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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 14 février 2018

Unseen Forces - Sidney Franklin - 1920



Une nuit d'orage une femme met au monde une petite fille avant de décéder. Son père qui tient une taverne qui sert de relais de chasse est effondré et nomme la petite fille Miriam. Dès son plus jeune âge celle-ci a des talents de voyante et prédit l'arrivée de George Brunton qui vient avec son fils Clyde pour lui apprendre les rudiments de la chasse.
Les deux enfants s'apprécient beaucoup et lorsque vient le moment de se séparer Miriam est bien triste.

Des années plus tard, Clyde devenu adulte emmène son ami explorateur le capitaine Stanley pour quelques jours de chasse à la taverne. Il retrouve Miriam avec joie et tombe réellement amoureux de la belle qui, de son côté, ne l'a pas oublié.
Après lui avoir avoué son amour, Clyde repart pour la ville mais laisse son fusil à l'auberge ce qui lui permet de revenir sur ses pas dire au revoir à Miriam qui est effondrée car son père vient de décéder. Son cousin Harry la console et Clyde découvre sa bien aimée dans les bras d'un autre et s'en va discrètement.
Trois ans plus tard il est marié à une femme ambitieuse, Winifred, qui l'a épousé pour sa situation et la fortune de son père. 

De son côté Miriam est venue à New York où elle met ses talents au service des gens dans la détresse.

Lors d'une soirée le capitaine Stanley entend un homme, M. Simmons raconter comment une femme lui a annoncé, avant même qu'il n'ait le temps de lui expliquer la raison de son appel, où se trouvent ses petits enfants disparus en Belgique durant la guerre. Stanley accompagne Simmons et retrouve Miriam qu'il invite dans son lodge dans la montagne.

A l'arrivée de la jeune femme, Clyde a les yeux bandés et tente de découvrir qui se trouve en face de lui. Lorsqu'il découvre Miriam il est submergé par l'émotion. Winifred refuse de divorcer bien qu'elle haïsse son mari.


Miriam de son côté est courtisée par un homme oisif et beau parleur,  Arnold Crane, qu'elle repousse jusqu'au jour où elle lui annonce que jamais elle ne s'intéressera à un homme qui a tant fait souffrir une femme dans son passé. Arnold revient à la raison en se rappelant son amour pour Winifred qui a perdu leur enfant.
Plus tard, poussé par Winifred et le père de Clyde qui ne supporte plus de savoir que son fils voit une autre femme, Miriam doit passer devant un comité qui veut déterminer sur ses capacités à prédire l'avenir.

Affaiblie, Miriam fait apparaitre une petite fille qui se dirige vers Winifred ...



Il manque une partie du film après environ 41 minutes ...

Une histoire de jalousie sur fond de voyance. L'histoire en elle-même est un peu mièvre. Miriam ne voit pas l'avenir en ce qui la concerne !
Le film est passablement attaqué par les nitrates, il y a de jolies scènes de jeux dans la neige, luge, traineau, colin maillard ...
Le clou de l'histoire est l'apparition de la petite fille que seuls Winifred et Arnold aperçoivent. Il se dégage de cette scène une grande émotion. Pour le reste le film est assez moyen.


65 minutes

Sylvia Breamer ...
Miriam Holt
Rosemary Theby ...
Winifred
Conrad Nagel ...
Clyde Brunton
Robert Cain ...
Arnold Crane
Sam De Grasse ...
Captain Stanley (as Sam de Grasse)
Edward Martindel ...
George Brunton
Harry Garrity ...
Peter Holt
James O. Barrows ...
Joe Simmon



mercredi 27 avril 2016

The Man who Laughs - Paul Leni - 1928

 
 
Lorsque Lord Clancharlie refuse de baiser la main du despotique roi James II, celui-ci le fait capturer grâce à l'aide de son bouffon nommé Barkilphedro. Comme Lord Clancharlie refuse de s'abaisser devant le roi, il est enfermé dans la dame de fer, un sarcophage bien utile pour se débarrasser des importuns et dans lequel ils meurent dans de grandes souffrances. Pour ajouter un dose de cruauté avant de l'envoyer ad patres, le roi apprend au pauvre homme que son fils a été emporté par les comprachicos, des voleurs d'enfants qu'ils mutilent afin d'en faire des bêtes de foire.

