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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mercredi 13 octobre 2010

Winning of Barbara Worth (The) - Henry King - 1926


Ronald Colman ...
Willard Holmes
Vilma Bánky ...
Barbara Worth
Gary Cooper ...
Abe Lee
Charles Lane ...
Jefferson Worth
Paul McAllister ...
The Seer
E.J. Ratcliffe ...
James Greenfield
Clyde Cook ...
Tex
Erwin Connelly ...
Pat Mooney
Ed Brady ...
McDonald
Sammy Blum ...
Horace Blanton
Fred Esmelton ...
George Cartwright
Bill Patton ...
Little Rosebud (as William Patton)

Adaptation par Frances Marion

89 minutes

Alors qu'il construit un barrage sur le Colorado afin de développer un système d'irrigation, Willard Holmes (Colman) un ingénieur venant de l'Est tombe amoureux de Barbara Worth (Vilma Banky), la fille adoptive d'un rancher de la région. Le fils de son contremaitre (Cooper) est lui aussi sous le charme de Barbara et une rivalité s'installe jusqu'au jour où le barrage menace de céder ...


Un excellent film bien restauré. Des plans magnifiques, des tons mordorés, une belle image. On suit avec intérêt les péripéties de la communauté qui s'installe aux abords du barrage, le développement de la petite ville, la première naissance, l'inondation, la fuite des habitants, etc...
Vilma Banky campe une belle jeune femme droite et saine. Gary Cooper est à la fois jeune, solide et retenu. Ronald Colman emporte la mise grâce à son indubitable classe quoi qu'il arrive. Les personnages gravitant autour des protagonistes principaux sont touchants.
A voir !

On a en particulier la chance de pouvoir admirer dans ce film un attelage monumental de mules. Pour ceux que cela intéresse, la conduite de 20 mules dans un virage est particulièrement technique ...



mardi 12 octobre 2010

Love Light (The) - Frances Marion - 1921


Mary Pickford ...
Angela Carlotti
Evelyn Dumo ...
Maria
Raymond Bloomer ...
Giovanni
Fred Thomson ...
Joseph
Albert Prisco ...
Pietro
George Regas ...
Tony (as George Rigas)
Eddie Phillips ...
Mario Carlotti (as Edward Phillips)
Jean De Briac ...
Antonio Carlotti

89 minutes


Angela vit heureuse dans un petit village de la côte italienne en compagnie de ses deux frères Mario et Antonio et de son ami Giovanni. La guerre ayant débuté, Antonio est très vite mobilisé et ne reviendra pas, les autres ne tardent pas à le suivre. Un jour Maria découvre sur la plage un naufragé qui lui avoue être un déserteur américain du nom de Joseph. Elle finit par le cacher et le couple se marie secrètement. A minuit toutes les nuits, Joseph attend les messages d'amour transmis grâce à la lumière du phare qu'Angela actionne. Un jour, elle apprend qu'un bateau ramenant son frère Antonio a été coulé par un sous-marin tout près de la côte et comprend qu'elle a inconsciemment donné un signal la nuit précédente ...



Un film trop long et mêlant tellement de drames qu'il devient parfaitement invraisemblable. Mary Pickford finit par vous taper sur les nerfs à force de mimiques exagérées, les autres acteurs campent des italiens gesticulant du même acabit (un préjugé souvent utilisé ...), impossible de compatir face à la superficialité des protagonistes (aucune grandeur d'esprit n'est développée), mis à part Fred Thompson qui apporte une stabilité et une dimension plus profonde (et encore).
Le scénario s'égare dans de nombreux détours, et surtout la continuité est mauvaise : on saute du coq à l'âne plusieurs fois, par exemple à la fin  lorsque Angela effectue le sauvetage de son bébé, elle se trouve le long d'une côte sauvage avec Giovanni comme seul témoin (si j'ose dire, encore que je trouve dangereux de laisser ce pauvre homme aveugle sur des rochers découpés dans une tempête, mais bon ...) et se retrouve d'un coup de baguette magique dans une barque sur mer calme entourée de villageois. De plus, il est hautement improbable qu'une jeune fille tête en l'air ait à s'occuper d'un phare en temps de guerre... Mais évidemment on peut y voir des métaphores ...
On finit par se demander si ce film va une fois se terminer, d'autant plus que la musique composée par Maria Newman est insupportable (beaucoup trop moderne et mal adaptée) et vous vrille les oreilles !
Une déception, à voir uniquement pour Fred Thomson ! Page sur Fred Thomson




