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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 4 mai 2016

Eternal Love - Ernst Lübitsch - 1929

 
1806, à Pontresina en Suisse. Les guerres napoléoniennes font rages, les habitants sont sommés de déposer leurs armes. Sous la coupe du pasteur Tass, les habitants se soumettent assez facilement à l’ennemi pendant que Marcus, un chasseur, continue à chasser dans les montagnes.
A son retour au village, il fait face aux habitants qui l'attendent. Lorenz Gruber tente de se saisir de son fusil mais Marcus résiste en disant que le fusil est sa vie (on le comprend, le fusil c'est la garantie de manger !).
S'avance alors la jeune fille qu'il aime, Ciglia, la nièce du pasteur, qui lui demande s'il veut bien lui remettre son fusil mais Marcus, bien qu'hésitant, refuse et s'en retourne dans sa maison plus haut dans le village.
Plus tard, alors que Ciglia reçoit la visite de Lorenz qui voudrait bien l'épouser et qui voit là une bonne occasion de se manifester, Marcus dépose son fusil chez elle.
Le pasteur ne voit pas d'un bon oeil la relation de sa nièce avec Marcus.

Lorsque les troupes ennemies quittent la région, les habitants de Pontresina organisent un bal costumé.
Marcus boit comme un trou. Ciglia lui demande de la ramener et Marcus se montre terriblement passionné durant le trajet. De retour chez lui il succombe à Pia, une jeune fille qui a juré de le posséder et qui l'a précédé dans sa chambre à coucher  ...


Lübitsch a le don d'embellir les faits mais dans le fond il y a de nombreux détails qui ne collent pas à la réalité. Par exemple ces pâquerettes ou marguerites dans les cheveux de Ciglia en plein hiver, ou les coups de feu tirés en haute montagne audibles depuis la vallée, ou encore Pia priant dans le temple sans avoir pris la peine de couvrir sa tête (Ô sacrilège à cette époque, même si on comprend bien que Lübitsch nous montre ainsi que cette femme n'est pas digne).

Dommage, ce film ne décolle jamais vraiment. On veut nous présenter le héros comme un électron libre, indépendant, passionné, voire quelque peu sauvage. On le voit se monter faible face à un jupon, limite alcoolique par frustration et brutal dans la foule. Le résumé du film présenté sur le DVD nous décrit l'homme comme une tête brûlée refusant de se soumettre à l'autorité mais visiblement Marcus n'a pas à se confronter aux soldats car il semble courir derrière le gibier alors que les habitants sont sommés de rendre les armes. Difficile de prendre au sérieux un tel héros !

Les amours dépeints ne parlent pas à l'âme : Je ne suis pas très sensible à l'amour possessif (tu es à moi et à personne d'autre), l'amour chantage (montre moi que tu m'aimes en me donnant ce fusil), le mariage au rabais (j'aime l'autre mais j'épouse machin) ou à l'amour pseudo inconditionnel (je suis le berger et l'autorité et je sais tout mieux  que tout le monde). Bref, bien que j'adore les films se passant dans la neige et censés se dérouler dans mon pays, je ne me retrouve pas dans cette histoire qui joue sur les clichés (la blonde angélique, la brune aguichante, etc). 

Les images superbes sont d'une remarquable qualité et les décors et costumes très soignés. Les acteurs sont bien sûr excellents (magnifique Camilla Horn) et les sous-entendus sont très parlants. L'action finale est la seule chose décente possible pour terminer l'histoire.

Un peu comme si on avait planté une aiguille dans un soufflé, le tout donne l'impression qu'il y a comme un décalage entre le film visuellement magnifique, l'accompagnement musical excellent et l'action peu convaincante, du coup on a le sentiment de passer à côté d'une œuvre qui aurait pu voler beaucoup plus haut. "Eternal regrets" pour ma part !
http://thecanadianrockies.com/hiking/hiking-with-the-stars-in-hollywoods-rockies/

On se croirait en Suisse mais le film a été tourné dans les montagnes rocheuses canadiennes et le village et les intérieurs ont été reproduits en studio.

 C'est le dernier film muet tourné par Ernst Lübitsch.

Musique originale de Hugo Riesenfeld, bruitages additionnels.

