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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 18 mai 2016

Piccadilly - Ewald André Dupont - 1929




 A Londres, au Club, un endroit très en vogue. Des danseurs se préparent avant leur spectacle tandis que les ragots vont bon train dans les rest rooms féminins. Ces dames semblent très attirées par le danseur, Victor bien que celui-ci soit très amoureux de sa partenaire Mabel qui, elle, n'a d'yeux que pour le propriétaire du Club, Valentine Wilmot, un homme qui surveille le déroulement des soirées avec beaucoup d'attention.

Le couple danse avec succès jusqu'au moment où un client fait un scandale car l'assiette qui lui a été présentée est très mal lavée. Mabel a bien de la peine à se concentrer sur ses pas tandis que les garçons s'affairent autour du bruyant personnage.

Wilmot sent la moutarde lui monter au nez pour deux raisons. La première c'est que Victor a eu l'outrecuidance de baiser le dos de Mabel durant la danse et la deuxième c'est qu'il est inadmissible que la vaisselle soit aussi sale dans son établissement. Après avoir sermonné un serveur, il se rend à la cuisine qui le renvoie au petit personnel s'occupant de la plonge. Dans la pièce humide, il découvre une jeune chinoise dansant sur une table, amusant et perturbant ainsi les femmes chargées de faire la vaisselle. Ni une ni deux la jeune fille nommée Shosho est virée.

Victor tente de convaincre Mabel de venir faire carrière aux USA avec lui mais celle-ci refuse. Valentine lui a entre temps écrit sa lettre de résiliation et Victor s'en va sans se retourner. 

Quelques jours passent et il faut se rendre à l'évidence : Sans le couple et surtout sans Victor, la clientèle n'afflue pas. Valentine cherche une idée lorsqu'il croise dans les escaliers du club Shosho revenue chercher un objet porte bonheur oublié. Sans autre alternative en vue, Valentine l'engage alors pour redorer le blason de son établissement.
Très vite c'est le succès, les spectateurs sont friands des danses exotiques de Shosho ...



Innocente enfant ou femme fatale ? Difficile de cerner de prime abord les motivations de Shosho incarnée par la magnifique Anna May Wong qui rayonne littéralement dans ce film. Petit à petit on comprend qu'elle n'est pas si innocente qu'elle en a l'air, mais la spectatrice que je suis à eu de la peine à le croire quand même !

Les images et la lumière de ce film accrocheur sont très veloutées, on a l'impression de se retrouver dans un cocon de douceur, le tout est partiellement teinté.
C'est une magnifique balade dans le Londres de ces années et en particulier dans le quartier de Soho (sensé être Limehouse), sombre et mystérieux. Le thème est assez risqué pour l'époque. 
On se doute de la tournure que vont prendre les événements mais par contre il est difficile de cerner la manière dont les choses vont se passer. Du coup j'ai été surprise par la fin de ce film qui m'a tenue en haleine tout du long.

Le générique (début) est original : les protagonistes ayant participé au film sont présentés sur des affiches collées telles des publicité sur des bus à impériale.

Charles Laughton se délecte dans le petit rôle du client scandalisé par l'assiette sale. Sa moue et ses mimiques ne laissent aucun doute sur le degré de propreté de l'assiette en question et sur le dégoût éprouvé.

King Hou Chang, excellent dans le rôle du petit ami de Sosho aura peu tourné : dans ce film et dans Son of the Gods de Frank Lloyd (1930) avec Richard Barthelmess.
Jameson Thomas est parfait dans ce rôle d'homme partagé entre deux femmes et la gestion de ses affaires et Gilda Gray prend toute la place qu'il faut pour se montrer en femme sûre d'elle et très jalouse.

Partiellement teinté


Le réalisateur E.A. Dupont était un citoyen allemand émigré en Grande Bretagne.