lundi 11 octobre 2010

Hoodoo Ann - Lloyd Ingraham - 1916



Mae Marsh ...
Hoodoo Ann
Robert Harron ...
Jimmie Vance
William H. Brown ...
Wilson Vance
Wilbur Higby ...
Samuel Knapp
Loyola O'Connor ...
Elinor Knapp
Mildred Harris ...
Goldie
Pearl Elmore ...
Miss Prudence Scraggs
Anna Dodge ...
Sarah Higgins (as Anna Hernandez)
Charles Lee ...
Bill Higgins
Elmo Lincoln ...
Officer Lambert
Robert Lawler ...
Constable Drake
Carl Stockdale ...
Gordon Sanderson / Mustang Charley

65 minutes

Ann "Porte-malheur", est une jeune fille qui croit avoir la poisse, ce qui lui est confirmé par  la cuisinière qui l'a lu dans les lignes de sa main. A l'orphelinat elle est traitée comme Cendrillon et ne reçoit aucun signe d'affection. Sa vie est une succession de tristes expériences jusqu'au jour où elle est adoptée par des parents qui lui permettront enfin de s'épanouir et de rencontrer le fils du voisin. Malgré tout, après une séance de cinéma qui l'a beaucoup impressionnée, Ann commet un acte qui semble irréparable ...



Ce film est à la fois triste et drôle. May Marsh est touchante dans le rôle de la fille impressionnable qui cherche de l'affection à tout prix. D'abord attifée en souillon, elle découvre Vogue et adapte sa propre mode avec enthousiasme !
Sa rencontre et ses sorties avec Jimmie, le jeune homme qui souhaite devenir dessinateur et qui ne renonce pas à ses rêves contre l'avis de son père, sont charmantes. May Marsh oscille sans arrêt entre patho et comédie. Un film très plaisant où les malheurs ne sont pas des petits, mais des gros soucis ! l'image nette et bien restaurée pour un film de 1916.

D.W. Griffith utilise son pseudonyme "Granville Warwick." 

samedi 9 octobre 2010

Skinner's Dress Suit - William A. Seiter - 1926



Reginald Denny ...
Skinner
Laura La Plante ...
Mrs. Honey Skinner
Ben Hendricks Jr. ...
Perkins
E.J. Ratcliffe ...
McLaughlin
Arthur Lake ...
Tommy
Hedda Hopper ...
Mrs. Colby
Lionel Braham ...
Jackson
Frona Hale ...
Mrs. McLaughlin
William H. Strauss ...
Tailor
Betty Morrissey ...
Miss Smith
Lucille De Nevers ...
Mrs. Crawford
Lucille Ward ...
Mrs. Jackson
Lila Leslie ...
Mrs. Wilkins
Broderick O'Farrell ...
Mr. Wilkins

70 minutes

 Honey Skinner (Laura La Plante) est très fière de son mari et le convainc d'aller demander une augmentation à ses employeurs. (Denny) tente sa chance alors qu'un gros client vient de renoncer à un contrat. Lorsqu'il arrive à la maison, Honey a préparé une fête, convaincue que son mari a été augmenté. Dépité Skinner n'a pas le coeur de la détromper et lui annonce pour lui faire plaisir un salaire grossi de $10 par semaine. Toute de suite Honey tire des plans sur la comète en achetant de couteux habits de soirée pour qu'ils puissent participer à la grande soirée organisée chez les McLaughlin en l'honneur du pasteur. Au bureau Skinner découvre les derniers pas de danse à la mode le Savannah Shuffle (si je ne m'abuse !) et l'apprend à sa femme. Le couple va faire sensation à la soirée mais bientôt Skinner se fait licencier de l'entreprise ....




Une comédie plaisante et enlevée au son du Charleston. On commence par découvrir la vie bien organisée du jeune couple et l'ambition de la jeune femme. Reginald Denny est charmant et fait des mimiques hilarantes, Laura La Plante en blonde extravertie sympathique lui impose ses vues et donne le change. Des scènes qui vous rappellent forcément des situations vécues, l'arrivée dans le beau monde et le grand nombre de personnes auxquelles on ne sait que dire, le malaise ambiant, le succès lors de l'intérêt provoqué par la nouvelle danse ...
Puis les dépenses qui augmentent en même temps que les revenus deviennent inexistants, la lutte pour garder les apparences, ... et le coup de chance final. Ce n'est certainement pas un film moralisateur, mais du pur divertissement avec quelques moments hilarants, le tout est bien agréable à regarder après une dure journée de travail.



