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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 16 juillet 2014

Shadows - Tom Forman - 1922


A Urkey, une petite communauté très chrétienne vit de la pêche. L'antipathique Dan Gibbs est marié à Sympathy une jeune femme qui attire la sympathie comme son nom l'indique. Le droguiste du villlage Nate Snow est très attiré par la jeune femme.
Un soir de tempête les pêcheurs ne reviennent pas. Tout le village attend en priant. Au petit jour un radeau est aperçu parmi les restes du bateau. A son bord se trouvent deux hommes dont un chinois, Yen Sin.
Alors que les villageois se massent autour de lui pour l'écouter narrer les événements le rescapé annonce que Dan a été l'un des premiers à succomber à la chute du grand mâts. Pendant ce temps, Yen Sin grelote dans son coin et Nate Snow l'enjoint de prier ou de quitter Urkey, ce qu'il fait. Toutefois il decide de s'y installer quand même et ouvre une blanchisserie chinoise sur un vieux bateau attaché à quai.
Peu de temps plus tard, un pasteur nommé John Malden décide de s'établir dans la petite communauté. Très vite il s'éprend de Sympathy la jeune veuve qui de son côté n'est pas indifférente à ses charmes. Nate est complétement abattu lorsque John Malden annonce son mariage avec la jeune femme. mais malgré sa grande déception il sera quand même le témoin de leur mariage.
Après un an d'un mariage heureux, John doit se rendre à Infield en compagnie de Nate pour participer à une conférence sur les missions à l'étranger. Après avoir obtenu un certain succès John rentre à l'hôtel où il reçoit un télégramme qui lui annonce la naissance de sa fille la veille. Il reçoit en outre une missive écrite par Dan Gibbs qui lui annonce qu'il n'est pas mort et qui lui demande 500 dollars qu'il devra déposer au coin du trottoir d'une rue. Catastrophé John raconte à Nate ses malheurs et dépose l'argent comme prévu, sous les yeux d'un ami de Yen, Sam Long, un blanchisseur chinois établi à Infield.
De retour à Urkey, très éprouvé par la nouvelle, il évite sa femme et s'installe au-dessus de la droguerie de Nate ...


Un film empli d'images symboliques dont l'histoire est dans le fond intemporelle et pleine de sagesse. La fin en particulier est spécialement réussie avec le départ dans l'au-delà de Yen qui s'en va comme il est venu.
Les chrétiens tentent à tout prix de convaincre le chinois de se convertir. Celui-ci se montre souvent bien plus attentif aux autres que les bien pensants qui l'entourent. Chinois, étranger et païen certes, mais humain et philanthrope avant tout.
Même "Mr Bad Boy" le petit garçon costaud plutôt brutal avec ses petits camarades succombera à l'amitié de Yen qui lui offrira des Lichees de Chine.

Harrison Ford n'a pas trop la tête d'un pasteur et Lon Chaney est une fois de plus méconnaissable. Au-delà de ses fabuleuses facultés à se grimer, on peut "presque" reprocher à Lon Chaney de si souvent incarner des êtres torturés, au moins extérieurement. Bien sûr cela à le mérite d'attirer l'attention du spectateur sur les conditions de vie d'un être peu gâté par la nature, étranger de surcroit dans ce cas. On se demande pourtant si ce n'est pas là un moyen de rechercher la pitié à tout prix ? et si c'est le cas, est-ce un mal car dans le fonds ça n'apporte pas grand-chose à l'action, un vrai chinois aurait tout aussi bien pu faire l'affaire ou bien ? Bref, il est difficile de dissocier Chaney de ses films tant il fait partie du tout. D'un côté on reste époustouflé par ses mimiques et de l'autre on est tellement focalisé sur lui qu'il est difficile de ne pas aimer un film où il figure, à tel point qu'on ne sait plus si le film nous a plu ou pas et qu'on reste dans la confusion jusqu'au bout ! En ce qui concerne ce film il subsiste de plus une espèce de malaise car il y a comme un décalage entre les mimiques peu amènes du personnage (qui parait plus d'une fois diabolique) et l'apparente bonté naturelle qu'on veut nous faire croire qu'il possède ...


On trouve ce film facilement, sur le net aussi.