Quelques années plus tard alors que les comprachicos sont chassés d'Angleterre, le fils de Lord Clancharlie erre non loin des quais où embarque entre autres le docteur Hardquanonne, le chirurgien qui a pratiqué une incision sur la bouche de l'enfant. Seul et grelottant le petit garçon découvre un bébé dans les bras d'une morte et l'emporte avec lui. Plus loin les deux enfants sont recueillis par un homme nommé Ursus qui vit avec son chien-loup Homo.
Les enfants grandissent et les trois amis sont à la tête d'un petit cirque ambulant qui obtient beaucoup de succès grâce aux pièces de théâtre mises en scène pas Ursus mettant en scène la belle et aveugle Dea et l'homme qui rit, Gwynplaine, le garçon forcé de rire malgré lui.

A une foire, le Dr Harquanonne, celui-là même qui opérait les enfants volés par les comprachicos reconnait l'homme qui rit et envoie un message à la duchesse Josiana, la nièce de la reine maintenant au pouvoir après le décès du roi. La reine est cruelle et la nièce est débauchée. Le message est intercepté par le bouffon Barkilphedro qui va s'empresser de prévenir la reine que le fils de Clancharlie est en ville ...



Un film allégorique terrible, qu'on le prenne au premier ou au deuxième degré. L'homme n'est qu'un animal, l'animal est un guide au propre et au figuré, le pouvoir est un cirque et le cirque est la vie. 
Les noms donnés à certains protagonistes sont très explicites en ce sens. Déa (déesse sous l'aspect de l’angélique Mary Philbin), Ursus l'ours, Homo l'homme, les autres semblent plus obscurs mais nul doute qu'ils soient inspirés aussi ...Hardquannone vous fait penser à une dure condition sine qua non (Sinequanone) par exemple)  
On ne peut qu’être gêné par le sourire permanent de Gwynplaine. Difficile d'imaginer la souffrance tant le sourire l'emporte sur toute autre expression. Les yeux de Conrad Veidt ne semblent pas tristes mais exorbités et son front est ridé à force de tirer sur sa bouche. Lorsque Gwynplaine pleurera il cachera ses yeux, seule sa bouche sera visible. L'expression des yeux n'est parlante que lorsque la bouche est couverte, ce qui fait que dans le fond on ne peut pas mesurer le terrible désespoir de cet homme.

Au premier degré, on se demande quand même pourquoi la reine ne fait pas abattre le prisonnier plutôt que de le présenter comme pair? De plus la spectatrice romantique que je suis aurais bien voulu connaitre l'histoire de Déa et de sa mère.
Olga Baclanova tourne la scène où elle veut coucher avec Gwynplaine avec une immense sensualité.
L'histoire débute d'une manière poignante et très émouvante. L'ambiance très particulière vous scotche devant l'écran. Ensuite le film s'enlise légèrement pour terminer par une course poursuite haletante bienvenue. On reste toutefois un peu interloqué devant le thème qui laisse une impression bizarre.

D'après le roman de Victor Hugo publié en

Je pense qu'il faudrait lire le livre pour comprendre toute la richesse de cette histoire.

On se doute bien que le personnage de Gwynplaine a inspiré le Jocker.
L'homme qui rit

110 minutes

Mary Philbin ...
Dea
Conrad Veidt ...
Gwynplaine / Lord Clancharlie
Julius Molnar ...
Gwynplaine as a child (as Julius Molnar Jr.)
Olga Baclanova ...
Duchess Josiana
Brandon Hurst ...
Barkilphedro
Cesare Gravina ...
Ursus
Stuart Holmes ...
Lord Dirry-Moir
Sam De Grasse ...
King James II (as Sam DeGrasse)
George Siegmann ...
Dr. Hardquanonne
Josephine Crowell ...
Queen Anne
Charles Puffy ...
Innkeeper
Zimbo the Dog ...
Homo the Wolf (as Zimbo)


samedi 11 mai 2013

Silks and Saddles - Robert F. Hill - 1929


Richard Walling ...
Johnny Spencer
Marian Nixon ...
Lucy Calhoun (as Marion Nixon)
Sam De Grasse ...
William Morrissey
Montagu Love ...
Walter Sinclair
Mary Nolan ...
Sybil Morrissey
Otis Harlan ...
Jimmy McKee
David Torrence ...
Judge Clifford
Claire McDowell ...
Mrs. Calhoun
Johnny Fox ...
Ellis (as John Fox Jr.)
Hayden Stevenson ...
Trainer


