Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

mardi 26 février 2013

The Fire Brigade - William Nigh - 1926



May McAvoy ...
Helen Corwin
Charles Ray ...
Terry O'Neil
Holmes Herbert ...
James Corwin (as Holmes E. Herbert)
Tom O'Brien ...
Joe O'Neil
Eugenie Besserer ...
Mrs.O'Neil
Warner Richmond ...
Jim O'Neil
Bert Woodruff ...
Capt. O'Neil
Vivia Ogden ...
Bridget
DeWitt Jennings ...
Fire Chief Wallace
Dan Mason ...
Peg Leg Murphy
Erwin Connelly ...
Thomas Wainright

90 minutes
Autre titre : Alarm

Dans une grande ville, les O'Neil sont pompiers de père en fils depuis trois générations. La mère et veuve de Patrick, mort en action, veille sur ses trois fils comme une mère poule. Le grand-père bien que d'un âge avancé veille toujours sur la caserne du quartier, composée d'un char tiré par trois juments grises dressées à réagir au quart de tour en cas d'alerte.
Les trois frères opèrent au sein de la même caserne sous les ordres du chef Wallace, un homme qui non seulement combat le feu mais combat aussi les politiciens véreux de la ville, et Thomas Wainright en particulier, un entrepreneur de mèche (oui !) avec les autorités qui lui filent les contrats de construction sous prétexte que ses offres sont les plus avantageuses, le tout sous la houlette d'un riche homme d'affaires, James Corwin.
Or ses bâtiments sont des vrais pièges tueurs, les matériaux utilisés sont de piètre qualité et les normes de construction ne sont pas respectées. Justement l'un de ses immeubles vient de prendre feu, tuant au passage Jim O'Neil. Le jour d'une démonstration devant les notables de la ville, Terry fait la connaissance de Helen Corwin qui remet la coupe au meilleur sapeur. Visiblement ému par la jeune fille Terry rate plus ou moins les épreuves mais les deux jeunes gens tombent amoureux l'un de l'autre au grand déplaisir du père d'Helen qui chasse Terry venu sur invitation au cours d'une soirée chic.
 Quelque temps plus tard c'est au tour de Joe de laisser sa peau dans un incendie. Entre temps un orphelinat construit par Wainright est inauguré et Wallace envoie Terry chercher les preuves nécessaires visant à prouver le danger de ces immeubles. Terry découvre que les mélanges composant les murs ne sont pas réglementaires et s'en retourne chez Corwin pour découvrir qu'il est en fait l'instigateur de ces économies mal placées ....