Titre français : Le repentir

67 minutes

Lon Chaney ...
Yen Sin - 'The Heathen'
Marguerite De La Motte ...
Sympathy Gibbs
Harrison Ford ...
John Malden
John St. Polis ...
Nate Snow
Walter Long ...
Daniel Gibbs
Buddy Messinger ...
'Mr. Bad Boy'
Priscilla Bonner ...
Mary Brent
Frances Raymond ...
Emsy Nickerson

mardi 15 janvier 2013

A Blonde for a Night - E. Mason Hopper - 1928





Marie Prevost ...
Marie
Franklin Pangborn ...
Hector
Harrison Ford ...
Bob
T. Roy Barnes ...
George
Lucien Littlefield ...
Valet

55 minutes

Au Ritz à Paris où ils sont en voyage de noces, Marie et Bob fêtent leur une semaine de vie commune en se promettant de ne jamais se chamailler. Le téléphone sonne et George, un vieil ami de Bob fait son apparition dans leur suite. Venu à Paris comme acheteur de vêtements luxueux, il vante ses succès auprès des femmes, en particulier auprès des blondes dont il prétend tout connaître. Bob est ravi de retrouver son vieux copain qui ne cesse de raconter de vieilles histoires de leurs anciennes conquêtes, toutes blondes. Comme personne ne semble s'intéresser à elle, Marie sort et retrouve par hasard Hector, un de ses vieux amis qui se trouve être à la tête d'une maison de couture très renommée. Hector, toujours sous le charme de Marie l'emmène essayer l'une de ses créations. Subjugué devant le modèle et dans sa fougue créatrice, il lui fait porter un perruque blonde.
A ce moment se présente justement George pour acheter la collection et bien qu'il ait l'impression d'avoir déjà vu la jeune femme il succombe à son charme. 
Pendant ce temps Bob attend sa femme qui ne réparait pas jusque tard le soir. Le couple a une scène terrible et des vêtements volent par la fenêtre. Marie fait croire qu'elle part pour Berlin et le lendemain George emmène Bob voir la fameuse blonde et la collection d'Hector. Marie joue de son charme devant les deux amis qui rivalisent pour obtenir son attention ...



Une farce matrimoniale bourrée de quiproquos. Marie mène tout le monde comme elle l'entend par le bout du nez et Bob est le dindon de la farce. Jusqu'au bout il ne comprendra pas qu'il se trouve en face de sa femme. Pendant ce temps Hector (hilarant Pangborn) et George se donnent un mal de chien pour rester dans la course ...
De beaux décors, de belles toilettes, Marie Prevost en blonde, ... Amusant !



mardi 17 juillet 2012

Smiling Through - Sidney Franklin - 1922


Norma Talmadge ...
Kathleen / Moonyeen
Wyndham Standing ...
John Carteret
Harrison Ford ...
Kenneth Wayne / Jeremiah Wayne
Alec B. Francis ...
Dr. Owen
Glenn Hunter ...
Willie Ainsley
Grace Griswold ...
Ellen
Miriam Battista ...
Little Mary, Moonyeen's Sister
Gene Lockhart ...
Village Rector (as Eugene Lockhart)


96 minutes

En Grande Bretagne, au début du 20e siècle. John Carteret (Standing) est venu chercher, en compagnie de son vieil ami le docteur (Francis), une petite fille prénommée Kathleen qui ressemble beaucoup à une certaine Moonyeen, le grand amour de sa vie. Il voue une haine sans borne à la famille Wayne qu'il juge responsable de son malheur survenu de nombreuses années auparavant.

Quelques années ont passé, Kathleen (Talmadge) est maintenant une belle jeune fille très courtisée au village. Dans le journal local, on peut lire qu'un certain Kenneth Wayne (Ford) revient s'installer définitivement en Grande Bretagne après avoir passé son enfance aux États-Unis. Cette nouvelle met John en colère. Plus tard, au cours d'une soirée dansante, un jeune homme récite le passage d'un livre qu'il compte bien déclamer à Kathleen mais celle-ci ne le prend pas au sérieux tout en s'intéressant à un nouvel arrivant avec lequel elle danse. Les deux jeunes gens font connaissance et semblent se plaire. John est très fâché de découvrir que le jeune homme en question est le fameux Kenneth Wayne de retour au bercail. Il lui interdit de revenir se présenter devant lui mais les deux amoureux continuent à se voir en cachette, avec la complicité du docteur.
Kenneth annonce son départ car la guerre est déclarée. Kathleen arrive tout juste à se rentre à la gare pour lui dire au revoir ...