Le DVD existe dans une superbe version sortie par le BFI avec une musique très inspirée de Neil Brand

92 minutes

Gilda Gray ...
Mabel Greenfield
Anna May Wong ...
Shosho
Jameson Thomas ...
Valentine Wilmot
Charles Laughton ...
A Nightclub Diner
Cyril Ritchard ...
Victor Smiles (as Cyrill Ritchard)
King Hou Chang ...
Jim (as King Ho Chang)
Hannah Jones ...
Bessie



mercredi 4 mai 2016

Eternal Love - Ernst Lübitsch - 1929

 
1806, à Pontresina en Suisse. Les guerres napoléoniennes font rages, les habitants sont sommés de déposer leurs armes. Sous la coupe du pasteur Tass, les habitants se soumettent assez facilement à l’ennemi pendant que Marcus, un chasseur, continue à chasser dans les montagnes.
A son retour au village, il fait face aux habitants qui l'attendent. Lorenz Gruber tente de se saisir de son fusil mais Marcus résiste en disant que le fusil est sa vie (on le comprend, le fusil c'est la garantie de manger !).
S'avance alors la jeune fille qu'il aime, Ciglia, la nièce du pasteur, qui lui demande s'il veut bien lui remettre son fusil mais Marcus, bien qu'hésitant, refuse et s'en retourne dans sa maison plus haut dans le village.
Plus tard, alors que Ciglia reçoit la visite de Lorenz qui voudrait bien l'épouser et qui voit là une bonne occasion de se manifester, Marcus dépose son fusil chez elle.
Le pasteur ne voit pas d'un bon oeil la relation de sa nièce avec Marcus.

Lorsque les troupes ennemies quittent la région, les habitants de Pontresina organisent un bal costumé.
Marcus boit comme un trou. Ciglia lui demande de la ramener et Marcus se montre terriblement passionné durant le trajet. De retour chez lui il succombe à Pia, une jeune fille qui a juré de le posséder et qui l'a précédé dans sa chambre à coucher  ...


Lübitsch a le don d'embellir les faits mais dans le fond il y a de nombreux détails qui ne collent pas à la réalité. Par exemple ces pâquerettes ou marguerites dans les cheveux de Ciglia en plein hiver, ou les coups de feu tirés en haute montagne audibles depuis la vallée, ou encore Pia priant dans le temple sans avoir pris la peine de couvrir sa tête (Ô sacrilège à cette époque, même si on comprend bien que Lübitsch nous montre ainsi que cette femme n'est pas digne).

Dommage, ce film ne décolle jamais vraiment. On veut nous présenter le héros comme un électron libre, indépendant, passionné, voire quelque peu sauvage. On le voit se monter faible face à un jupon, limite alcoolique par frustration et brutal dans la foule. Le résumé du film présenté sur le DVD nous décrit l'homme comme une tête brûlée refusant de se soumettre à l'autorité mais visiblement Marcus n'a pas à se confronter aux soldats car il semble courir derrière le gibier alors que les habitants sont sommés de rendre les armes. Difficile de prendre au sérieux un tel héros !

Les amours dépeints ne parlent pas à l'âme : Je ne suis pas très sensible à l'amour possessif (tu es à moi et à personne d'autre), l'amour chantage (montre moi que tu m'aimes en me donnant ce fusil), le mariage au rabais (j'aime l'autre mais j'épouse machin) ou à l'amour pseudo inconditionnel (je suis le berger et l'autorité et je sais tout mieux  que tout le monde). Bref, bien que j'adore les films se passant dans la neige et censés se dérouler dans mon pays, je ne me retrouve pas dans cette histoire qui joue sur les clichés (la blonde angélique, la brune aguichante, etc). 

Les images superbes sont d'une remarquable qualité et les décors et costumes très soignés. Les acteurs sont bien sûr excellents (magnifique Camilla Horn) et les sous-entendus sont très parlants. L'action finale est la seule chose décente possible pour terminer l'histoire.

Un peu comme si on avait planté une aiguille dans un soufflé, le tout donne l'impression qu'il y a comme un décalage entre le film visuellement magnifique, l'accompagnement musical excellent et l'action peu convaincante, du coup on a le sentiment de passer à côté d'une œuvre qui aurait pu voler beaucoup plus haut. "Eternal regrets" pour ma part !
http://thecanadianrockies.com/hiking/hiking-with-the-stars-in-hollywoods-rockies/

On se croirait en Suisse mais le film a été tourné dans les montagnes rocheuses canadiennes et le village et les intérieurs ont été reproduits en studio.

 C'est le dernier film muet tourné par Ernst Lübitsch.

Musique originale de Hugo Riesenfeld, bruitages additionnels.