vendredi 8 octobre 2010

Ten Commandments (The) - Cecil B. DeMille - 1923


Theodore Roberts ...
Moses, the Lawgiver (prologue)
Charles de Rochefort ...
Rameses, the Magnificent (prologue) (as Charles De Roche)
Estelle Taylor ...
Miriam, the Sister of Moses (prologue)
Julia Faye ...
The Wife of Pharaoh (prologue)
Pat Moore ...
The Son of Pharaoh - prologue (as Terrence Moore)
James Neill ...
Aaron, Brother of Moses (prologue)
Lawson Butt ...
Dathan, The Discontented (prologue)
Clarence Burton ...
The Taskmaster (prologue)
Noble Johnson ...
The Bronze Man (prologue)
Edythe Chapman ...
Mrs. Martha McTavish
Richard Dix ...
John McTavish, her son
Rod La Rocque ...
Dan McTavish, her son
Leatrice Joy ...
Mary Leigh
Nita Naldi ...
Sally Lung, a Eurasian
Robert Edeson ...
Redding, an Inspector



136 minutes

La première partie (50 minutes) de ce film nous montre l'esclavage des israéliens en Égypte sous le règne de Ramses, Moise menant son peuple à la terre promise, la réception des tablettes écrites par le doigt de Dieu sur le Mt Sinai, l'adoration du veau d'or et la colère de Moïse ...
On bascule dans la deuxième partie par le biais d'une femme qui relate à ses deux fils la première partie, une bible sur ses genoux. On découvre l'application des commandements dans la vie de cette famille à San Francisco, où les deux frères, très différents dans leur foi, sont amoureux de Mary et entrent en conflit lors de la construction d'une cathédrale ...



Budget estimé : $ 1'800'000.-
Utilisation de 2 bandes Technicolor
Henry Hathaway a été l'assistantde M. De Mille (non crédité) sur ce tournage.


Pour s'amuser, on peut chercher Charles Farrell parmi les esclaves israéliens (non crédité !)

Un film osé et monumental, tant par les moyens déployés, les décors, le nombre énorme de figurants, les costumes que par les effets spéciaux ... en particulier la séparation des flots et l'écriture des tablettes !

la première partie est à voir pour le côté épique. La deuxième est la parabole de la première. On est un peu dérouté par la conception de ce film, somme toute assez moderne, dans lequel on retrouve bon nombre d'acteurs très connus de l'époque. 

Rod La Rocque dans le rôle de Dan, le fils ambitieux sans scrupule qui passera par les affres d'une conscience qui finit par se réveiller, pour terminer son voyage dans un bateau appelé defiance (défi) qui fera naufrage ...
Richard Dix, le fils doux et posé devenu charpentier qui vit quelques cruelles situations ...
Edythe Chapman dans le rôle de la mère qui se rend compte à sa mort qu'elle a enseigné à son fils Dan à craindre et non aimer Dieu (La veinarde a tourné aussi avec Buck Jones dans Lazybones !) ...
Leatrice Joy qui choisit la facilité après une vie difficile ...
Nita Naldi dans le rôle de l'Eurasienne lépreuse Sally qui nous apparait sortant d'un sac de jute telle une chrysalide de son cocon.

Chacun dans son genre est excellent.



Citation approximative de John à sa mère : Mother you hold a cross in your hand but use it as a whip ...

mercredi 6 octobre 2010

Square Deal Man (The) - William S. Hart - 1917


William S. Hart ...
Jack O'Diamonds
Mary McIvor ...
Virginia Ransome
Joseph J. Dowling ...
Two Spot - the sidekick (as J. J. Dowling)
Mary Jane Irving ...
Blossom - the child
J. Frank Burke ...
Colonel Byrd Ransome
Darrell Foss ...
Pedro
Kisaburo Kurihara ...
Anastacio - Pedro's friend (as Thos. Kurihara)
Milton Ross ...
Preaching Dan
Charles O. Rush ...
Broadway Hammersley (as Chas. O. Rush)

50 minutes

 Jack (Hart), un joueur qui joue sa dernière partie avant de tourner la page définitivement gagne un ranch. Accusé de tricherie, le dialogue est brusquement interrompu par un coup de feu et la lampe qui s'éteint. Son adversaire est trouvé mort et Jack est suspecté de l'avoir tué ...


