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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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Affichage des articles dont le libellé est Richard Barthelmess. Afficher tous les articles
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mercredi 12 janvier 2011

Ranson's Folly - Sidney Olcott - 1926



Richard Barthelmess ...
Lt. Ranson
Dorothy Mackaill ...
Mary Cahill
Anders Randolf ...
The Post Trader
Pat Hartigan ...
Sgt. Clancy
William Bailey ...
Lt. Crosby (as William Norton Bailey)
Brooks Benedict ...
Lt. Curtis
C.C. Smith ...
Col. Bolland (as Col. C.C. Smith USA)
Pauline Neff ...
Mrs. Bolland
Billie Bennett ...
Mrs. Truesdale
Frank Coffyn ...
Post Adjutant
Hans Joby ...
Judge Advocate (as Capt. John S. Peters USA)
Taylor N. Duncan ...
Capt. Carr (as Taylor Duncan)

78 minutes

L'officier Ranson (Barhtelmess) arrive à Fort Croquett où il n'y a pas grand-chose à faire . Le quartier des officiers se trouve derrière le Trade Poste tenu par un homme au passé mystérieux et sa fille, la charmante Mary (MacKaill). Un jour, par ennui, Ranson déclare pouvoir faire aussi bien que le Red Rider, un mystérieux bandit qui sévit dans les environs, en particulier les jours de paie. Ranson parie qu'il arrive à faire tout aussi bien, masqué, avec une paire de ciseaux et tente de le prouver en attaquant la diligence. Or il se trouve que le même jour, la paie est réellement volée par le mystérieux Red Rider. Bien sûr tous les soupçons pèsent sur Ranson ...



L'intrigue est un peu longue à se mettre en place, mais on ne peut que s'amuser de cette situation cocasse, du moins au départ. Barthelmess campe un jeune homme vif et courageux, pris à son propre piège. Dorothy McKaill est tout à fait charmante dans le rôle de Mary. Le final est amusant et assez surprenant ! Le tout est léger est sympathique.
Le DVD se trouve chez Grapevine, l'image est correcte, et l'accompagnement musical bien trouvé.


mercredi 1 décembre 2010

Last Flight (The) - William Dieterle - 1931


Richard Barthelmess ...
Cary Lockwood
David Manners ...
Shep Lambert
Johnny Mack Brown ...
Bill Talbot (as John Mack Brown)
Helen Chandler ...
Nikki
Elliott Nugent ...
Francis (as Elliot Nugent)
Walter Byron ...
Frink


76 minutes

La 1ère guerre mondiale est terminée. Quatre amis, dont certains ont été grièvement blessés et dont les nombreuses séquelles sont peu apparentes, se retrouvent à Paris complètement perdus, ne sachant comment vivre. Ils passent leur temps ensemble à faire comme si tout allait bien. Un soir dans un bar ils font la connaissance de Nikky, une jeune femme étrange qui semble elle-même tout autant perdue. Les quatre hommes et Nikky deviennent inséparables ...



Un film avec une ambiance très spéciale où le malaise est palpable malgré les efforts des protagonistes pour avoir l'air normaux. On sent une nette cassure dans tous les personnages, à part celui du journaliste, Frink, qui reste un profiteur dans l'âme. Les amis tentent de donner le change et boivent tout au long du film comme des trous. Tournés vers la mort, ils sont incapables de retrouver un sens à leurs vies et chacun va faire en sorte d'en finir, d'une manière plus ou moins délibérée, à part Cary, qui va retrouver un second souffle avec Nikky. Le tout vous laisse triste face à une impression de gâchis ...
Les acteurs sont tous excellents : à relever la prestation d'Helen Chandler, étonnante, presque immatérielle et comme décalée tout au long de ce film


mardi 30 novembre 2010

Heroes for Sale - William A. Wellman - 1933


Richard Barthelmess ...
Thomas 'Tom' Holmes
Aline MacMahon ...
Mary Dennis
Loretta Young ...
Ruth Loring Holmes
Gordon Westcott ...
Roger Winston
Robert Barrat ...
Max Brinker (as Robert Barratt)
Berton Churchill ...
Mr. Winston
Grant Mitchell ...
George W. Gibson
Charley Grapewin ...
Pa Dennis (as Charles Grapewin)
Robert McWade ...
Dr. Briggs
G. Pat Collins ...
Leader of Agitators (as George Pat Collins)
James Murray ...
Blind soldier
Edwin Maxwell ...
Laundry Company President