Une histoire très romantique qui a pour thèmes l'amour, la haine et le sens de la vie. On nous explique que le héros ne peut ressentir l'amour que lui porte son amour défunte car il érige un mur de haine autour de lui.
Un film plein de sagesse plutôt bien monté avec de beaux décors et de beaux costumes, avec une explication en flash back qui survient vers la moitié finale du film lorsque John décide enfin de raconter la raison de cette haine envers les Wayne à sa nièce Kathleen.

Les décors de la scène de mariage entre Moonyeen et John sont juste superbement romantiques. Des fleurs partout, dans le jardin, dans les pièces et aussi sur la calèche et les chevaux blancs qui attendent les jeunes mariés devant la porte d'entrée.

L'histoire est contée sans temps mort et débute dans un grenier où le vieil homme ressasse ses souvenirs, une vieille robe, une partition de musique intitulée Smiling Through qu'il avait offert à Moonyeen le jour de leur mariage qu'il sort d'une malle. Alors qu'il quitte la pièce deux fantômes de femmes arrivent en traversant les murs et regrettent à voie haute cette haine qui empoisonne littéralement la vie de John et qui l'empêche de percevoir l'amour que lui porte Moonyeen. Tout le sens de ce film est là, le reste des images sert à nous le faire comprendre. Quelque part on peut aussi se demander si la haine ne maintient pas aussi en vie puisque le moment venu et sa haine retombée comme un soufflé, John meurt et se retrouve enfin auprès de sa bien aimée.

Norma Talmadge sait très bien faire passer ses sentiments à l'aide d'expressions très soignées et plutôt appuyées. Son regard dans la scène où elle regarde Harrison Ford juste avant d'être interrompue alors  qu'il va la demander en mariage est juste parfait d'intensité. Harrison Ford n'apparait jamais comme une forte personnalité mais plutôt comme un garçon gentil, sans plus. Là il a la chance de pouvoir exploiter un côté sombre avec ce rôle de Jerry Wayne, fou d'amour et ivre. La moustache lui donne une apparence beaucoup plus virile.
Wyndham Standing et Alec B. Francis se chamaillent passablement et ces moments sont sympathiques. Alec B. Francis est un acteur toujours plaisant à regarder. Gene Lockhart dont c'est le premier rôle se montre sautillant très joyeusement dans la scène de la danse où il se retrouve tout à coup sans partenaire semble-t-il.
Ce film présentent quelques similitudes avec The Enchanted Cottage de John S. Robertson, tourné deux ans plus tard en 1924 avec Richard Barthelmess et May McAvoy. Ce film m'avait marqué par la poésie qui s'en dégageait, davantage qu'il ne s'en dégage de ce film. 
A mes yeux la note de 7.8 donnée à ce jour sur IMDB est donc passablement exagérée.







vendredi 8 juin 2012

Rush Hour (The) - E. Mason Hopper - 1928



Marie Prevost ...
Margie Dolan
Harrison Ford ...
Dan Morley
Seena Owen ...
Yvonne Dorée
David Butler ...
William Finch
Ward Crane ...
Dunrock
Arthur Hoyt ...
Professor Jones


60 minutes

Dans une pension de famille. Margie (Prevost) ouvre les yeux à la troisième sonnerie de son réveil et se prépare à partir travailler. Dans la chambre d'en face Dan (Ford) donne un dernier coup de cirage aux chaussures de Margie qu'il aide à les enfiler en vitesse. Les deux jeunes gens quittent la maison en trombe pour monter dans le tram qui leur file sous le nez mais qu'ils finissent par rattraper.
Ironie du sort, Margie ne rêve que de voyager et travaille dans une agence de voyages et Dan est clerc dans un drugstore ce qui lui permet d'obtenir de nombreux échantillons gratuits qu'il offre à Margie. Le soir Dan lui montre son carnet d'épargne, bientôt il pourra l'épouser et s'acheter son propre petit drugstore. Margie qui rêvait d'une sortie en amoureux se retrouve avec un échantillon de parfum et pique la mouche. Alors envoyée par son patron sur le Maurevania, un paquebot en partance pour le vieux continent, elle décide de s'y cacher dans une cabine. Un vieux professeur découvre deux pieds dépassant de dessous son lit et appelle un steward qui, pour faire payer son billet à la passagère clandestine, la nomme femme de ménage.
Pendant ce temps, deux escrocs Yvonne (Owen) et Dunrock (Crane) ont repéré une proie qui leur parait facile, William Finch (Butler), un homme riche ayant fait fortune en Oklahoma, mais il se trouve que celui-ci ne s'intéresse pas aux femmes mariées. Les deux voleurs introduisent alors Margie comme la dame de compagnie d'Yvonne et Bill est aussitôt charmé. Arrivés en France tout ce petit monde se rend sur la Riviera pendant que Dan, ayant reçu un mot de Margie lui indiquant son départ pour la France, fait sa valise et se lance à sa recherche.
Un soir alors que la fête bat son plein au Bohemia, Dunrock fait croire que Margie touche une commission sur un faux investissement et Bill se montre prêt à payer pour lui faire plaisir. Mais Margie regrette Dan et Dunrock lui fait du gringue ...