On trouve une très belle version restaurée en français chez Malavida avec un bonus (sous-titres en français, bonus disponible en français également) ou en anglais chez Milestone,

L'abîme

71 minutes

John Barrymore ...
Marcus Paltran
Camilla Horn ...
Ciglia
Victor Varconi ...
Lorenz Gruber
Hobart Bosworth ...
Rev. Tass
Bodil Rosing ...
Housekeeper
Mona Rico ...
Pia
Evelyn Selbie ...
Pia's mother



mercredi 13 avril 2016

The Last Warning - Paul Leni - 1929



Barbara n'en mène pas large ...
Au cours d'une représentation théâtrale, un acteur meurt sur scène, électrocuté par un chandelier. Les acteurs sont tous soupçonnés par la police ce qui cause la rupture entre la star Doris Terry et le réalisateur Richard Quayle.

5 ans plus tard, le théâtre est rouvert et McHugh souhaite refaire la même représentation avec les mêmes acteurs qu'il convoque. Tous ne sont pas ravis de se retrouver dans les décors qui leurs ont laissé d'amers souvenirs. Les propriétaires du théâtre, les frêres Bounce arrivent eux aussi mais l'ambiance est plutôt à la terreur car visiblement le théâtre est désormais hanté par le fantôme de l'acteur décédé, Woodford ...

Délicieusement effrayant, le film est dans la même veine que The Cat and the Canary tourné par le même Paul Leni deux ans plus tôt en 1927 avec en vedette aussi Laura La Plante.

Les décors sont remarquables, les situations font monter la tension.
Paul Leni est né à Stuttgart, Baden-Württemberg, sous le nom de Paul Josef Levi. Il mourra peu après le tournage de ce film en 1929 à l'âge de 44 ans. Il nous laissera quelques perles encore visibles de nos jours, Hintertreppe 1921, Das Wachsfigurenkabinett, 1924, The Man who Laughs 1928, entre autres.



Le Dernier Avertissement

Réalisé d’après un roman de Wadsworth Camp et la pièce de Thomas F. Fallon.
77 minutes

Laura La Plante ...
Doris Terry
Montagu Love ...
Arthur McHugh
Roy D'Arcy ...
Harvey Carleton
Margaret Livingston ...
Evalynda Hendon
John Boles ...
Richard Quayle
Burr McIntosh ...
Josiah Bunce
Mack Swain ...
Robert
Bert Roach ...
Mike Brody
Carrie Daumery ...
Barbara Morgan
Slim Summerville ...
Tommy Wall
Torben Meyer ...
Gene
D'Arcy Corrigan ...
John Woodford
Bud Phelps ...
Sammy
Charles K. French ...
Doctor
Francisco Marán ...
Jeffries

En ce moment on peut le voir ici
https://www.youtube.com/watch?v=gRW18LohzpM&list=PL352A910B9C1EA70E&index=81

mercredi 9 mars 2016

Le Bled - Jean Renoir - 1929



Un jeune homme qui a épuisé toute sa fortune, Pierre Hoffer, se rend à Alger dans le but de rencontrer son oncle, Christian Hoffer, un type parti de rien qui a fait fortune en Algérie où il possède maintenant de nombreuses terres.
Sur le même bateau, Claudie Duvernet et Marie-Jeanne se rendent à Alger pour l'ouverture du testament d'un riche oncle qui vient de décéder. Au premier regard Pierre tombe amoureux de Claudie mais à Alger la jeune fille est accueillie et emmenée en voiture par ses cousins Diane et Manuel qui ne sont pas véritablement enchantés de partager l'héritage avec leur cousine car ils mènent un train de vie fort dispendieux.
De son côté Pierre retrouve un vieux camarade de régiment qui lui propose de l'héberger, Zoubir. 

Le notaire lit les dernières dispositions du défunt qui lègue toutes ses possessions à sa nièce Claudie ce qui fait grimacer ses cousins et surtout Manuel qui a de grosses dettes.

Claudie se rend à sa belle propriété qui se trouve non loin de celle de l'oncle de Pierre qui arrive après un trajet en bus.
Après quelque temps Christian Hoffer considère Pierre comme son propre fils. Ainsi lorsque Pierre lui demande 100'000 francs Christian est d'accord de lui les donner à la condition que le jeune homme prenne conscience du prix du labeur de la terre.
Ainsi Pierre reste-t-il et travaille dur dans les champs. La vue de sa voisine Claudie lui donne du coeur à l'ouvrage mais tout se gâte lorsque Manuel décide de vouloir épouser sa cousine de force afin de rembourser ses dettes ....



