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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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Affichage des articles dont le libellé est 1917. Afficher tous les articles
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mercredi 5 avril 2017

Bucking Broadway - John (Jack) Ford - 1917



Dans un ranch du Wyoming, Harry dit Cheyenne Harry est un simple cowhand amoureux de la fille du boss, Helen Clayton. Pour lui montrer son amour il grave un coeur en bois et le donne à sa belle en précisant que si un jour elle a besoin de lui, il lui suffira de le lui renvoyer et il accourra aussitôt.

Plus tard Harry annonce une surprise à la demoiselle et l'emmène à cheval au clair de lune. Tous deux s'arrêtent dans une cabane qu'Harry à construite de ses propres mains et où il demande Helen en mariage. Celle-ci accepte et tous deux vont trouver le père qui, bien qu'il sache que sa fille devra le quitter, donne son accord aux tourtereaux.

Un homme de l'Est, Thornton, envoyé par un riche acheteur de chevaux, arrive alors au volant de sa grosse voiture. Il courtise Helen qui s'éloigne peu à peu de Cheyenne qui ne comprend pas le changement d'attitude de la belle.

Le jour des fiançailles des deux amoureux, Clayton découvre un mot laissé par sa fille lui annonçant son départ pour la ville en compagnie de Thornton. Clayton et Bill sont complétement abattus ...



Super western retrouvé il y a quelques années en France et visible aux archives françaises du film.

Les images sont d'une grande netteté, on y trouve de l'action, des sentiments, de beaux paysages qui semblent intouchés et une magnifique bagarre finale. On s'amuse à regarder Harry choisir un complet dans le magasin local, à découvrir ses copains descendant un avenue de New York à cheval, de voir les contrastes entre le Wyoming et ses cowboys et New York et ses habitants sophistiqués. 

Introduit par son grand frère Francis, John Ford entrera à la firme Universal pour laquelle il tournera 23 films avec Harry Carey dans le rôle de Cheyenne Harry. Ces films feront le succès de Carey et lanceront la carrière de John Ford.

Excellent cavalier, William Steele a tourné pour Ford dans 10 films.
Molly Malone n'a tourné que dans des films muets, on la retrouve dans un autre film de Ford datant de la même année "Straight Shooting".



Titre français : À l'assaut du boulevard

54 minutes



Harry Carey ...
Cheyenne Harry
Molly Malone ...
Helen Clayton
L.M. Wells ...
Ben Clayton
Vester Pegg ...
Eugene Thornton
William Steele ...
Buck Hoover (as William Gettinger)


mercredi 21 septembre 2016

Golden Rule Kate - Reginald Barker - 1917


Au Nevada, dans une petite ville minière dont les fondations viennent à peine d'être jetées, Kate tient le saloon avec l'aide de son bras droit, Slick Barney. Ferme mais droite, Kate a en outre la charge de sa soeur handicapée Olive.
Au bar elle protège un petit jeunet The Heller et, lorsque Slick lui demande dans quel but, elle riposte qu'il fait les yeux doux à sa soeur.
Un jour un Pasteur s'établit dans le campement. Son arrivée divise les habitants, une partie se moque de lui l'autre l'écoute avec avidité ...


Le début est accrocheur. Dans la veine des films de William S. Hart, l'authenticité est de mise. Le bien contre le mal en affrontement direct. Un échange de regards intenses et ce moment de grande solitude où l’héroïne comprend qu'un autre monde, parallèle, existe.

John Gilbert est tout fluet, Louise Glaum sûre d'elle. On peut voir ces deux protagonistes dans Sex aussi sur ce blog.

il ne reste que 13 minutes (soit la première bobine) de ce film et c'est bien dommage ! Je reste sur ma fin (heu, faim) ... croisons les doigts pour que la suite soit découverte!

On peut voir ce film sur la toile en ce moment.


