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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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dimanche 8 mars 2015

The Iron Rider - Jacques Jaccard - 1926

 
Yak Halliday est un habile cowpuncher. Le jour où il reçoit sa paie il se rend en ville pour retrouver la belle Anita Nelson, une jeune fille qu'il aimerait bien épouser. Avec seulement 30 dollars de salaire mensuel il ne voit pas comment acheter un ranch et du bétail. Il décide donc de jouer au poker avec Parson Larkin, un escroc accompagné d'un homme de main qui manie très bien le couteau, Knife Morgan.
Yak n'imagine pas une seconde que les deux hommes sont des tricheurs et se retrouve les poches vides. Alors qu'il est sur le point de quitter le saloon, Larkin lui propose de jouer son cheval Boy. Évidemment le pauvre garçon perd aussi son fidèle destrier. Dunk, un vagabond qui vide les verres du saloon lui révèle qu'il a vu les hommes tricher. Aussitôt notre héros saute sur sa monture et s'enfuit au loin. Poursuivi, il finit par semer Larkin et ses hommes et retrouve Dunk qui a été chassé de la ville. Celui-ci lui avoue alors avoir été en prison et avoir reconnu deux anciens détenus dont les têtes sont mises à prix dans les deux joueurs de poker ...

Pas besoin de vous raconter la suite, je suis sûre que vous avez deviné !
J'ai peine à croire que ce film dure 1 heure tant le scénario est mince. Tout se résume en quelques mots. L'action est très quelconque à part les scènes où Yakima Canutt effectue quelques acrobaties à cheval. Le rôle de la jeune femme est d'attendre son amoureux de préférence sous le porche de la maison. Rien de passionnant.

Ce n'est pas le premier film qui voit réunis Jacques Jaccard et Yakima Canutt qui produit en outre ce film.

On trouve ce film chez Sinister ou Grapevine comme on peut le voir avec les jaquettes ci-dessus et ci-dessous !

60 minutes

Yakima Canutt ...
Yak Halliday
Elsa Benham ...
Anita Nelson (as Elsie Benham)
Jim Corey ...
Parson Larkin (as James Corey)
Carl Sepulveda ...
'Knife' Morgan (as Lee Sepulveda)
Alfred Hewston ...
Tex Clayton (as Alfred Howston)
Nelson McDowell ...
Dunk
Les Bates ...
Sheriff
Boy ...
Yak's Horse


dimanche 1 mars 2015

Orphans of the Storm - D.W. Griffith - 1921


Un bébé est enlevé à sa mère, une aristocrate ayant épousé un roturier. Déposé sur le parvis de Notre Dame en plein hiver le bébé a peu de chances de survivre. Un pauvre homme apporte sa propre fille qu'il compte proposer à l'adoption sur le même parvis. A la vue du bébé il change d'avis et ramène les deux petites filles à la maison où elles seront élevées comme deux soeurs. Sur le bébé adopté M. Girard trouvera un pendentif dans lequel un petit mot indique "elle s'appelle Louise, prenez soin d'elle". Sa mère, la future Madame de Lignères se languit de sa petite fille.

A la mort de leurs parents et après une épidémie de peste qui a rendu aveugle Louise, les deux soeurs décident de monter à Paris pour tenter une opération des yeux.
Au relais, pendant que le cocher attèle des chevaux frais, un riche équipage arrive et le Marquis de la Praille en descend. Il s'agit d'un homme brutal qui prend ce qu'il lui plait et justement Henriette et ses airs angéliques lui plaisent d'office. Il envoie donc son homme Lafleur organiser le rapt de la pauvre fille.
Arrivées à Paris Louise et Henriette ne retrouvent pas l'homme chargé de les loger et pour cause, il a été drogué par Lafleur qui réussit à faire enlever Henriette tandis que Louise hurle de terreur et manque tomber dans la Seine. La pauvre petite est emmenée par l'affreuse mère Frochard, une femme sans foi ni loi qui compte l'utiliser pour amadouer les passants et faire la manche. Elle vit dans un taudis en compagnie de ses deux fils, le fluet Pierre qui est rétameur et Jacques, un gros costaud qui utilise sa force pour s'imposer.
Pendant ce temps Henriette est livrée et déballée tel un paquet à la réception de La Praille connu pour ses soirées de débauche. Le Chevalier de Vaudrey, le neveu de la Comtesse de la Lignères (et accessoirement la maman de Louise qui, poussée par sa famille, a épousé le comte de Lignères) est présent ...