Film de commande pour célébrer les 100 ans de colonisation de l'Algérie, le pays est montré comme un Eldorado à tous les points de vue.
Après une présentation de l'Algérie de 1929, l'action se focalise sur les jeunes gens et l'oncle Christian. On comprend que celui-ci a travaillé dur pour arriver à construire son empire et qu'il se sent seul. L'arrivée de Pierre est donc une bénédiction pour lui. 

Il souffle un air doux et libre sur ce film qui fait rêver. Le scénario n'est peut-être pas très élaboré mais les jeunes gens sont magnifiques. Enrique Rivero, l'acteur qui a inspiré à Cocteau son sang du poète est un acteur chilien très séduisant (pas étonnant qu'il ait été considéré comme le Valentino français à l'époque !). Jackie Monnier se montre primesautière et enfantine, Alexandre Arquillière incarne un homme fort et bon et les cousins sont parfaits dans la peau de Manuel Raaby et Diana Hart. Étonnamment tout ce petit monde n'a pas tourné dans de nombreux films, à peine une 20e tout au plus pour certains.

Entre les images réelles et la fiction, ce film d'aventures vous emmènera dans une espèce de paradis perdu si vous arrivez à faire abstraction du contexte historique. Vous irez à la chasse à la gazelle en compagnie de fauconniers, vivrez une course poursuite à cheval et à dromadaire, vous ferez partie pendant quelques minutes de ces fiers cavaliers et leurs non moins fiers destriers galopant dans de belles étendues désertiques  ...
Un voyage exotique qui vous laisse un peu déconcerté à la fin, entre l'image idyllique montrée et la réalité qu'on connait, il y a comme un décalage.

On trouve ce film sur le magnifique coffret Gaumont présenté ici http://films-muets.blogspot.ch/2015/05/coffret-gaumont-collection-120-ans-vol.html


des informations sur Enrique Rivero
http://www.enriqueriveros.cl/biografia

Extrait tiré de Cinémagazine no 28 du 12 juillet 1929 ci-dessous



Toutes les revues de l'époque parlant de ce film :

http://calindex.eu/film.php?op=listfilm&nf=5553


104 minutes


Alexandre Arquillière ...
Christian Hoffer
Jackie Monnier ...
Claudie Duvernet (as Jacky Monnier)
Enrique Rivero ...
Pierre Hoffer
Diana Hart ...
Diane Duvernet
Renée Rozier ...
Marie-Jeanne
Aïssa ...
Zoubir (as Aîssa Berardi)
Manuel Raaby ...
Manuel Duvernet
Hadj Ben Yasmina ...
Le chauffeur
Jacques Becker ...
Un ouvrier agricole


mercredi 30 septembre 2015

Manolescu, der König der Hochstapler - Viktor Tourjansky - 1929



A Paris au petit jour, 2 gendarmes à bicyclette font circuler un homme qui sommeille sur un banc, le camion de nettoyage passe en giclant la rue et 4 fêtards sortent de derrière une devanture fermée avant de réveiller un chauffeur qui les attend dans une voiture.
7 heures du matin, c'est l'heure pour George Manolescu de faire sa gymnastique. Son regard est attiré par une annonce annonçant un spectacle de revue "Adieu,  Paris" avant de lire un encart publicitaire "Visitez Monte Carlo". Aussitôt il décide de quitter Paris et se rend à la Gare.
Dans le compartiment du train il fait la connaissance d'une belle jeune femme, Cleo, qui lui explique avoir fuit son mari. George tombe fou amoureux au premier regard mais Cleo le sème à l'arrivée sur le quai de gare de Monte Carlo en l'envoyant chercher un parapluie imaginaire.
Trois jours plus tard, George aperçoit dans la rue la belle Cleo et la suit dans son hôtel où il n'a aucune peine à trouver le numéro de sa chambre dans laquelle il pénètre pour découvrir Cloe dans son bain. Alors qu'il embrasse la demoiselle qui ne se fait pas prier, un homme s'appelant Jack frappe à la porte.
George finit caché sur le balcon tandis que Jack fait son entrée en embrassant Cloe avec fougue puis en lui offrant une broche. Lorsque Jack part se changer pour le dîner, George revient dans la pièce où il embrasse à nouveau l’intrigante. Jack revient alors et se montre furieux lorsqu'il découvre la femme qu'il aime dans les bras d'un inconnu, à tel point qu'il sort un revolver. Cloe court chercher de l'aide et les détectives de l’hôtel arrêtent Jack.
George propose à Cloe de tout quitter pour vivre avec lui. Cloe accepte à condition que George puisse lui fournir le train de vie auquel elle est habituée. Ainsi, George Manolescu devient un voleur doublé d'un escroc. Connu et recherché dans toute l'Europe, il n'hésite pas à se déguiser pour commettre ses larcins.