On trouve une très belle version restaurée en français chez Malavida avec un bonus (sous-titres en français, bonus disponible en français également) ou en anglais chez Milestone,

L'abîme

71 minutes

John Barrymore ...
Marcus Paltran
Camilla Horn ...
Ciglia
Victor Varconi ...
Lorenz Gruber
Hobart Bosworth ...
Rev. Tass
Bodil Rosing ...
Housekeeper
Mona Rico ...
Pia
Evelyn Selbie ...
Pia's mother



mercredi 27 avril 2016

The Man who Laughs - Paul Leni - 1928

 
 
Lorsque Lord Clancharlie refuse de baiser la main du despotique roi James II, celui-ci le fait capturer grâce à l'aide de son bouffon nommé Barkilphedro. Comme Lord Clancharlie refuse de s'abaisser devant le roi, il est enfermé dans la dame de fer, un sarcophage bien utile pour se débarrasser des importuns et dans lequel ils meurent dans de grandes souffrances. Pour ajouter un dose de cruauté avant de l'envoyer ad patres, le roi apprend au pauvre homme que son fils a été emporté par les comprachicos, des voleurs d'enfants qu'ils mutilent afin d'en faire des bêtes de foire.

Quelques années plus tard alors que les comprachicos sont chassés d'Angleterre, le fils de Lord Clancharlie erre non loin des quais où embarque entre autres le docteur Hardquanonne, le chirurgien qui a pratiqué une incision sur la bouche de l'enfant. Seul et grelottant le petit garçon découvre un bébé dans les bras d'une morte et l'emporte avec lui. Plus loin les deux enfants sont recueillis par un homme nommé Ursus qui vit avec son chien-loup Homo.
Les enfants grandissent et les trois amis sont à la tête d'un petit cirque ambulant qui obtient beaucoup de succès grâce aux pièces de théâtre mises en scène pas Ursus mettant en scène la belle et aveugle Dea et l'homme qui rit, Gwynplaine, le garçon forcé de rire malgré lui.

A une foire, le Dr Harquanonne, celui-là même qui opérait les enfants volés par les comprachicos reconnait l'homme qui rit et envoie un message à la duchesse Josiana, la nièce de la reine maintenant au pouvoir après le décès du roi. La reine est cruelle et la nièce est débauchée. Le message est intercepté par le bouffon Barkilphedro qui va s'empresser de prévenir la reine que le fils de Clancharlie est en ville ...



Un film allégorique terrible, qu'on le prenne au premier ou au deuxième degré. L'homme n'est qu'un animal, l'animal est un guide au propre et au figuré, le pouvoir est un cirque et le cirque est la vie. 
Les noms donnés à certains protagonistes sont très explicites en ce sens. Déa (déesse sous l'aspect de l’angélique Mary Philbin), Ursus l'ours, Homo l'homme, les autres semblent plus obscurs mais nul doute qu'ils soient inspirés aussi ...Hardquannone vous fait penser à une dure condition sine qua non (Sinequanone) par exemple)  
On ne peut qu’être gêné par le sourire permanent de Gwynplaine. Difficile d'imaginer la souffrance tant le sourire l'emporte sur toute autre expression. Les yeux de Conrad Veidt ne semblent pas tristes mais exorbités et son front est ridé à force de tirer sur sa bouche. Lorsque Gwynplaine pleurera il cachera ses yeux, seule sa bouche sera visible. L'expression des yeux n'est parlante que lorsque la bouche est couverte, ce qui fait que dans le fond on ne peut pas mesurer le terrible désespoir de cet homme.

Au premier degré, on se demande quand même pourquoi la reine ne fait pas abattre le prisonnier plutôt que de le présenter comme pair? De plus la spectatrice romantique que je suis aurais bien voulu connaitre l'histoire de Déa et de sa mère.
Olga Baclanova tourne la scène où elle veut coucher avec Gwynplaine avec une immense sensualité.
L'histoire débute d'une manière poignante et très émouvante. L'ambiance très particulière vous scotche devant l'écran. Ensuite le film s'enlise légèrement pour terminer par une course poursuite haletante bienvenue. On reste toutefois un peu interloqué devant le thème qui laisse une impression bizarre.

D'après le roman de Victor Hugo publié en

Je pense qu'il faudrait lire le livre pour comprendre toute la richesse de cette histoire.