Moins de 60 minutes


En Virginie Madame Calhoun et sa fille sont éleveuses des chevaux de course.  Leur jockey vedette, Johnny Spencer, est considéré comme un fils par la mère, aimé par Lucy et entrainé par Jimmy McKee un ancien jockey lui-même.
Un jour Morrissey un margoulin du nord vient proposer à Madame Calhoun de donner une chance à Johnny en faisant miroiter le succès sur les champs de courses prestigieux de New York. Lucy est navrée de voir Johnny partir et celui-ci se montre triste de quitter Lady Courageous, la jument qu'il fait courir ainsi que la jeune fille.
A New York Johnny remporte quelques courses et sa côte de popularité est en hausse. Sachant que le jeune homme est intègre Morrissey fait appel à Sybil pour le séduire. Très vite Johnny succombe aux charmes de cette jeune femme à tel point qu'il lui propose le mariage mais un jour il est surpris par Lucy venue avec sa mère pour inscrire Lady à la grande course annuelle qui aura lieu bientôt. La déception de la mère et la fille est immense.
Mais bientôt Sybil, manipulée par l'affreux Morrissey, lui explique qu'il faut absolument qu'il perde la prochaine course sinon sa famille perdra toute sa fortune et qu'elle ne pourra pas l'épouser dans ces conditions. Le pauvre et naïf Johnny accède à sa demande mais sa manière de retenir son cheval est tellement maladroite qu'il est disqualifié et que sa licence de jockey lui est retirée. Pire encore, Sybil a disparu en indiquant avoir changé d'avis. Banni par ses pairs Johnny erre telle une âme en peine et pour supporter sa douleur il se tourne vers l'alcool.
La grande course ayant lieu prochainement, Jimmy et Ellis le jockey remplaçant, se mettent à la recherche de Johnny qu'ils convainquent d'aller voir Lady car ses résultats n'atteignent pas ceux escomptés. Johnny surpris en train de dormir dans le boxe de Lady est sur le point d'être jeté dehors quand Lucy décide de lui donner une deuxième chance. Très vite la jument fait de gros progrès ...


Une histoire pour tous les amateurs de chevaux et du monde des courses. L'histoire d'un jeune homme naïf qui se laisse prendre dans les filets d'une jeune fille malhonnête qui le pousse à tricher. 
Richard Walling et Marian Nixon se montrent tous les deux touchants, Claire McDowell plutôt dure,  Mary Nolan séductrice, le film se laisse suivre avec plaisir, en particulier il est intéressant de voir la manière de monter des jockeys de l'époque.






mercredi 17 avril 2013

Wild and Wooly - John Emerson - 1917




Douglas Fairbanks... Jeff Hillington
Eileen Percy... Nell Larabee
Calvert Carter... Tom Larabee, the Hotel Keeper
Charles Stevens... Pedro
Sam De Grasse... Steve Shelby, the Indian Agent

72 minutes
D'après une histoire d'Horace B. Carpenter, adaptation Anita Loos
Tourné à Fort Lee dans le New Jersey
Partiellement teinté

A New York, Jeff le fils d'un riche entrepreneur est fou du Far West et ne vit qu^à travers les images qu'il en a. Ainsi pratique-t-il le lasso et le tir dans sa chambre et galope-t-il à Central Park affublé d'un accoutrement western sur un cheval western. Bien sûr tout le monde le prend pour un fou.
En Arizona une route doit être construite pour mener à une mine prometteuse. Les notables de la ville s'en vont à New York et réussissent à intéresser le père de Jeff à l'affaire. Celui-ci envoie son fils qui est ravi de l'aubaine. Comme tous les habitants sont prévenus de sa marote, ils décident de lui faire passer un bon moment, avec attaque du train, danses au bar, etc chacun s'habillant comme au bon vieux temps pour ne pas décevoir Jeff et le convaincre de construire la route. Les décors sont plantés, chacun parle comme au bon vieux temps et Jeff est ravi de faire la connaissance de la belle du coin qui sert d’héroïne en détresse ...
Tout va bien jusqu'au moment où l'agent indien décide de passer à l'acte pour de vrai avec l'aide de la tribu, Jeff veut riposter mais les balles de son revolver ont été remplacées par des balles à blanc ...