Après de nombreux méfaits ici ou là et de retour à Paris, le couple se rend dans un cabaret. Cloe fait de l’œil à un gars assis une table plus loin ce qui rend George fou de jalousie. Comme elle danse serrée contre l'inconnu, George se rend compte qu'il en a assez de la vie qu'il mène. Lorsque Cloe revient il lui fait comprendre qu'il veut la quitter. Tous deux quittent le night club mais un homme les suit et révèle à Jack l'adresse de Cloe. 
Jack se rend à l'adresse communiquée dans le but de tuer la jeune femme mais celle-ci, sachant que Manolescu se lasse d'elle, lui joue la grande scène de la séduction et Jack succombe à nouveau à son charme. Lorsque George revient de la promenade qu'il vient de faire pour réfléchir à son avenir, Jack l'assomme.
George se réveille dans un hôpital et fait la connaissance de Jeanette, l'infirmière qui l'a soigné avec amour ...
 

Ivan Mosjoukine se montre sérieux dans ce rôle d'homme fou amoureux et prêt à tout pour la belle. Comme dans un film noir, la vamp est sûre de son pouvoir sur les hommes et les pousse au pire. 
L'histoire a quelques longueurs mais se laisse suivre. Dommage que je n'ai pas pu trouver de bonne version, les images vues sont à la limite de la surexposition par moment.
Du coup, même si elle est plutôt torride, la rencontre entre les deux protagonistes principaux n'est pas très claire, de même le début car on ne comprend pas très bien pourquoi George veut quitter Paris.
Après avoir tourné son seul film américain qui n'a pas rencontré le succès escompté, The Surrender avec Mary Philbin pour Univeral,  Ivan retourne en Europe et tourne en Allemagne deux films réalisé par Gennaro Righelli pour Universum Film (UFA), Der President et Der geheimer Kurier en 1928, puis Adjudant des Zaren réalisé par Vladimir Striljevski et Manolescu en 1929, pour terminer par Des Weisse Teufel réalisé par A. Volkov en 1930.

A la fin de son contrat avec UFA, Brigitte Helm se retirera du monde du cinéma en 1935 et finira sa vie A Ascona, au Tessin en Suisse.

Titre français : Manolesco, prince des sleepings

100 minutes


Ivan Mozzhukhin ...
Manolescu
Brigitte Helm ...
Cleo
Heinrich George ...
Jack
Dita Parlo ...
Jeanette





mercredi 1 avril 2015

Queen Kelly - Erich von Stroheim - 1929



Le prince Wolfram est un joyeux luron qui flirte avec les filles de façon très libertine. Il se trouve qu'un reine imbue d'elle-même et jalouse, Regina, ait jeté son dévolu sur lui. Les deux jeunes gens doivent se marier en automne.
Alors que le prince revient complétement saoul à califourchon sur l'un des chevaux d'une calèche remplie de demoiselles plutôt hardies, la reine, furieuse et très dévêtue, le regarde depuis son balcon. Wolfram est accueilli en grande pompe au palais bien qu'il ne tienne pas sur ses jambes.
Plus tard, enfin dessaoulé Wolfram même un détachement de soldats et croise la route des orphelines du couvent d'à côté. Les jeunes filles s'écartent pour laisser passer les cavaliers mais Wolfram s'arrête devant l'une d'elles, Kelly, et éclate de rire car dans son émotion elle a perdu sa culotte qui git à ses pieds. Furieuse Kelly lui l'envoie à la figure ce qui provoque des remous parmi les sœurs scandalisées par le geste de l'impudente jeune fille.
Kelly est privée de repas et envoyée dans son lit. Elle prie la Sainte Vierge de revoir le prince et de son côté Wolfram ne peut oublier la rencontre. 
Ce soir là la reine désireuse de calmer les ardeurs du jeune homme fait annoncer leurs fiançailles en avance pour le lendemain. 
Désireux de revoir la belle Kelly le prince et son second se rendent au couvent. Comme ils ne savent dans quelle chambre se trouve la jeune fille ils simulent un incendie en provoquant beaucoup de fumée avant de kidnapper Kelly alors qu'elle sort de sa chambre en chemise de nuit et de la ramener au palais, enveloppée dans le manteau du prince.
Au palais les deux jeunes gens s'avouent leur amour mais la reine fait son apparition et chasse Kelly à coups de cravache vengeurs ...