On se doute bien que le personnage de Gwynplaine a inspiré le Jocker.
L'homme qui rit

110 minutes

Mary Philbin ...
Dea
Conrad Veidt ...
Gwynplaine / Lord Clancharlie
Julius Molnar ...
Gwynplaine as a child (as Julius Molnar Jr.)
Olga Baclanova ...
Duchess Josiana
Brandon Hurst ...
Barkilphedro
Cesare Gravina ...
Ursus
Stuart Holmes ...
Lord Dirry-Moir
Sam De Grasse ...
King James II (as Sam DeGrasse)
George Siegmann ...
Dr. Hardquanonne
Josephine Crowell ...
Queen Anne
Charles Puffy ...
Innkeeper
Zimbo the Dog ...
Homo the Wolf (as Zimbo)


mercredi 20 avril 2016

A tolonc (The Undesirable) - Michael Curtiz (as Kertész Mihály) - 1915




Un vieux paysan sur son lit de mort annonce à sa fille qu'il n'est pas son vrai père mais son oncle car sa mère a été emprisonnée après avoir tué son mari violent.

La jeune femme quitte la campagne et se rend en ville où elle trouve du travail en tant que servante dans une famille plutôt aisée. Le fils tombe fou amoureux d'elle au premier regard.
La mère de famille a fort à faire pour surveiller son mari, mais elle devient très suspicieuse lorsqu'elle apprend qu'il dilapide l'argent du ménage auprès de filles faciles. Après l'avoir découvert dans les bras de la jeune fille, elle la met à la porte sans pitié. 
Le jeune homme tente de la faire revenir mais entre temps un voleur s'est introduit dans la maison ...



Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce film n'a rien à voir avec un conte de fée, ce que l''image et le titre du DVD laisseraient à penser.

Ce qu'il y a de plus remarquable dans ce film ce sont les images d'une netteté époustouflante. Du coup on s'offre un super voyage en Hongrie à travers le temps. Les décors, les costumes, les paysages sont un régal pour les yeux.
Des illusions sont filmées de manière bien visibles et apportent beaucoup aux images dramatiques.
L'action est bien menée, le tout vaut le détour pour les images.

On peut dire que les Hongrois de l'époque aimaient beaucoup les carreaux car les vêtements en sont plein !

Victor Varconi poursuivra sa carrière qui le mènera à Hollywood avec le succès que l'on connait.


La musique composée par Attila Pacsay est de toute beauté et l'évocation des thèmes apporte beaucoup au film.

Extraordinaire version chez Olive Film
aussi en blu-ray (regardez les images pour vous en convaincre)  http://www.blu-ray.com/movies/The-Undesirable-Blu-ray/143733/

Un site qui relate parfaitement ce film
 http://trailersfromhell.com/the-undesirable-1914/#.VwjGanrN6eA

L'indésirable

 66 minutes


Lili Berky ...
Angyal Liszka
Victor Varconi ...
Miklós (as Várkonyi Mihály)
Mari Jászai ...
Ördög Sára
Andor Szakács ...
Angyal Pál
Gyula Nagy ...
Kontra Fridolin
Mariska Simon ...
Kontráné, Miklós anyja
István Szentgyörgyi ...
Mrawcsák
Alajos Mészáros ...
Egy úr
Kató Berky ...
Az úr felesége




mercredi 13 avril 2016

The Last Warning - Paul Leni - 1929



Barbara n'en mène pas large ...
Au cours d'une représentation théâtrale, un acteur meurt sur scène, électrocuté par un chandelier. Les acteurs sont tous soupçonnés par la police ce qui cause la rupture entre la star Doris Terry et le réalisateur Richard Quayle.

5 ans plus tard, le théâtre est rouvert et McHugh souhaite refaire la même représentation avec les mêmes acteurs qu'il convoque. Tous ne sont pas ravis de se retrouver dans les décors qui leurs ont laissé d'amers souvenirs. Les propriétaires du théâtre, les frêres Bounce arrivent eux aussi mais l'ambiance est plutôt à la terreur car visiblement le théâtre est désormais hanté par le fantôme de l'acteur décédé, Woodford ...

Délicieusement effrayant, le film est dans la même veine que The Cat and the Canary tourné par le même Paul Leni deux ans plus tôt en 1927 avec en vedette aussi Laura La Plante.