Un film à la gloire des pompiers qui donne l'occasion de voir le faste des parades d'antan et surtout le niveau d'estime porté à ces troupes d'élites par la population.
Le matériel est d'une relative modernité, ainsi verra-t-on des porteurs de masque vêtus de combinaisons ignifuges lors d'un incendie chimique même si les sapeurs sont vêtus simplement d'un casque rallongé à l'arrière sans visière et d'une veste de moyenne épaisseur. Au cours de l'exercice on verra la dextérité à déployer les échelles, à les escalader en mouvement ainsi que divers démonstrations de lances d'incendie et sauts de l'ange dans la bâche de saut tendue par les collègues d'une hauteur de 85 pieds (25 m) : très impressionnant !
Le film comporte de nombreuses scènes de déploiement de matériel et donc ça devrait être un bonheur pour quiconque s'interesse aux méthodes et au matériel de l'époque. L'histoire est dans le fond très moderne et relate la lutte contre la corruption d'une poignée d'hommes honnêtes qui seront évincés par des individus riches détenteurs du pouvoir sous la houlette d'un gouvernement corrompu peu enclin à une réelle justice par souci de gain avec en fond de toile un jeune homme de classe moyenne épris d'une jeune fille riche ... 
Comme on s'y attend une grosse catastrophe survient à la fin et donne lieu à une scène grandiose. Les alarmes de différents niveaux sonnent, déclenchant le plan d'urgence des différents postes selon le shéma préétabli; à la quatrième sonnerie, les trois juments du quartier vont se placer d'elles-mêmes sous leurs colliers d'attelage et à peine les hommes sont-ils à bord du char qu'elles partent au grand galop le long de l'avenue, dépassant au passage un camion bien lourd qui peine à avancer, le tout dans une gerbe d'étincelles ... une scène tout simplement grandiose !
Un film en outre émouvant aussi car bien sûr on voit les conditions difficiles et l’héroïsme de ces hommes qui combattent le feu pour sauver ce qui peut l'être.
Charles Ray et May McAvoy étaient encore célèbres à cette époque. Charles Ray avait déjà attrapé la grosse tête vers le début des années 20, il mettra sa fortune dans un film qui sera un fiasco puis sa popularité ira decrescendo. May McAvoy quant à elle quittera le monde du cinéma pour se consacrer à son mariage en 1929. Elle fera dans les années des apparitions non créditées.
On ne voit pas beaucoup Homes Herbert dans ce film, mais il est toujours aussi classe à mes yeux ! DeWitt Jennings est un excellent acteur avec un présence certaine, Eugenie Besserer apporte la dimension de la mère irlandaise aimante, Tom O'Brien et les autres sont tout à fait dans leur élément, bref, un chouette film qu'il est toutefois difficile de se procurer ...
A noter des effets spéciaux particulièrement réussis : les scènes d'incendie et les effondrements d'immeubles sont nombreux.

Eugenie Besserer et Tom O'Brien

Charles Ray





Tom O'Brien

Erwin Connelly

May McAvoy

T. O'Brien et Bert Woodruff





Holmes Herbert





Vous brûlez les hommes ... les étouffez ... et les aveuglez ...




Les trois cavales aux pieds ailés ...



dimanche 24 février 2013

In the Days of the Thundering Herd - Colin Campbell - 1914




Tom Mix... Tom Mingle
Bessie Eyton... Sally Madison
Wheeler Oakman... Chief Swift Wing
Red Wing... Starlight
John Bowers... Dick Madison

short

Tom Mingle travaille pour le Pony Express. Lorsqu'il revient auprès de sa douce Sally, celle-ci reçoit une lettre de son père lui demandant de venir le rejoindre avec son frère car il a découvert un filon d'or. Aussitôt toute la communauté se met en route pour la terre promise, sauf Dick, le frère de Sally qui ne tient pas à se faire trouer la peau par des flèches indiennes. En chemin le convoi est attaqué par Chief Swift Wing et ses guerriers qui déciment les colons. Seuls survivants Sally et Tom sont emmenés au camp où Swift Wing montre son intérêt pour Sally qui trouve refuge dans les bras de la soeur du jeune chef, Starlight tandis que Tom est ficelé soigneusement ...


Ce film est paru sous la forme de 5 bobines (une première pour Tom Mix en 1914 qui jusqu'ici n'avait tourné que des shorts), raccourcies à 3 après la première guerre mondiale pour une réédition.
Il est bien difficile de juger un film qui se présente tronqué de 20 minutes au moins.Tourné en 1914 l'authenticité est impossible à égaler de nos jours.
L'action est un peu étonnante. On se demande par exemple pourquoi les indiens ne se débarrassent pas de Tom tout de suite mais ce n'est pas grave, de  même qu'on s'interroge sur les motivations de Starlight qui semble amoureuse de Tom ...
Il est dommage que le réalisateur n'aient pas incorporé quelques plans rapprochés des protagonistes qui restent à distance respectable de la caméra. Wheeler Oakman et John Bowers sont difficilement identifiables par exemple.
Par contre à cette époque on ne lésinait pas sur le nombre de figurants, les batailles laissent un nombre impressionnant de victimes, les indiens se composent d'une immense troupe de cavaliers montant à cru (à un moment d'ailleurs il y a une espèce de cacophonie de cavaliers dont un qui poursuit sa route sous le cou de sa monture alors qu'un autre semble piétiné ?)