 Alors au sommet de la gloire Gloria Swanson et le caractériel Erich Von Stroheim s'associent pour produire et réaliser ce film qui sera présenté sous une forme tronquée après l'arrivée du parlant et un désaccord entre Gloria et le réalisateur.
Le film sensé durer 5 heures sortira dans une version courte qui termine par le suicide de Kelly et qui voit le prince se donner la mort au dessus du corps de la pauvre fille. Sur les 30 bobines prévues von Stroheim n'en a tourné que 10. En effet le Jazz Singer vient de sortir et personne ne parie plus un kopeck sur les films muets. Du coup von Stroheim furieux interdit la distribution de ce film tronqué aux Etats-Unis. Il y a une cinquantaine d'année seulement une vingtaine de minutes manquantes tournées par Stroheim seront retrouvées : on y voit Kelly se rendre dans le bordel tenu par sa tante en Afrique. Sur son lit de mort celle-ci souhaite voir sa nièce se marier avec un affreux bonhomme riche et malade incarné par Tully Marshall. C'est donc une histoire de déchéance terrible qui est programmée.

Les images sont somptueuses (photographie de Paul Ivano), les décors richissimes, les acteurs expriment parfaitement  leurs sentiments et c'est avec intérêt que l'on suit ce film sensuel et osé que l'on aurait souhaiter voir dans son intégralité. Malgré tout à la relecture du résumé ci-dessus on ne peut s'empêcher de penser que le scénario est complétement loufoque d'une certaine manière. D'ailleurs dans le fond cette histoire est plutôt odieuse et j'aurais même tendance à penser que le scénario est très faible ... Mais contre toute attente le réalisateur nous fournit assez de plans appuyés et très soignés ce qui fait qu'on accroche presque malgré soi.
Ce sont quelques images des scènes du couvent que montre Norma Desmond à William Holden dans  le chef-d’œuvre de Billy Wilder Sunset Boulevard, qui voit les deux stars Swanson et Von Stroheim réunies à nouveau.


Il existe un coffret édité par MK2 contenant trois films Erich von Stroheim dont la version montrée en 1932 de Queen Kelly, c'est à dire la version tronquée.  La même version est visible à ce jour sur youtube en version italienne.

On trouve la version rallongée d'environ 20 minutes chez Kino Lorber.


75 ou 101 minutes suivant les versions

Titre français : La reine Kelly

Gloria Swanson ...
Kitty Kelly / Queen Kelly
Walter Byron ...
Prince Wolfram
Seena Owen ...
Queen Regina V

mercredi 28 janvier 2015

Die Frau, nach der man sich sehnt - Kurt Bernhardt - 1929


A Serres-Bas dans le sud de la France, les Leblanc possèdent une usine sidérurgique. L'un de leurs deux fils, Henry Leblanc, est sur le point d'épouser Angela Poitrier. Sa mère lui offre le collier de fiançailles que son père lui avait offert et le fils et la mère s'étreignent plein d'émotions.
 
Pour son voyage de noces, le jeune couple se rend à la gare. Depuis le quai Henry aperçoit brièvement dans un compartiment le visage d'une femme magnifique. Les deux jeunes gens se regardent longuement, mais un homme survient et abaisse le rideau. 

Henry manque rater le train tant l'échange de leurs regards était intense et marquant.
A bord du Paris-Milan Angela se prépare à passer sa nuit de noces et attend son mari. Celui-ci fume une cigarette dans le couloir lorsque l'homme entre-aperçu précédemment quitte le compartiment et que la belle jeune femme, Stascha, le regarde depuis la porte. Henry ne peut détacher son regard de cette blonde qui l'attire auprès d'elle en sortant une cigarette que le jeune homme s'empresse d'aller allumer.
Stascha lui demande alors de ne pas la quitter et lui fait comprendre qu'elle redoute l'homme qui l'accompagne, le Docteur Karoff et Henry la rassure en lui disant qu'il restera à ses cotés.
La pauvre Angela qui attend toujours son bien aimé sort de leur compartiment et aperçoit son mari dans les bras de cette femme. Incrédule elle les observe un moment et finit par retourner pleurer tout son soûl en s'enfermant dans leur compartiment.
Lorsque Karoff revient, Stasha lui présente Henry comme étant son cousin à qui elle précise qu'ils descendent au Grand-Hotel et que sa visite leur ferait plaisir. 
A l'arrêt dans une petite gare enneigée, le couple descend et Henry ne peut se résoudre à quitter des yeux cette femme. Il finit par devenir comme fou et tire l'alarme ce qui lui permet de descendre et de rejoindre l’hôtel où il demande une chambre et un frac pour la soirée du 31 décembre avant de sonner à la porte de Stascha ...


