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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 11 octobre 2017

Monte Cristo - Emmett J. Flynn - 1922

 

En 1815 Sous le règne de Louis XVIII. Sur le Pharaon qui s'en revient au port de Marseille, le Capitaine, sur son lit de mort fait venir son second Edmond Dantes pour lui remettre une lettre à remettre à Napoléon en exile sur l’île d'Elbe. Edmond qui n'a rien d'un conspirateur exauce le souhait du vieil homme puis débarque à Marseille où l'attendent sa fiancée Mercedes et son vieux père. L'armateur Morrell lui annonce qu'il va le nommer capitaine et Edmond demande alors à Mercedes de l'épouser.
Le jour de ses noces, Edmond est arrêté pour conspiration et présenté devant de Villefort, le procureur du roi qui voit dans la missive remise par Napoléon un danger pour son propre père. Il fait donc jeter Edmond dans une geôle du Château d'If où il pourrit durant quelques années jusqu'à sa rencontre avec un autre prisonnier, l'érudit abbé Faria qui se charge de cultiver le jeune homme ...



Aaah, le Comte de Monte Cristo ! Quel bonheur de retrouver cette histoire qui m'avait captivée dans ma jeunesse ! J'avais presque oublié à quel point ce roman était passionnant et j'ai eu un immense plaisir à visionner ce film.

Le scénario est assez fidèle au roman d'Alexandre Dumas, le spectateur ne peut qu'adhérer à l'action qui est palpitante du début à la fin.

Les scènes au château d'If sont particulièrement remarquables. La rencontre de l'abbé Faria et d'Edmond m'a tiré des larmes tant la solitude des deux hommes était palpable. Le réalisateur film la scène avec une grande finesse, les mains, les regards, tout est émouvant. Magnifique Spottiswoode Aitken !

L'affiche est particulièrement alléchante, Renée Adoree dont c'est l'un des tout premiers films fait une apparition très remarquée. En 1922 John Gilbert était déjà un acteur très accompli. Ici il n'a aucune peine de passer à de l'innocence à la vengeance, comme on peut le voir dans la scène où de Villefort le reconnait en superposant les deux visages, l'un jeune et plein d'espoir et l'autre dur et désabusé.

L'histoire est intéressante à plus d'un titre. En l’occurrence Edmond est vengé par la providence, jamais il n'a besoin de lever la main pour que la justice s'abatte sur l'un de ses adversaires. Mais la justice ne peut s'accomplir que parce que les adversaires ont une conscience qui les taraude.

C'est le genre d'histoire qui a bercé ma jeunesse et qui m'a fait croire à la justice divine. Malheureusement depuis le temps j'ai un peu déchanté. J'avoue toutefois qu'à la vue de ce film j'ai vu une réminiscence de ces années d'innocence qui permettaient de se construire sur des bases proches d'un idéal d'humanité.  Cela fait chaud au coeur.

Les décors et les costumes sont très soignés, donc vous n'avez aucune excuse pour ne pas voir ce film qui vous fera passer 100 minutes de pur bonheur !

Très jolie version chez Flicker Alley, piano Neal Kurz

100 minutes


John Gilbert ...
Edmond Dantes, Count of Monte Cristo
Estelle Taylor ...
Mercedes, Countess de Morcerf
Robert McKim ...
De Villefort
William V. Mong ...
Caderousse
Virginia Brown Faire ...
Prince Haidee
George Siegmann ...
Luigi Vampa
Spottiswoode Aitken ...
Abbé Faria
Ralph Cloninger ...
Fernand, Count de Morcert
Albert Prisco ...
Baron Danglars
Al W. Filson ...
Morrel (as Al Filson)
Harry Lonsdale ...
Dantes, Father of Edmond
Francis McDonald ...
Benedetto
Jack Cosgrave ...
Governor of Chateau d'If (as Jack Cosgrove)
Maude George ...
Baroness Danglars
Renée Adorée ...
Eugénie Danglars
George Campbell ...
Napoleon
Willard Koch ...
Tailor at Cheateau f'If
Howard Kendall ...
Surgeon
Gaston Glass ....  ...