Ce genre de western est toujours sympathique. Au début, il parait parfaitement quelconque mais on finit toujours par se laisser embarquer par l'action et le personnage de William S. Hart qui est toujours aussi attachant. Dans ce film il est confronté à un petit enfant en bas âge absolument adorable, et son cheval Fritz est présent lui aussi.

mardi 5 octobre 2010

Thundering Hoofs - Albert S. Rogell - 1924


Fred Thomson ...
Dave Marshall
Silver King the Horse ...
Silver King, Dave's Horse
Ann May ...
Carmelita Estrada
William Lowery ...
Luke Severn
Fred Huntley ...
John Marshall
Charles Hill Mailes ...
Don Juan Estrada (as Charles Mailes)
Charles De Ravenne ...
Don Carlos
Carrie Clark Ward ...
Duenna


50 minutes

Dave Marshall (Thomson) vit avec son père dans le ranch familial. Severn (Lowery), un bandit écumant la région frontalière au Mexique en a après l'argent Estrada, un riche propriétaire terrien mexicain dont la fille Carmelita (Ann May) est très courtisée. Severn s'arrange pour que ses complices attaquent la diligence et faire en sorte qu'il apparaisse comme le sauveur mais Dave déjoue ses plans et sauve les passagers dont la jeune Carmelita. Severn s'arrange pour que Dave apparaisse comme le bandit et le fait arrêter ...



En voilà un western plein d'énergie ! Fred Thompson est le prototype même du héros comme on les aime : sympathique, séduisant, sportif (un brin casse cou !) avec un cheval de rêve - Silver King, qui participe de belle manière à l'action. Ann May est charmante et la rencontre des deux amoureux en cachette donne lieu à toutes sortes d'actions pleines d'humour.
Le tout est mené tambour battant, soutenu par une musique excellente qui passe par tous les genres et styles possibles ! J'ai passé un très bon moment !



A noter qu'il s'agit du seul film rescapé de Fred Thompson où celui-ci tient le premier rôle. C'est fort dommage !
Dans sa cascade du sauvetage de la diligence, il se casse le haut de la cuisse droite et Yakima Canutt a du finir la cascade. Bien sûr le tournage fut aussi retardé à cause de la convalescence de Fred.



lundi 4 octobre 2010

Affairs of Anatol (The) - Cecil B. De Mille - 1921


Wallace Reid ...
Anatol Spencer
Gloria Swanson ...
Vivian Spencer (Anatol's wife)
Wanda Hawley ...
Emilie Dixon
Theodore Roberts ...
Gordon Bronson
Elliott Dexter ...
Max Runyon
Theodore Kosloff ...
Mr. Nazzer Singh (Hindu hypnotist)
Agnes Ayres ...
Annie Elliott
Monte Blue ...
Abner Elliott
Bebe Daniels ...
Satan Synne




117 minutes

Vivian (Gloria Swanson) et Anatol (Wallace Reid) viennent de se marier. Anatol est chevaleresque dans l'âme et lorsqu'il se rend compte que sa vieille amie d'enfance Emilie (Wanda Hawley)  devenue danseuse légère tourne mal, il s'arrange pour l'extraire du monde de la nuit, à la grande hilarité de son protecteur Gordon (Theodore Roberts) et à la désapprobation de sa femme. Plus tard il se rend compte qu'Emilie l'a roulé dans la farine et que son honnêteté et son désir de changement étaient feints. De retour auprès de sa femme, les deux jeunes mariés partent à la campagne où la vie leur parait plus simple : au cours d'une balade en barque, ils sauvent Annie (Agnes Ayres), une jeune femme qui souhaite mourir car son mari Abner (Monte Blue), vient de découvrir qu'elle avait dérobé l'argent de l'église qui lui était confié pour s'acheter des fanfreluches. Lasse, Vivian quitte Anatol, qui cherche réconfort auprès de Satan Synne (Bebe Daniels) ...



Un film tiré d’une pièce du dramaturge autrichien Arthur Schnitzler plaisant bien que toutefois apparaissant quelque peu misogyne. M. De Mille semble beaucoup aimer les pieds : on commence par une scène de pédicure, Vivian hypnotisée enlève ses bas pour traverser une rivière imaginaire, la noyée dévoile se pieds, etc. Le scénario de cette comédie matrimoniale part du principe qu'Anatol est innocent et chevaleresque mais pose quand même la question de savoir si lui-même n'est pas perdu. 
On s'amuse devant les mimiques du jeune couple à son début. Wallace Reid parait effectivement chevaleresque et innocent bien que bien naïf face aux femmes rencontrées. Gloria Swanson reste un peu en marge de toute l'histoire. On y voit en outre un excellent Theodore Kosloff, l'hypnotiseur indien (aujourd'hui il serait Pakistanais puisque en provenance de Rawalpindi !), Monte Blue dans le rôle d'Abner en fermier près de ses sous, Bebe Daniels dans un rôle de vamp diabolique dans des décors infernaux, et même un léopard ! Bref un casting de rêve !