Un film aux images sensuelles d'une grande perfection. Marlène est encore toute jeune et bien en chair, son visage qui n'est pas encore creusé est superbe, elle est tellement photogénique que c'est un bonheur de la regarder dans ses belles toilettes. Impossible de croire à son ingénuité tant elle est sensuelle et directe. Dans sa folie pour elle, Henry oublie tout et se perd dans cet amour destructeur et sans avenir.

Pour lui faire face dans le rôle du jeune homme, le séduisant acteur suédois Uno Henning, déjà apprécié dans A Cottage on Dartmoor et Die Liebe der Jeanne Ney. Dans le rôle de l'homme sur le déclin Fritz Kortner alias le Docteur de Die Büchse der Pandora.
 
C'est l'histoire d'une provocatrice fabuleuse qui rend fous deux hommes. L'un d'eux sent qu'il est sur le point de la perdre et l'autre qu'il l'a conquise. Dès lors chacun lutte pour garder cette femme superbe qui joue sans difficulté de son charme pour provoquer leur affrontement. Manipulatrice elle l'est certainement mais ce n'est pas clairement exprimé.
Il est difficile de ne pas dévoiler la fin qui est assez vite prévisible.
Une grande partie du film se passe à l’hôtel le soir du réveillon de la Saint-Sylvestre. Les scènes sont parfaites de précision et nous permettent de sentir l'ambiance tendue qui règne entre les trois protagonistes au coeur d'une foule portée à rire et à faire la fête, ce qui évidemment fait monter le tension.

L'esthétisme du film est parfait (superbe photographie du talentueux Curt Courant). On ne s'ennuie pas mais du coup on reste un peu en dehors de l'action et aussi sur sa faim ...

 
Kurt Bernhardt prendra le prénom de Curtis pour poursuivre sa carrière à Hollywood à la fin des années trente.

La même année Marlène tournera Das Schiff der Verlorenen Menschen de Maurice Tourneur avant de tourner son premier film avec Joseph von Sternberg, Der Blaue Engel en 1930.

D'après un roman de Max Brod, l'auteur qui a aussi inspiré l'histoire de The Duchess of Buffalo avec Constance Talmage de Sidney Franklin (1926).

Magnifiquement restauré par la Fondation Murnau.

Titre Français : L'énigme
Autres titres : Three Loves ou The Woman Men Yearn For

76 minutes


Marlene Dietrich ...
Stascha
Fritz Kortner ...
Dr. Karoff
Frida Richard ...
Mme. Leblanc
Oskar Sima ...
Charles Leblanc
Uno Henning ...
Henry Leblanc
Karl Etlinger ...
Poitrier
Bruno Ziener ...
Diener
Edith Edwards ...
Angela Poitrier

Frida Richard et Edith Edwards

mercredi 26 novembre 2014

Asphalt - Joe May - 1929

 
A Berlin, un fils aimant et aimé, Albert Holk, quitte son père qui est chef de police et sa mère pour prendre son service en tant qu'agent de la circulation. Seul sur son camembert il orchestre les voitures et gère la circulation intense. 
Bientôt un collègue vient le relever. Non loin à la bijouterie Bergen une jeune femme se fait montrer des pierres précieuses. Le vendeur, un homme d'un certain âge, est tellement subjugué par son charme qu'il ne se rend pas compte qu'un petit diamant est tombé par terre et que la belle l'escamote de façon discrète en plantant le bout de son parapluie sur le caillou.
Alors que la demoiselle a déjà quitté le magasin le directeur réalise la disparition de la pierre et lance l'un de ses vendeurs derrière elle. Celui-ci rejoint la demoiselle qu'il arrête en provoquant un gros attroupement ce qui attire Holk qui confronte la femme à la bijouterie. Après une fouille minutieuse force est de constater que la pierre est introuvable mais Albert, guidé par une inspiration soudaine pense au parapluie et découvre le diamant.
Bien que le bijoutier souhaite laisser tomber l'affaire, Albert se montre intraitable et emmène la demoiselle au poste de police. Pour éviter une arrestation Else, c'est son nom, pleure toutes les larmes de son corps et tente plusieurs stratégies qui ne marchent pas. Alors sur le point d'entrer dans le poste de police elle demande la faveur de pouvoir se rendre à son appartement où elle désire récupérer ses papiers avant d'être chassée de son logement. C'est d'ailleurs, explique-t-elle, la raison qui l'a poussée à dérober la pierre précieuse. 