mercredi 13 septembre 2017

The Young Rajah - Phil Rosen - 1922


A Daleford au Connecticut, Joshua Judd et sa femme Sarah recueillent un enfant envoyé par le frère de monsieur, établi en Inde, suite à un coup d'état qui a renversé et tué le Maharadja, père du petit garçon qu'ils nomment Amos en ignorant son identité réelle.
Amos a un mystérieux pouvoir hérité de ses ancêtres et donné par Krishna lui-même ce qui lui permet de prédire l'avenir avec une extrême précision.
15 ans plus tard, Joshua reçoit une lettre de son frère lui révélant l'identité d'Amos ainsi qu'une énorme fortune en rubis.
Amos est envoyé à Harvard. Il brille par ses capacités sportives en aviron et attire le regarde de Molly Cabot, courtisée par Horace Bennett qui attend une réponse de la jeune fille à sa demande de mariage.
Au cours d'une soirée fêtant la victoire de Harvard en aviron, Horace et deux de ses amis s'en prennent à Amos. L'un d'eux, Slade, se jette sur lui et menace de le frapper à l'aide d'une chaise qui aurait dû lui fracasser la tête si un pressentiment n'avait pas fait reculer d'un pas Amos ce qui précipite Slade par la fenêtre, provocant ainsi sa mort.
Amos et Molly sont immédiatement attirés l'un vers l'autre mais Horace tient lui aussi à la jeune fille. Il se trouve que celle-ci s'installe à Daleford tout près de la propriété des Judd...

Le début de ce film est reconstitué à l'aide de photos et de stills qui donnent un aperçu de l'histoire.
Ensuite on récupère une bonne partie du film qui a été restauré par Flicker Alley, the Library of Moving Images Collection et Turner Classic Movies en 2006. Les images et les intertitres sont nets, malheureusement l'histoire a plutôt mal vieilli.
Par contre on est heureux de voir que ce film est dans le font très moderne sur le plan humain. Lorsque Molly découvre que Amos lit la Bible, le Talmud et la Bhagavad-Gita, Amos lui répond que tous les chemins mènent à Dieu. 

De même lorsque Molly décide qu'elle ne peut décidément épouser un homme qui n'a pas la même couleur de peau, elle tombe sur un texte indiquant qu'on ne juge pas un homme à la couleur de sa peau.
L'histoire est assez chouette à suivre dans son état, sans plus.



Tiré de la pièce "Amos Judd" écrite par Althea Luce, elle-même tirée du roman écrit par J.A. Mitchell et adaptée à l'écran par June Mathis.

William Boyd est aperçu quelques minutes.


La deuxième femme de Valentino, Natacha Rambova (née Winifred Hudnut), a créé les costumes de ce film. 
Titre français : Le jeune Rajah


53 minutes


Rudolph Valentino ...
Amos Judd (as Rodolph Valentino)

Wanda Hawley ...
Molly Cabot

Pat Moore ...
Amos as a Child

Charles Ogle ...
Joshua Judd

Fanny Midgley ...
Sarah Judd

Robert Ober ...
Horace Bennett

Jack Giddings ...
Austin Slade Jr.