Du grand spectacle, certes, mais au final l'impression d'être passée à côté de quelque chose me laisse sur ma faim ... 
Le Marquis de Praille jette son dévolu sur Henriette mais ne revient pas à la charge (alors qu'on s'attend à le voir revenir sur le devant de la scène), Henriette porte le collier de Louise (pourquoi Louise ne le porte-t-elle pas ?), les deux soeurs vivent à quelques pas l'une de l'autre mais ne se retrouvent pas (évidemment cela fait durer le suspens), on introduit allégrement Danton que Henriette sauvera sans connaitre son identité (ce qui démontre son bon coeur et sa générosité), Robespierre traine dans les couloirs de son immeuble (il n'a que ça à faire je suppose), les deux soeurs sont coquettement habillées (alors que le peuple est en guenilles), le chevalier de Vaudrey assiste aux soirées de La Praille (ah, ce débauché ? mais heureusement finalement !), un certain Jacques-forget-not veut se venger de Vaudrey et des de Lignères car son père a été torturé, plomb bouillant versé dans ses veines, car il avait déplu à la famille et ne pouvait plus payer son loyer (ce sont des horribles aristocrates à l'en croire), la guillotine ne fonctionne pas bien d'après le bourreau (joué par Louis Wolheim) mais elle fait son travail sans faillir, etc ...

Il est vrai que je n'avais pas trop envie de voir ce film dont on parle tellement, je n'aime pas trop les films costumés ...


Griffith utilise plusieurs fois le terme de Bolchevisme ce qui est parfaitement hors de propos en ce qui concerne la révolution française dans un film dont l'action se passe principalement avant 1789.

Danton est présenté comme le sauveur du peuple, Robespierre comme un homme de pouvoir sans scrupule.
En réalité les deux hommes aux actions controversées seront tous deux guillotinés, Danton en avril 1794, Robespierre, condamné sans procès, sera guillotiné peu de temps après en juillet 1794. On l'aura compris le film brille davantage par le côté romanesque que par le côté historique.


Il faut admettre que D.W. Griffith excelle dans le romantisme, ses personnages se croisent sur un fond de révolution qui apporte une tension supplémentaire et surtout plante de beaux décors comme il les aime, avec une foule immense de sans culottes qui se montrent peu enclin à la commisération lors du procès.

Les deux soeurs Gish sont adorables de douceur et expriment à merveilles leurs angoisses et leurs sentiments. Joseph Schilkraut dont c'est le premier rôle américain semble trop fragile pour être un héros plausible mais il paraît très amoureux, Creighton Hale est méconnaissable sous sa perruque et apporte une part sensée humoristique peu heureuse, Monte Blue est imposant dans le rôle de Danton et Lucille La Verne ressemble à un homme.

Le film est à voir bien sûr, la romance et l'histoire de ces deux soeurs vous garderont éveillés, la maitrise des images et le suspens aussi. Pour le reste à vous de vous faire une opinion.

D'après le drame en 5 actes de Adolphe Philippe d'Ennery écrit avec Eugène Cormon
 
Les deux orphelines

150 minutes


Lillian Gish ...
Henriette Girard
Dorothy Gish ...
Louise Girard
Joseph Schildkraut ...
Chevalier de Vaudrey
Frank Losee ...
Count de Linieres
Katherine Emmet ...
Countess de Linieres
Morgan Wallace ...
Marquis de Praille
Lucille La Verne ...
Mother Frochard
Sheldon Lewis ...
Jacques Frochard
Frank Puglia ...
Pierre Frochard
Creighton Hale ...
Picard
Monte Blue ...
Danton
Sidney Herbert ...
Robespierre
Lee Kohlmar ...
King Louis XVI
Marcia Harris ...
Henriette's Landlady
Adolph Lestina ...
Doctor


mercredi 25 février 2015

Enchantment - Robert G. Vignola - 1921



Ethel Hoyt est une jeune fille des années 20 imbue d'elle-même qui se comporte de façon délurée aux yeux de ses parents. Ce soir là elle préfère sortir danser avec des jeunes gens alors que son père fête son anniversaire et l'attend. Ethel est en retard, ses parents soupent sans elle et son père lit quelques pages de son journal intime, découvert par sa mère. Sa fille lui apparait alors comme une croqueuse d'hommes sûre de son pouvoir de séduction qui se compare même à Cléopâtre, en beaucoup mieux bien sûr !
Plus tard Ethel fait son apparition en compagnie des trois jeunes hommes qu'elle a invités à venir voir La Mégère apprivoisée, l'une des premières pièces de William Shakespeare qui est donnée au théâtre et auquel elle a convié ses parents.
La pièce donne l'idée au père de demander à son ami Ernest Eddison, l'acteur principal, de dresser sa fille. Pour cela il lui demande de se montrer froid avec Ethel histoire de lui faire comprendre qu'elle n'a pas forcément le charme qu'elle est persuadée d'avoir.