76 minutes

Durant la première guerre mondiale, Roger (Wescott) et Tom  (Barthelmess) sont envoyés dans une mission dont ils savent qu'ils ont peu de chance de revenir. Durant le combat Roger perd les pédales et se terre dans un trou alors que Tom continue tout seul. A son retour et après qu'il ait capturé un soldat ennemi, il est grièvement blessé et demande à Roger de l'aider à retourner dans la tranchée. Celui-ci est incapable de faire le moindre geste et Tom est laissé pour mort. Alors que Roger est décoré pour haute bravoure, Tom est soigné par les allemands qui le remettent sur pied mais ne peuvent enlever tous les morceaux de métal figés dans sa colonne vertébrale. En proie à une grande souffrance permanente, il prend de la morphine. A l'armistice, Tom et Roger se retrouvent sur le bateau qui les ramène au bercail. Roger explique qu'il n'a pas pu faire autrement que de recevoir tous ces honneurs, et Tom l'assure qu'il n'a pas l'intention de révéler quoi que ce soit. Roger est reçu comme un héros dans leur ville natale et Tom retrouve sa mère et un travail au sein de la banque du père de Roger. Très vite il fait de nombreuses erreurs et ne peut plus se passer de morphine. Déclaré comme drogué, il est viré de la banque et part pour Chicago. Dans une gargote bon marché, il loue une chambre misérable lorsqu'il pose les yeux sur Ruth (Loretta Young), une autre locataire de la pension ...



Je m'arrête là dans le descriptif de ce film excellent. Robert Barthelmess crée un nouveau personnage à chaque fois. Il est un Tom très humain plus vrai que nature dans ce film poignant. Plein d'idées, il rebondit, crée, aime, et à chaque fois il retombe, traité injustement. Loretta Young est égale à elle même chaleureuse et souriante, mais c'est Aline McMahon qui m'a le plus touchée.  Robert Barrat est excellent dans le rôle du "rouge" exalté et inventif qui s'adapte au capitalisme car -
citation :
Thomas 'Tom' Holmes: You used to hate the capitalists.
Max Brinker: Naturally. That was before I had money.

C'est le genre de film à voir lorsqu'on se sent des velléités philanthropiques et le tout est l'illustration parfaite de ce poème de Kipling

Si : Tu seras un homme, mon fils - traduction d'André Maurois (1918)

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.


... il y a encore du chemin à parcourir, et c'est justement sur l'image de Tom en marche que le film se termine ! ... et ce n'est pas un hasard si je termine par cette image de Tom au guichet de la banque ...

vendredi 1 octobre 2010

Patent Leather Kid (The) - Alfred Santell - 1927



Richard Barthelmess ...
Patent Leather Kid
Molly O'Day ...
Curley Boyle, the Golden Dancer
Lawford Davidson ...
Lieutenant Hugo Breen
Matthew Betz ...
Jake Stuke
Arthur Stone ...
Jimmy Kinch
Ray Turner ...
Mabile Molasses (as Raymond Turner)
Hank Mann ...
Sergeant
Walter James ...
Officer Riley
Lucien Prival ...
The German Officer
Nigel De Brulier ...
The French Doctor
Fred O'Beck ...
Tank Crew
Clifford Salam ...
Tank Crew
Henry Murdock ...
Tank Crew
Charles Sullivan ...
Tank Crew
John Kolb ...
Tank Crew



150 minutes

Le "gosse cuir verni" est un boxeur talentueux qui soigne son aspect. Il reste invaincu face à ses adversaires, malgré la pression du public qui souhaiterait le voir perdre quelquefois. Durant l'un de ses combats, son regard est attiré par les cris provocateurs d'une jeune danseuse, Curley, venue assister au combat avec son ami, Hugo Breen. C'est l'amour at first sight ! A la sortie, il s'arrange pour enlever Curley à son ami.