Edward Jobson ...
John Cabot

Josef Swickard ...
Narada - the Mystic

Bertram Grassby ...
Maharajah Ali Kahn

J. Farrell MacDonald ...
Amhad Beg - Prime Minister (as J. Farrell Macdonald)

George Periolat ...
General Devi Das Gadi

George Field ...
Prince Rajanya Paikparra Munsingh

Maude Wayne ...
Miss Elsie Van Kovert

William Boyd ...
Stephen Van Kovert


mercredi 23 août 2017

Back Fire - Alan James - 1922




Lightning et Jim arrivent dans une petite ville. Lightning décide de se séparer de son compagnon car il veut retrouver ses parents qui habitent plus loin et qu'il n'a pas revu depuis fort longtemps,
Jim essaie de le décider à dérober la Wells Fargo car il n'a pas un sou en poche et qu'il souhaite lui aussi revoir sa famille.
Lightning lui fournit un peu d'argent et se prépare à quitter les lieux mais deux bandits, Latigo et Buck qui ont entendu la conversation dérobent l'argent et les font accuser en se précipitant au bureau du shérif Baxter qui réussit à arrêter Jim tandis que Lightning est déjà en route.
Lancé à sa poursuite d'abord avec ses hommes puis seul une fois la limite territoriale franchie, Baxter réussit à stopper Carson qui déjoue son plan toutefois.
Arrivé près de son ancienne maison Carson voit une gourde posée à coté d'une fleur de yucca fraichement  arrosée. Cela le fâche profondément car lui et son cheval ont grande soif. Il se venge un peu sur la pauvre fleur sous le regard de Betty Hampton et de Steve Rollins qui lui fait une court assidue.
Au ranch Lightning croit voir sa mère mais il s'agit en fait de la mère de Betty. Heureux de se retrouver dans son foyer, il finit par faire croire qu'il est blessé et les deux femmes lui offrent de rester avec elles. Sur une photo, Lightning reconnait son ami Jim qui est en fait le fils de la maison qui est parti il y a bien longtemps.

Pendant ce temps, Steve Rollins qui est en fait le chef des voleurs doit faire face à sa femme cachée, Juanita, qui est folle de jalousie de voir son mari dans les bras de Betty.
En voulant déterrer une grosse fleur de yucca pour remplacer celle qu'il a vandalisée, Carson découvre le repère des bandits au fond d'un canyon. Après y être descendu à l'aide d'une longue corde attachée à son cheval, Carson découvre un prisonnier qui n'est autre que le père de Betty. Après l'avoir délivré, Carson se précipite au ranch ...


Lightning et Jim sont présentés de façon à tromper le public durant les premières images, Jim comme bon à rien et Lightning comme bagarreur de première catégorie. Le scénario n'est pas très élaboré et un peu tourneboulé. 
Belles cascades de cavaliers dévalant des canyons abrupts, quelques courses poursuites et un rodéo improvisé sont visibles.


57 minutes

Jack Hoxie ...
'Lightning' Carson
Florence Gilbert ...
Betty Hampton
Lew Meehan ...
Sheriff Baxter
William Gould ...
Steve Rollins
Zalla Zarana ...
Juanita Rollins (as Zalla Zeranno)
Milton Ross ...
Marshal
Poke Williams ...
Deputy Hess Collins
William Berke ...
Henchman Latigo (as William Lester)
Bert Rollins ...
Henchman Buck
George Sowards ...
Jim Hampton
Nellie Anderson ...
Mrs. Hampton


mercredi 6 juillet 2016

Blood and Sand - Fred Niblo, Dorothy Arzner - 1922




Juan donne bien du souci à sa mère, une pauvre veuve de Séville qui partage en outre un petit appartement avec son beau fils et sa fille. En effet pour assouvir sa passion de la tauromachie, Juan disparait quelques jours avec ses deux amis. Dans les arènes de campagne les jeunes gens affrontent un taureau et Juan obtient son premier succès alors que l'un de ses amis reste étendu à tout jamais.

De retour à Séville, les prouesses de Juan sont reconnues et l’arène enfin prête à l'accueillir. Son beau-frère est persuadé que le garçon va faire un flop mais contre toute attente c'est le succès qui l'attend au contour. Juan devient un matador célèbre. A son retour chez lui il aperçoit Carmen, une jeune fille qu'il a connue alors encore gamin. C'est le coup de foudre immédiat.