Au café "Pierre", Ernest est installé à une petite table et fait la connaissance de Ethel. Visiblement le courant ne passe pas bien et Ernest fait un flop alors qu'Ethel le prend de haut.
Après cette expérience plutôt malheureuse, le père insiste pour qu'Ernest persiste à rencontrer sa fille malgré un plan assez foireux. 
Après quelques sorties les deux jeunes gens se rendent chez Nalia McCabe, une riche amatrice de théâtre qui monte une pièce, La belle au bois dormant. A la vue de Ethel elle lui propose le rôle de la princesse Aurore. Le prince sera joué par Ernest.
Tout se passe assez mal, Ethel vient accompagnée de ses amis ce qui ne facilitent pas les répétitions ...

D'amusantes situations nous sont montrées au début et jusqu'aux répétitions. La scène du théâtre est cocasse car le père, dont c'est l'anniversaire, est casé derrière tout le monde et doit se contorsionner pour voir les acteurs. Malheureusement on se perd ensuite dans le conte de Perrault ou des frères Grimm et l'action devient assez ennuyeuse malgré les beaux décors.
La fin est très prévisible.

Marion Davies est une bonne actrice, elle donne ici l'image d'une jeune fille très imbue d'elle-même. A la voir ainsi à l'écran on comprend bien le jeu joué dans certains rapports hommes-femmes où l'apparence a tellement d'importance. Ethel minaude, joue la snob, boude et pleure avec facilité, elle mène son homme par le bout du nez. De la même manière elle manipule facilement son père. Dans le fond les rapports de séduction montrés dans ce film sont assez écœurants. La manière de se comporter des deux jeunes gens est d'ailleurs très enfantine. 
Un film un peu déprimant de ce point de vue car le scénario ne développe aucune profondeur et ne prête pas vraiment à rire.

Robert Vignola est un réalisateur d'origine italienne assez prolifique. Outre ce film il réalisera Beauty's Worth, aussi avec Marion Davies et Forrest Stanley qu'il tournera en 1922.

Le film a bénéficié du soutien à un projet initié par Ed Lorusso qui en a produit une belle copie en provenance de la librairie des congrès. Les images sont nettes à part quelques petites attaques de nitrates ici où là. L'accompagnement musical de Donald Sosin est très adéquat.

Les décors créés par James Urban sont magnifiques. Le style art-déco utilisé ici est visible pour la première fois dans un film américain.

Titre français : Enchantement

89 minutes

Marion Davies ...
Ethel Hoyt
Forrest Stanley ...
Ernest Eddison
Edith Shayne ...
Mrs. Hoyt
Tom Lewis ...
Mr. Hoyt
Arthur Rankin ...
Tommy Corbin
Corinne Barker ...
Nalia McCabe
Maude Turner Gordon ...
Mrs. Leigh
Edith Lyle ...
Fairy Tale Queen
Huntley Gordon ...
Fairy Tale King


dimanche 22 février 2015

Tools of Providence - William S. Hart - 1915


Dans un saloon un gambler (Borzage) nommé Andy Turner (ou Ace Farrell suivant les sources) parle de la fille du pasteur de fort vilaine manière. Fâché, Steve Blake l'apostrophe et les deux hommes en viennent aux mains avant d'échanger des coups de feu dans la rue. Turner est blessé au bras et Daisy Austin, la fille du pasteur, se montre outrée que son fiancé Steve s'en prenne à cet homme alors qu'il avait promis de s’amender.
Blake ne pipe pas mot et Turner est emmené chez les Austin pour être soigné. Il prolonge son séjour à la plus grande consternation de Blake qui finit par décider de quitter l'endroit qui lui rappelle trop la femme qu'il aime.
Le jour de son départ Turner décide d'accompagner Daisy qui compte ramasser des fleurs pour le culte du soir. Dans la petite chapelle il attend le moment propice pour s'en prendre à la jeune fille naïve. Blake qui a pris la route aperçoit le couple entrer dans le lieu de culte et les suit. Caché derrière la fenêtre il observe Daisy et Turner et se ronge les sangs en se remémorant sa promesse de ne plus se battre faite à la jeune femme. Lorsque Turner tente d'embrasser Daisy de force, son sang ne fait qu'un tour ...