Les décors sont remarquables, les situations font monter la tension.
Paul Leni est né à Stuttgart, Baden-Württemberg, sous le nom de Paul Josef Levi. Il mourra peu après le tournage de ce film en 1929 à l'âge de 44 ans. Il nous laissera quelques perles encore visibles de nos jours, Hintertreppe 1921, Das Wachsfigurenkabinett, 1924, The Man who Laughs 1928, entre autres.



Le Dernier Avertissement

Réalisé d’après un roman de Wadsworth Camp et la pièce de Thomas F. Fallon.
77 minutes

Laura La Plante ...
Doris Terry
Montagu Love ...
Arthur McHugh
Roy D'Arcy ...
Harvey Carleton
Margaret Livingston ...
Evalynda Hendon
John Boles ...
Richard Quayle
Burr McIntosh ...
Josiah Bunce
Mack Swain ...
Robert
Bert Roach ...
Mike Brody
Carrie Daumery ...
Barbara Morgan
Slim Summerville ...
Tommy Wall
Torben Meyer ...
Gene
D'Arcy Corrigan ...
John Woodford
Bud Phelps ...
Sammy
Charles K. French ...
Doctor
Francisco Marán ...
Jeffries

En ce moment on peut le voir ici
https://www.youtube.com/watch?v=gRW18LohzpM&list=PL352A910B9C1EA70E&index=81

mercredi 6 avril 2016

L'homme du large - Marcel L'Herbier - 1920



En Bretagne, un homme s'est retiré du monde et vit en ermite dans une cavité face à la mer. Une femme vêtue de blanc se charge de lui apporter de quoi manger. Les gens jasent. Flash back.

Nolff, un pécheur amoureux de la mer voit son rêve se réaliser : il est père d'un garçon qui vient de naitre.  Tout à sa joie il déclare renoncer à s'occuper de sa fille qu'il confie à sa femme. Lui-même se chargera de l'éducation du garçon. Il présente donc son fils à sa promise, l'océan, qu'il considère comme le centre de sa vie.
Le temps passe. Michel, le garçon devient un bon à rien gâté par son père qui lui passe tous ses caprices. Contrairement aux espoirs de son père, la mer représente tout ce qu'il hait.  De son côté sa soeur, Djenna travaille dur auprès de sa mère qui lui inculque les vraies valeurs de la vie.
Veule et sans scrupule, Michel est entrainé sur la mauvaise pente par Guenn la Taupe qui le pousse à dépenser son argent aux cartes ou auprès de filles de mauvaise vie.
Le jour de Pâques, Nolff, qui  habituellement fuit le monde, daigne se rendre à l'église avec sa famille. Michel s'esquive discrètement malgré Djenna qui tente de le convaincre de se joindre à eux.
Plus tard, la mère, pourtant fragile, danse avec son fils mais fait un malaise. A nouveau Michel manque à ses devoirs et fuit avec ses copains tandis que sa mère est ramenée à la petite maison de pierre au bord de l'océan.
La nuit la mère appelle son fils et Djenna surmonte sa peur pour se rendre dans le bouge où Michel s’enivre avec la racaille qui lui tient lieu d'amis.
D'abord sur le point de suivre sa soeur, Michel se ravise lorsqu'une fille, Lia, le retient. Plus tard au cours d'une bagarre, Michel tue un rival et se retrouve sous les barreaux. Son père se rend en ville payer sa caution.
A leur retour, ils découvrent que la mère est morte sans revoir son fils. Avant de mourir elle a remis à sa fille sa petites économies que celle-ci cache sous la madone.
Michel s'empare de cet argent et blesse sa soeur au passage ...

http://www.cinematheque-bretagne.fr/dossiers/Bretagne_et_Cinema/fiches/fiche_1_0_3_2.html

Charles Boyer et Jaque Catelain
 Un film mélodramatique qui laisse un peu interloqué à la fin. Visuellement époustouflant, il y a profusion de belles et bonnes choses mais on a l'impression que le réalisateur a voulu exploiter tous les filons possibles. Ainsi les plans sont multiples et variés, voire fantaisistes, les intertitres richement décorés, la couleur est exploitée au maximum et devient presque écœurante, la croix est récurrente, que ce soit en surimpression (sur la mer), ou gravée dans la pierre ou surplombant les rochers ...

 Il y a de très belles images, telle celle où le père enlève le voile de sa fille. En parallèle une colombe blanche s'envole de sa cage.

 La fête est un magnifique témoignage sur les coutumes et les costumes de cette époque désormais révolue.
 