La guerre déclarée, le Kid ne souhaite pas s'engager. Curley est attirée par l'uniforme et s'engage en tant que nurse en France. Lorsqu'à son tour le Kid est, après sa première défaite, appelé sous les drapeaux, il se retrouve sous les ordres d'Hugo Breen...



Fascinant Richard Barthelmess : encore un rôle différent dans lequel il crée un personnage tout à fait original, à tel point qu'on se demande si c'est bien lui.



Le film est constitué de deux parties d'une heure environ, la première traite de la rencontre et de la vie de boxeur, la deuxième nous plonge directement dans la première guerre mondiale (Par sa conception, ce film rappelle beaucoup La Grande Parade).

Richard Barthelmess incarne très bien cet homme fier et soigné capable de se coiffer entre deux rounds. Il est entouré en outre de son manager (un homme qui encaisse 60% des gains mais pas 60% des coups !), d'un soigneur et d'un masseur, qui plus tard seront aussi engagés sous les drapeaux.

Molly O'Day campe une danseuse de cabaret passionnée et au caractère bien trempé.  Son personnage apporte une force et un soutien considérables et les deux protagonistes forment un excellent couple tumultueux.

La partie "boxe" se laisse suivre avec intérêt. La partie "guerre" est très bien faite. On est surpris de voir le Kid trembler de peur et d'angoisse. Après la mort de son ami Puffy, il passe à l'action et finit grièvement blessé dans les décombres d'une église. In extremis, grâce à la force de Curley qui ne peut concevoir de perdre le Kid, le docteur opère malgré des pronostiques défavorables. La scène de Curley découvrant le visage du Kid sous la boue et le sang est remarquable. La fin est quant à elle assez improbable, mais il est vrai que les miracles arrivent quelquefois !

Bref, un film à voir absolument !
Oscars 1929
1929 - Academy Awards, USA : Nominé as Best Actor in a Leading Role : Richard Barthelmess (C'est Emil Jannings qui raflera le titre pour The Last Command)




mardi 17 août 2010

Enchanted Cottage (The) - John S. Robertson - 1924


Version 1945 décrite plus bas

Richard Barthelmess... Oliver Bashforth
May McAvoy... Laura Pennington
Ida Waterman... Mrs. Smallwood
Alfred Hickman... Rupert Smallwood
Florence Short... Ethel Bashforth
Marion Coakley... Beatrice Vaughn
Holmes Herbert... Major Hillgrove (as Holmes E. Herbert)
Ethel Wright... Mrs. Minnett

70 minutes


Oliver Bashforth, un homme gravement invalide suite à une terrible blessure survenue durant la première guerre mondiale vit en reclus dans un cottage pour échapper à sa famille et aux regards des autres. Peu de temps auparavant il découvrait que sa fiancée en aimait un autre.
Aigri et solitaire, il s'isole et ne supporte plus personne. Lorsqu'un jour des enfants jouent devant chez lui avec le major Hillgrove qui est aveugle, il sort pour exprimer son exaspération et fait la connaissance de Laura Pennington, une femme de cœur supposée laide.
La jeune femme exprime sa solitude dans laquelle Oliver se reconnait. Il lui propose donc le mariage, entre, sous-entend-il indélicatement, une laide avec un invalide surtout pour éviter que sa sœur très intrusive s'installe chez lui. Blessée, Laura cherche à fuir mais tombe amoureuse d'Oliver...



Je suis sous le charme de ce film tout en poésie et délicatesse. Richard Barthelmess est plus vrai que nature dans ce rôle difficile. Cet ancien cottage surnommé "Honeymoon Cottage" car de nombreux amoureux y ont gravé leurs noms et leur amour sur la vitre est toujours habité par les couples y ayant caché leur passion et que l'on aperçoit, tels des fantômes, dans de courtes scènettes costumées. Tout d'abord unis surtout pour le pire, sous l'influence de tous les esprits qui habitent toujours les lieux et qu'ils croient voir, les deux jeunes gens finissent par se voir beaux et sains, et subissent l'incompréhension de leur entourage, sauf du Major aveugle, qui lui croit à leur bonheur. C'est aussi un film sur l'espoir, les quatre protagonistes principaux sont tous handicapés physiquement d'une façon ou d'une autre (j'inclus le majordome du Major auquel il manque un bras). Les bien-portants (à part peut-être la gouvernante du cottage) sont dans le fond tout autant handicapés, mais leur handicap ne se voit pas ...