13/50 minutes

 

Louise Glaum ...
Golden Rule Kate

William Conklin ...
Rev. Gavin MacGregor

Jack Richardson ...
Slick Barney

Mildred Harris ...
Olive - Kate's sister

John Gilbert ...
The Heller





mercredi 24 février 2016

L'île du salut ( Down to Earth) - John Emerson - 1917



Billy Gaynor et Ethel Forsythe sont amis d'enfance. Ils passent leur temps à se chamailler et à se rabibocher comme tout un chacun. Devenus adultes, tous deux n'éprouvent pourtant pas les mêmes sentiments l'un envers l'autre : Billy est amoureux d'Ethel et lui fait sa demande en mariage mais Ethel pense qu'ils ne sont pas faits pour vivre ensemble. C'est la séparation, Ethel se rapproche d'un certain Charles Riddles tandis que Billy part à l'étranger pour l'oublier..
Las, Billy ne peut oublier Ethel tandis qu'Ethel ne pense qu'à s'amuser sans penser à Billy. A force de fumer, boire et sortir, surmenée elle finit par tomber d'inanition.

Une lettre parvient à Billy maintenant de retour dans son ranch du Wyoming. Un ami l'informe que le mariage d'Ethel et de Charles est repoussé jusqu'à nouvel avis car Ethel est maintenant soignée dans un sanatorium très huppé dirigé par le Dr Jollyem non loin de NewPort.

A sa visite à la clinique Gaynor constate que les patients ne sont pas traités, plutôt confinés dans leurs propres travers. Comme le Dr Jollyem déclare être assez riche pour prendre sa retraite, Billy rachète la clinique et fait croire qu'une épidémie de variole s'est déclarée. Pour échapper à la quarantaine Billy propose aux patients de fuir sur son yacht qui est justement amarré non loin.
Tout ce petit monde embarque à bord. Après quelques jours sur une mer inconnue le yacht arrive près d'une île déserte sur laquelle Billy emmène un homme auquel il demande de garder un passage menant à une ville se trouvant derrière une petite montagne.
Comme il semble que le feu soit déclaré dans la cabine de pilotage du bateau tout le monde se précipite dans les embarcations de secours et tout le monde rame vers l'île.
Les patients influencés par Charles et Ethel déclarent vouloir se débrouiller par leurs propres moyens. Tandis qu'ils luttent pour se nourrir, Billy et son assistant le Dr Samm se concoctent un bon repas. 
Lorsque les patients ont vraiment faim ils reviennent à de meilleures intentions et Billy les oblige à faire quelques mouvements de gymnastique avant de pouvoir manger ...


Un film très sympathique non dénué de bon sens. Douglas Fairbank se montre très déterminé et les scènes sont plutôt amusantes. Bien sûr le film est sans surprise mais on passe un bon moment.
C'est le premier film de Gustave con Seyffertitz.


70 minutes

Les pieds sur terre

https://www.youtube.com/watch?v=Z0NBlouGGsQ

Douglas Fairbanks ...
Billy Gaynor
Eileen Percy ...
Ethel Forsythe
Gustav von Seyffertitz ...
Dr. Jollyem
Charles McHugh ...
Dr. Samm
Charles K. Gerrard ...
Charles Riddles - Ethel's Lover
William H. Keith ...
Mr. Carter
Ruth Allen ...
Mrs. Fuller Jermes
Fred Goodwins ...
Jordan Jinny
Florence Mayon ...
Mrs. Phattison Oiles
Herbert Standing ...
Mr. S.D. Dyspeptic
David Porter ...
Mr. Coffin
Bull Montana               ...
Wild Man

mercredi 13 janvier 2016

The Unfortunate Marriage - Ernest C. Warde - 1917


Engagé par son oncle pour enseigner les rudiments de son art à Laura Fairlie, un peintre nommé Walter se dirige vers sa nouvelle demeure lorsqu'il fait la rencontre sur la route d'une pauvre femme poursuivie par deux hommes qui prétendent qu'elle s'est enfuie d'un asile de fous. Walter ne dévoile pas que la femme est cachée derrière un buisson et poursuit son chemin. Présenté à Laura il ne peut manquer la grande ressemblance entre la femme de la route et sa nouvelle élève.
Laura et Walter commencent à ressentir un doux penchant l'un envers l'autre mais pour honorer le désir de son père décédé, Laura va épouser Sir Percival Glyde contre son gré et Walter se retire comme il se doit. Percival est un imposteur qui en a après la fortune de Laura ...