Le point de vue nostalgique sur le Wild West en 1917 ! Douglas Fairbanks s'en donne à coeur joie, il bondit, effectue de jolies prouesses sportives, dont la plus belle est sans doute de remonter dans sa chambre par dessous le bar en cassant les lattes du plancher suspendu au plafond.
Si l'idée est plutôt amusante au départ, on peut regretter que les indiens soient dépeints de façon très caricaturale et peu sympathique. Bien sûr on peut se demander aussi de quelle façon ils étaient perçus à cette époque depuis la côte Est ? Le film est assez fatiguant à suivre car Douglas Fairbanks ne cesse de bouger ... A conseiller donc plutôt à ses nombreux admirateurs.
Si vous avez l'oeil vif vous apercevrez Monte Blue, Ed Burns, Bull Montana .. et peut-être même Adolphe Menjou bien qu'il ne soit pas certain qu'il ait tourné dans ce film que l'on trouve sous de nombreuses versions. La version Telavista n'est pas mauvaise et provient d'une copie de chez BlackHawk.




mardi 9 avril 2013

When a Man Loves - Alan Crosland - 1927


John Barrymore ...
Chevalier Fabien des Grieux
Dolores Costello ...
Manon Lescaut
Warner Oland ...
André Lescaut
Sam De Grasse ...
Comte Guillot de Morfontaine
Holmes Herbert ...
Jean Tiberge
Stuart Holmes ...
Louis XV - King of France
Bertram Grassby ...
Le Duc de Richelieu
Tom Santschi ...
Captain of Convict Boat

111 minutes
D'après le roman de l'Abbé Prévost communément intitulé Manon Lescaut de nos jours

Soue le règne de Louis XV entre Amiens et Paris, à l'auberge du relais. André Lescaut emmène sa soeur Manon au couvent. Dans la diligence ils font la connaissance du Compte de Morfontaine un homme qui a l'habitude de prendre ce qui lui plait. Comme Manon lui plait il la négocie en pièces sonnantes et trébuchantes et le vénal André accepte le marché à la grande horreur de Manon qui vient de rencontrer l'homme de sa vie, Fabien des Grieux, un picard qui a la vocation de servir Dieu et qui est sur le point de rentrer dans les ordres. Fabien et Manon tombent fous amoureux au premier regard et Fabien qui a surpris le petit manège des deux hommes qui marchandent enlève Manon. Tous deux se retrouvent à Paris où ils vivent très chichement jusqu'au jour où André retrouve sa soeur au moment où Jean Tiberge vient la prier de renoncer à Fabien qu'il souhaite voir réintégrer les ordres et reprendre sa vraie vocation.
Enlevée par André, Manon laisse un message à Fabien l'assurant de son amour, message qu'André transforme en un mot d'adieu. Manon se retrouve comme nouvelle conquête de de Morfontaine qui l'exhibe dans tout Paris. Tout le monde ne parle que de sa grande beauté alors que Jean retrouve enfin Fabien et lui désigne l'endroit où revoir l'amour de sa vie. Dépité Fabien décide de reprendre ses études pour devenir prêtre mais quelques mois plus tard Manon l'implore de la reprendre et les deux tourtereaux s'en vont dans la propriété picarde familiale. De retour à Paris après que le père de Fabien lui ait coupé les vivres, le roi demande à voir Manon qu'il convoite lui aussi. Après une bagarre Manon est finalement condamnée au bagne après que de Morfontaine l'ait fait arrêter mais Fabien réussit à embarquer sur le vaisseau qui l’emmène ...


Un roman de cape et d'épée joliment mis en scène. Très beaux décors très soignés. Les personnages sont tous très typés et bien incarnés. On comprend que l'histoire ait fait scandale à sa parution dans les années 1700 car elle est assez osée. Ainsi verra-t-on Fabien renoncer à ses vœux de prêtrise en déchirant violemment  sa soutane pour se jeter dans les bras de la belle Manon !
Servie par de très bons acteurs, on ne s'ennuie pas une seconde à suivre cette histoire dont on verra de nombreuses versions sur l'écran. Parmi les seconds rôles, on peut entre autres admirer les prestations de Sam de Grasse en de Morfontaine et surtout de Tom Santschi qui apparait à la fin dans le rôle du Capitaine tout puissant du bateau qui emmène les prisonniers aux Amériques. Le film n'est pas dénué d'humour non plus (on peut entendre André dire à Fabien qu'avec son profile il peut aller loin !).