On comprend que la morale de l'époque était très rigide, on ne plaisantait pas avec la religion, la foi, les coutumes et le regard des autres. Les bretons sont montrés comme des gens un peu simples et superstitieux, proches de la nature. Ainsi après le déshonneur qui s'abat sur sa famille la fille n'a plus d'autre issue que d'entrer dans les ordres.
J'aime bien les histoires de rédemption mais celle-ci est presque trop miraculeuse pour être plausible...

On trouve ce film sur le magnifique coffret Gaumont présenté ici http://films-muets.blogspot.ch/2015/05/coffret-gaumont-collection-120-ans-vol.html


Adapté de la nouvelle Un drame au bord de la mer d'Honoré de Balzac

Jaque Catelain et le talentueux Roger Karl ont tous deux de belles carrières.

 Premier film de Charles Boyer dans le rôle de Guenn la taupe.

Belle comme un coeur,  Marcelle Prado était la femme de Marcel L'Herbier, elle tournera peu. On peut aussi la voir dans Feu Mathias Pascal, L'argent, L'inhumaine....

Claude Autant Lara est plus connu en tant que réalisateur. Il a tourné sous le nom de Claude Moore dans Une vie sans joie et Nana.

86 minutes

Jaque Catelain ...
Michel - le fils d'un honnête pêcheur qui tourne mal
Roger Karl ...
Nolff - un rude pêcheur breton
Charles Boyer ...
Guenn la Taupe - le mauvais génie de Michel
Philippe Hériat ...
Le protecteur
Marcelle Pradot ...
Djenna - la soeur vertueuse de Michel
Claire Prélia ...
La mère de Michel et de Djenna, à la santé fragile
Claude Autant-Lara ...
Un des copains
Dimitri Dragomir ...
Un des copains
Suzanne Doris ...
Lia
Lili Samuel ...
La lesbienne
Georges Forois ...
Un pêcheur
Pâquerette ...
La tenancière



mercredi 30 mars 2016

Trädgårdsmästaren (Le jardinier) - Victor Sjöström - 1912



Deux jeunes gens batifolent ensemble. Le jeune garçon est envoyé étudier au loin, la jeune fille reste auprès de son père, le jardinier d'une maison de thé tenue par les parents du jeune homme.

Lorsque celui-ci revient après trois ans d'absence les deux jeunes gens comprennent qu'ils s'aiment d'amour sincère mais ce n'est pas au goût du père qui envoie son fils au loin à nouveau. Après quelques semaines il s'en prend à la jeune fille qui ne peut lui échapper.
Le jardinier est sommé de s'en aller. Il embarque avec sa fille sur un bateau mais tous deux ne savent où aller. Heureusement, un général qui avait beaucoup apprécié les services de la jeune fille à la maison de thé leur remet une somme d'argent pour leur permettre de redémarrer leur vie en ville. 
Après quelque temps le père est alité et la jeune fille va sonner auprès de leur protecteur qui lui remet à nouveau de l'argent pour lui permettre de soigner le vieil homme. Las, il est trop tard, le pauvre père est décédé.
La jeune fille se retrouve donc chez le général qui l'engage avant de la considérer comme sa propre fille. Mais lorsque le brave homme fait une crise cardiaque sa famille chasse la jeune femme comme une malpropre ...


Deux innocentes vies sont gâchées par la perversion de ceux qui devraient au contraire approuver leur relation. Ce film est bien triste, on ne peut s'empêcher de se demander combien de vies ont été détournées de leur sens premier par la jalousie de ceux qui ont perdu leur innocence ?

Il s'agit du premier film à être interdit en Suède et le deuxième film tourné par Victor Sjöström.

Ce short film est incomplet, on peut le voir sur le net facilement en ce moment.

Short
Scénario Mauritz Stiller

The Broken Spring Rose

Le jardinier


Victor Sjöström ...
The Gardener
Gösta Ekman ...
The Gardener's son
Lili Beck ...
Young Woman (as Lili Bech)
Gunnar Bohman
John Ekman ...
The General
Mauritz Stiller ...
Passenger



mercredi 23 mars 2016

Am Rande der Welt - Karl Grune -1927



Non loin de la mer, se trouve un beau et vieux moulin dont les ailes tournent encore. A l'intérieur vit une famille composée du père et de la mère, de leur trois enfants et leur belle-fille, Magda, Michael et John et de sa femme. Tous travaillent dur pour produire la farine qui permettra de faire les pains qui nourriront les habitants de la région.

