
Swift - Thorpe
University College 1928
-
For the young men
running ahead shall
lead the armies to battle

Je ne suis pas déçue et j'en attendais beaucoup après The Vanishing American. Magnifique restauration du  National Film Preservation Foundation dans un coffret intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934" avec des couleurs profondes, et une grande netteté d'image. La partie se passant dans le monde des blancs est en sépia, le monde des indiens en couleurs. Le film est assez intense pour s'y plonger sans difficulté. Le thème est excellent et Richard Dix passe d'un monde à l'autre avec aisance.

Quelques scènes très poignantes : WingFoot comprend que sa place chez l'homme blanc n'est tolérée que parce qu'il est susceptible de gagner une course à pied, et son peuple ne l'accepte que s'il se comporte en indien et qu'il suit les traditions ancestrales.

Des regards qui veulent tout dire :
le regard presque apeuré de WingFoot arrivant seul à la soirée organisée au Collège et découvrant les gens s'amusant. Il fait alors mine de repartir mais est retenu de justesse par une jeune fille du genre écervelé ...

Le regard fermé de son père qui le voit revenir du monde des blancs en complet veston et en canotier, et le regard plein de douleur et d'incompréhension de WingFoot, qui constate que le temps ne change rien et se voit rejeter sans avoir aucune chance de s'exprimer et de se monter tel qu'il est.

Le regard plein de fierté de son père qui le voit sortir d'une habitation traditionnelle en habits d'indien, sa fierté de savoir que son fils va devenir l'homme médecine de la tribu ... qui tourne au regard chargé d'incompréhension puis qui se ferme face à son fils qui refuse de tenir un rôle auquel il ne croit plus ..

Le regard douloureux de WingFoot lorsqu'il est désavoué par tous, et qui reste là les bras ballants alors que les membres du Conseil recouvrent de sable la couverture honorifique et donc le rôle qu'il aurait pu tenir au sein de la tribu. Un regard d'une grande sobriété (trois battements de cils, peut-être) mais qui montre toute la douleur face au rejet dont il est la victime. Magnifique Richard Dix dont la présence est intense !

La scène des retrouvailles avec sa grand-mère est particulièrement poignante.

Oil agent : Yat-tay !
Wing Foot : How do you do
Oil agent : Oh, you speak english !
WingFoot : Yes, I have been educated
Oil agent : Well, our system of indien education has been a success
WingFoot : Has it ?





"Redskin" est inclus dans un coffret édité par the National Film Preservation Foundation intitulé "Treasures III: Social Issues in American Film 1900-1934. De nombreuses explications, des commentaires passionnants, un coffret à recommander. On peut regarder le film avec la musique d'origine partiellement car seules trois bobines ont été retrouvées. A mon avis cela vaut la peine car mis à part le thème du générique quelque peu désuet, l'accompagnement sonore est tout à fait remarquable !

Dernier film muet de la Paramount et leur premier film couleur (utilisant deux bandes Technicolor), 'Redskin' a aussi été partiellement filmé en utilisant un processus 70mm appelé Magnascope mis au point par Paramount et permettant l'élargissement de l'image (+75%).


Titres français (incomplet)

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