vendredi 22 février 2013

The Pace That Kills - William A. O'Connor, Norton S. Parker - 1928


Owen Gorin ...
Eddie Bradley
Thelma Daniels ...
Mary Jane, Eddie's Sweetheart
Florence Turner ...
Mrs. Bradley
Florence Dudley ...
Grace Bradley
Harry Todd ...
Uncle Caleb
Arnold Dallas ...
Handsome Nick
Virginia Roye ...
Fanny O'Reilly

64 minutes
Remake en 1935 sous le titre Cocaine Fiends

Un jeune campagnard se voit offrir un poste en ville grâce à une ancienne relation de sa mère. Celle-ci est heureuse pour son fils en espérant qu'il retrouvera sa soeur qui ne donne plus signe de vie. Eddie dit au revoir à sa fiancée Mary Jane qui promet de l'attendre. 
Au magasin au département des emballages, Eddie fait la connaissance de Fanny, une jeune femme moderne. Un soir il refuse de sortir avec elle prétextant un mal de tête. Aussitôt Fanny ouvre un petit sachet en lui montrant comment sniffer la poudre qui va le soulager. Vite remis d'aplomb Eddie passe une soirée en ville plutôt onéreuse. La jeune femme verse encore de cette fameuse poudre dans leurs boissons histoire de se sentir bien. Durant la soirée Eddie croit reconnaître sa soeur qui fait mine de ne pas le connaître car elle sort avec une grosse pointure de l'Underground.
Plus tard, Eddie découvre les soirées dope où l'ambiance bat son plein. Devenu accro, Eddie commence à piquer dans la caisse du magasin et les deux compères sont virés. Dans l'impossibilité de payer son loyer il est de plus chassé de chez lui. 
Accueilli par Fanny, commence alors la descente aux enfers, les doses ne lui suffisant plus il passe à la morphine, puis à l'opium et enfin à l'héroïne. Pour lui fournir son kick, Fanny commence à se prostituer. Un soir complétement shooté dans une fumerie d'opium Eddie retrouve sa soeur qui se drogue elle aussi. Elle vient d'ailleurs d'abattre le gangster avec lequel elle sortait et sera arrêtée par la police tandis qu'Eddie retrouve Fanny qui lui annonce être enceinte. C'est le sommet pour Eddie qui souhaiterait revenir en arrière et retrouver sa gentille fiancée. Fanny se jette donc à l'eau ...


Un film en forme de plaidoyer pour donner un contrôle médical aux toxicomanes. Le film décrit les étapes de la déchéance d'un pauvre garçon innocent de la campagne pris dans l'engrenage diabolique. Les images sont percutantes, les mécanismes de la drogue sont décrits de façon assez soft, l'histoire sans complaisance ni jugement. Il s'agit simplement là d'une mise en garde contre un fléau terrible grâce à cette histoire de longue descente aux enfers vécue par les deux protagonistes principaux et l'attente de la mère et de la fiancée qui n'ont plus de nouvelles du jeune homme et de sa soeur.
D'un point de vue logique on s'étonne quand même que Fanny reste maitresse d'elle sans basculer dans les drogues dures alors qu'elle était déjà accro bien avant Eddie, de plus on se demande comment il se fait qu'elle ait toujours son appartement et d'où elle tirait son argent au départ. Bien sûr ça n'a pas d'importance puisque le but de ce film est de dénoncer la dépendance à la drogue.
Owen Gorin est un acteur né à Hambourg. Le producteur Willis Kent est connu pour ses productions à petits budgets dont des westerns B avec Reb Russell. Il s'associe pendant un temps avec Dorothy Davenport, la veuve de Wallace Reid.
On trouve ce film chez Grapevine Video.