Myrna Loy est visible dans la même partie dans le rôle d'une femme qui protège Manon sur le bateau .. A noter la grande patience du chat que l'on voit au début dans un panier et dans les bras de Manon ou Fabien pendant de longs moments !
On trouve ce film chez Warner Archives.





vendredi 31 août 2012

Blind Husbands - Erich von Stroheim - 1919



Sam De Grasse ...
Dr. Robert Armstrong
Francelia Billington ...
Margaret Armstrong
Erich von Stroheim ...
Lt. Erich von Steuben
Gibson Gowland ...
Silent Sepp (as T.H. Gibson Gowland)
Fay Holderness ...
The 'Vamp' Waitress
Ruby Kendrick ...
A Village Blossom
Valerie Germonprez ...
The Newlywed
Jack Perrin ...
The Newlywed
Richard Cummings ...
The Village Physician
Louis Fitzroy ...
The Village Priest
William De Vaull ...
Man from 'Home'
Jack Mathis ...
Man from 'Home'
Percy Challenger ...
Man from 'Home'



93 minutes
La loi des montagnes


A Cortina d'Ampezzo dans les Dolomites. Un couple d'Américains, le Docteur Robert (De Grasse) et Margaret (Billington) Armstrong s'installent dans une petite auberge. Ils retrouvent Sepp (Gowland) le guide de montagne que le Docteur connait bien car il a déjà escaladé en sa compagnie quelques sommets de la région précédemment.
Le Lieutenant Erich von Steuben (Von Stroheim himself), un officier autrichien en vacances jette son dévolu sur Margaret qu'il voit délaissée. En effet son mari semble plus occupé à lire des livres, discuter avec les hommes du village ou à dormir et Margaret semble bien triste.
Von Steuben amorce donc en lui apportant son châle, lui cale le dos avec des coussins, lui installe une chaise pour reposer ses pieds, offre des fleurs, une boîte à musique et s'enhardit même à la peloter sans que son mari ne semble même remarquer ses avances offensives. Pire Robert va même jusqu'à lui confier sa femme lorsqu'il part secourir trois alpinistes dont l'expédition finit tragiquement.
A son retour sa femme se sent mal et Robert lui propose de partir pour Rome. Margaret connaissant son envie d'escalader le Mont Cristallo accepte de quitter les lieux seulement après l’ascension planifiée. Robert invite donc le lieutenant à le joindre et la petite troupe se met en route. 
Dans un refuge Margaret se retrouve à attendre en compagnie de deux jeunes mariés qui font des excursions dans la région depuis la même auberge. Bien vite elle pressent qu'un malheur est arrivé et demande à Sepp d'organiser une colonne de secours ...


... Je me demande bien pourquoi le guide n'a pas mené les deux hommes au sommet au lieu de les attendre au refuge ?
Un film qui tente de démontrer que certains maris sont autant coupables que les femmes qui les trompent. Soit. Toutefois il est quand même étonnant de voir Erich von Stroheim dans ce rôle de dragueur ... qui semble obtenir du succès auprès des femmes ? Personnellement je trouve qu'il a un air de gobelin dur dans ce film. Encore jeune il est de plus maigrichon et sec. Est-ce l'impact de l'uniforme qui est supposé attirer les femmes ? 

On ne comprend pas très bien Margaret dans cette histoire. Son attitude est sensé exprimer son désarroi. Dans le fond c'est un peu insultant pour elle, comme si elle n'avait pas de volonté propre, pire elle semble heureuse des avances de von Steuben pendant un certain laps de temps. 
Il y a clairement volonté d'égarer le spectateur dans la scène où elle dépose un mot sous la porte du Lieutenant : son sourire heureux ne correspond pas à la réalité de l'action. En effet à ce stade il me semble qu'elle devrait se montrer un peu ennuyée tout en étant soulagée d'avoir pris une décision.

Les scènes montrant Sepp (Gowland) manœuvrant pour empêcher von Steuben de se rapprocher de Margaret sont assez amusantes.

