A Urkey, une petite communauté très chrétienne vit de la pêche. L'antipathique Dan Gibbs est marié à Sympathy une jeune femme qui attire la sympathie comme son nom l'indique. Le droguiste du villlage Nate Snow est très attiré par la jeune femme.
Un soir de tempête les pêcheurs ne reviennent pas. Tout le village attend en priant. Au petit jour un radeau est aperçu parmi les restes du bateau. A son bord se trouvent deux hommes dont un chinois, Yen Sin.
Alors que les villageois se massent autour de lui pour l'écouter narrer les événements le rescapé annonce que Dan a été l'un des premiers à succomber à la chute du grand mâts. Pendant ce temps, Yen Sin grelote dans son coin et Nate Snow l'enjoint de prier ou de quitter Urkey, ce qu'il fait. Toutefois il decide de s'y installer quand même et ouvre une blanchisserie chinoise sur un vieux bateau attaché à quai.
Peu de temps plus tard, un pasteur nommé John Malden décide de s'établir dans la petite communauté. Très vite il s'éprend de Sympathy la jeune veuve qui de son côté n'est pas indifférente à ses charmes. Nate est complétement abattu lorsque John Malden annonce son mariage avec la jeune femme. mais malgré sa grande déception il sera quand même le témoin de leur mariage.
Après un an d'un mariage heureux, John doit se rendre à Infield en compagnie de Nate pour participer à une conférence sur les missions à l'étranger. Après avoir obtenu un certain succès John rentre à l'hôtel où il reçoit un télégramme qui lui annonce la naissance de sa fille la veille. Il reçoit en outre une missive écrite par Dan Gibbs qui lui annonce qu'il n'est pas mort et qui lui demande 500 dollars qu'il devra déposer au coin du trottoir d'une rue. Catastrophé John raconte à Nate ses malheurs et dépose l'argent comme prévu, sous les yeux d'un ami de Yen, Sam Long, un blanchisseur chinois établi à Infield.
De retour à Urkey, très éprouvé par la nouvelle, il évite sa femme et s'installe au-dessus de la droguerie de Nate ...
Un film empli d'images symboliques dont l'histoire est dans le fond intemporelle et pleine de sagesse. La fin en particulier est spécialement réussie avec le départ dans l'au-delà de Yen qui s'en va comme il est venu.
Les chrétiens tentent à tout prix de convaincre le chinois de se convertir. Celui-ci se montre souvent bien plus attentif aux autres que les bien pensants qui l'entourent. Chinois, étranger et païen certes, mais humain et philanthrope avant tout.
Même "Mr Bad Boy" le petit garçon costaud plutôt brutal avec ses petits camarades succombera à l'amitié de Yen qui lui offrira des Lichees de Chine.
Harrison Ford n'a pas trop la tête d'un pasteur et Lon Chaney est une fois de plus méconnaissable. Au-delà de ses fabuleuses facultés à se grimer, on peut "presque" reprocher à Lon Chaney de si souvent incarner des êtres torturés, au moins extérieurement. Bien sûr cela à le mérite d'attirer l'attention du spectateur sur les conditions de vie d'un être peu gâté par la nature, étranger de surcroit dans ce cas. On se demande pourtant si ce n'est pas là un moyen de rechercher la pitié à tout prix ? et si c'est le cas, est-ce un mal car dans le fonds ça n'apporte pas grand-chose à l'action, un vrai chinois aurait tout aussi bien pu faire l'affaire ou bien ? Bref, il est difficile de dissocier Chaney de ses films tant il fait partie du tout. D'un côté on reste époustouflé par ses mimiques et de l'autre on est tellement focalisé sur lui qu'il est difficile de ne pas aimer un film où il figure, à tel point qu'on ne sait plus si le film nous a plu ou pas et qu'on reste dans la confusion jusqu'au bout ! En ce qui concerne ce film il subsiste de plus une espèce de malaise car il y a comme un décalage entre les mimiques peu amènes du personnage (qui parait plus d'une fois diabolique) et l'apparente bonté naturelle qu'on veut nous faire croire qu'il possède ...
On trouve ce film facilement, sur le net aussi.
Même "Mr Bad Boy" le petit garçon costaud plutôt brutal avec ses petits camarades succombera à l'amitié de Yen qui lui offrira des Lichees de Chine.
Harrison Ford n'a pas trop la tête d'un pasteur et Lon Chaney est une fois de plus méconnaissable. Au-delà de ses fabuleuses facultés à se grimer, on peut "presque" reprocher à Lon Chaney de si souvent incarner des êtres torturés, au moins extérieurement. Bien sûr cela à le mérite d'attirer l'attention du spectateur sur les conditions de vie d'un être peu gâté par la nature, étranger de surcroit dans ce cas. On se demande pourtant si ce n'est pas là un moyen de rechercher la pitié à tout prix ? et si c'est le cas, est-ce un mal car dans le fonds ça n'apporte pas grand-chose à l'action, un vrai chinois aurait tout aussi bien pu faire l'affaire ou bien ? Bref, il est difficile de dissocier Chaney de ses films tant il fait partie du tout. D'un côté on reste époustouflé par ses mimiques et de l'autre on est tellement focalisé sur lui qu'il est difficile de ne pas aimer un film où il figure, à tel point qu'on ne sait plus si le film nous a plu ou pas et qu'on reste dans la confusion jusqu'au bout ! En ce qui concerne ce film il subsiste de plus une espèce de malaise car il y a comme un décalage entre les mimiques peu amènes du personnage (qui parait plus d'une fois diabolique) et l'apparente bonté naturelle qu'on veut nous faire croire qu'il possède ...
On trouve ce film facilement, sur le net aussi.
Titre français : Le repentir
67 minutes
Lon Chaney | ... |
Yen Sin - 'The Heathen'
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Marguerite De La Motte | ... |
Sympathy Gibbs
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Harrison Ford | ... |
John Malden
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John St. Polis | ... |
Nate Snow
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Walter Long | ... |
Daniel Gibbs
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Buddy Messinger | ... |
'Mr. Bad Boy'
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Priscilla Bonner | ... |
Mary Brent
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Frances Raymond | ... |
Emsy Nickerson
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