mercredi 20 février 2013

Fighters of the Saddle - Robert J. Horner - 1929

Art Acord ...
Dick Weatherby
Peggy Montgomery ...
Nesta Wayne
John Lowell ...
Henry 'Bulldog' Weatherby
Tom Bay ...
Pete (Dick's cousin)
Jack Ponder ...
Tom Wayne
Betty Carter ...
Patty Wayne
Lynn Sanderson ...
Art Wayne

46 minutes

A San Pablo, une petite ville que le progrès rattrape. Un homme d'affaires fait sa fortune en ayant anticipé la construction d'une route ce qui lui permet de revendre les terrains acquis à bon prix. Surnommé Bulldog il veut mettre la main sur le ranch Wayne, dernier bastion à lui avoir résisté. Comme le père Wayne est décédé, il met la pression sur le fils Tom qu'il fait accuser, grâce à un coup monté par son neveu Pete, du vol de son coffre. Tom est arrêté mais assez vite libéré. Il rejoint le ranch où se trouve sa soeur Nesta ainsi que ses deux petits frère et soeur, Art et Patty. Le propre fils de Bulldog, Dick, est envoyé vider le ranch de ses habitants. Mais Dick comprend que son père n'est pas honnête et prend le parti de la famille Wayne ... 

Un western sans armes. Art Acord se fait rosser plusieurs fois par son cousin et son père ne veut plus entendre parler de lui. Il se montre plutôt touchant dans ce film atypique et ce rôle de fils plutôt doux. A la fin le père veut embrasser la jeune fille et c'est assez louche ... à croire que le père a toujours un grand ascendant sur son fils ?
Peggy Montgomery ouvre de grands yeux innocents. Le cousin joué par Tom Bay a des petits airs de Guinn  Big Boy Williams. Jack Ponder dans le rôle de Tom Wayne n'aura qu'une courte carrière cinématographique.
L'action n'est pas passionnante et ne dure pas très longtemps. Il semble manquer quelques scènes mais c'est l'occasion de regarder un film avec Art Acord donc on ne fait pas trop la fine bouche !

A noter que ce film s'intitule Fighters in the Saddle ou Fighters of the Saddle (et bien sûr ce titre se réfère aux hommes de main du père !)

lundi 18 février 2013

White Water - Bert Van Tuyle - 1926


Nell Shipman ...
Dreena
Ralph Cochner
Ray Peters
Donald Winslow

25 minutes environ
Short
Tiré de la série 'Little Dramas in Big Places'.

Dans la foret près d'un un camp de bûcherons. Une jeune fille, Dreena, vit en symbiose avec la nature qui l'entoure. Au camp elle aperçoit un petit garçon difforme qui chante accompagné par son grand frère qui joue du violon. Comme le petit garçon tombe d'inanition par manque de nourriture après son tour de chant, Dreena le prend sous son aile en suggérant au grand frère de demander du travail au contremaitre. Mais le garçon lui apprend qu'il ne peut toucher une hache depuis qu'un tronc s'est abattu sur le petit garçon alors qu'il était en train de le couper, le blessant ainsi irrémédiablement en empêchant sa croissance. 
Un jour le petit bonhomme tombe à l'eau et s'accroche à un tronc. Dreena saut dans un canoë sous les yeux du jeune homme  ...



Un histoire plutôt étrange bourrée de bons sentiments. Le petit garçon handicapé trouve du réconfort auprès de Dreena qui lui apprend à vivre dans la nature. Au final elle lui fera comprendre que les forts prennent soin des faibles ce à quoi le petit garçon rétorquera que Dieu est le plus fort et donc il prend soin de tous.
L'amour des animaux et de la nature transpire dans le film, de même qu'un foi profonde.