Un jour se présente à la porte un étranger en quête de travail. La famille l'accueille sans savoir que l'homme est un espion chargé de surveiller les lignes voisines ennemies car la guerre semble se profiler. L'étranger ne tarde pas à tomber amoureux de Magda et de son côté la femme de John annonce un heureux évènement à venir.

Bientôt le moulin fête ses 300 ans d'existence. Pour fêter dignement ces années de labeur et pour témoigner de leur respect pour la vieille bâtisse, une grande fête est organisée. La minoterie est bien décorée, les habitants précédés de la fanfare arrivent, des carrousels sont installés à proximité.
Alors que la fête bat son plein, la guerre est déclarée et les ténèbres s'abattent sur tout ce petit monde. La mort exhorte les troupes à se battre, armés de leurs fusils les hommes déferlent par vagues sous les coups de canons.
Les ennemis s'emparent du moulin en utilisant comme levier leurs baïonnettes pour forcer la porte. Comme Michael refuse de se lever les soldats l'emmènent pour être jugé par le conseil de guerre. Un Lieutenant tombe sous le charme de Magda et un Capitaine décide de s'emparer de la jeune fille par la contrainte ...

https://mubi.com/films/the-edge-of-the-world-1927

Film en 6 actes dont le début est un peu long à se mettre en place malgré les belles images et l'atmosphère particulière qui enveloppe le film. Toute l'action se passe dans, ou autour du moulin.

En gros les 45 premières minutes (jusqu'au 3e acte) nous montrent un monde idyllique peuplé par des gens travailleurs, simples et bons. Dès le 3e acte la guerre est déclarée et les ennemis affluent. L'action devient tendue, on commence à stresser pour les protagonistes qui sont percutés de plein fouet par le souffle de la violence et la cruauté des hommes qui envahissent leur petit paradis. Pourtant très vite se détachent les caractères : on peut être bon et ennemi, être un traitre à sa patrie tout en ayant l'air bon, être mauvais et ennemi, ... ou innocent.

Les images sont superbes, le choc entre les tranchées et la douceur de la  maison contrastent fortement. Quasiment tout le film est tourné dans la pénombre et la lumière est parfaitement maitrisée. Les gros plans subliment les visages, les plans du moulin donnent envie de le retrouver tant cet endroit a l'air a l'air calme et serein. Les décors et l'ameublement, quoique très simples sont magnifiques. Bref, l’esthétisme visuel est époustouflant et les images symboliques fortes.




La fin est très mystique. Les deux hommes aménagent un endroit qui ressemble presque à une coin d'étable où la femme met au monde un garçon. La mère, dont l'aspect est proche d'une madone déclare d'un air tragique que son fils deviendra à son tour un homme qui tuera d'autres hommes. Ce à quoi répond le père "Non il construira des moulins" !

Lorsque leur maison est consumée, il ne reste qu'une croix formée par les ailes du moulin presque intactes. A cette vision le père cite Jésus : "Pardonne leur Seigneur car ils ne savent pas ce qu'ils font".

Albert Steinrück m'a tiré des larmes à la fin. Ses regards sont tellement parlants qu'il est difficile de rester insensible face à sa douleur, son impuissance et sa détresse.

Grune aurait essayé de faire retirer son nom du générique et a ouvertement critiqué la mutilation de son film dans une lettre ouverte car l'Universum Film AG, ensuite UFA GmbH, en abrégé « UFA aurait gaillardement coupé dans les images.

Max Schreck se montre sous les traits d'un homme inquiétant. Vous l'avez déjà vu car il est particulièrement connu pour son rôle de Nosferatu dans le film de F.W. Murnau tourné en 1922.