Les deux jeunes gens se marient et Juan poursuit sur sa lancée, le succès l'emmène dans les arènes de Madrid où il fait la connaissance de Dona Sol, la fille du meilleur éleveur de taureaux d'Espagne. La sulfureuse jeune femme jette son dévolu sur Juan qui ne sait comment résister à ses avances ...


Pauvre Matador, pauvre bête ... mais la vraie bête est composée de milliers de têtes ! 

 Comme il a raison ce brave philosophe qui au début du film nous affirme que la vie ne peut durer lorsqu'elle est bâtie sur la cruauté. Il me semble que c'est donc une histoire étonnamment moderne, contre cette cruelle coutume qu'est la tauromachie, ce qui est plutôt une bonne surprise.
Je ne voulais pas voir ce film, j'ose à peine regarder le taureau tant j'ai honte pour nous les humains. Je déteste la souffrance inutile et lorsque la pauvre Carmen dit qu'elle n'a pas pu regarder les scènes où Juan risquait sa vie, de mon côté c'est plutôt pour la vie du taureau que je craignais (le toréador n'ayant que la monnaie de sa pièce, qu'il soit Valentino ou pas).
On comprend surtout que la fierté et le courage que la foule admire tant, sont plutôt représentatifs d'une envie de sang (de l'inculture ou un manque d'évolution, quoi d'autre ?).
 Il est d'ailleurs intéressant de noter que Juan est montré comme un garçon naïf et non éduqué.

N'est-ce pas pathétique d'avoir l'air (ou plutôt de vouloir avoir l'air, il faut bien se justifier n'est-ce pas ?) de pratiquer un "noble art" lorsqu'on ne sait pas apprécier la femme qui vous aime et vous attend à la maison et qu'on ne peut résister à une autre femme ?
Alors on on comprend bien qu'il y a rien de noble ou de grand dans ce héros, rien qu'un misérable petit humain voué à mourir comme tout le monde, mais ici d'une bien cruelle manière sous les yeux de la bête constituée de milliers de têtes.
L'humain est d'une telle cruauté. C'est incroyable le nombre d'excuses invoquées pour perpétuer ce genre de barbarie, ne me parlez pas d'art ou de sport dans la mise à mort d'un taureau dans une arène !

Ce n'est pas le meilleur film de Valentino. Ici il se montre désemparé et plutôt mou face à une Nita Naldi très en beauté et sûre de son emprise sur le pauvre garçon (Si je faisais de la psychologie à bon marché je dirais que le petit matador surcompense sa mollesse et sa petitesse en massacrant un bel et noble animal réputé pour son courage et sa force) ...

Il y a quelques réparties intéressantes. De nombreuses images de corridas réelles sont insérées dans le film ce qui est pour moi encore plus écœurant.


D'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez

Titre français : Arènes sanglantes

108 minutes



Rosa Rosanova ...
Angustias (as Rose Rosanova)
Rudolph Valentino ...
Juan Gallardo (as Rodolph Valentino)
Nita Naldi ...
Doña Sol
Leo White ...
Antonio
Lila Lee ...
Carmen
Rosita Marstini ...
Encarnacion
Charles Belcher ...
Don Joselito
Fred Becker ...
Don José
George Field ...
El Nacional
Jack Winn ...
Potaje
Harry Lamont ...
Puntillero
Gilbert Clayton ...
Garabato
Walter Long ...
Plumitas
George Periolat ...
Marquis of Guevera
Sidney De Gray ...
Dr. Ruiz



mercredi 9 décembre 2015

The Man from Home - George Fitzmaurice - 1922



A Kokomo dans l'Indiana, Geneviève et son frère Horace, de riches héritiers, disent au revoir à leurs amis car ils partent pour de nombreux mois découvrir l'Europe. Daniel, leur avocat, est très ému par le départ de Geneviève qu'il aime de tout son coeur.