C'est un plaisir de voir Sam De Grasse dans un rôle d'homme sans méchanceté. Bel homme, il possède une jolie prestance naturelle et impose le respect. Francelia Billington a le rôle de la pauvre et faible jolie femme qui n'a pas beaucoup de volonté, Gibson Gowland, plus mince que quelques années plus tard a un vrai look de montagnard de l'époque, Valerie Germonprez et Jack Perrin (au visage encore tout poupin) sont les nouveaux mariés très épris l'un de l'autre que l'on voit en background.

Ce film est surtout intéressant pour les beaux décors d'auberges et de montagnes.









mardi 21 août 2012

Heart O' The Hills - Sidney Franklin, Joseph de Grasse - 1919



Mary Pickford ...
Mavis Hawn
Harold Goodwin ...
Young Jason Honeycutt
Allan Sears ...
Jason Honeycutt
Fred Huntley ...
Granpap Jason Hawn (as Fred W. Huntley)
Claire McDowell ...
Martha Hawn
Sam De Grasse ...
Steve Honeycutt
W.H. Bainbridge ...
Col. Pendleton (as William Bainbridge)
John Gilbert ...
Gray Pendleton (as Jack Gilbert)
Betty Bouton ...
Marjorie Lee
Henry Hebert ...
Morton Sanders (as Henry Herbert)
Fred Warren ...
John Burnham


87 minutes
La fille des monts
Scénario d'après un roman de John Fox Jr..


Une petite communauté dans les montagnes du Kentucky. Mavis Hawn (Pickford) voit son père abattu sous ses yeux devant leur petite cabane familiale et un mystérieux inconnu prendre la fuite. Depuis Mavis, 13 ans, s'entraine à tirer au fusil. Son meilleur ami est Jason Honeycutt (Goodwin) un jeune garçon habitant une cabane non loin avec son père. Le père de Jason Steve (De Grasse) courtise la mère de Mavis (McDowell.). Tous les deux sont des êtres frustres qui n'hésitent pas à battre leurs enfants respectifs. Dès qu'il le peuvent les deux enfants s'échappent et vont pêcher. Ils souhaiteraient se marier mais l'ancien du village (Huntley) leur annonce qu'ils sont trop jeunes.
Un jour, Mavis et Jason aperçoivent un groupe d'hommes dans les montagnes. Des prospecteurs, le colonel Pendleton (Bainbridge) et son fils (Gilbert) sont guidés par un homme malhonnête, Sanders (Hebert), qui, avec l'aide du père de Jason, tente de s'emparer des terres des villageois car les montagnes regorgent de charbon. Steve épousera même la mère de Mavis pour prendre possession de sa propriété. Fâchée de se voir dépossédée Mavis intervient un soir après que les villageois aient donné une fête en l'honneur des étrangers de passage. Le Conseil se réunit et des hommes masqués se rendent chez les prospecteurs pour leur intimer l'ordre de quitter les montagnes. Durant l’échauffourée un homme est abattu et Mavis est accusée du crime ....



Comme tous les films avec Mary Pickford, ce film est très chouette à suivre. L'amitié entre les deux enfants est particulièrement bien rendue, avec un Harold Goodwin qui se montre touchant plus d'une fois et une Mary Pickford pleine d'énergie. Amusant aussi de les voir découvrir le monde extérieur : Mavis découvrant les rails du chemin de fer ou découvrant des jeunes venus d'ailleurs en les personnes du fils de Pendleton interprété par John Gilbert (tout jeune, sous le nom de Jack Gilbert !) et de son amoureuse, jouée par Marjorie Lee !

Tourné dans les montagnes du San Bernardino en Californie, les paysages sont magnifiques et de nombreuses scènes villageoises recréent une atmosphère particulière emplie de simplicité. Une scène de danse endiablée vous montre les loisirs de la petite communauté et le comportement de chacun indique l'importance des anciens. L'attaque des prospecteurs est faite façon Ku Klux Klan, chevaux et cavaliers recouverts de draps blancs, une scène particulièrement bien filmée et impressionnante. Et bien sûr la scène où le jury se lève, bientôt suivi par d'autres, et s'accuse d'être coupable vaut son pesant de cacahuètes !
Sam de Grasse est toujours parfait dans ce genre de rôle d'homme dur. Là on le découvre s’apprêtant en se mettant de la brillantine sur les cheveux et sur les bottes pour se rendre chez Martha Hawn alias Claire McDowell, une femme au visage émacié qui elle cherche à savoir où ses rubans seront le plus attractifs et du plus joli effet sur sa robe ...
Étonnamment on arrive (presque) sans peine à imagine que Mary Pickford ait 13 ans dans ce film, bien qu'elle en ait 27 en 1919 ! 