Une bien charmante comédie enlevée et pleine d'humour léger. Marie Prevost (qui venait de tout juste de divorcer de Kenneth Harlan et mourra moins de 10 ans plus tard de malnutrition et d'alcoolisme) s'y montre vive et pleine d'entrain, Harrison Ford semble très amoureux, Seena Owen joue la femme sophistiquée (elle était la première femme de George Walsh). Harrison Ford dont la carrière semblait sans nuage jusque là  ne tournera plus grand'chose et le parlant achèvera sa carrière. J'ai toujours eu un faible pour David Butler qui se montre toujours d'une extrême gentillesse et délicieusement léger. C'est l'un de ses derniers films en tant qu'acteur.

Certaines scènes sont franchement très drôles grâce aux talents comiques de Marie Prevost/Margie qui est de plus très séduisante : elle attrape le mal de mer et ses mimiques vous donnent presque mal au coeur aussi, ou bien elle commande au hasard un plat au restaurant et se retrouve devant des escargots. Bill/David Butler décide alors de tenter l'aventure et goûte un escargot que visiblement il ne peut avaler ...
Le départ est intéressant par l'évocation de la vie des travailleurs de l'époque et les aléas des transports publics dans ces années là ! Une scène très représentative montre les deux amoureux traversant la foule compacte qui prend le ferry matinal. Une scène étonnante : le faux duel entre les deux femmes organisé par des clients éméchés dans le restaurant ...
C'est un film sympathique idéal pour passer un bon moment sans se prendre la tête.

vendredi 6 avril 2012

Janice Meredith - E. Mason Hopper - 1924



Marion Davies ...
Janice Maredith
Harrison Ford ...
Charles Fownes
Macklyn Arbuckle ...
Squire Meredith
Joseph Kilgour ...
Gen. George Washington
George Nash ...
Lord Howe
Tyrone Power Sr. ...
Lord Cornwallis (as Tyrone Power)
May Vokes ...
Susie
W.C. Fields ...
A British Sergeant
Olin Howland ...
Philemon (as Olin Howlin)
Hattie Delaro ...
Mrs. Meredith

153 minutes
d'après un roman de Paul Leicester Ford
Aussi connu sous le nom de The Beautiful Rebel

Les colonists sont en conflit avec les royalists. On est en 1774 dans le New Jersey et la révolution s'apprête à débuter. Le Squire Meredith, un royalist, se rend au marché s'acheter un bond servant accompagné par sa fille Janice (Davies). Le choix se porte sur un jeune homme qui refuse de se présenter et qui semble faire l'affaire, Charles (Ford) qui n'est autre qu'un noble anglais partisan des colons qui s'engagera assez vite dans les troupes de George Washington. Janice surprend Lord Howe annoncer que les troupes royalistes vont marcher sur Lexington à 09h00 et prévient les colonistes qui mandent Paul Revere (Maynard) prévenir leurs partisans. Paul Revere galope à fond de train et les troupes se font face mais les colons, mal organisés, sont vite au sol. Plus tard en mission Charles est surpris par Janice alors qu'il tente d'emprunter un cheval. Les deux tombent dans les bras l'un de l'autre. A son retour Charles est arrêté par les royalistes qui le font prisonnier. Janice s'arrange pour le faire libérer grâce à un gardien plutôt porté sur la bouteille (W.C. Fields). Accusée de trahison elle est envoyée à Trenton, au siège des allemands le soir de Noël. La tempête fait rage et les colons tentent l'impossible, traverser la rivière Delaware malgré la glace flottante pour surprendre les troupes du Colonel Rahl passablement éméchées. Comme Charles est envoyé comme éclaireur en se faisant passer pour un soldat allemand, il se fait reconnaitre par l'affreux Lord Howe qui y voit enfin l’opportunité de se débarrasser du jeune homme afin d'avoir la voie libre pour obtenir les faveurs de Janice. Celle-ci va braver la tempête pour prévenir Washington que les troupes sont fin saoules et que le moment est adéquat pour attaquer et surtout pour empêcher l'exécution de Charles à 06h00 le lendemain matin ...