Barthelmess est toujours à la hauteur des rôles les plus variés. Son Oliver est touchant de vérité.
McAvoy porte un faux nez et de fausses dents qui n'arrivent pas vraiment à l'enlaidir et se montre émouvante à souhait dans le rôle de la jeune fille aimante et sans succès. Une scène excellente lorsque nous voyons leur jeune couple amoureux et magnifiquement vêtu descendre l'escalier à la rencontre de la famille venue les voir, ils réapparaissent dans la lumière tels qu'ils sont sous le regard "horrifié" des parents et de la sœur. Auparavant la mère dit cette phrase terrible : "I won't stand a miracle in our family"
Le major incarné par Holmes Herbert semble porter son regard intérieur sur un nouveau monde porteur d'espoir.
Les couples sensés avoir vécus dans le cottage représentent une pression sociale, un idéal formaté, ces hommes et ces femmes sont beaux et semblent s'aimer, mais la réalité est que chaque histoire d'amour ou de couple est dans le fond unique. C'est donc une histoire très moderne, celle de l'éveil de deux personnes à la vie et à l'amour, l'histoire d'un couple qui s'aime malgré les pressions de la famille, de l'entourage ou de la société.
Ce film est une excellente base pour méditer sur l'amour et sa magie. Qu'est-ce que la beauté, pourquoi la voit-on, est-ce seulement une apparence ? Est-on beau parce qu'on est aimé ou le fait d'aimer rend-il beau ?


Vue récemment la version tournée par John Cromwell en 1945 avec Robert Young, Dorothy McGuire, Herbet Marshall et Mildred Natwick. Voici quelques impressions

Encore une fois la parole n'ajoute rien aux images, le spectateur se disperse face aux mots qui sont incapables de traduire des sentiments. Pour ajouter de la valeur dramatique le réalisateur rajoute des effets, de la tempête, de l'orage etc, pourquoi est-ce si difficile d'exprimer de beaux sentiments sans avoir à en rajouter une couche ?
La propriétaire du cottage alias l'excellente Mildred Natwick, devient une espèce de medium (tant mieux car sans cette actrice le film aurait été presque plat !). Il a fallu que le Major aveugle deviennent pianiste histoire de nous faire comprendre qu'il a une vision interne très vaste et qu'il peut traduire des sentiments par sa musique. Dorothy McGuire est méconnaissable dans le rôle de Laura Pennington, sa prestation n'est pas mauvaise mais son rôle n'est pas mis en valeur par Robert Young qui se montre mou alors qu'il aurait fallu un homme fier et ombrageux pour rentre le rôle attractif.
En bref, les personnages connexes prennent plus d'ampleur mais la finesse et la subtilité de l'histoire n'y sont plus.

Je crois que les films muets sont faits pour les purs sentimentaux ... Un film muet va à l'essentiel, le coeur ! (je vous assure que la raison est ravie aussi ! ...)


samedi 14 août 2010

Dawn Patrol (The) - Howard Hawks - 1930

L'action se passe durant la première guerre mondiale.

    Richard Barthelmess     ...     Dick Courtney
    Douglas Fairbanks Jr.    ...     Douglas 'Doug' Scott
    Neil Hamilton    ...     Maj. Brand
    Frank McHugh    ...     Flaherty
    Clyde Cook    ...     Bott
    James Finlayson    ...     Field Sergeant
    Gardner James    ...     Ralph Hollister
    William Janney    ...     Gordon 'Donny' Scott
    Edmund Breon    ...     Lt. Phipps


108 minutes


Une histoire complexe sur la responsabilité de la direction des opérations en temps de guerre.