Titre français : Au bout du monde (j'aurais appelé le film "Aux confins du monde" personnellement)

On peut voir ce film ici

104 minutes


Albert Steinrück ...
Der Mueller
William Dieterle ...
John (as Wilhelm Dieterle)
Brigitte Helm ...
Magda
Victor Janson ...
Hauptmann (Capitaine)
Jean Bradin ...
Leutnant
Imre Ráday ...
Geselle
Max Schreck ...
Troedler
Camilla von Hollay ...
Johns Frau
Erwin Faber ...
Stranger
Georg John
Fee Malten ...
(as Felicitas Malten)

Jean Bradin (30 mai 1899 – 7 Octobre 1969, acteur français)

mercredi 16 mars 2016

Le roman d'un mousse - Léonce Perret - 1914



Le Marquis de Luscky se rend auprès de l'Usurier Elie Werb auquel il aimerait emprunter la modique somme de 25'000 francs. Pour le convaincre, il menace de se suicider si l'argent ne lui est pas remis mais Werb n'est pas dupe, Luscky lui doit déjà 60'000 francs et sa vie constamment dissolue le maintient en permanence dans les dettes. Seul son talent au violoncelle lui permet de garder un pied dans la société. 

Quelques jours plus tard Werb apprend par les journaux que Luscky a eu un accident de cheval à l'entrée de la propriété de la Comtesse de Ker Armor, une richissime veuve d'un Capitaine de frégate.
Comme Luscky doit rester alité 40 jours sans bouger, la Comtesse accueille le blessé chez elle.
Werb comprend immédiatement que le plan de Luscky est d'épouser la veuve et de s'emparer de sa fortune. Il lui propose donc un pacte. A la disparition de sa future femme et de Charles Henri son fils, Luscky lui donnera 15 millions en échange d'une grosse somme prêtée au départ afin de lui permettre d'emballer la veuve.
Les deux hommes s'associent et Luscky épouse la Comtesse avant de l'emmener en Italie au grand désespoir de Charles Henri. Durant leur absence, le percepteur envoyé auprès du garçon n'est autre que Werb introduit par Luscky.

Pendant que sa mère coule des jours heureux auprès de son époux, Charles Henri est emmené par l'usurier en voyage d'étude à Saint Malo. Comme devoir, Werb lui demande d'écrire ce qu'un garçon de son âge écrirait s'il décidait de s'enfuir et de s'embarquer sur un terre-neuva. Pendant que son élève compose le texte demandé, Werb se rend auprès du Capitaine Dick qui lui doit une grosse somme d'argent. Le menaçant de s'emparer de sa maison et de son bateau le Marie-Jeanne, l'affreux bonhomme obtient que le Capitaine s'engage à le débarrasser de Charles Henri.
A son retour l'abominable usurier s'empare de la lettre écrite par le jeune garçon et l'envoie à sa mère. Plus tard il emmène Charles Henri près du port et l'engage à fumer. Lorsque le pauvre petit tombe malade, Dick fait son apparition, charge le garçon sur son dos et l'emporte sur la Marie Jeanne qui appareille immédiatement.

A terre, les recherches commencent pour retrouver l'enfant mais seule sa casquette est retrouvée en bas des remparts de la ville. On craint donc le pire et la Comtesse est dans tous ses états en apprenant la disparition de son fils.

De son côté Dick charge Charles Henri des pires besognes sur le bateau dans l'espoir qu'il se casse la pipe.  Mais c'est sans compter sur une bonne étoile en la personne du père Paimpol, un vieux marin qui prend le garçon sous son aile ....


Le plan est machiavélique et le suspens très bien monté. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre ce film dans la veine d'un Hitchcock tant le scénario est odieux. L'action est constante et sans temps mort. Le rythme permet au spectateur de suivre sans problème et les images sont très bien maitrisées.

On se régale avec les images de 1913, les villes, Paris, Saint Malo, les gens, les marins (à pieds nus) les bateaux, les voitures ... un film qui est remarquablement moderne. dans le fond.

Le Roman d’un Mousse est le troisième long métrage de Léonce Perret.

On trouve ce film sur le magnifique coffret Gaumont présenté ici http://films-muets.blogspot.ch/2015/05/coffret-gaumont-collection-120-ans-vol.html