Ce long film est plutôt un prétexte pour mettre en scène les amours de Janice et Charles sur fond de révolution. Quelques longueurs mais aussi quelques excellentes scènes : celle de Paul Revere alias Ken Maynard galopant à toute allure pour prévenir les colons, la traversée du Delaware glacé comme si on y était (bon sang, j'espère qu'ils avaient de bons vêtements et de bonne chaussettes !), L'évasion de Janice et sa course dans la neige pour prévenir Washington, la scène dans laquelle figure W.C. Fields qui perd son chapeau et se montre drôle, des scènes de combat, de nombreux figurants, des costumes très sophistiqués etc... Difficile de dire s'il s'agit d'un film sérieux car on y trouve un certain humour quelquefois même un peu exagérément appuyé qui alterne avec des scènes plus graves. Si l'on aime les films qui se passent au 18ème siècle, les costumes lourds, les robes à baleine, les froufrous, des chapeaux invraisemblables et les perruques, les redondances et les salamalecs alors on ne peut être que ravis par ce film. J'avoue quand même avoir eu de la peine à différencier Lord Cornwallis, Lord Howe ou du Squire (gentilhomme campagnard ?) Meredith même si leurs perruques sont légèrement différentes.
Marion Davies est charmante, Harrison Ford s'en sort très bien même avec une perruque. On trouve aussi Tyrone Power Sr.et Ken Maynard reconnaissable bien sûr grâce à ses talents de cavalier.




vendredi 13 janvier 2012

Hawthorne of the U.S.A. - James Cruze - 1919




Wallace Reid ...
Anthony Hamilton Hawthorne
Lila Lee ...
Princess Irma
Harrison Ford ...
Rodney Blake
Tully Marshall ...
Nitchi
Charles Ogle ...
Col. Radulski
Guy Oliver ...
Count Henloe
Edwin Stevens ...
Prince Vladimir
Clarence Burton ...
Fredericks
Theodore Roberts ...
Sen. Ballard
Ruth Renick ...
Kate Ballard

57 minutes

Hawthorne (Reid) fait sauter la banque du casino de Monte Carlo. Des révolutionnaires tentent de lui dérober son argent pour renverser la royauté de leur pays. Hawthorne et son copain Rodney (Ford) comptent rejoindre Sprudelbad (Ha ha !) et transitent via le pays en question. Durant une halte Hawthorne escalade un mur pour récupérer sa casquette. Il fait la connaissance d'Irma (Lee) une jeune femme qui s'invente des romances. Hawthorne tombe amoureux et décide de financer la révolution pensant ainsi aider la jeune fille : pour cela il adhère au groupe révolutionnaire mené par Nitchi et le prince Vladimir. Malheureusement il découvre qu'elle est princesse : il faut maintenant renverser la vapeur ...



Wallace Reid, Lila Lee et Harrison Ford ont beau être charmants, ce film est très quelconque. Tully Marshall, Charles Ogle, Theodore Roberts n'y peuvent rien non plus si cette histoire ne décolle pas.
Pour booster le tourisme, Hawthorne engage des indigènes qui font mine d'entrer dans les bains avec des béquilles mais qui en ressortent en esquissant quelques pas de danse. Il faut probablement être natif des Etats-Unis pour supporter les allusions patriotiques à la mère patrie d'Hawthorne qui alourdissent terriblement le film. Même l'humour ne suffit pas à alléger la sauce. Bref, je n'ai pas croché mais par contre il faut avouer que Wallace Reid et Harrisson Ford portent de très jolies casquettes !
Un orchestre de Jazz noir américain est visible à la fin du film, ce qui parait bien avant-gardiste pour un film de cette époque.