Le début (La bobine manquante) selon The Complete Film of William S Hart de Diane Kaiser Koszarski, Dover Editions, 1980.

Dakota Dan possède un saloon mais refuse de boire en compagnie des consommateurs qui le raillent parce que Daisy, la fille du pasteur, semble avoir une grande influence sur sa vie. Dakota très gêné ne veut pas en entendre parler.
Justement ce jour-là, Daisy se rend au saloon et invite Dakota à se rendre au culte en sa compagnie.  Comme Dakota refuse, Daisy lui propose un marché. Si elle tient le bar durant cinq minutes Dakota devra se rendre au temple. Étonné et fasciné par le cran de la jeune fille Dakota accepte le challenge.
Aussitôt les consommateurs s'alignent derrière le bar et Daisy sert les hommes mais l'un d'eux se montre insolent et tente de l'embrasser. Honteux d'avoir accepté le marché proposé par Daisy, Dakota assomme l'audacieux d'un coup de poing avant de raccompagner la jeune femme à la porte. 
Le lendemain Dakota menace de fermer le saloon si les gars ne l'accompagnent pas à l'église. Les boys obtempèrent à la grande joie du Pasteur qui prêche ainsi devant de nouvelles ouailles. Pour célébrer ce jour, le Pasteur invite Dakota à venir manger à la maison.
Daisy et Dakota commencent à éprouver des sentiments l'un pour l'autre et la jeune fille promet d'épouser Dakota si il ferme son établissement et met un frein à son caractère ombrageux.

Le jour suivant, Ace Farrell, un joueur, arrive au village et aperçoit Daisy ...

J'espère que la bobine manquante sera retrouvée prochainement car le film semble très prometteur !

Ce film est l'occasion d'admirer les expressions tragiques de William S. Hart dont le beau visage austère exprime sans peine la douleur de se sentir injustement rejeté.
Frank Borzage est à peine reconnaissable sous sa moustache. Amusant de le voir dans le rôle d'un méchant.
Rhea Mitchell porte les cheveux longs sur les épaules ce qui lui donne un air plus jeune encore.
A la fin, le pasteur sauvera la mise à Blake en insinuant qu'il n'a pas commis de crime car il a tenté de faire sonner la cloche pour alerter les habitants de la petite ville. Le crime est donc l’œuvre du destin.

Ce petit film vient de sortir chez Grapevine Video sous le titre de Films of William S. Hart Volume Two (1915-1917) sur lequel se trouvent deux autres inédits, Mr Silent Haskins et des extraits de The Border Sherif et The New Boss (un film non identifié)

11 minutes sur les deux bobines d'origine (il manque le début, on plonge directement dans la scène du bar)

Autres titres :
Dakota Dan
Every Inch a Man
The Struggle in the Steeple


William S. Hart ...
Steve Blake
Rhea Mitchell ...
Daisy Austin
Walt Whitman ...
Rev. Austin (as Walter Whitman)
  Frank Borzage  .... Andy Turner ou Ace Farrell



mercredi 18 février 2015

Forbidden Fruit - Cecil B. DeMille - 1921


Madame Mallory est très préoccupée, comment asseoir au mieux ses invités autour de la table le même soir ? La petite bonne introduit le nouveau majordome, un certain Giuseppe dont le casier ne serait pas tout à fait vierge. De son côté Monsieur Mallory est en pleine discussion avec Nelson Rogers, un jeune homme d'affaires talentueux qui pourrait assurément faire fructifier ses puits de pétrole. Or il se trouve que Nelson a un train à prendre pour retourner chez lui dans l'Ouest et il se montre assez pressé de partir.
M Mallory demande à sa femme de l'aider à le convaincre de rester à la maison le temps de finaliser les affaires. Celle-ci réussit sans peine à le convaincre de participer à la soirée en prétextant qu'elle a invité la plus belle fille de New York et que Rogers est sensé être son cavalier. Malheureusement la jeune femme que Mme Mallory souhaite inviter pour retenir le jeune homme est alitée avec une rage de dents et toutes les personnes de sa connaissance susceptibles de correspondre à cette description sont prises ce soir là. 
En regardant la petite couturière Mary Maddock, Mme Mallory a l'idée de l'engager et la convainc facilement de jouer le rôle de la belle de New York. Elle lui fait miroiter la chance de pouvoir incarner une nouvelle Cendrillon le temps d'une soirée pour laquelle elle lui fournit les vêtements et les bijoux.
Mary accepte avec plaisir, laissant son mari, un homme porté à ne rien faire qui vit à ses crochets, se débrouiller tout seul pour son repas.
La soirée se déroule à merveilles, Mary brille de mille feux et Rogers n'a d'yeux que pour elle. Pour lui éviter de faire des bourdes, M- Mallory lui indique la fourchette à prendre. Nelson voudrait bien raccompagner la jeune femme chez elle mais Mme Mallory lui explique qu'elle est invitée chez eux. 
De retour chez elle à 1h30, Mary doit affronter son mari suspicieux et lui dit avoir gagné 20 dollars ce qui le calme un peu.
Le lendemain, Mme Mallory sonne chez la petite couturière pour lui demander de venir passer le week end chez eux car, les affaires n'étant pas conclues, c'est le seul moyen de faire rester Nelson à New York. Mary refuse catégoriquement. Un peu plus tard son mari qui n'a rien d'autre à faire que de se plaindre du chant du canari envoie l'une de ses chaussures sur la cage de l'oiseau qui est précipitée dans la rue, tuant sur le coup le pauvre volatile. Mary décide alors de passer le week end chez les Mallory et quitte son mari en lui recommandant d'en profiter pour lui prouver qu'il est capable de gagner sa vie.

