Ann Harding | ... |
Sally Wyndham
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Clive Brook | ... |
Dan Pritchard
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Otto Kruger | ... |
Phillip Lawrence
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Tullio Carminati | ... |
Cynario
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Dickie Moore | ... |
Deedy
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Janet Beecher | ... |
Maria Sherwood
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Betty Lawford | ... |
Cynthia
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84 minutes
Unn homme se prépare a battre un record de vol de longue distance en avion. Dans la foule une femme (Sally, Harding) le regarde avec amour pendant qu'il avoue aux journalistes être amoureux et avoir l'intention de demander en mariage la femme qu'il aime à son retour. Son dernier regard va vers Sally, la femme qu'il aime et l'avion s'ébranle pour se crasher en bout de piste où il explose et prend feu.
Dans un parc, un policier tente de faire circuler une femme effondrée sur un banc qui n'est autre que Sally. Un homme (Dan, Brook) fait alors croire qu'elle l'attendait et lui sauve la mise en l’emmenant chez lui où il lui offre du café. Lui même ne va pas très fort car il a été radié de l'ordre des médecins et compte fuir en Australie après avoir passé quelques mois en prison pour avoir aidé un patient à en finir avec ses jours. Sally lui explique être enceinte et n'avoir aucune personne vers laquelle se tourner et Dan va l'aider de son mieux. Le nouveau né est confié à un couple, les Lawrence qui promettent de s'en occuper avec amour. Sally est déchirée par la séparation mais reprend goût à la vie grâce à Dan qui la présente à Maria Sherwood (Beecher), une décoratrice en vogue de la place. Maria est amoureuse de Dan, mais celui-ci n'a d'yeux que pour Sally à laquelle il tente de faire part de son amour mais celle-ci n'entend pas. Un jour Sally comprend que Maria est amoureuse de Dan et propose de partir à sa place en Italie pour lui laisser la place ...
avec Tullio Carminati |
En général j'essaie de ne pas trop parler pour ne pas déborder dans les films parlants mais j'avoue que je ne résiste pas à l'envie d'écrire un mot à son sujet.
Un film à la fois très moderne par le sujet principal développé, l'adoption, mais aussi par les sous-thèmes qui l'entourent, tels l'euthanasie (un sujet toujours davantage d'actualité), l'amitié, et l'amour.
Le comportement des protagonistes est mûr et très adulte. Bien sûr on peut aimer et ne pas être aimé en retour, bien sûr les liens d'une mère sont très forts mais j'avoue quand même que la fin m'a surprise. Je suis assez fleur bleue je l'admets, mais le revirement final est trop rapide pour moi. D'un côté je vois bien que le personnage de Sally est amoureux tout à coup, alors que peu de temps auparavant il indiquait à Dan que ce n'est pas le cas, mais le fait est que quelque part c'est trop facile, même si d'un autre côté on peut se dire qu'un comportement correct ne peut qu'amener un dénouement correct (une espèce de retour de manivelle positif, en quelque sorte, mais cela n'est vrai que si ce film porte un message moralisateur, ce qui est en fait le cas, comme dans presque tous les films de cette époque). Mais je m'embrouille !
Bon tout le monde s'en f., mais moi j'aurais voulu que Sally se rende compte de l'immense amour que lui porte Dan, un amour noble qui ne demande rien en retour, un amour pur et désintéressé comme on n'en vit que très peu dans une vie (voire jamais). Clive Brook est particulièrement magnifique dans ce rôle, ce partenariat avec Ann Harding fait ressortir de nombreuses facettes terriblement humaines qu'on ne lui voit pas souvent. Il a en particulier un talent certain pour incarner des hommes portés sur la boisson !
Ann Harding est magnifique dans ce rôle profond et classe. Par contre le titre est interpellant, j'ai de la peine à trouver un écho en français : gallant (en français fier, vaillant, noble ou brave, le sens n'est pas pareil). je dirais brave en ce qui concerne Sally et noble en ce qui concerne Dan (et d'ailleurs le titre de ce film pourrait être Gallant Man dans ce sens !)
Otto Kruger a un rôle peu crédible : on se demande comment il peut avoir des goûts aussi divers en matière de femmes !
A noter le petit Dickie Moore, très naturel dans ce rôle et celui de Tullio Carminati qui est utilisé comme faire valoir dans ce film ...
Otto Kruger a un rôle peu crédible : on se demande comment il peut avoir des goûts aussi divers en matière de femmes !
A noter le petit Dickie Moore, très naturel dans ce rôle et celui de Tullio Carminati qui est utilisé comme faire valoir dans ce film ...
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