Disponible chez Grapevine avec une musique standard.

mardi 20 septembre 2011

Primitive Lover (The) - Sidney Franklin - 1922




Constance Talmadge ...
Phyllis Tomley
Harrison Ford ...
Hector Tomley
Kenneth Harlan ...
Donald Wales
Joe Roberts ...
'Roaring' Bill Rivers
Charles Pina ...
Indian Herder
Chief John Big Tree ...
Indian Chief
Mathilde Brundage ...
Mrs. Graham (as Mathilda Brundage)
George C. Pearce ...
Judge Henseed (as George Pierce)
Clyde Benson ...
Attorney

68 minutes
Adaptation de Frances Marion d'après une pièce de Edgar Selwyn.

Un yacht fait naufrage et 4 personnes se retrouvent sur un radeau qui dérive. Lorsque le lait de la chèvre qu'ils ont pris le soin d'embarquer se tarit (mais oui !), alors commencent les ennuis car un marin tente de s'emparer des biscuits et de l'eau. L'un des hommes le jette à l'eau, ne restent alors plus alors qu'un homme grièvement blessé et sa femme, ainsi que l'homme cité précédemment qui déclare que l'eau restant ne suffit que pour deux et que l'un d'eux doit se sacrifier.Comme la femme plaide en la faveur de son mari blessé, l'homme déclare alors noblement vouloir céder sa part, contre une petite faveur, celle d'embrasser la jeune femme avant de se jeter à l'eau ... Après que le mari ait donné son accord et un baiser qui n'en finit pas, l'homme, héroïque se laisse tomber à l'eau. Fin
Ainsi se termine l'histoire dont le titre est The Primitive Lover, le dernier roman en date écrit par un certain Donald Wales, dont Phyllis Tomley (Talmadge) vient tout juste de tourner la dernière page. Il se trouve que Donald (Harlan) est un ancien petit ami qui a disparu au cours d'une partie de chasse dans la jungle. Depuis Phyllis a épousé Hector Tomley (Ford), un homme qu'elle trouve froid et peu démonstratif; émue elle pense à Donald qui justement réapparait, avouant que sa mort était un coup publicitaire monté de toute pièce pour promouvoir son dernier livre. Il ajoute que son vieil ami Hector était au courant. Ignorant qu'Hector et Phyllis sont maintenant mariés, il embrasse vigoureusement la jeune femme quelque peu confuse ce qui pousse Hector, pensant à tort que c'est ce qu'elle souhaite, à lui rendre sa liberté. Phyllis, bien qu'amoureuse d'Hector qui ne montre toujours pas ses sentiments, se rend donc au Nevada demander le divorce. Hector surprend Donald qui susurre des mots d'amour à Phyllis tout en faisant miroiter des aventures qui la font rêver. Dépité et alors qu'il jette le livre de Wales par la fenêtre, il atteint une indienne qui reçoit en prime des baffes de son compagnon, un indien qui explique que les femmes apprécient les hommes forts. Aussitôt germe dans la tête d'Hector un plan pour récupérer Phyllis ...



J'ai quand même bien souri, je l'avoue. Bien sûr l'histoire est un peu tirée par les cheveux, mais c'est plutôt amusant de voir ces vieux principes machos développés de cette manière. Évidemment Phyllis représente la femme qui rêve d'un homme fort, et il lui faudra toute la ruse d'Hector pour qu'enfin elle voit clair en elle. De même Hector ne peut rester un somnambule toute sa vie (sic) et va agir aux dépends du pauvre Donald qui lui vit carrément dans un autre monde : les belles théories de celui-ci tombent à l'eau et il est très vite démasqué lorsqu'il est confronté à la réalité, qu'il s'agisse de faire du feu, de défendre ou de nourrir sa belle !
C'est donc l'histoire de trois personnes qui se font des scénarios et qui évidemment ont bien de la peine à se retrouver eux-mêmes ! A voir pour mettre un visage sur Harrison Ford (celui-ci, pas l'autre !), Constance Talmadge et ses mimiques expressives, le très séduisant et fabulateur Kenneth Harlan et le Chief John Big Tree pour ses théories efficaces (du moins dans ce film !).
Unknown Video : accompagnement musical à l'orgue par Bob Vaughn.




Harrison Ford (pas l'autre)

Quelques captures d'écran :

Une situation tragique qui demande un noble dénouement !
Le fameux baiser qui n'en finit pas ...

Une citrouille ... et non un indien menaçant ?

La tentation passe aussi par l'estomac !


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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