Le jeune Nelson lui fait une cour empressée et tout se passe bien. Le mari de son côté cherche à gagner de l'argent facilement et fait la connaissance de Giuseppe dans un bouge quelconque.
Le majordome lui propose un coup facile, dérober les bijoux de l'invitée de ses patrons. Il laissera la fenêtre ouverte et lui fait un plan, les deux hommes se partageront ensuite le butin.
Le soir même l'affreux bonhomme s'introduit dans la chambre de l'invitée, dérobe tout ce qui passe sous ses doigts et découvre avec stupeur sa femme dans le rai de lumière de sa lampe torche ...


Une histoire assez étonnante. On nous dépeint la pauvre petite couturière Mary comme un ange, son mari comme un monstre, les Mallory's comme des manipulateurs peu scrupuleux et l'homme d'affaires comme un jeune homme plutôt naïf qui tombe spontanément amoureux de Mary.
Pour bien asseoir l'idée d'une Mary innocente DeMille nous fait comprendre que le mari est tombé bien bas et qu'il vit à ses crochets. Mary semble tout d'abord beaucoup apprécier son mari, ou du moins elle ne semble pas si malheureuse. Le spectateur, lui, voit immédiatement que le mari ne vaut pas tripette, de même que le majordome.

Plus tard lorsque Nelson arrête le mari cambrioleur, les Mallorys et Mary se mettent d'accord pour lui faciliter son évasion histoire de ne pas provoquer de scandale. A ce stade Mary n'est toujours pas très honnête mais on peut imaginer qu'elle est tiraillée entre son devoir de femme mariée et son statut d'employée.
La fin est assez rocambolesque. Le mari envoie une lettre signée par sa femme demandant 10'000 dollars à Nelson de toute urgence. Le jeune homme les apporte et Mary demande à son mari de choisir entre l'argent et son amour. Dans les yeux du mari s'illuminent alors les dollars et on comprend bien évidemment qu'il va choisir les dollars. Surgit alors le majordome qui veut sa part puisqu'il a participer à l'élaboration de la lettre mensongère. La morale sera sauve, les deux aigrefins en viendront aux mains et aux armes, le mari sera tué, le majordome arrêté, laissant ainsi le champs libre à Mary et Nelson !

L'action est constante, le scénario est complexe, on ne s'ennuie pas même si l'histoire est quand même un peu tirée par les cheveux.
Les décors et les vêtements sont somptueux, plusieurs scènettes nous montreront Mary en Cendrillon.

Très joliment teinté.

87 minutes


Agnes Ayres ...
Mary Maddock
Clarence Burton ...
Steve Maddock
Theodore Roberts ...
James Harrington Mallory
Kathlyn Williams ...
Mrs. Mallory
Forrest Stanley ...
Nelson Rogers
Theodore Kosloff ...
Pietro Giuseppe
Shannon Day ...
Nadia Craig
Bertram Johns ...
John Craig
Julia Faye ...
Mrs. Mallory's First Maid