Un commandant envoie ses hommes en patrouille sachant qu'ils sont en sous nombre et que leurs chances sont à peu près nulles de sortir vivants des combats. De nouveaux arrivants remplacent les précédents, toujours plus jeunes et bien sûr de moins en moins expérimentés.
Courtney (Barthelmess) est le leader de la patrouille A, il fait son boulot au mieux mais Brand (Neil Hamilton) sent le poids de son regard et supporte de moins en moins sa responsabilité.

Lorsque Courtney est promu à sa place, la même histoire recommence, avec les mêmes doutes, les mêmes révoltes ...





Deux vétérans du cinéma muet (Neil Hamilton et Richard Barthelmess) et un fils de vétéran (Douglas Fairbanks Jr) pour assurer cette histoire, magistralement filmée. Les amateurs d'avions y trouveront leur compte aussi.

On ne peut que se passionner pour les hauts et les bas extrêmes de cette histoire, les moments d'euphorie, l'alcool pour oublier, le respect et l'honneur (aussi face à l'ennemi), le sens des responsabilité, la peur ... Sans oublier les avions, les pilotes de cette époque étaient de vrais aventuriers pionniers ... Impressionnant !




Pour ceux qui s'intéressent aux avions
LE GARLAND-LINCOLN LF-1

http://www.tvcine.cocardes.org/articles.php?lng=fr&pg=325

vendredi 6 août 2010

Tol'able David - Henry King - 1921


Richard Barthelmess... David Kinemon
Gladys Hulette... Esther Hatburn
Walter P. Lewis... Iscah Hatburn
Ernest Torrence... Luke Hatburn
Ralph Yearsley... Saul 'Little Buzzard' Hatburn
Forrest Robinson... Grandpa Hatburn
Laurence Eddinger... Sen. John Gault
Edmund Gurney... Hunter Kinemon
Warner Richmond... Allen Kinemon
Marion Abbott... Mother Kinemon



99 minutes
David est un jeune et brave garçon qui vit dans une jolie vallée avec ses parents et son frère nouvellement marié. Sa vie est heureuse, mais il voudrait être traité comme un homme. Chaque fois qu'il le peut, il demande à faire des tâches qui lui sont refusées, sous le prétexte qu'il est encore jeune. Sa mère en particulier le considère comme son petit, son frère lui refuse de conduire le taxi local, son père de boire un verre à la santé du nouveau-né de son frère ...
Dans la maison des voisins vivent la jolie Esther avec son père (grand-père?). Lorsque trois de leurs cruels cousins viennent se réfugier chez eux pour éviter la pendaison dans l'état voisin, tout s'enchaine et le monde de David s'écroule ...



Une très belle performance de Richard Barthelmess, qui parait alors bien jeune. Un film qui se laisse voir et dont le suspens va crescendo pour aboutir à une scène d'une rare violence. Le combat du jeune David contre les trois affreux cousins semble réglée d'avance. Contre toute attente David s'obstine et refuse de baisser les bras (au propre comme au figuré !) : Normal, son histoire favorite ,d'après sa mère, est "David et Goliath" !
Gladys Hulette est très mignonne, les cousins sont campés par des acteurs plus horribles les uns que les autres. Les vraies tronches de l'emploi !




Ce film a eu un monumental succès à sa sortie et on le comprend. Richard Barthelmess a 26 ans dans ce film mais en parait 10 de moins. Ses expressions passent de l'innocence au bonheur puis de l'incompréhension à la détermination avec facilité.



vendredi 9 juillet 2010

Way Down East - D.W. Griffith - 1920



Lillian Gish... Anna Moore
Richard Barthelmess... David Bartlett
Lowell Sherman... Lennox Sanderson
Burr McIntosh... Squire Bartlett
Kate Bruce... Mother Bartlett
Mary Hay... Kate (the Squire's niece)
Creighton Hale... The Professor
Emily Fitzroy... Maria Poole (landlady)
Porter Strong... Seth Holcomb
George Neville... The Constable
Edgar Nelson... Hi Holler

145 minutes


Anna (L. Gish) une jeune fille de la campagne est envoyée chez une riche parente chez laquelle elle rencontre Lennox Sanderson, un riche fils à papa tombeur de filles. Pour lui tous les moyens sont bons, et pour obtenir l'amour d'Anna il n'hésite pas à organiser une fausse cérémonie de mariage. Puis le temps passant, il passe à une nouvelle conquête, délaissant Anna qui attend un "heureux" événement...