Wayne Arey et l'agent secret brésilien
Walter écrit une lettre à Laura mais elle est interceptée par un homme de Percival qui lui envoie en guise de réponse une offre de travail à l'étranger que Walter accepte.
Dés lors Percival a le champs libre pour s'emparer de la fortune de Laura. A leur retour de lune de miel, Percival fait venir Cuneo, un complice qui se présente sous l'identité d'un docteur brésilien.
Marian la demi-soeur de Laura surprend une conversation douteuse mais elle tombe malade après avoir passé un long moment sous la pluie. A son réveil elle apprend que sa soeur est décédée ....



Arthur Bower
Une histoire rocambolesque dont le scénario est particulièrement tordu. Le genre de film qui oscille vers l'horreur tant Percival est odieux et prêt à tout pour se débarrasser de Laura. Florence La Badie a un rôle dual.
Évidemment on a droit à tous les revirements possibles, il y a toujours quelqu'un qui surprend la brave fille lorsqu'elle aurait une chance d'en apprendre un peu plus sur son mari. De quoi devenir complétement parano ! La fin est un peu ridicule.
On peut voir ce film sur le net dans une assez bonne version.




Autre titre : The Woman in White

68 minutes

Florence La Badie ...
Ann Catherick / Laura Fairlie
Richard Neill ...
Sir Percival Glyde (as Richard R. Neill)
Gertrude Dallas ...
Marian Holcombe
Arthur Bauer ...
Count Fosco (as Arthur Bower) alias Cuneo alias Stephano Conardi
Wayne Arey ...
Walter Hartridge
J.H. Gilmour ...
Frederic Fairlie
Claude Cooper ...
Nicola Pesca
Arthur Bower et Richard Neill

mercredi 9 septembre 2015

Satana likuyushchiy (Satan Triumphant) - Yakov Protazanov - 1917




1ère partie :
Le pasteur Talnoks, austère et sévère, rythme la vie d'un petit village à l'aide de ses sermons. Ses prêches sont sérieuses et toute fantaisie est bannie car sujette au dérapage. Autant dire que les ouailles ne rigolent pas !

Le pasteur partage une maison avec Pavel, un peintre bossu et sa femme, une belle jeune femme du nom de Esfir, qui est la soeur de sa défunte femme.
Un soir de tempête un voyageur égaré qui n'est autre que le diable frappe à la porte. Très vite il pousse chacun à agir selon des préceptes qui n'ont rien d'angélique. Pour que succombent les trois personnes qui l'écoutent, il joue au piano une musique envoûtante intitulée l'hymne du triomphe. 
Leurs désirs réveillés, Pavel voudrait que sa femme se rappelle de ses devoirs conjugaux et le Pasteur se rapproche d'Esfir.
Un jour le Pasteur découvre chez un antiquaire un portrait peint qui ressemble furieusement à l'étrange visiteur qui a changé leurs vies ...


2e partie :
Esfir est maintenant mère de Sandro, un pianiste renommé de grand talent. Le jeune homme est le fruit de sa liaison défendue avec le Pasteur. 
Sandro n'aime que deux choses dans la vie, la musique et sa mère. Celle-ci arrange un concert de bienfaisance mais Sandro découvre des partitions dans les affaires d'Esfir, parmi elle l'hymne du triomphe.
Après l'avoir jouée au grand désespoir de sa maman, le jeune homme commence à sortir et à jouer de l'argent au casino où il fait la connaissance d'un homme qui ressemble terriblement au diable. Ses rapports avec sa mère changent et il refuse de jouer au concert de bienfaisance ...


Film en deux parties dont les images de fin n'ont pas été retrouvées. Toutefois on a droit à quelques explications qui nous narrent les circonstances finales.
Ivan joue le rôle de son père et de son fils dans la deuxième partie, de même Nathalie Lissenko joue-t-elle le même personnage, jeune puis vieillissant dans la deuxième partie.

