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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 8 juin 2016

Menschen am Sonntag - Curt Siodmak, Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Fred Zinnemann, Rochus Gliese - 1929





Un film sans acteurs, c’est la première fois que les 5 protagonistes principaux se retrouvent devant une caméra de leur vie. Une fois le film fini ils retournèrent à leurs tâches respectives.

Le premier Erwin Splettstößer est chauffeur de taxi, la deuxième Brigitte Borchert travaille dans un magasin de disques, le troisième Wolfgang von Waltershausen a travaillé dans plusieurs domaines variés avant de devenir commerçant en vins et Christl Ehlers est figurante de cinéma. Annie Schreyer est quant à elle mannequin. 


A Berlin, un samedi soir. Wolfgang fait la connaissance de Christl et tous deux vont boire un verre. Ils doivent se revoir le lendemain.
Erwin retrouve sa copine Annie avec laquelle il va se rendre au cinéma lorsque Wolfgang déboule pour jouer une partie de cartes. La jeune femme est contrariée et se couche.
Le lendemain Erwin ne peut réveiller Annie et lui laisse un mot avant de retrouver Wolfgang puis Christl qui a amené sa copine Brigitte. Tous quatre prennent le train pour se rendre au Nikolassee …
Erwin tente bien d’appeler Annie mais elle dort encore. Les garçons sont partis pour s’amuser … Dans les roseaux chacun se change, Brigitte sort un phonographe, Christl part nager, vite rejointe par un Wolfgang très empressé …

Berlin en 1929, comme si vous y étiez ! Tout est calme, les habitants semblent se rendre en masse au Lac Nikolas les dimanches. Les scènes de rue, de foule et de plage sont un régal car tout est authentique. De nombreux habitants sont filmés, que ce soit au lac ou dans la rue.
On entre dans l’intimité de Erwin et Annie au travers de portraits de stars de l’époque épinglées sur les murs qu’ils déchirent lorsqu’ils se chamaillent pour contrarier leur conjoint.
La scène du photographe sur la plage est excellente, on voit ainsi tout plein de gens de tous âges et origines se faire tirer le portrait.
Un film qui vaut le détour et qui n'est pas sans rappeler Lonesome tourné par Paul Fejos en 1928.

 le script a été écrit par Billie (ainsi écrit) Wilder d’après une histoire de Kurt Siodmak. Tout ce petit monde quittera l’Allemagne pour l’Amérique peu de temps après ce film.
Ce film est partiellement perdu. Seuls 1839 m. sont visibles grâce au Nederlands Filmsmuseum, aux cinémathèques Suisse et Royale de Belgique et à la fondation Cineteca Italiana.

 Les Hommes le dimanche
People On Sunday


Realisé par
Curt Siodmak, Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Fred Zinnemann, Rochus Gliese


Ecrit par
Curt Siodmak, Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer et Billy Wilder


74 minutes

Erwin Splettstößer ...
Himself (taxi driver)
Brigitte Borchert ...
Herself (record seller)
Wolfgang von Waltershausen ...
Himself (wine seller)
Christl Ehlers ...
Herself (an extra in films)
Annie Schreyer ...
Herself (model)














mercredi 1 juin 2016

(Привидение, которое не возвращается) - Le fantòme qui ne revient pas - Abram Room - 1929

 
En Amérique du Sud, dans un pays à la pointe du progrès dans tous les domaines (!).
Une exploitation pétrolière protégée par des gardes armés s'étend à perte de vue, les travailleurs y sont menés encadrés comme des prisonniers.

Dans la prison panoptique ultra moderne non loin, les condamnés sont gardés sous haute surveillance. L'un d'eux, José Real, est un meneur révolutionnaire condamné à perpétuité.

Un jour l'un des captifs parvient à lui faire parvenir un message avant de se jeter dans le vide. José harangue alors ses co-détenus qui se révoltent en jetant sur les gardiens tout ce qui passe à portée de leur main.
Enfermé au cachot pour avoir fomenté la révolte José apprend bientôt qu'il va obtenir une journée de liberté car il a maintenant passé 10 ans derrière les barreaux. 
Le directeur de la prison espère bien qu'il tentera de s'évader ce qui permettra à l'homme chargé de le surveiller de l'abattre ...