Très jolie version chez Milestone Collection (avec M'Liss) 2005, musique de Maria Newman.


vendredi 1 juillet 2011

Captain Salvation - John S. Robertson - 1927




Lars Hanson ...
Anson Campbell
Marceline Day ...
Mary Phillips
Pauline Starke ...
Bess Morgan
Ernest Torrence ...
Captain
George Fawcett ...
Zeke Crosby
Sam De Grasse ...
Peter Campbell (as Sam de Grasse)
Jay Hunt ...
Nathan Phillips
Eugenie Besserer ...
Mrs. Buxom
Eugenie Forde ...
Mrs. Bellows
Flora Finch ...
Mrs. Snifty
James A. Marcus ...
Old Sea Salt (as James Marcus)

Titre français : le Maître à bord
87 minutes

Après des études de séminariste, Anson Campbell (Hanson) s'en retourne par la mer chez lui à Mapple Harbour, une petite ville portuaire non loin de Boston où il retrouve avec joie sa promise Mary Philipps (Day), la fille d'un homme puritain. Son arrivée n'est pas du goût de la petite communauté, des fondamentalistes aux idées étriquées menés par le propre oncle d'Anson, Peter Campbell (de Grasse) : en effet, Anson, dont la veste est non boutonnée et sans col, ose afficher ses sentiments pour Mary sous les yeux désapprobateurs des habitants. Mary tente de convaincre Anson de se plier aux règles des villageois et les deux flirtent sur la plage et visitent leurs amis, dont Zeke, des pêcheurs et marins qui possèdent une cabane non loin et qui se montrent beaucoup plus humains.
Un soir un navire s'échoue non loin du port et une femme rescapée git au sol sous le regard froid des habitants qui refusent de lui porter aide car c'est une femme de mauvaise vie, chassée de Boston. Sous les yeux scandalisés des villageois, Anson recouvre la pauvre femme dénommée Bess Morgan (Starke) et l'emmène dans la cabane de ses amis pour tenter de la ranimer. Peter Campbell, venu sermonner son neveu, le découvre en train de frictionner les jambes de Bess, recouverte d'une seule couverture. Horrifié et choqué, il fait courir le bruit qu'Anson a été perverti par la jeune femme. Celle-ci recouvre bien vite la santé, aidée en cela par Zeke (Fawcett), qui bien que bourru possède un cœur gros comme ça. Mary tente de raisonner Anson et la conversation est surprise par Bess qui essaie de faire voir à la jeune femme la chance qu'elle possède d'être aimée par un homme, un vrai tel qu'Anson mais Mary, aveuglée par ses craintes, s'en retourne au village en laissant derrière elle sa bague de fiancée.
Un bateau de passage mouillant dans les eaux du port, Zeke et Anson négocient un passage pour Bess auprès du Capitain (Torrence) un homme qui fait croire qu'il va à Rio. N'ayant plus rien à perdre, Anson s'embarque lui aussi sur le navire, mais il s'avère que le capitaine, un homme malsain qui transporte des condamnés porteurs de fers dans la cale, va vouloir posséder Bess ....