Un des derniers films de Wallace Reid qui tourne encore 10 films après celui-ci. Grièvement blessé à la tête lors du tournage de la Vallée des Géants (1919) il est traité avec de la morphine et devient totalement dépendant de la drogue en quelques mois. Brutalement sevré en sanatorium, en mauvaise santé et dépressif, il décède à l'âge de 31 ans en 1923.

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Anatol Spencer: Let me take you away from all this rotten, hypocritical crowd! Let's go to some clean, sweet place in the Country where people are honest and decent - and find ourselves again!
Vivian Spencer: I'll go with you to the country, Tony, if I can be sure there'll be milk - but no *milk-maids*! 


vendredi 1 octobre 2010

Patent Leather Kid (The) - Alfred Santell - 1927



Richard Barthelmess ...
Patent Leather Kid
Molly O'Day ...
Curley Boyle, the Golden Dancer
Lawford Davidson ...
Lieutenant Hugo Breen
Matthew Betz ...
Jake Stuke
Arthur Stone ...
Jimmy Kinch
Ray Turner ...
Mabile Molasses (as Raymond Turner)
Hank Mann ...
Sergeant
Walter James ...
Officer Riley
Lucien Prival ...
The German Officer
Nigel De Brulier ...
The French Doctor
Fred O'Beck ...
Tank Crew
Clifford Salam ...
Tank Crew
Henry Murdock ...
Tank Crew
Charles Sullivan ...
Tank Crew
John Kolb ...
Tank Crew



150 minutes

Le "gosse cuir verni" est un boxeur talentueux qui soigne son aspect. Il reste invaincu face à ses adversaires, malgré la pression du public qui souhaiterait le voir perdre quelquefois. Durant l'un de ses combats, son regard est attiré par les cris provocateurs d'une jeune danseuse, Curley, venue assister au combat avec son ami, Hugo Breen. C'est l'amour at first sight ! A la sortie, il s'arrange pour enlever Curley à son ami.

La guerre déclarée, le Kid ne souhaite pas s'engager. Curley est attirée par l'uniforme et s'engage en tant que nurse en France. Lorsqu'à son tour le Kid est, après sa première défaite, appelé sous les drapeaux, il se retrouve sous les ordres d'Hugo Breen...



Fascinant Richard Barthelmess : encore un rôle différent dans lequel il crée un personnage tout à fait original, à tel point qu'on se demande si c'est bien lui.



Le film est constitué de deux parties d'une heure environ, la première traite de la rencontre et de la vie de boxeur, la deuxième nous plonge directement dans la première guerre mondiale (Par sa conception, ce film rappelle beaucoup La Grande Parade).

Richard Barthelmess incarne très bien cet homme fier et soigné capable de se coiffer entre deux rounds. Il est entouré en outre de son manager (un homme qui encaisse 60% des gains mais pas 60% des coups !), d'un soigneur et d'un masseur, qui plus tard seront aussi engagés sous les drapeaux.

Molly O'Day campe une danseuse de cabaret passionnée et au caractère bien trempé.  Son personnage apporte une force et un soutien considérables et les deux protagonistes forment un excellent couple tumultueux.

La partie "boxe" se laisse suivre avec intérêt. La partie "guerre" est très bien faite. On est surpris de voir le Kid trembler de peur et d'angoisse. Après la mort de son ami Puffy, il passe à l'action et finit grièvement blessé dans les décombres d'une église. In extremis, grâce à la force de Curley qui ne peut concevoir de perdre le Kid, le docteur opère malgré des pronostiques défavorables. La scène de Curley découvrant le visage du Kid sous la boue et le sang est remarquable. La fin est quant à elle assez improbable, mais il est vrai que les miracles arrivent quelquefois !

Bref, un film à voir absolument !
Oscars 1929
1929 - Academy Awards, USA : Nominé as Best Actor in a Leading Role : Richard Barthelmess (C'est Emil Jannings qui raflera le titre pour The Last Command)




Titres français (incomplet)

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