Le diable est extérieur aux personnages, les circonstances ne sont donc pas provoquées par des mauvais sentiments, les protagonistes ne sont que les victimes des envoûtements de Satan. On comprend donc que l'hymne au triomphe et donc quelque part un hymne à la vie, et que malheur surviendra à celui qui succombera à ses tentations en sortant du droit chemin.

Titre français : Le rictus de Satan
87 minutes


Ivan Mozzhukhin
Nathalie Lissenko ...
(as Natalya Lysenko)
Pavel Pavlov ...
(as P. Pavlov)
Aleksandr Chabrov ...
(as A. Chabrov)
Vera Orlova


jeudi 30 octobre 2014

The Great White Trail - Leopold Wharton, Theodore Wharton - 1917


Prudence et George Carrington forment un jeune couple heureux dont le bonheur est couronné par l'arrivée d'une petite fille.
Le frère de Prudence, Charles, va trouver leur père, un homme autoritaire qui n'apprécie pas les choix de ses enfants : Il méprise son beau-fils et refuse un emprunt à Charles qui a une dette de jeu contractée avec l'argent de George Carrington.
Charles est désespéré et transmet à sa soeur un message lui demandant de le recevoir le soir après que son mari soit parti à son club. Or il se trouve qu'une partie de la lettre à demi consumée se trouve dans le foyer de la cheminée et George se méprend sur son sens et pense que sa femme a un amant. Il attend donc derrière un arbre pendant que Charles demande une aide financière à Prudence qui lui donne l'argent caché dans le coffre-fort de l'appartement.
Lorsque George survient Charles a juste le temps de s'enfuir par la fenêtre sans qu'il soit identifié. Malheureusement George pique alors une grosse colère et chasse sa femme et son enfant qu'il renie.

Dès lors Charles décide de s'occuper de sa soeur et de sa nièce. Comme il n'a bientôt plus un sou et que Prudence est malade, il décide d'aller récupérer les bijoux de Prudence dans le coffre-fort de son ex-beau frère qui le surprend. Moins chanceux cette fois-ci Charles se blesse mortellement en sautant par la fenêtre. Juste avant de mourir il a le temps d'avouer que sa soeur n'a jamais eu d'amant et qu'il est l'homme qui lui rendait visite le soir du drame. Il lui révèle le nouveau nom ainsi que l'adresse de Prudence qui s'appelle désormais Prudence Martling.
Pendant ce temps Prudence a une grosse fièvre, dans son délire elle croit que son mari veut emporter son bébé, elle s'enfuit donc et cache l'enfant dans la souche d'un tronc avant de repartir et de s'effondrer plus loin.
Un policeman à cheval la découvre et appelle une ambulance qui l'emporte à l’hôpital tandis que George ne peut que constater la disparition de sa femme et de l'enfant.
Le bébé est quant à lui emporté par un chien qui l'amène à ses maitres, le révérend Arthur Dean et sa mère. Tous deux chercheront à retrouver sans succès les parents de la petite fille avant de l'adopter légalement.


13 ans passent, la petite Marie est maintenant une jeune demoiselle qui chérit le petit soulier qui a été retrouvé dans son couffin. Le garçon épicier Jimmie est épris d'elle et le Révérend se prépare à partir en mission porter la bonne parole en Alaska tandis que parallèlement de son côté Prudence fait ses bagages pour se rendre au même endroit en tant qu'infirmière. 
George découvrira dans le journal le nom de sa femme parmi la liste des passagers du bateau en partance pour le nord et une infirmière lui montrera une photo lui confirmant qu'il s'agit bien d'elle. Dès lors George se met lui aussi en route pour l'Alaska sur les traces de Prudence ...

Je m'arrête là pour ne pas dévoiler les rouages de ce film complexe et très mélodramatique. Les protagonistes sont manipulés par un destin qui les fait se croiser et se séparer, se rapprocher et s'éloigner sans qu'ils en aient conscience. George perdra la mémoire et se cramponnera à un petit soulier qui lui est précieux sans qu'il se souvienne pourquoi, le révérend croisera Prudence de nombreuses fois mais elle n'aura jamais idée qu'il détient des informations capitales la concernant.

