Yukio, fils de l'amiral américain John Milton et de Saki San, une japonaise, est élevé par le vieux Chizo qui lui apprend que son père est responsable de la mort de sa mère qui s'est suicidée à son départ du Japon.
Yukio jure de venger sa mère et, à la mort de Chizo, s'engage comme steward sur un paquebot qui effectue la traversée jusqu'aux Etats-Unis.
A bord il découvre un escroc, Jim Barnes, qui écume le monde pour se remplir les poches en trichant aux cartes. Yukio le voit tricher mais ne pipe mot. Du coup Barnes tente bien de payer son silence mais le jeune homme refuse. Alors que l'escroc s'en va, Yukio découvre au sol la carte de visite de Barnes tombée par mégarde.
Alors que le bateau est à quai, Yukio qui n'a pas de passeport, s'enfuit en se laissant glisser le long d'une amarre et se précipite à l'adresse indiquée sur la carte.
Alors que le bateau est à quai, Yukio qui n'a pas de passeport, s'enfuit en se laissant glisser le long d'une amarre et se précipite à l'adresse indiquée sur la carte.
Tout d'abord inquiet pour ses activités malhonnêtes, Jim comprend vite le potentiel que Yukio peut lui apporter dans ses affaires d'espionnage. Il met ainsi le jeune japonnais au service de Madame Smith, une mécène qui s'occupe de la Croix Rouge mais qui est en quelque sorte la plaque tournante d'un réseau d'espions, et surtout de l'affolante Elsa Bruggman qui veut utiliser la haine de Yukio pour son père pour lui faire dérober des plans ultra secrets !
Hypnotisé par le charme de la belle espionne, Yukio s'empare du précieux document et retourne auprès d'Elsa ...
Difficile de bien cerner les finesses de ce film avec les deux bobines manquantes qui font cruellement défaut. J'avoue que, après l'enthousiasme face à la possibilité de voir ce film, j'ai un peu déchanté en regardant l'histoire qui termine dans le grand revirement patriotique propre à ces années là.
Ceci dit, il y a quand même des scènes qui méritent le détour : celle où Yukio tente de prendre un message par téléphone et comprend difficilement ce que son interlocutrice lui dit et retranscrit le message tant bien que mal, ou la scène où hypnotisé l'un par l'autre, Elsa et Yukio sont sur le point de s'embrasser, ou encore les gros plans sur le beau visage de Yukio.
100 ans nous séparent de ce film qui semble presque venir d'un autre monde tant les temps ont changé.
Retrouvé grâce à The Nederlands Filmmuseum
Titre français : Fils d'Amiral
5 bobines dont il manque la première et la 4e bobine - dans l'état actuel : 47 minutes avec quelques attaques de nitrate
Sessue Hayakawa | ... | Yukio | |
Marin Sais | ... | Edna Kingston ou Elsa Bruggman ? | |
Howard Davies | ... | Adm. John Milton | |
Mary Anderson | ... | Helen Milton | |
Tsuru Aoki | ... | Saki San | |
Sidney De Gray | ... | James Barnes (as Sydney De Grey) | |
Harry von Meter | ... | Adm. von Krug | |
Mayme Kelso | ... | Mrs. Harland Smith |