En Italie à Sorrento le frère et la soeur descendent dans un vieux palace dans lequel ils font la connaissance d'une famille ruinée qui aimerait bien redorer son blason en retrouvant sa fortune d'antan. La riche héritière leur semble un bon filon et le fils, le prince Kinsillo, se montre sous son meilleur jour pour appâter la gentille américaine qui ne demande qu'à l'aider pour obtenir un titre de princesse.

Après quelques mois Geneviève dit oui au prince et écrit à son avocat pour établir le contrat de mariage dont l'atout majeur est une somme de 500'000 dollars.
Daniel arrive en Italie et dépanne un roi qui voyage incognito. Les deux hommes deviennent amis et arrivent à Sorrento où Geneviève se montre très gênée par l'arrivée de ce vieil ami qui est tellement provincial et qui n'a rien de la classe de sa future belle-famille.

Daniel ne tarde pas à comprendre que les Kinsillo sont des escrocs : malgré leur arbre généalogique qui remonte à 1100, leur pseudo château est une ruine qui abritait 500 moines, les perles de la belle-soeur sont du toc, etc. 
Le prince Kinsillo est en outre un affreux coureur de jupons qui lorgne sur toutes les jolies filles. La femme de Pietro, le pêcheur, est l'une de ses victimes. Lorsqu'elle devient compromettante pour ses affaires, Kinsillo la poignarde lâchement. Pietro est accusé du crime et s'enfuit ...


Norman Kerry

James Kirkwood apprend le mariage de Geneviève ...

Sympathique film à regarder. Le ton est léger jusqu'au crime, la parodie est bien menée. Ainsi Daniel demande des oeufs au lard au restaurant. Devant l’incompréhension du maitre d’hôtel, il finira par les faire lui-même dans la cuisine. L'histoire démontre bien que l'habit ne fait pas le moine ! Anna Q. Nilssen est très en beauté et se montre assez distante face à James Kirkwood très à l'aise dans ce rôle d'homme sans une once de complication.

Le reste des protagonistes est excellent, que ce soit les snobs et affreux Norman Kerry et Dorothy Cumming, ou José Ruben (qui a un petit air à la Ramon Novarro) dans le rôle du petit pêcheur qui aime sa femme. Les décors et paysages italiens sont de toute beauté !

Les images sont bien nettes dans les tons sépias. La conservation de ce film a été rendue possible grâce à l'académie européenne du film et télévision, c'est du moins ce qui est écrit à la fin du film.   

Alfred Hitchcock est crédité à la direction artistique et en tant que "title designer". Le film provient du Netherlands Filmmuseum Amsterdam (EYE Institut).

Une version de cette histoire a été tournée en 1914 par Cecil B. DeMille sous le même titre The Man From Home

91 minutes

Illustration musicales des deux chansons mentionnées dans le film :

My Old Kentucky par Henry Burr
https://www.youtube.com/watch?v=RbRhXVQmUfc


Sweet Genevieve (je n'ai pas trouvé la version de Henry Burr !)

https://www.youtube.com/watch?v=ZcPZ_xRoAds


James Kirkwood ...
Daniel Forbes Pike
Anna Q. Nilsson ...
Genevieve Granger-Simpson
Geoffrey Kerr ...
Horace Granger-Simpson
Norman Kerry ...
Prince Kinsillo
Dorothy Cumming ...
Princess Sabina
José Ruben ...
ribière
Annette Benson ...
Faustina ribière
John Miltern ...
The King
Edward Dagnall ...
Father
Clifford Grey ...
Secretary to the King

José Ruben

José Ruben
Le frère et la soeur

Geoffrey Kerr et ses ennuis de monocle ...