Le début vous laisse sans voix tant l'intensité des images est puissante. La photographie est originale et somptueuse. La scène de la révolte de la prison est époustouflante de maitrise et de dynamisme. 

Il est fort probable que le roman porte sur la lutte des classes, mais dans le fond qu'importe que l'histoire se passe en URSS, soit une allégorie sur le goulag ou un film se passant à notre époque dans une multinationale sans pitié pour ses employés. La lutte est toujours la même, la liberté d'expression, l'indépendance de l'esprit contre l'état ou la multinationale au système répressif. La seule solution est la révolte, par la grève ou par les armes. C'est le choix de ce film qui ne peut que vous scotcher devant votre écran devant la force de ses images.
Le réalisateur passe de la cellule (comment compter les angles en une minute, score de 60 pour le héros) aux espaces extérieurs sans limites.
La fin est très abrupte.

On trouve ce film dans la collection les chefs d'oeuvre du cinéma Russe chez Bach Films. L'image est pas mal du tout.



D'après un roman de Henri Barbusse Le rendez-vous qui n'a pas eu lieu

74 minutes










Boris Ferdinandov ...
Khose Real
A. Filippov ...
Syn Khose
Karl Gurnyak ...
Rabochiy, chlen komiteta
Dmitriy Kara-Dmitriev ...
Shef agentov
Ivan Lavrov ...
Otets Khose
A. Repin ...
Soblaznitel
Maksim Shtraukh ...
Politseyskiy agent
Gavriil Terekhov ...
Santander, lyubovnik (as G. Terekhov)
Daniil Vvedenskiy ...
Nachalnik tyurmy (as D. Vvedenskiy)
E. Yakovskiy ...
Funktsioner
Leonid Yurenev ...
Starshiy nadziratel
Olga Zhizneva ...
Klemans

mercredi 25 mai 2016

Schaste - Le bonheur - Alexandre Medvekine - 1935




 
Des moujiks vivent chichement dans une zone plutôt désertique. Lorsque le grand père de Khmyr meurt, sa femme Anna l'envoie à la recherche du bonheur.

Sur la route Khmyr aperçoit deux membres du clergé se battre sur un petit pont surplombant une rivière pour un porte-monnaie tombé de la poche d'un marchant. Lorsque le porte-monnaie tombe à l'eau Khmyr s'en saisit rapidement avant de disparaitre.

Maintenant devenu l'heureux possesseur d'un cheval, Khmyr tente de passer la charrue sur la terre aride non loin de leur cabane. Lorsque le cheval n'en peut plus sa femme Anna prend le relai à la place de l'animal.
Après de dures journées de labeur enfin la récolte vient couronner leurs efforts. Mais alors ne tardent pas à apparaitre tout un tas de personnes venant prélever leur dime, le clergé, les potentats, etc... bref il ne reste rien au couple.

Anna décide de travailler pour le kolkhoze mais Khmyr est trop paresseux, même pour transporter de l'eau ...


Étonnant film dont l'action se passe dans un Kolkhoze. La vie n'a rien d'une sinécure, la terre semble aride et caillouteuse, la végétation quasi inexistante. Les membres du clergé sont d'affreux grippes sous qui soutirent de l'argent à toutes les occasions, les habitants du kolkhoze passent leur temps à essayer de dérober ce qui peut l'être ... Visiblement personne n'a envie de travailler pour la communauté, pas même les chevaux.

Les images ont un petit coté surréalistes, un vieux cheval avance son abris sur le dos pour grignoter un misérable tas de fourrage ou broute sur le toit de la cabane (Anna l'emportera sur son dos) et on verra même une maison marcher sur des pieds humains ! Les directions sont sans espoir, tout droit la mort t'attend, de même à gauche ou à droite tu n'arriveras pas au bout du chemin ...

Comment rêver lorsque le système mis en place ne vous laisse aucun répit ? Chacun répond à sa manière, en volant ou en travaillant, en étant honnête ou malhonnête.

On trouve ce film édité chez Bach Films par exemple, dans la collection les chefs d'oeuvre du cinéma Russe. L'image est assez moyenne.