Restauré grâce à une bourse au George Eastman House.

samedi 16 février 2013

The Shock - Lambert Hillyer - 1923


Lon Chaney ...
Wilse Dilling
Virginia Valli ...
Gertrude Hadley
Jack Mower ...
Jack Cooper
William Welsh ...
Mischa Hadley
Henry A. Barrows ...
John Cooper, Sr. (as Henry Barrows)
Christine Mayo ...
Ann Cardington
Harry De Vere ...
Olaf Wismer (as Harry Devere)
John Beck ...
Bill
Walter Long ...
The Captain

60 minutes

Dans le quartier de Chinatown. Un estropié au lourd passé, Wilse Dilling, reçoit un message codé de Queen Ann, une femme qui dirige de main de fer le quartier, lui demandant de se rendre dans une petite ville de province dans laquelle il devra travailler comme opérateur des télégraphes et où d'autres ordres lui parviendront ultérieurement. L'air de la campagne fait certainement du bien à Wilse car en peu de temps il revient à des sentiments plus humains surtout grâce à la présence d'une jeune fille dans laquelle il voit un ange, Gertrude Hadley.
Un jour il surprend Gertrude dans les bras de celui qu'elle aime Jack Cooper. Wilse le prévient qu'il a intérêt à se montrer digne de la jeune fille et qu'il y veillera. Peu de temps après, un message de Queen Ann lui parvient car le moment est venu de ruiner le père de Gertrude, un homme qui l'avait dénoncée après l'avoir aimée. Gertrude a juré de se venger et va utiliser Wilse pour démontrer que Micha Hadley a ruiné la banque après le chantage qu'elle a minutieusement préparé.
Wilse tente de prévenir Micha mais celui-ci s'en retourne à la maison que viennent justement de quitter Gertrude et Jack, car la jeune fille sent confusément que son père est dans le pétrin. A la banque Wilse resté seul va faire sauter le coffre où se trouvent les pièces compromettantes et durant l'explosion la jeune fille va être grièvement blessée dans les décombres ...


Un film dans la même veine que certains films certainement plus aboutis qui mettent en scène Lon Chaney et ses célèbres talents d'expression. Le leitmotiv de ce film est "avec volonté et sincérité tout est possible". Pas besoin de révéler qui met en tête de Wilse ces bonnes paroles tant c'est évident.
 Je ne mets pas en doute les capacités de ce grand acteur qu'est Lon Chaney, mais toujours est-il qu'il joue visiblement de son art et que ce manque de naturel fait perdre un peu de crédibilité au personnage. Ici on le verra ramper et se trainer, grimacer de douleur et de colère, bref il utilise tous les moyens à sa disposition dans sa palette personnelle d'expressions pour interpeler le spectateur, au détriment finalement du naturel. Qu'importe me direz-vous si vous aimez le spectacle, il est toujours intéressant et même fascinant de le voir camper un homme torturé par son propre destin tentant douloureusement de sortir des ornières qu'il s'est lui-même creusées.
Virginia Valli est toute mignonne, Jack Mower campe le jeune homme sans trop de profondeur, une belle explosion et un tremblement de terre viendront se greffer par dessus cette esquisse de romance dans ce film qui serait sinon bien plat.


Jack Mower, L.C., V. Valli


Christine Mayo et L. Chaney





jeudi 14 février 2013

Hail the Woman - John Griffith Wray - 1921

http://www.nitrateville.com/viewtopic.php?f=1&t=9291


Florence Vidor ...
Judith Beresford
Lloyd Hughes ...
David Beresford
Theodore Roberts ...
Oliver Beresford
Gertrude Claire ...
Mrs.Beresford
Madge Bellamy ...
Nan Higgins
Tully Marshall ...
'Odd Jobs Man'
Vernon Dent ...
Joe Hurd
Edward Martindel ...
Wyndham Gray
Charles Meredith ...
Richard Stuart
Mathilde Brundage ...
Mrs.Stuart
Eugene Hoffman ...
The Baby
Muriel Frances Dana ...
David Junior