Anna Q. Nilssen et Dorothy Cumming
en costume de bain de l'époque

Annette Benson
 Quelques captures d'écran :




mercredi 1 juillet 2015

Häxan - Benjamin Christensen - 1922


Un documentaire en 7 tableaux qui démystifie la sorcellerie en décrivant la chasse aux sorcières et l'influence du diable à travers les siècles jusqu'à nos jours (1921).
Le réalisateur semble vouloir partager ses connaissances et ses découvertes avec le spectateur.  Il débute le premier tableau avec de nombreuses fresques et gravures du Moyen-Âge, puis poursuit avec des cas concrets qui démontent que n'importe qui pouvait être suspecté d'avoir conclu un pacte avec le diable. Quels que soient les cas, il est facile de faire passer n'importe quel acte par de la sorcellerie lorsqu'une autorité respectée (souvent par la force des choses) le déclare comme tel. Du coup certaines scènes apparaissent presque humoristiques. Évidemment la chasse aux sorcières cible principalement les femmes, souvent âgées et de conditions très modestes.
Personne ne veut être une sorcière mais bien sûr il est aisé de soupçonner la voisine de l'être lorsqu'on vient de perdre son mari dans des conditions qui dépassent l'entendement. Bref, tout ce que la raison ne sait appréhender est susceptible d'être l’œuvre du diable.

On verra des nonnes possédées, un moine éprouver des émois et demander à être flagellé pour ne pas être la proie à des sentiments diaboliques, etc.
Les choses se corsent lorsque les moines se mettent en tête de tirer des aveux des personnes soupçonnées d'avoir conclu un pacte avec le diable. Du coup, sous la torture certaines avouent n'importe quoi et font porter les soupçons sur leur dénonciateurs ou sur des gens qu'ils n'apprécient pas. Les instruments de torture ne manquent pas car franchement dans ce domaine les hommes ont toujours su faire preuve d'imagination.

Le film termine en ramenant le spectateur en 1921 avec le cas d'une personne atteinte d'hystérie. Ses visions et son comportement semblent très similaires à ceux décrits dans la partie avec les nonnes possédées par le diable. Une diseuse de bonne aventure nous rappelle que nous sommes toujours superstitieux.

Alors quels progrès depuis 1921 ? La culture et la connaissance ont-elles pris le pas sur la superstition ? La prière et l'amour nous ont-ils fait grandir ? Sommes-nous à l'abri du diable et de sa cohorte d'esprits maléfiques ? 

En 2015 le diable est encore bien présent, par exemple aujourd'hui, le 21 juin 2015, avec ce gros titre dans les journaux : Le-diable-ne-peut-pas-s-emparer-de-votre-eglise après la tuerie de Charleston, perpétré par un jeune homme raciste. Un titre manipulateur qui ne parait pas très en rapport avec le drame d'ailleurs.

Le diable c'est qui dans le fond ? J'imagine qu'on peut le voir partout, ou nulle part. Le diable c'est un peu nous tous lorsque nous manquons de discernement et que la peur prend le dessus sur la raison et que nous condamnons sans savoir.
De nos jours le diable c'est aussi un peu le spectre menaçant invisible qui est brandi par certaines personnes influentes pour manipuler les gens crédules et ignorants afin de les maintenir sous leur coupe grâce à la terreur que certains événements inspirent. Le diable est donc toujours bien présent, la chasse aux sorcières se perpétue !

A noter que grâce aux images très bien restaurées, on se croirait à de nombreuses reprises dans des tableaux de Johannes Vermeer !

Sépia
Documentaire
Titre français : La sorcellerie à travers les âges
Titre le plus connu : Häxan: Witchcraft Through the Ages