Ce film très plaisant se passe en grande partie dans la neige. Il prend fin avec une course poursuite en chiens de traineaux jusqu'au moment où l'action permettra aux personnages de se retrouver enfin. La scène du délire est particulièrement bien rendue avec une image en superposition très explicite (voir affiche du film). On comprend sans problème que Prudence est complètement délirante lorsqu'elle emballe son bébé et le cache dans la souche.

Tourné en 1917 dans la région de New-York par les frères d'origine anglaise Leopold et Theodore Wharton qui fondèrent Wharton, Inc., une compagnie de production de films à Ithaca, NY, en 1916. Ils produisirent ainsi une cinquantaine de films. Les deux frères moururent quelques années après ce film, Theodore en 1931 à l'âge de 56 ans et Leopold en 1927 à l'âge de 57 ans.

Doris Kenyon était la femme de Milton Sills de 1926 à 1930, date de la mort de l'acteur.

D'autres informations : http://www.ithacamademovies.com/Movies/greatwhitetrail/ 

Ithaca Made Movies 

On trouve le DVD chez Grapevine Video.

70 minutes environ

Autre titre : Tragedy of the Snows

Doris Kenyon ...
Prudence Carrington
Paul Gordon ...
George Carrington
Thomas Holding ...
Rev. Arthur Dean
Hans Roberts ...
Charles Ware
Louise Hotaling ...
Marie
F.W. Stewart ...
The Vulture (as Richard Stewart)
Edgar L. Davenport ...
Donald Ware (as Edgar Davenport)
Dick Bennard ...
Grocer boy, Jimmie
Bessie Wharton ...
Marie's guardian



jeudi 6 juin 2013

Polly of the Circus - Edwin L. Hollywood, Charles Horan- 1917



Mae Marsh ...
Polly
Vernon Steele ...
John Douglas the Minister
Harry La Pearl ...
Toby the Clown
Wellington A. Playter ...
Big Jim, Boss Canvasman
George S. Trimble ...
Barker and owner of the show
Lucille La Verne ...
Mandy
Dick Lee ...
Hasty, her lesser half
Charles Riegel ...
Deacon Strong
Lucille Southerwaite ...
The Deacon's Daughter (as Lucille Satterthwaite)
Jack B. Hollis ...
Deacon Elverson
Helen Sallinger ...
Mrs. Elverson
Isabel Vernon ...
Sallie
Viola Compton ...
Jane, the widow
John Carr ...
Jim
Stephen Carr ...
John

77 minutes

Deux jeunes garçons sont amis dans une petite ville. Jim, un orphelin dont personne ne semble se soucier et John, le fils du Pasteur.
Un jour un cirque fait halte dans leur bourgade et les deux enfants sont fascinés par tout ce qu'ils y voient : des éléphants, des ours, des clowns etc. Une écuyère fait son numéro mais du bruit perturbe son cheval et c'est la chute. Elle décède sur place à la grande douleur du clown Toby auquel elle confie sa petite fille Polly. Lorsque le cirque plie bagages Jim le suit après avoir dit au revoir à son vieil ami.
Bien des années plus tard le cirque fait à nouveau halte dans la petite ville où John est maintenant Pasteur. Polly devenue grande est écuyère comme sa mère avant elle. Durant le spectacle elle chute lourdement et se blesse au pied. Jim l'emmène chez son vieil ami car l’hôpital local a brûlé quelque temps auparavant et que le cirque doit poursuivre sa tournée.
Les habitants menés par Deacon Strong sont outrés de voir cette jeune fille sous le toit de leur Pasteur. Ayant appris que Toby est gravement malade Polly participe à une course avec son fidèle cheval Bingo et gagne $500 pour le soigner. Malheureusement il est trop tard, Toby est parti pour un monde meilleur. Croyant comprendre l'embarras dans lequel se trouve John, Polly retourne sous le chapiteau et John est bien malheureux ...