80 minutes

Au XVIIe siècle, les femmes avaient interdiction de sourire aux hommes ou de se manifester les dimanches sous peine de subir le châtiment de l'immersion dans l'eau, ligottée à une chaise en guise de punition. Trois siècles plus tard certains hommes n'ont pas beaucoup évolué tel Olivier Beresford (Roberts) un père de famille rigide et tyrannique dont la morale date d'un autre âge. Sa fille Judith (Vidor) est confinée aux tâches ménagère avec sa mère (Claire) et ses perspectives d'avenir sont le mariage et les enfants. Ses parents voient d'un bon oeil un éventuel mariage avec Joe, un voisin obtus bien que sa mère trouve Judith encore trop jeune. Toutefois, bien sûr son mari a forcément toujours raison.
David (Hughes) le fils porteur de tous les espoirs du patriarche tyrannique rentre au bercail après le semestre d'études en théologie qu'il effectue pour faire plaisir à son père. Une jeune fille, Nan Higgins (Bellamy), tente de lui parler à sa descente du train mais David l'évite. Nan retrouve son beau-père (Marshall) un homme cruel qui découvre qu'elle est enceinte de David. Le père Beresford achète le départ de Nan d'un chèque de $1'000 et la jeune femme finit par s'enfuir en ville en train, David n'ayant pas le courage d'affronter son père pour lui dire que Nan est en réalité sa femme.
Au cours d'une balade Judith rencontre un écrivain qui lui parle de l'émancipation des femmes. Sa réputation est salie par Joe qui croit la voir fumer chez l'écrivain la nuit tombée et qui sous-entend des choses pas nettes du tout. Le père ne veut plus jamais entendre parler de sa fille qui part à son tour pour la ville. Noël arrive ....
Un film tourné il n'y a même pas 100 ans qui m'a beaucoup émue. Le destin de ces femmes soumises à cet homme égocentrique et manipulateur est terrible. Le fils prodigue est faible et n'ose faire face à ce père aveuglé par les certitudes de vivre selon les bons préceptes. Le pauvre garçon passera ainsi à côté de sa vie, de sa femme et ne devra son salut qu'au courage de sa soeur. 
Livrées à elles-mêmes deux jeunes femmes humiliées luttent contre le destin et une vie sans perspectives. L'une d'elle trouvera la mort, l'autre une reconnaissance. Florence Vidor donne une jolie dimension faite de douceur et de détermination à Judith, Madge Bellamy est crédible dans le rôle de Nan, la pauvre victime à laquelle les hommes n'auront jamais rien donné dans le fond si ce n'est des coups, des insultes ... même si on suppose que David l'a aimée sincèrement.
Lloyd Hughes a le rôle du frère faible qui préfère se mentir à lui-même et aux autres, Theodore Roberts et Tully Marshall représentent deux aspects masculins terribles : l'un violent, vénal et sans scrupules, l'autre froid, pétri de moralité rigide et bourré de certitudes dépassées sans remise en question. Gertrude Claire en impose dans le rôle de la femme soumise qui ne contrera jamais son mari. Edward Martindel est charmant dans le rôle de l'homme cultivé qui ouvre des portes à la condition féminine, Vernon Dent incarne avec talent le voisin qui cherche une femme économe et sachant s'occuper d'une maison.
Le coeur aura raison de la rigidité du père mais il faudra beaucoup de souffrance et de temps, tant son intransigeance est coriace. 
Bref, ce film touchant vaut largement le détour, on le trouvait en VHS chez Grapevine Video, il semble que les copies qu'il est possible de trouver en DVD soient mauvaises. Ma version est franchement moche, mais l'action l'a emporté sur la qualité, même si j'ai dû m'accrocher pour lire certains intertitres quasi illisibles.

http://content.lib.washington.edu


mardi 12 février 2013

Hands Up! - Clarence G. Badger - 1926

George A. Billings... Abraham Lincoln
Virginia Lee Corbin... Alice Woodstock
Charles K. French... Brigham Young
Raymond Griffith... Jack, a Confederate Spy
Noble Johnson... Sitting Bull
Montagu Love... Capt. Edward Logan