101 minutes


Maren Pedersen ...
Heksen / The Witch
Clara Pontoppidan ...
Nonne / Nun
Elith Pio ...
Heksedommer / Witch Judge (The Young Monk)
Oscar Stribolt ...
Graabroder / Doctor (The Fat Monk)
Tora Teje ...
En hysterisk kvinde / Modern Hysteric (The Kelptomaniac)
John Andersen ...
Chief Inquisitor (as Johs Andersen)
Benjamin Christensen ...
Djævlen / The Devil
Poul Reumert ...
Juveler / Jeweler
Karen Winther ...
Anna
Kate Fabian ...
Gammel jomfru / Old Maid
Else Vermehren ...
Nonne / Nun
Astrid Holm ...
Anna
Johannes Andersen ...
Heksedommer / Witch Judge
Gerda Madsen ...
Nonne / Nun
Aage Hertel ...
Heksedommer / Witch Judge


mercredi 3 juin 2015

Dr. Jack (Et puis ça va) - Fred C. Newmeyer, Sam Taylor - 1922


Une pauvre petite jeune fille riche est sous la coupe d'un médecin imbu de lui-même travaillant de manière démodée. Ainsi toute excitation est-elle bannie de sa vie, cette pauvre fille est confinée dans son fauteuil et couvée par des nurses acariâtres dans une pièce sombre.

Dans un village de la campagne le Dr Jack est tout le contraire de la figure de son illustre collègue. A l'appel d'une petite fille annonçant que Mary est sur le point de mourir il se précipite dans sa voiture après avoir bâclé son petit déjeuner. 

Après le sauvetage de Mary que je ne vous raconte pas pour ne pas vous gâcher le suspens, Jack visite une vieille dame un peu dépressive à laquelle il annonce un nouveau traitement qui n'est autre que son fils. Celui-ci est l'avocat de la famille de la jeune fille malade. Voyant les yeux de sa mère briller de plaisir, il imagine très vite que le Dr Jack devrait obtenir davantage de succès que son estimé confrère auprès de la petite malade. Ses méthodes sont révolutionnaires : un vieil homme est soigné à l'aide d'un saxophone et d'une partition de musique et un autre vieillard se lance dans un match de boxe.

Après quelques aventures, Jack est amené auprès de la pauvre jeune fille et sa seule présence semble déjà lui remonter le moral. Bien sûr ce n'est pas au goût du vieux et sérieux praticien qui lui fait un rapport très précis sur les symptômes à considérer. Après que Jack ait malencontreusement embrassé la patiente qu'il observait depuis un tabouret instable, le père de la petite malade le vire séance tenante. Son train partira à la première heure le lendemain et la jeune fille vient lui dire au revoir lorsque la police fait irruption en annonçant qu'un criminel est en fuite dans les environs.
Aussitôt germe dans l'esprit de Jack un moyen de stimuler la jeune fille ...

Poster Flamand (Belge)

Harold Lloyd est une valeur sûre parmi les comiques de l'époque. D'une gentillesse confondante son personnage est toujours plein d'abnégation et toujours prêt à faire rire ou sourire. Ses prouesses sportives sont spectaculaires, il est capable de faire des bonds incroyables ainsi que des sauts périlleux et semble n'avoir peur de rien.


Difficile de raconter ce film sans dévoiler les scènes plein d'humour. Ainsi lorsque le Dr Jack se rend au secours de Mary, il lui arrive plein d'aventures ! Il faudrait des heures pour les raconter tant il y a de détails. Ce qui fait qu'il est toujours amusant de revoir les films d'Harold car on découvre toujours de nouvelles choses qui nous ont échappées précédemment.

La fin est complément loufoque et nous emmène sur un rythme frénétique. On ne peut que rigoler devant les facéties de Harold qui ne se prend jamais au sérieux !


On trouve ce film dans le magnifique coffret édité en novembre 2014 par Carlotta Film

Harold Lloyd en 16 longs métrages et 13 courts métrages + archives et documentaires (9 disques)


Titre français : Et puis ça va

60 minutes


Harold Lloyd ...
Dr. 'Jack' Jackson
Mildred Davis ...
The Sick-Little-Well-Girl
John T. Prince ...
Her Father
Eric Mayne ...
Dr. Ludwig von Saulsbourg
C. Norman Hammond ...
The Lawyer



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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