Un film qui nous permet de découvrir les cirques de l'époque et leurs scènes multiples. Ainsi peut on voir des éléphants et leur cornac, un ours à patins à roulettes, des écuyers, des clowns. Intéressant aussi de voir la parade à l'arrivée en ville. On imagine sans peine l'excitation des enfants à l'arrivée d'un cirque.
L'histoire est plutôt plaisante bien que pas très palpitante même si la course de chevaux apporte un peu d'action bienvenue.
A noter qu'un remake sera tourné par Alfred Santell en 1932 avec en vedettes Clark Gable et Marion Davis.


On trouve le film chez Grapevine Video. Sur le même DVD se trouve le film ou plutôt une espèce de documentaire intitulé Mabel et Fatty Vieving the World Fair at San Francisco en 1915 (durée une dizaine de minutes).
On apercoit l'U.S. Battleship "Oregon", le bateau australien qui convoyait les prisonniers "Success" datant de 1800 et quelques (complet avec instruments de torture affreux !), le plus grand mât à drapeau du monde (251 feet), the Court of Abundance, the Court of the Universe (et son jardin immergé ?) et la tour de pierres précieuses. Mabel et Fatty visitent ensuite la construction du City Hall sous la conduite du Maire James Rolph Jr.
Petite apparition en outre de la star d'opéra Ernestine Schumann-Heink.

mercredi 17 avril 2013

Wild and Wooly - John Emerson - 1917




Douglas Fairbanks... Jeff Hillington
Eileen Percy... Nell Larabee
Calvert Carter... Tom Larabee, the Hotel Keeper
Charles Stevens... Pedro
Sam De Grasse... Steve Shelby, the Indian Agent

72 minutes
D'après une histoire d'Horace B. Carpenter, adaptation Anita Loos
Tourné à Fort Lee dans le New Jersey
Partiellement teinté

A New York, Jeff le fils d'un riche entrepreneur est fou du Far West et ne vit qu^à travers les images qu'il en a. Ainsi pratique-t-il le lasso et le tir dans sa chambre et galope-t-il à Central Park affublé d'un accoutrement western sur un cheval western. Bien sûr tout le monde le prend pour un fou.
En Arizona une route doit être construite pour mener à une mine prometteuse. Les notables de la ville s'en vont à New York et réussissent à intéresser le père de Jeff à l'affaire. Celui-ci envoie son fils qui est ravi de l'aubaine. Comme tous les habitants sont prévenus de sa marote, ils décident de lui faire passer un bon moment, avec attaque du train, danses au bar, etc chacun s'habillant comme au bon vieux temps pour ne pas décevoir Jeff et le convaincre de construire la route. Les décors sont plantés, chacun parle comme au bon vieux temps et Jeff est ravi de faire la connaissance de la belle du coin qui sert d’héroïne en détresse ...
Tout va bien jusqu'au moment où l'agent indien décide de passer à l'acte pour de vrai avec l'aide de la tribu, Jeff veut riposter mais les balles de son revolver ont été remplacées par des balles à blanc ...


Le point de vue nostalgique sur le Wild West en 1917 ! Douglas Fairbanks s'en donne à coeur joie, il bondit, effectue de jolies prouesses sportives, dont la plus belle est sans doute de remonter dans sa chambre par dessous le bar en cassant les lattes du plancher suspendu au plafond.
Si l'idée est plutôt amusante au départ, on peut regretter que les indiens soient dépeints de façon très caricaturale et peu sympathique. Bien sûr on peut se demander aussi de quelle façon ils étaient perçus à cette époque depuis la côte Est ? Le film est assez fatiguant à suivre car Douglas Fairbanks ne cesse de bouger ... A conseiller donc plutôt à ses nombreux admirateurs.
Si vous avez l'oeil vif vous apercevrez Monte Blue, Ed Burns, Bull Montana .. et peut-être même Adolphe Menjou bien qu'il ne soit pas certain qu'il ait tourné dans ce film que l'on trouve sous de nombreuses versions. La version Telavista n'est pas mauvaise et provient d'une copie de chez BlackHawk.