dimanche 15 février 2015

Sandy Burke of the U-Bar-U - Ira M. Lowry - 1919

Dans l'Ouest, dans un patelin rural quelconque, un matin. Un homme accoudé au bar du saloon lit une lettre que sa femme restée dans l'Est lui a envoyée. Gravement malade elle lui annonce l'arrivée de leur petite fille par le prochain train.
Arrive alors Diggs le contremaitre d'un ranch local qui a trop abusé de la bouteille et qui invite tous les consommateurs à une tournée générale. L'homme à la lettre met sa bouteille dans sa poche et s'approche du bar dans le but de profiter du verre gratuit mais il est repoussé par Diggs qui dégaine alors que le pauvre homme tente de se saisir de sa bouteille placée dans la poche arrière de son pantalon. Devenu fou, Diggs menace tous les consommateurs et tire sur un nouvel arrivant qui feint de s'écrouler à terre avant de bondir un pistolet dans chaque main pour arrêter le contremaitre.
Pendant que l'inconnu lit la lettre du pauvre homme abattu le train arrive et une petite fille est amenée au saloon. Pensant que l'inconnu est son père, elle se dirige vers lui. L'inconnu dont le nom est Sandy lui avoue qu'il aimerait bien l'être... et Diggs profite de l'inattention générale pour se saisir de la petite qu'il utilise comme un bouclier avant de s'enfuir à cheval. 
Sandy se jette sur son cheval pie Pie et rejoint Diggs dans les montagnes. Celui-ci lui donne du fil à retordre mais il finit par l'arrêter avant de le ramener en ville. Sur le chemin du retour, le shérif survient et annonce que Diggs est innocent car le fait que la victime a porté sa main vers sa poche arrière est considéré comme suffisant pour plaider la légitime défense.
Diggs est donc libéré et Sandy se rend chez la veuve Mackey à laquelle il compte confier la petite fille. La veuve qui vient de recevoir un commandement de payer les traites de sa maison dans la semaine qui suit accepte avec plaisir et Sandy se dit qu'il lui faut maintenant travailler pour soutenir la veuve et l'orpheline.
A la recherche d'un travail il se rend au ranch de Kirby. En chemin il abat un serpent et découvre le peigne perdu d'une femme. Alors qu'il attend dans le salon du ranch, Molly Kirby, la fille de la maison, le prend pour un bandit dont la tête est mise à prix local qui monte lui aussi un cheval pie. Arrêté, Sandy doit son salut au shérif qui l'innocente après que Diggs ait confirmé qu'il était bien le bandit en question.
Kirby engage Sandy car il a besoin d'un homme sachant manier le revolver pour faire face aux voleurs de bétail qui écument la région ...


Un scénario beaucoup plus complexe que ne laissait entendre la couverture du DVD qui vient de sortir chez Grapevine video. L'histoire est riche en détails et les décors nous permettent de nous propulser dans cet Ouest mythique, presque comme pour de vrai.
Après un peu d'humour et de romance, l'action ira crescendo pour terminer ans la violence.
Surnommé The Smiling Cowboy, Louis Bennison a une vague ressemblance avec Jack Perrin. Dans ce rôle de Sandy il se montre plutôt bon gaillard, campagnard, timide, simple mais efficace. Il dort à la belle étoile et parle à son cheval Pie, se montre gentil et prévenant avec la petite fille et la veuve.
J'ai eu plaisir à découvrir cet acteur dont je n'avais jamais entendu parler, et pour cause, il mourra jeune après s'être suicidé en 1929 auprès avoir tué dans son sommeil la femme qu'il aimait, une actrice de théâtre nommée Margaret Lawrence. 
Pour en savoir plus sur sa vie, un site qui lui rend hommage


Une histoire comme je les aime, sans fioritures inutiles.

A noter que je ne suis pas sûre que la femme qui envoie la lettre pour confier sa fille à son mari était "gravement malade". La lettre est illisible à l'écran !

On trouve ce film nouvellement sorti chez Grapevine Video, accompagnement à l'orgue par David Knudtson.

C'est amusant la plupart des héroïnes de l'Ouest de cette époque s'appellent Molly, prénom généralement attribué aux filles simples de la campagne, ou Mary, attribué aux filles innocentes.

66 minutes

Louis Bennison ...
Sandy Burke
Virginia Lee ...
Molly Kirby
Alphonse Ethier ...
Jim Diggs
H.H. Pattee ...
Jeff Kirby
Echlin Gayer ...
Honorable Cyril Harcourt Stammers
Lucy Beaumont ...
Widow Mackey
Wilson Bayley ...
Sheriff Quinlan
Nadia Gary ...
Dolly Morgan
Phil Sanford ...
Lafe Hinton (as Philip Sanford)







