Betty Bronson | ... |
Lita Hazlitt
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Florence Vidor | ... |
Mrs. Hazlitt
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Adolphe Menjou | ... |
Mr. Hazlitt
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George Beranger | ... |
Maurice Mansfield
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Lawrence Gray | ... |
Dr. Dacer
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Mary Beth Milford | ... |
Aurella Wilton
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Emily Fitzroy | ... |
Margaret
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William Courtright | ... |
Freebody
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60 minutes
Chez des gens aisés, sous le regard navré d'un couple de domestiques, Madame (Vidor) et Monsieur Hazlitt font chacun faire leurs bagages sans se parler. Plus tard chacun évite soigneusement l'autre mais les deux se retrouvent face à face à table. Leur fille Lita (Bronson) quitte son pensionnat revient à la maison à l'appel de sa mère car les deux époux souhaitent lui annoncer leur divorce. Lita ne peut choisir entre sa mère et son père qu'elle aime tous deux et pleure beaucoup.
De retour à Eldridge, le pensionnat pour jeunes filles tenu strictement par la directrice (Fitzroy), Lita se procure un livre sur le divorce dans lequel elle lit que les parents oublient souvent leurs dissensions lorsqu'un problème survient concernant leurs enfants. A côté d'elle sa compagne de chambre, Aurella, écrit à un célèbre acteur nommé Maurice Mansfield qu'elle admire et auquel elle demande de faire un bout d'essai. Les deux jeunes filles cachent bien sûr ces activités qui ne sont pas autorisées par la direction.
Plus tard à la leçon de gymnastique, une jeune fille un peu corpulente perd l'équilibre et bouscule Aurella qui se retrouve alitée aux bons soins du séduisant docteur Dacer (Gray). Celui-ci remonte le moral à Lita qui est toujours aussi perturbée par le divorce maintenant prononcé de ses parents. A la demande d'Aurella, elle cache sa correspondance avec l'acteur dans son tiroir.
Malheureusement l'une des maîtresses trouve les photos et la lettre d'Aurella et cela conduit à l'expulsion de Lita qu'ils croient coupable. Celle-ci qui ignore encore ce fait est ramenée à la maison par le docteur qui ne semble pas indifférent. Les parents sont catastrophés par ce qui arrive à leur fille. Ils croient comprendre que Maurice Mansfield à quelque chose à voir avec Lita et le convoquent ....
Il est finalement encore bien d’actualité ce film qui joue la carte de la caricature. Les comportements sont bien décrits. Le couple ne se parle plus. Chaque parole est mal prise. Monsieur est maladroit, Madame parle trop, bref, ils n'en peuvent plus. Chacun tente d'attirer la jeune fille de son côté. Lorsque leur fille Lita semble avoir des problèmes, le couple se retrouve pour faire face.
Beaucoup de scènes sont plutôt amusantes car la manière de présenter les protagonistes est plutôt légère. La directrice du pensionnat jouée par Emily Fitzroy est parfaite, juste coincée et pincée à souhait. Pourtant elle se permet une ombre de sourire lorsque Monsieur Hazlitt casse un vase dans la salle d'attente. Elle demande alors presque gentiment s'il s'agit d'une maladresse ?
La scène de l'acteur imbu de lui-même est excellente. Encore imbibé dans un rôle ou carrément entre deux rôles, George Beranger s'en donne à coeur joie et mime des scènes qui n'en finissent pas sous le regard plutôt ennuyé de Madame Hazlitt.
Adolphe Menjou et Florence Vidor sont toujours distingués, quoi qu'il arrive. Leur tenues sont magnifiques, les vêtements portés par Florence Vidor superbes. Quant à Lawrence Gray il est charmant. On comprend qu'il soit fâché en découvrant que sa réputation va en prendre un coup.
Betty Bronson a tout du charmant petit lutin. Pas étonnant qu'elle ait été choisie juste une année précédente pour tenir le rôle de Peter Pan dans le film du même nom d'Herbert Brenon.
Betty Bronson a tout du charmant petit lutin. Pas étonnant qu'elle ait été choisie juste une année précédente pour tenir le rôle de Peter Pan dans le film du même nom d'Herbert Brenon.
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