65 minutes

Pyotr Zinovyev ...
Khmyr - an ill-fated mujik
Yelena Yegorova ...
Anna Khmyrova - the mujik's wife



mercredi 18 mai 2016

Piccadilly - Ewald André Dupont - 1929




 A Londres, au Club, un endroit très en vogue. Des danseurs se préparent avant leur spectacle tandis que les ragots vont bon train dans les rest rooms féminins. Ces dames semblent très attirées par le danseur, Victor bien que celui-ci soit très amoureux de sa partenaire Mabel qui, elle, n'a d'yeux que pour le propriétaire du Club, Valentine Wilmot, un homme qui surveille le déroulement des soirées avec beaucoup d'attention.

Le couple danse avec succès jusqu'au moment où un client fait un scandale car l'assiette qui lui a été présentée est très mal lavée. Mabel a bien de la peine à se concentrer sur ses pas tandis que les garçons s'affairent autour du bruyant personnage.

Wilmot sent la moutarde lui monter au nez pour deux raisons. La première c'est que Victor a eu l'outrecuidance de baiser le dos de Mabel durant la danse et la deuxième c'est qu'il est inadmissible que la vaisselle soit aussi sale dans son établissement. Après avoir sermonné un serveur, il se rend à la cuisine qui le renvoie au petit personnel s'occupant de la plonge. Dans la pièce humide, il découvre une jeune chinoise dansant sur une table, amusant et perturbant ainsi les femmes chargées de faire la vaisselle. Ni une ni deux la jeune fille nommée Shosho est virée.

Victor tente de convaincre Mabel de venir faire carrière aux USA avec lui mais celle-ci refuse. Valentine lui a entre temps écrit sa lettre de résiliation et Victor s'en va sans se retourner. 

Quelques jours passent et il faut se rendre à l'évidence : Sans le couple et surtout sans Victor, la clientèle n'afflue pas. Valentine cherche une idée lorsqu'il croise dans les escaliers du club Shosho revenue chercher un objet porte bonheur oublié. Sans autre alternative en vue, Valentine l'engage alors pour redorer le blason de son établissement.
Très vite c'est le succès, les spectateurs sont friands des danses exotiques de Shosho ...



Innocente enfant ou femme fatale ? Difficile de cerner de prime abord les motivations de Shosho incarnée par la magnifique Anna May Wong qui rayonne littéralement dans ce film. Petit à petit on comprend qu'elle n'est pas si innocente qu'elle en a l'air, mais la spectatrice que je suis à eu de la peine à le croire quand même !

Les images et la lumière de ce film accrocheur sont très veloutées, on a l'impression de se retrouver dans un cocon de douceur, le tout est partiellement teinté.
C'est une magnifique balade dans le Londres de ces années et en particulier dans le quartier de Soho (sensé être Limehouse), sombre et mystérieux. Le thème est assez risqué pour l'époque. 
On se doute de la tournure que vont prendre les événements mais par contre il est difficile de cerner la manière dont les choses vont se passer. Du coup j'ai été surprise par la fin de ce film qui m'a tenue en haleine tout du long.

Le générique (début) est original : les protagonistes ayant participé au film sont présentés sur des affiches collées telles des publicité sur des bus à impériale.

Charles Laughton se délecte dans le petit rôle du client scandalisé par l'assiette sale. Sa moue et ses mimiques ne laissent aucun doute sur le degré de propreté de l'assiette en question et sur le dégoût éprouvé.

King Hou Chang, excellent dans le rôle du petit ami de Sosho aura peu tourné : dans ce film et dans Son of the Gods de Frank Lloyd (1930) avec Richard Barthelmess.
Jameson Thomas est parfait dans ce rôle d'homme partagé entre deux femmes et la gestion de ses affaires et Gilda Gray prend toute la place qu'il faut pour se montrer en femme sûre d'elle et très jalouse.

Partiellement teinté


Le réalisateur E.A. Dupont était un citoyen allemand émigré en Grande Bretagne.