Marian Nixon... Mae, the Girl He Loves
Mack Swain... Silas Woodstock

60 minutes

Pendant la guerre civile aux Etats-Unis. Les Unionistes apprennent qu'un filon d'or est découvert et exploité par Silas Woodstock. Lincoln envoie son meilleur homme, le Capitaine Edward Logan avec pour mission de ramener au plus vite un chargement d'or, tandis que les Confédérés qui ont eu vent de la chose envoie leur agent, Jack.
Mais Jack est fait prisonnier par les unionistes qui le passent devant un peloton d’exécution. Après quelques déversions réussies, il finit par prendre la poudre d'escampette et se retrouve dans la diligence qui l'amène près de la mine avec Logan et Woodstock qui dévoilent leur plan. En chemin les deux filles de Woodstock montent à bord et sont immédiatement sous le charme de Jack. Plus tard une attaque d'indiens interrompt le voyage ...


Un film sans queue ni tête qui finit par une union bigame à la sauce Brigham. Quelques scènes sont toutefois drôles, l'attaque des indiens entre autres, et le tout s’apparente à du divertissement pur dans le genre absurde, sans plus.






 

dimanche 10 février 2013

The Final Extra - James P. Hogan - 1927


Marguerite De La Motte ...
Ruth Collins (as Margaret DeLaMotte)
Grant Withers ...
Pat Riley
John Miljan ...
Mervin Le Roy
Frank Beal ...
Tom Collins
Joseph W. Girard ...
Editor Williams
Billy 'Red' Jones ...
Buddy Collins
Leon Holmes ...
The Copyboy

58 minutes

Dans une grande ville, les presses de La Tribune tournent à fond. L'éditeur, Williams, travaille d'arrache pied quand son vieil ami, Tom Collins lui annonce être sur la piste de l'Ombre (The Shadow) un criminel insaisissable. Non loin des deux hommes, Pat Riley écrit les potins mondains sans trop de conviction tout en rêvant une pratique du journalisme plus héroïque. Pour changer Williams l'envoie faire un compte rendu de la soirée de répétition du prochain spectacle de LeRoy. Pat remarque tout de suite une charmante jeune fille nommée Ruth mais visiblement n'est pas le seul sous le charme.
Plus tard dans la rue, Pat retrouve Ruth dont le talon vient de casser. Malgré une réparation de fortune à l'aide d'un chewing gum mâchouillé, le talon s'obstine à se désolidariser de la semelle et la jeune fille finit par rentrer chez elle en taxi après lui avoir annoncé qu'elle est la fille de Collins.
De retour au journal, Pat apprend la mort de Tom Collins alors sur les traces des bandits et Williams l'envoie annoncer la triste nouvelle à ses enfants ...

Ce film n'est guère passionnant. On traque l'Ombre sans vraiment connaître les raisons ou les crimes perpétrés, la romance est menée assez mollement de même que l'action. Les scènes de danse sont ennuyeuses (malgré la réputation de danseuse de Marguerite de la Motte qui ne démontre pas un talent particulier).

Il est par contre intéressant de découvrir Grant Whiters, qui tournera plutôt des rôles de villains quelques années plus tard. Grand (1m91) et plutôt séduisant il devait bien plaire aux dames pourtant. Il connaitra une fin tragique (suicide) après une vie plutôt mouvementée.
La petite (1m57) Marguerite De La Motte ne connaitra pas le succès à l’avènement du parlant et décédera en 1950. Son mari John Bowers s'était précédemment suicidé en 1936.
John Miljan aura une carrière plus heureuse sur la durée.
A voir si vous n'avez rien d'autre à faire ou des insomnies ...