 Dans l'appartement luxueux Albert attend à l'entrée après avoir vérifier les possibles issues. Comme Else ne réapparait pas, Quelle n'est pas sa stupeur de la découvrir dans son lit, en prétextant être tombée malade après toutes ces émotions ...

La conception de ce film est innovante et marquante, l'image, l'action, les acteurs, l'ambiance, bref un petit bonheur de pur plaisir visuel. La caméra se déplace et cadre les plans de façon très moderne, nul doute que Joe May a inspiré de nombreux cinéastes car quelque part ce film représente la quintessence du film noir.

Sous-jacent le désir gronde et quelques images sont très explicites, voire osées. La sensualité est omniprésente tout au long du film. Le film est très équilibré et ne tombe jamais dans la lourdeur grâce à quelques scènes même plutôt drôles. 

La rencontre improbable et l'amour qui se développe petit à petit entre les deux protagonistes est parfaitement minuté et rythmé dans le temps. Else passe d'une manipulatrice au talent consommé à une femme surprise de ce qu'elle ressent pour un homme qui l'attire contre toute attente et qui s'en amuse presque avant de succomber complétement. De son côté Albert se montre d'abord intraitable, ce n'est pas par bonté mais plutôt par pragmatisme qu'il laisse la jeune femme retourner dans son appartement sans se douter du piège qui l'attend. Il résiste autant qu'il le peut, mais à l'impossible nul n'est tenu suis-je tentée de dire. Le pauvre garçon se montre tout d'abord stoïque, il cherche à fuir la belle mais elle le piège de façon éhontée et il finit par rester scotché presque malgré lui.
Les images de la ville sont un vrai régal, celles de l'introduction, puis celles centrées autour du policier qui règle une circulation importante dans l'ambiance de la ville de Berlin et de ses habitants en 1928. Plus tard des badauds  s’agglutinent devant la vitrine d'un grand magasin pour regarder une demoiselle enfiler une paire de bas tandis que les pickpockets s'affairent discrètement. Nous aurons même le plaisir de voir Berlin depuis le ciel grâce au retour en avion du Consul.
Toute l'action se passe de nuit, le caméraman joue avec les ombres et la lumière et les images sont parfaitement maitrisée et superbes.


Il y a quelques gros plans parfaitement hallucinants, tels dans cette scène proche de la fin où Albert, hagard et défait revient à la maison après le crime et fait face à ses parents dont les visages sont dans l'attente, avides d'entendre une explication plausible qui les rassureraient. Lorsqu'il leur annonce avoir tué quelqu'un la mère ne comprend pas tandis que tout le corps du père se redresse vers arrière.
De même ce plan du sublime visage de Else Kramer/Betty Amman face à celui qu'elle aime et pour lequel elle se sacrifie est inoubliable. Dommage qu'elle n'ait pas eu l'occasion de tourner dans d'autres films de cette envergure qui lui auraient permis de démontrer ses talents.
Gustav Fröhlich est bien sûr l'inoubliable Freder du non moins inoubliable chef d’œuvre Metropolis.

Du grand et beau cinéma, un film à voir si vous ne l'avez pas encore vu.

 Titre français : Asphalte

90 minutes

Albert Steinrück ...
Hauptwachtmeister Holk
Else Heller ...
Frau Holk
Gustav Fröhlich ...
Wachtmeister Albert Holk
Betty Amann ...
Else Kramer
Hans Adalbert Schlettow ...
Konsul Langen
Hans Albers ...
Ein Dieb
Arthur Duarte
Paul Hörbiger ...
Ein Dieb
Trude Lieske
Karl Platen
Rosa Valetti ...
Frau an der Theke
Hermann Vallentin
Kurt Vespermann ...
(as Curt Vesperman)



Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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