Le DVD existe dans une superbe version sortie par le BFI avec une musique très inspirée de Neil Brand

92 minutes

Gilda Gray ...
Mabel Greenfield
Anna May Wong ...
Shosho
Jameson Thomas ...
Valentine Wilmot
Charles Laughton ...
A Nightclub Diner
Cyril Ritchard ...
Victor Smiles (as Cyrill Ritchard)
King Hou Chang ...
Jim (as King Ho Chang)
Hannah Jones ...
Bessie



mercredi 11 mai 2016

The Girl who Stayed at Home - D. W. Griffith - 1919



La guerre finie, un confédéré dans l'âme, Mr France, refuse de se rendre aux Yankees et s'expatrie en France. Bien des années plus tard, en 1913 (on suppose), il vit seul dans son château français avec sa petite fille Atoline qui est sur le point de se fiancer au comte de Brissac.
Une amie américaine étudiant en France rend visite à la jeune fille en compagnie de l'un de ses frères, Ralph. Celui-ci tombe amoureux d'Atoline qui reste liée par la promesse fait au comte.
A son tour Atoline rend visite à ses amis à New York au printemps 1914 et fait la connaissance du petit frère de son amie, James, surnommé Oily tant il colle à ces demoiselles.
Oily se rend à l'évidence, Atoline ne s’intéresse pas à lui et il se rabat donc sur une vieille amie surnommée Cutie Beautiful, une jeune fille qui flirte autant que lui.
La guerre est déclarée et Ralph s'engage dans les troupes américaines. Son père refuse de laisser partir James ...


Ce film n'est certainement pas une référence en termes d'histoire. Au printemps 1914 la jeune fille est aux USA, le fils Grey s'engage de suite dans les troupes peu après son retour en France. Or les USA ne sont entrés officiellement en guerre qu'en avril 1917 même si de nombreux américains se sont engagés volontairement dès le début du conflit.

Le fil de l'histoire est quelque peu décousu et peu fluide, les tenants et aboutissants ne sont pas très explicatifs. Heureusement Griffith ne dépeint pas les allemands de façon caricaturale mais agrémente son histoire de deux caractères diamétralement opposés. L'histoire commence de manière presque comique pour basculer dans le sérieux vers le milieu.

Robert Harron est la caricature du jeune homme mou qui ne se tient pas droit. Clarine Seymour quant à elle représente le prototype de la jeune fille futile qui découvrira qu'elle aime un type qui risque de ne jamais revenir au pays.

Comme on s'en doutait les deux frères se comportent en héros, Atoline est la brave jeune fille qui a de la compassion pour son prochain et Cutie attend son aimé au pays.

Atoline France ... est-ce un clin d'oeil à Anatole France ?

A voir pour Syn De Conde, un acteur brésilien qui tournera très peu et qui se montre très classe dans le rôle du Comte Brissac et pour David Butler, excellent dans le rôle du jeune Kant.

Titre français : Dans la tourmente

69 minutes

Adolph Lestina ...
Mr. France
Carol Dempster ...
Atoline France
Frances Parks ...
The chum
Richard Barthelmess ...
Ralph Grey
Robert Harron ...
James Grey
Syn De Conde ...
Count de Brissac
George Fawcett ...
Edward Grey
Kate Bruce ...
Mrs. Edward Grey
Edward Peil Sr. ...
Turnverein Terror
Clarine Seymour ...
Cutie Beautiful
Tully Marshall ...
Cutie's old friend
David Butler ...
Johann August Kant
Joseph Scott ...
Himself (as The Hon. Joseph Scott, Head of the Draft Exemption Board)
E.H. Crowder ...
Himself (as Provost Marshal Gen. E.H. Crowder)
General March ...
Himself

 

mercredi 4 mai 2016

Eternal Love - Ernst Lübitsch - 1929

 
1806, à Pontresina en Suisse. Les guerres napoléoniennes font rages, les habitants sont sommés de déposer leurs armes. Sous la coupe du pasteur Tass, les habitants se soumettent assez facilement à l’ennemi pendant que Marcus, un chasseur, continue à chasser dans les montagnes.
A son retour au village, il fait face aux habitants qui l'attendent. Lorenz Gruber tente de se saisir de son fusil mais Marcus résiste en disant que le fusil est sa vie (on le comprend, le fusil c'est la garantie de manger !).
S'avance alors la jeune fille qu'il aime, Ciglia, la nièce du pasteur, qui lui demande s'il veut bien lui remettre son fusil mais Marcus, bien qu'hésitant, refuse et s'en retourne dans sa maison plus haut dans le village.
Plus tard, alors que Ciglia reçoit la visite de Lorenz qui voudrait bien l'épouser et qui voit là une bonne occasion de se manifester, Marcus dépose son fusil chez elle.
Le pasteur ne voit pas d'un bon oeil la relation de sa nièce avec Marcus.