vendredi 8 février 2013

Path to Paradise - Clarence G. Badger - 1925



Betty Compson... Molly
Raymond Griffith... The Dude from Duluth
Tom Santschi... Chief of Detectives Callahan
Bert Woodruff... Bride's Father
Fred Kelsey... Confederate

d'après une pièce de Paul Armstrong

78 minutes

Molly et son gang ont une idée d'enfer pour se faire de la thune. Pour les touristes fortunés en mal d'exotisme qui souhaitent visiter les bas fonds de la ville, elle monte des mises en scène visant à leur vider les poches. 
Ce soir là les escrocs arrivent à extorquer une coquette somme à un dude désireux de découvrir un bouge chinois. Déguisée en Queen de Chinatown, Molly fait croire qu'elle est séquestrée et le pauvre homme abat un malabar lors de leur fuite. Bien sûr en échange de quelques dollars, un homme prendra volontiers sa place en prison. Mais il s'avère que le touriste a plus d'un tour dans son sac car un détective fait son apparition : le gang pense avoir affaire à la police et paie très cher les deux hommes, croyant éviter la prison. Molly comprend qu'ils ont été grugés par un habile voleur.
Quelques jours plus tard Molly repère dans un hôtel un homme qui se vante d'avoir fait l'acquisition de la plus grosse pierre précieuse du continent pour l'offrir à sa fille dont le mariage est prévu le lendemain. Mais visiblement le Dude est sur le coup lui aussi. Or il se trouve qu'il est à l’hôtel pour appliquer une de ses stratégies qui est de répondre à tous les noms appelés dans le hall dans l'espoir que cela le mêne à un nouveau coup. Bien lui en prend car après avoir répondu au nom de Calahan le porteur de la pierre précieuse lui indique où il va cacher le bijou, croyant avoir affaire au détective chargé de sa protection. De leur côté Molly et ses hommes réussisent à connaitre le nom de l'homme en provoquant un accident sur la route et Molly se fait engager comme soubrette dans la place tandis que le Dude s'annonce comme invité ....

Ainsi que de nombreuses autres stills sur
Rires, voire fous rires assurés grâce à un scénario hilarant par certains moments. Raymond Griffith est le vrai gentleman cambrioleur, yeux de velours, classe et toujours positif, il ruse tout en finesse. On comprend que Betty Compson soit charmée, tant il se montre séduisant et drôle dans ce film.
L'action va crescendo, de tentative en tentative pour dérober les pierres précieuses entre les deux rivaux qui finiront par s'associer, pour terminer dans une course poursuite complétement folle dingue : poursuivis par des centaines de motards de la police, les deux voleurs foncent sur la route en palliant avec ingéniosité au moindre souci technique susceptible de les faire arrêter, ainsi verra-t-on le changement de roue le plus rapide de l'Ouest et le remplissage du réservoir sans s'arrêter, le tout avec élégance et distinction.
Il y a de nombreuses scènes excellentes mais la scène la plus hilarante survient lorsque Raymond Griffith, porteur du coffre fort qu'il a finalement emporté se trouve dans le rai de lumière de la lampe de poche de l'un des détectives qui se bat contre le chien de la maison. Le pauvre voleur court dans tous les sens pour y échapper mais le rayon le suit sans le lâcher ...
Betty Compson est tout à fait charmante, elle s'en donne à coeur joie pour faire passer à l'écran de nombreuses expressions craquantes. Tom Santschi est parfait de sérieux dans ce rôle de détective sûr de lui. Ses deux collègues m'ont fait bien rire aussi !

Il semble qu'il manque la dernière bobine : après qu'ils soient passés au Mexique, Molly éprouve des remords et les deux amis vont rapporter le collier à la jeune mariée.
On trouve ce film édité par Televista, Inc, facilement. L'accompagnement musical est standard mais bon (on retrouve certains thèmes musicaux dans les films édités par cette compagnie, mais ils sont loin d'être mauvais je trouve).





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au Service de la loi Au bout du monde Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bon petit diable (Le) Bru (La) Bête enchaînée (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur Fidèle Coeur de l'humanité (Le) Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Lâche (Un) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Maître à bord (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Mécano de la Général (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Père Serge (Le) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Repentir (Le) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Rédemption de Rio Jim (La) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révoltés (Les) Révélation Sa majesté la femme Satan Secrets Secrétaire particulière (La) Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois lumières (Les) Trois âges (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La) amant éternel (L') Île du Salut (l')

Articles les plus consultés

Membres