vendredi 13 février 2015

Mr. 'Silent' Haskins - William S. Hart - 1915

 
Dans un saloon-dancing hall d'un patelin de l'Ouest, une jeune femme se présente pour prendre possession de ce lieu "dégradant" qu'elle a hérité de son oncle. A  la vision des consommateurs, des danseuses et des joueurs, elle décide d'en fermer les portes définitivement. Silent Haskins l'aide à s'installer dans ses locaux mais un joueur dépité, Black, clame à tout va que cette femme ne peut prendre possession de l'établissement si elle n'est pas mariée. Bien sûr il se propose comme époux mais c'est sans compter sur Silent qui entre en lisse de son côté. Les deux hommes décident de jouer aux cartes pour savoir qui des deux épousera la jeune femme.
Devant un parterre de spectateurs les joueurs se jaugent mutuellement. Black tient entre ses mains quatre rois ...



Il ne reste que 10 minutes sur les deux bobines d'origine mais le plaisir de voir William S. Hart est toujours intact, quoi qu'il se passe à l'écran.

Le début (La bobine manquante) selon The Complete Film of William S Hart de Diane Kaiser Koszarski, Dover Editions, 1980.

Priscilla Miller, la modiste d'un petit village reçoit une lettre de Lon Haskins lui annonçant la mort de son oncle qui lui laisse son affaire en héritage.
Priscilla décide de se rendre en Arizona pour gérer l'affaire elle-même ... 


Ce petit film vient de sortir chez Grapevine Video sous le titre de Films of William S. Hart Volume Two (1915-1917) sur lequel se trouvent deux autres inédits, Tools of Providence et des extraits de The Border Sherif et The New Boss

Autres titres :


Dealing for Daisy
His Royal Flush
Man Against Man
The Marked Deck



10 minutes restantes sur les 2 bobines

William S. Hart ...
Lon Haskins
Rhea Mitchell ...
Priscilla Miller
J. Barney Sherry ...
Jim Black


mercredi 11 février 2015

The Love Expert - David Kirkland - 1920

Dans une pension pour jeunes filles, tandis que ses amies se passionnent pour la gymnastique où acquièrent des connaissances intellectuelles, Barbara Hardcastle ne s'intéresse qu'à l'amour et aux sentiments. Pour se perfectionner dans ce domaine, elle lit de la poésie et des traités touchant aux relations hommes-femmes tout en prenant soigneusement des notes.
Au final son intérêt ne sera pas au goût de la directrice de la pension qui la fera renvoyer de l'école.





Le beau-père de Barbara, un homme d'affaires, n'est pas très ravi du retour de Babs car il a justement rendez-vous avec son jeune partenaire commercial. La romantique Babs espère tomber amoureuse de cet homme mais elle ne ressent rien en sa présence, ni palpitations, ni rougeurs, ni élévation de son pouls, rien, contrairement à ce qu'elle imaginait déjà.

Son père outré par son comportement face à son associé fait venir un pasteur pour lui apprendre les bonnes manières et lui faire passer le goût des hommes. Babs, persuadée de se trouver en face de l'homme de sa vie ne ressent toujours rien et c'est la goutte qui fait déborder le vase, son père l'envoie à Boston chez sa tante Emily tandis qu'il se rend à Palm Beach.

A Boston Babs se rend compte que sa tante porte une bague de fiançailles. Lorsque Emily lui apprend qu'elle est fiancée depuis 6 ans, Babs tombe des nues. Le fiancé, Jim Winthrop est un autre partenaire commercial de son père qui a la charge de deux soeurs peu séduisantes et d'une vieille tante, Cornelia. Il est hors de question pour lui de se marier avant que tout ce petit monde soit casé.

Babs qui ressent beaucoup d'amour pour Jim décide de prendre les choses en main après avoir lu un nouveau chapitre consacré à l'amour où il est stipulé qu'il est prouvé qu'il est plus facile de tomber amoureux sous les tropiques.
Découvrant que sa tante Emily est en fait amoureuse du professeur Blecker, son visiteur hebdomadaire avec lequel elle partage une passion des sciences naturelles, Babs envoie donc de ce pas un télégramme bidon à Jim lui demandant, à lui et toute sa famille, de rejoindre son père à Palm Beach.
Toute la famille débarque donc sous le soleil : de prime abord Cornélia ne se sent pas bien du tout et les deux soeurs ne rencontrent aucun succès. Babs prend les choses en main ...
Constance et Natalie Talmadge



Un charmante comédie toute de légèreté. Constance Talmadge se montre prête à tout pour obtenir la demande en mariage de Jim. Celui-ci ne se doute absolument pas du but de la jeune femme et reste stoïque sous les assauts de la jeune fille. 
 Le moins qu'on puisse dire c'est que Babs n'y va pas par quatre chemins pour obtenir l'homme qu'elle aime !
Mais tout ne se déroule pas comme prévu, la vieille tante Cornélia retrouve une deuxième jeunesse alors qu'elle semblait à l'article de la mort, sa tante Emily découvre qu'elle aime le professeur Blecker. 