Lorsque les troupes ennemies quittent la région, les habitants de Pontresina organisent un bal costumé.
Marcus boit comme un trou. Ciglia lui demande de la ramener et Marcus se montre terriblement passionné durant le trajet. De retour chez lui il succombe à Pia, une jeune fille qui a juré de le posséder et qui l'a précédé dans sa chambre à coucher  ...


Lübitsch a le don d'embellir les faits mais dans le fond il y a de nombreux détails qui ne collent pas à la réalité. Par exemple ces pâquerettes ou marguerites dans les cheveux de Ciglia en plein hiver, ou les coups de feu tirés en haute montagne audibles depuis la vallée, ou encore Pia priant dans le temple sans avoir pris la peine de couvrir sa tête (Ô sacrilège à cette époque, même si on comprend bien que Lübitsch nous montre ainsi que cette femme n'est pas digne).

Dommage, ce film ne décolle jamais vraiment. On veut nous présenter le héros comme un électron libre, indépendant, passionné, voire quelque peu sauvage. On le voit se monter faible face à un jupon, limite alcoolique par frustration et brutal dans la foule. Le résumé du film présenté sur le DVD nous décrit l'homme comme une tête brûlée refusant de se soumettre à l'autorité mais visiblement Marcus n'a pas à se confronter aux soldats car il semble courir derrière le gibier alors que les habitants sont sommés de rendre les armes. Difficile de prendre au sérieux un tel héros !

Les amours dépeints ne parlent pas à l'âme : Je ne suis pas très sensible à l'amour possessif (tu es à moi et à personne d'autre), l'amour chantage (montre moi que tu m'aimes en me donnant ce fusil), le mariage au rabais (j'aime l'autre mais j'épouse machin) ou à l'amour pseudo inconditionnel (je suis le berger et l'autorité et je sais tout mieux  que tout le monde). Bref, bien que j'adore les films se passant dans la neige et censés se dérouler dans mon pays, je ne me retrouve pas dans cette histoire qui joue sur les clichés (la blonde angélique, la brune aguichante, etc). 

Les images superbes sont d'une remarquable qualité et les décors et costumes très soignés. Les acteurs sont bien sûr excellents (magnifique Camilla Horn) et les sous-entendus sont très parlants. L'action finale est la seule chose décente possible pour terminer l'histoire.

Un peu comme si on avait planté une aiguille dans un soufflé, le tout donne l'impression qu'il y a comme un décalage entre le film visuellement magnifique, l'accompagnement musical excellent et l'action peu convaincante, du coup on a le sentiment de passer à côté d'une œuvre qui aurait pu voler beaucoup plus haut. "Eternal regrets" pour ma part !
http://thecanadianrockies.com/hiking/hiking-with-the-stars-in-hollywoods-rockies/

On se croirait en Suisse mais le film a été tourné dans les montagnes rocheuses canadiennes et le village et les intérieurs ont été reproduits en studio.

 C'est le dernier film muet tourné par Ernst Lübitsch.

Musique originale de Hugo Riesenfeld, bruitages additionnels.

On trouve une très belle version restaurée en français chez Malavida avec un bonus (sous-titres en français, bonus disponible en français également) ou en anglais chez Milestone,

L'abîme

71 minutes

John Barrymore ...
Marcus Paltran
Camilla Horn ...
Ciglia
Victor Varconi ...
Lorenz Gruber
Hobart Bosworth ...
Rev. Tass
Bodil Rosing ...
Housekeeper
Mona Rico ...
Pia
Evelyn Selbie ...
Pia's mother



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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