mardi 29 janvier 2013

The Man Without a Country - Ernest C. Warde - 1917



Florence La Badie ...
Barbara Norton
Holmes Herbert ...
Lt. Philip Nolan (as H.E. Herbert)
J.H. Gilmour ...
Capt. Banforth
Carey L. Hastings ...
Mrs. Blair (as Carey Hastings)
Ernest Howard ...
Phineas Blair
Charles Dundan ...
Pop Milton
Wilbert Shields ...
Undetermined Role
George Marlo ...
Undetermined Role

66 minutes
Daprès une nouvelle de Edward Everett Hale, d'abord publiée anonymement dans The Atlantic en décembre 1863

Deux orphelins dont le père a donné sa vie pour son pays, Barbara (La Badie) et Tom Norton (Marlo) sont recueillis par leurs oncle et tante, les Blair. Phineas préside un groupe de pacifistes inconditionnels dont fait partie Philip Nolan (Herbert) un descendant d'une vieille famille qui obtient la main de Barbara. La guerre se profile et Tom se montre déterminé à combattre au grand désespoir des Blair. Sa soeur Barbara est une patriote convaincue qui rompt ses fiancailles pour s'engager à la Croix Rouge. Resté seul, Philip est couvert d'opprobre et subit l'ostracisme de la plupart des gens qui l'entourent, en particulier à son club.
La guerre est finalement déclarée, Après avoir oeuvré sur le front en France, Barbara exténuée obtient une permission mais le bateau qui la ramène est coulé par les allemands et on ignore s'il y a des survivants. Fatigué, Philip jete tout de go à Pop Milton, un homme influent du club venu tenter de le raisonner, qu'il ne veut plus entendre parler des Etats-Unis. Pop lui fournit alors un livre dans lequel il lit sa propre histoire, survenue dans une autre vie en 1807, au cours de laquelle après avoir prononcé les mêmes paroles il a été condamné à ne plus jamais entre parler des Etats-Unis et se verra mourir après 55 ans sans nouvelles de sa patrie.
Dès le lendemain il s'engage et retrouve George au camp d'entrainement ...



C'est clairement un film patriotique à la limite de la propagande et non un film qui soulève des questions sur le pacifisme et la guerre. Porteur d'un écusson affichant un message du genre "paix à tout prix", Philip est regardé de travers. Il est dans le fond injuste de considérer qu'il est un lâche car il faut un minimum de courage pour faire face à l'ostracisme flagrant dont il est la victime. De même ne connaitra-t-on jamais ses réelles convictions, à peine sait-on qu'il trouve que la guerre est un reliquat de barbarisme ...
Barbara représente le patriotisme dans toute sa splendeur, elle se bat avant tout pour son pays et renonce à l'amour de Philip car elle n'adhère pas à son refus de prendre les armes. L'un des seuls qui parle encore à Philip par respect pour son père qu'il a bien connu c'est Pop Milton qui lui fournira la marche à suivre en lui procurant le livre précité pour que Philip rentre dans les rangs, au propre comme au figuré.
Axé sur le prosélytisme et le fanatisme (war craze est cité plusieurs fois), sans ébauche de débat, ce film est plutôt frustrant, par contre comme document d'époque il est plutôt représentatif. Quelques images intéressantes : Philippe et Tom marchant côte à côte bien que d'opinions divergentes et les images du songe semi éveillé qui dévoile le pan de la vie précédente et les dédoublements d'images. 

Florence La Badie meurt peu de temps après ce film, qui est son dernier, le 13 octobre 1917 d'une septicémie liées aux suites d'un grave accident d'automobile. Elle avait 29 ans.



On trouve ce film édité par Televista (avec un accompagnement musical standard bien choisi) ou sur




samedi 25 août 2012

Poor Little Rich Girl (The) - Maurice Tourneur - 1917



Mary Pickford ...
Gwendolyn 'Gwen'
Madlaine Traverse ...
Gwendolyn's Mother
Charles Wellesley ...
Gwendolyn's Father
Gladys Fairbanks ...
Jane
Frank McGlynn Sr. ...
The Plumber
Emile La Croix ...
The Organ Grinder
Marcia Harris ...
Miss Royale
Charles Craig ...
Thomas
Frank Andrews ...
Potter
Herbert Prior ...
The Doctor

65 minutes
Scénario Marion Davies d’après une pièce de Eleanor Gates (1913)
Tourné à Fort Lee