Dorcas, l'une des deux soeurs (incarnée par Natalie Talmadge) verra sa natte coupée durant son sommeil pendant que ses lunettes et ses vêtements seront jetés à la mer par le garçon d'étage tandis que l'autre soeur, Matilda, considérée comme un cas désespéré sera présentée à un homme aux yeux bandés pour cause d'abus de soleil !

Un film sympathique qui donne l'occasion de voir ensemble Constance et Natalie Talmadge.





56 minutes

Scénario de Anita Loos et son mari John Emerson


Constance Talmadge ...
Babs
John Halliday ...
Jim Winthrop
Arnold Lucy ...
Mr. Hardcastle
Natalie Talmadge ...
Dorcas Winthrop
Fannie Bourke ...
Matilda Winthrop
Nellie Parker Spaulding ...
Aunt Cornelia
Marion Sitgreave ...
Aunt Emily
James Spottswood ...
Mr. Thompson
David Kirkland ...
Mr. Smithers
Edward Keppler ...
Professor Blecker

Happy ending!

dimanche 8 février 2015

Schuhpalast Pinkus - Ernst Lubitsch - 1916



C'est le matin, la maman de Sally vient réveiller son fils car il doit se rendre à l'école mais Sally préfère rester bien au chaud. Lorsque son père vient à son tour le sommer de se lever, il fait semblant d'être déjà prêt et quitte la maison pour se rendre en classe. 
En chemin il fait la rencontre d'une jeune demoiselle qu'il accompagne, tout en laissant négligemment tomber quelques uns de ses livres sur la route.
La classe est déjà commencée et Sally escalade les bureaux pour se rendre à sa place. Le professeur est furieux. Au retour Sally est ravi de se retrouver avec quelques jeunes femmes auxquelles il offre une friandise auprès du marchand ambulant. 
Au cours de gym Sally est incapable de sauter par dessus le cheval d'arçon et doit tricher pour poursuivre la leçon.
Les examens approchent mais Sally n'en a cure. Lors de son interrogation il a épinglé les réponses sur le col du garçon qui est assis devant lui. Les choses se corsent lorsque celui-ci demande à se rendre aux toilettes. Le professeur découvre la page et Sally est renvoyé de l'école, au grand dam de ses parents.
Sally cherche du travail mais ses qualifications ne sont pas brillantes. Il trouve un job chez un bottier mais il est renvoyé peu après car il refuse de s'occuper d'un client qui a un trou à sa chaussette et préfère flirter avec la fille de la maison.
Sally passe une annonce et se fait engager dans une maison plus renommée où il ne se fait pas beaucoup d'amis. Un jour alors que le patron vient de le renvoyer car il s'amusait à chatouiller le pied d'une cliente, Sally a une idée de génie pour faire vendre une paire de bottines à une jeune femme. 
Il l'assure qu'il la livrera lui-même au domicile de celle-ci mais le patron pense qu'il vaut mieux que ce soit lui qui s'y rende. Sally dépité change la paire de bottines dans le carton.
La cliente est bien sûr fâchée mais son sourire revient lorsque Sally se présente devant elle avec les chaussures choisies  ...


Ernst Lübitsch à vraiment l'air d'un fripon dans ce film dans lequel il passe son temps à flirter et à éviter tout effort. Ce film est loin d'être passionnant, l'humour est assez lourd et les scènes du début sont plus étonnantes qu'amusantes. Lubitsch est trop vieux pour avoir l'air d'un étudiant et ses mimiques sont trop appuyées pour nous faire rire.
Sally n'est pas à son affaire, même au sommet des perches il regarde les filles ce qui force le professeur à monter pour le faire redescendre. Plus tard, on se demande ce que cette cliente peut lui trouver pour lui donner autant d'argent ? Le tout ressemble à une grosse farce ...


Titre Français : Le palais de la chaussure Pinkus

59 minutes

Ernst Lubitsch ...
Sally Pinkus
Else Kentner ...
Melitta Herve
Guido Herzfeld ...
Mr. Meiersohn
Ossi Oswalda ...
Apprentice
Hanns Kräly ...
Teacher
Fritz Rasp
Erich Schönfelder ...
Schuhmacher


Titres français (incomplet)

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