Le début n'est pas sans rappeler The Scarlet Letter qui voit le même cadre d'action, à savoir une communauté de biens pensants qui condamnent une femme qu'ils accusent de mauvaise vie car ils craignent ses influences néfastes et qui sera défendue par un pasteur seul contre tous (Lars Hanson dans les deux cas).
Ce thème qui reflète bien le dilemme de la foi mise à l'épreuve est très à la mode dans les années 20 : Autant The Scarlet Letter m'a paru nunuche, autant Captain Salvation m'a paru puissant.
Les images sont magnifiques, Marceline Day et Lars Hanson forment un beau couple, Pauline Starke est bien choisie pour incarner Bess, cette femme blessée et sauvage qui retrouve un sens à sa vie;  George Fawcett est touchant dans le rôle de cet homme rude au grand cœur, Sam de Grasse est pincé à souhait et Ernest Torrence est presque diabolique : à un moment du film il jette même du sel derrière son dos comme pour contrer le diable avec un sourire sardonique en regardant la pauvre Bess qu'il a invitée à sa table et qu'il veut faire céder à ses avances.
Lars Hanson est impressionnant plus d'une fois : au départ il compose un homme heureux et confiant, le temps passant il finit par être submergé par le doute pour finir complétement perdu : son visage exprime une palette de sentiments douloureux. 
Certaines scènes vous restent en mémoire, en vrac : la métamorphose de Pauline Starke qui montre des yeux de bête traquée au départ et qui finit par reprendre un visage humain serein, les crises de doute de Lars Hanson et la violence exprimée, le beau visage de Marceline Day, la méchanceté et la dureté exprimée par Ernest Torrence, le combat aérien dans les mâts superbement filmé avec des plans d'en haut et d'en bas alternant parfaitement, l'originalité de la scène des "Belt buster" pour savoir qui mange le plus, et j'avoue que la fin m'a même tiré une larme ...

L'image du DVD édité dans la collection Warner Archives est magnifiquement restauré, la musique d'accompagnement de Philippe Carli est excellente. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un très bon moment.










jeudi 18 novembre 2010

Intolerance: Love's Struggle Throughout the Ages - D. W. Griffith - 1916



Mae Marsh ...
The Dear One (Modern Story)
Robert Harron ...
The Boy (Modern Story)
F.A. Turner ...
The Girl's Father (Modern Story) (as Fred Turner)
Sam De Grasse ...
Arthur Jenkins (Modern Story)
Vera Lewis ...
Mary T. Jenkins (Modern Story)
Mary Alden ...
Self-Styled Uplifter (Modern Story)
Eleanor Washington ...
Self-Styled Uplifter (Modern Story)
Pearl Elmore ...
Self-Styled Uplifter (Modern Story)
Lucille Browne ...
Self-Styled Uplifter (Modern Story)
Julia Mackley ...
Self-Styled Uplifter (Modern Story) (as Mrs. Arthur Mackley)
Miriam Cooper ...
The Friendless One (Modern Story)
Walter Long ...
The Musketeer of the Slums (Modern Story) / Babylonian Warrior (Babylonian Story)
Tom Wilson ...
The Kindly Policeman (Modern Story)
Ralph Lewis ...
Governor (Modern Story)
Lloyd Ingraham ...
Judge of the Court (Modern Story)
 ainsi que de nombreux autres .... http://www.imdb.com/title/tt0006864/fullcredits#cast

178 minutes
L'intolérance et ses effets dévastateurs vus à travers 4 différents cas de figure historiques :
dans l'ancienne Babylone, une jeune montagnarde est prise dans des rivalités religieuses qui mènent à la chute de la ville. En Judée, des hypocrites pharisiens condamnent Jesus Christ. En 1572 à Paris, 2 jeunes huguenots s'apprêtent à se marier, sans prévoir le massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572. De nos jours (1916) des réformes sociales détruisent la vie d'une jeune femme et son mari.



C'est long, très long. Bien sûr les décors sont grandioses, le nombre de figurants inouï ... mais au risque de paraitre intolérante, c'est long ! Ce film est un colossal monument à lui tout seul, sans aucun doute. Le montage est très particulier, on saute d'une période à l'autre qui toutes convergent vers la même issue ... Le trait-d'union à toutes ces périodes est un lit d'enfant bercé par une femme, la mère éternelle, incarnée par Lillian Gish. J'avoue avoir eu de la peine à suivre au départ. Sachant la finalité de tous ces évènements, j'ai trouvé le concept beaucoup trop enrobé et lourd, ce qui est peut-être un choix délibéré mais qui ne permet pas une réflexion spontanée. Un tel déploiement de faste, de costumes, de figurants, de décors somptueux est presque contreproductif et quelque peu prétentieux. On sort de ce film assommé et sans voix.

 Ceci dit, le thème est excellent et on ne peut que constater que les temps ne changent guère, somme toute ...



 Un grand nombre d'acteurs de renom figurent dans ce film : voir IMDB
Ce film semble avoir de nombreux admirateurs. Il suffit de faire une recherche sur le WEB pour s'en convaincre !

Titres français (incomplet)

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