Je reste un peu sur ma faim. Le film est bien mené bien qu'un peu long, les images parfaitement maîtrisées, mais il manque le petit plus (ou le petit moins ?) qui fait qu'on se laisse entraîner sans retenue.


J'aime bien le patho (ou du moins je n'ai en principe rien contre !) mais là je trouve que Griffith en fait trop, comme s'il voulait absolument nous convaincre du bien fondé de ses prises de position. En l'occurrence, le fait d'organiser un faux mariage parait excessif, mais permet de bien assoir le film sur la tromperie à la base de l'histoire, et ce de manière sans équivoque. Pourtant j'imagine que personne ne s'est jamais amusé à faire croire à un faux mariage, par contre les manières de tromper une jeune fille innocente (et surtout amoureuse) doivent être sans fin, mais probablement moins tranchées. Or là on assiste à un mariage, alors qu'Anna ne semble même pas amoureuse (ce qui permet de la garder "pure" pour son prochain amour avec David, j'imagine).

 Bref, ce film est difficilement crédible, ou plutôt il l'est, mais de manière forcée. Les intentions du réalisateur sont bonnes, mais la manière de traiter le sujet excessive.

Liliane Gish est parfaite dans ce rôle, car elle incarne une certaine innocence, grâce à ses mimiques un peu enfantines et ses grands yeux. Richard Barthelmess est tout en finesse et en retenue dans un rôle somme toute assez restreint. Lowell Sherman s'acquitte très bien de son rôle, hautain, sûr de lui et séducteur. On retrouve aussi dans le rôle de la logeuse du village voisin Emily Fitzroy, parfaite en femme d'âge mûr incarnant avec dureté toutes les valeurs morales en vigueur à l'époque. Déjà dans Lazybones, en mère intransigeante, elle incarne l'inflexibilité à tout prix.

vendredi 2 juillet 2010

Broken Blossoms (The yellow Man and the Girl) - D.W. Griffith - 1919



Titre français : Le Lys Brisé



Lillian Gish... Lucy Burrows (as Miss Lillian Gish)
Richard Barthelmess... Cheng Huan (as Mr. Richard Barthelmess)
Donald Crisp... Battling Burrows
Arthur Howard... Burrows' manager
Edward Peil Sr.... Evil Eye (as Edward Peil)
George Beranger... The Spying One
Norman Selby... A prizefighter



Une très jeune fille battue par son père, un boxeur violent et alcoolique, est observée par un missionnaire chinois, venu à Londres apporter la bonne parole. Désillusionné, il tient une échoppe dans laquelle la jeune fille finit par échouer ...



Je n'aime pas les acteurs déguisés, en chinois,dans le cas présent, et pourtant je ne suis pas vraiment choquée de voir Richard Barthelmess dans un rôle qu'il n'aurait pas dû tenir. Force est de constater que je ne m'explique pas vraiment pourquoi, si ce n'est qu'il a l'air souvent d'un pantin désarticulé et surtout d'une légèreté hallucinante qui lui donne l'air d'être complètement aérien et désincarné ... C'est étonnant, il arrive à provoquer de la sympathie, tout en en faisant trop …



L'histoire est fascinante à plus d'un titre : le thème parait assez inusuel même s'il est longuement expliqué sur de nombreux sites que Griffith, accusé de racisme dans son film précédent a voulu montrer une autre facette de son talent. L'ambiance est d'une grande poésie, et cela est dû sans nul doute à la musique obsédante qui accompagne parfaitement les images. Liliane Gish campe une Lucy toute de sensibilité et de retenue, ses expressions vous hantent longtemps après la fin du film. Donald Crisp est particulièrement odieux : de nombreux gros plans vous font voir toute l'horreur à laquelle la pauvre Lucy est confrontée. Le titre est particulièrement bien choisi car Lucy évoque une fleur qui ne demande qu'à éclore ...

C'est un beau film délicat tout en finesse et sensibilité.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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