95 minutes

Adrien Petit ...
Charles-Henri de Ker Armor, le mousse
Maurice Luguet ...
L'usurier Elie Werb
Louis Leubas ...
Le marquis Frantz de Luscky
Armand Dutertre ...
Le père Paimpol
Émile André ...
Dick, le patron du Terre-Neuvas
Armand Numès ...
Le président des assises
Paul Manson ...
Le juge d'instruction
Bernard Derigal ...
Le procureur de la république (as de Rigal)
Angèle Lérida ...
La comtesse de Ker Armor



mercredi 9 mars 2016

Le Bled - Jean Renoir - 1929



Un jeune homme qui a épuisé toute sa fortune, Pierre Hoffer, se rend à Alger dans le but de rencontrer son oncle, Christian Hoffer, un type parti de rien qui a fait fortune en Algérie où il possède maintenant de nombreuses terres.
Sur le même bateau, Claudie Duvernet et Marie-Jeanne se rendent à Alger pour l'ouverture du testament d'un riche oncle qui vient de décéder. Au premier regard Pierre tombe amoureux de Claudie mais à Alger la jeune fille est accueillie et emmenée en voiture par ses cousins Diane et Manuel qui ne sont pas véritablement enchantés de partager l'héritage avec leur cousine car ils mènent un train de vie fort dispendieux.
De son côté Pierre retrouve un vieux camarade de régiment qui lui propose de l'héberger, Zoubir. 

Le notaire lit les dernières dispositions du défunt qui lègue toutes ses possessions à sa nièce Claudie ce qui fait grimacer ses cousins et surtout Manuel qui a de grosses dettes.

Claudie se rend à sa belle propriété qui se trouve non loin de celle de l'oncle de Pierre qui arrive après un trajet en bus.
Après quelque temps Christian Hoffer considère Pierre comme son propre fils. Ainsi lorsque Pierre lui demande 100'000 francs Christian est d'accord de lui les donner à la condition que le jeune homme prenne conscience du prix du labeur de la terre.
Ainsi Pierre reste-t-il et travaille dur dans les champs. La vue de sa voisine Claudie lui donne du coeur à l'ouvrage mais tout se gâte lorsque Manuel décide de vouloir épouser sa cousine de force afin de rembourser ses dettes ....



Film de commande pour célébrer les 100 ans de colonisation de l'Algérie, le pays est montré comme un Eldorado à tous les points de vue.
Après une présentation de l'Algérie de 1929, l'action se focalise sur les jeunes gens et l'oncle Christian. On comprend que celui-ci a travaillé dur pour arriver à construire son empire et qu'il se sent seul. L'arrivée de Pierre est donc une bénédiction pour lui. 

Il souffle un air doux et libre sur ce film qui fait rêver. Le scénario n'est peut-être pas très élaboré mais les jeunes gens sont magnifiques. Enrique Rivero, l'acteur qui a inspiré à Cocteau son sang du poète est un acteur chilien très séduisant (pas étonnant qu'il ait été considéré comme le Valentino français à l'époque !). Jackie Monnier se montre primesautière et enfantine, Alexandre Arquillière incarne un homme fort et bon et les cousins sont parfaits dans la peau de Manuel Raaby et Diana Hart. Étonnamment tout ce petit monde n'a pas tourné dans de nombreux films, à peine une 20e tout au plus pour certains.

Entre les images réelles et la fiction, ce film d'aventures vous emmènera dans une espèce de paradis perdu si vous arrivez à faire abstraction du contexte historique. Vous irez à la chasse à la gazelle en compagnie de fauconniers, vivrez une course poursuite à cheval et à dromadaire, vous ferez partie pendant quelques minutes de ces fiers cavaliers et leurs non moins fiers destriers galopant dans de belles étendues désertiques  ...
Un voyage exotique qui vous laisse un peu déconcerté à la fin, entre l'image idyllique montrée et la réalité qu'on connait, il y a comme un décalage.

On trouve ce film sur le magnifique coffret Gaumont présenté ici http://films-muets.blogspot.ch/2015/05/coffret-gaumont-collection-120-ans-vol.html


des informations sur Enrique Rivero
http://www.enriqueriveros.cl/biografia

Extrait tiré de Cinémagazine no 28 du 12 juillet 1929 ci-dessous



Toutes les revues de l'époque parlant de ce film :

http://calindex.eu/film.php?op=listfilm&nf=5553


104 minutes


Alexandre Arquillière ...
Christian Hoffer
Jackie Monnier ...
Claudie Duvernet (as Jacky Monnier)
Enrique Rivero ...
Pierre Hoffer
Diana Hart ...
Diane Duvernet
Renée Rozier ...
Marie-Jeanne
Aïssa ...
Zoubir (as Aîssa Berardi)
Manuel Raaby ...
Manuel Duvernet
Hadj Ben Yasmina ...
Le chauffeur
Jacques Becker ...
Un ouvrier agricole


Titres français (incomplet)

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