Dans une grande maison, Gwen (Pickford) s'ennuie. Ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle (son père est très occupé à amasser de l'argent et sa mère reçoit beaucoup). Le personnel la malmène volontiers et lui interdit toute incartade. Ses percepteurs enseignent avec grand sérieux. Dès lors Gwen ne peut rien faire par elle-même. Un jour elle entend un joueur d'orgue dans la rue et le fait monter. Le plombier les rejoint et Gwen passe enfin un agréable moment. L'une des amies de sa mère décide de lui procurer une compagne de jeu en la personne de sa propre fille qui s'avère être une vraie pimbêche, menteuse de surcroit. Punie pour avoir déposé intentionnellement un gâteau sous les fesses de la sale gamine, Gwen doit porter des vêtements de garçon, sensés la faire réfléchir. Mais Gwen très heureuse de sa nouvelle apparence s'en va se battre avec les garçons de la rue à coups de boules de boue.
Le soir de son anniversaire la gouvernante étant sortie, la femme de ménage lui fait avaler un somnifère pour pouvoir sortir avec ses amis. Croyant que Gwen ne l'a pas bu, elle lui en administre une deuxième ration. Bientôt Gwen oscille entre la vie et la mort et voit de bien étranges choses ...



Un film avec Mary Pickford est en principe toujours agréable à regarder. Celui-ci ne fait pas exception à la règle bien que dans le fond il ne s'y passe pas grand'chose. On suit la vie de Gwen dans la grande maison et on passe beaucoup de temps à la regarder s'ennuyer ou trépigner. Ca pourrait ressembler à une histoire de la Comtesse de Ségur et si l'on aimait ce genre de lecture je pense qu'on appréciera cette histoire dont l'apothéose est les scènes nous faisant part des visions de Gwen inconsciente, qui se voit entourée de jeunes filles diaphanes qui dansent une ronde autour d'elle. Avec l'interprétation d'une enfant de 11 ans elle imagine une personne à double face, un âne, etc qualificatifs entendu de la bouche des adultes l'entourant ! Les images sont très compréhensives et ajoutent une très jolie poésie.

Mary Pickford est très fascinante de spontanéité et de naturel. C'est étonnant d'imaginer une femme adulte (et mariée !) jouant une enfant de 11 ans avec tant de facilité. Sa taille et sa corpulence aident sans doute aussi à nous donner l'illusion. Ses mimiques semblent innocentes.

On trouve ce film facilement sur le net ou chez Milestone.










mercredi 13 juin 2012

Sultan's Wife (The) - Clarence G. Badger - 1917



Gloria Swanson ...
Gloria

Bobby Vernon ...
Bobby


Joseph Callahan


Teddy the Dog


Gonda Durand




env 20 minutes
autre titre : "Caught in a Harem"
Short, 2 bobines

Bobby et Gloria participent à une croisière à bord d'un yacht. Bobby a bien de la peine à approcher Gloria et la convainc de s'enfuir avec lui. Arrivés en Inde (pays des éléphants et du peu de vêtements, dixit un intertitre), les deux s'enfuient enfin mais Gloria est remarquée par un Sultan dont le harem est composé de toutes les jolies filles de la région. Il l'enlève donc mais Gloria n'est pas disposée à se laisser faire tandis que Bobby tente désespérément de pénétrer dans le harem et que les célibataires alentours écrivent une pétition en menaçant de faire sauter le Sultan à la dynamite s'il ne libère pas quelques jeunes femmes ...



La dernière comédie tournée par Keystone avec dans l'un des rôles principaux Teddy the Dog, un chien immense et magnifique. Les scènes sont disjonctées comme il se doit, on a droit aux courses poursuites habituelles, aux échanges d'habits entre Gloria et Bobby qui interprétera une danse qui obtiendra un joli succès, bref, on retrouve les quiproquos que l'on voit fréquemment et qui font le succès de ce genre de comédie. Le chien va escalader une pyramide humaine pour pénétrer dans le fief du sultan et tout est bien qui finit bien au final !


Bobby Vernon

Titres français (incomplet)

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