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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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Archives du blog

jeudi 11 juillet 2013

Capital Punishment - James P. Hogan - 1925



Clara Bow ...
Delia Tate

George Hackathorne ...
Dan OConnor
Elliott Dexter ...
Gordon Harrington
Margaret Livingston ...
Mona Caldwell
Alec B. Francis ...
Chaplain
Mary Carr ...
Mrs. OConnor
Robert Ellis ...
Harry Phillip
Joseph Kilgour ...
Governor
George Nichols ...
Warden
Eddie Phillips ...
Condemned boy
Edith Yorke ...
Boys mother
John T. Prince ...
Doctor (as John Prince)
Wade Boteler ...
Officer Dugan
Fred Warren ...
Pawnbroker
Sailor Sharkey ...
Convict

67 minutes

Un condamné à mort hurle son innocence alors que l'aumônier tente de le consoler et que deux gardiens attendent pour l'emmener sur la chaise électrique. Pendant ce temps un homme implore le gouverneur local de commuer sa peine en condamnation à vie faute de preuves. Non loin un homme avoue sur son lit de mort être coupable du crime mais trop tard, la peine est exécutée.

Pour éviter une telle erreur se reproduise, deux amis Gordon Harrington et Harry Phillip font un pari pour démontrer la faiblesse de la procédure : Harry Phillip va disparaitre et l'accusé sera disculpé en dernière minute. Harrington propose $10'000 à Danny O'Connor qui accepte bien volontiers de jouer l'accusé en imaginant la belle vie qu'il pourra offrir à sa fiancée Delia et à sa mère avec une telle fortune. Les deux hommes écrivent une confession avant de mettre leur projet à exécution.
Danny est incarcéré au grand désespoir des femmes de sa vie qu'il n'a pas mises au courant. Il se trouve que Harry, le pseudo mort en a assez d'attendre et qu'il profite de la situation pour se jeter sur la petite amie de Harrington, Mona Caldwell. Harrington surprend la scène et défend la jeune femme mais dans le combat Harry est tué.
Au bout des deux semaines Danny toujours très sûr de lui explique le plan au directeur de la prison qui lui met le journal annonçant le crime de Harry sous le nez. Danny est persuadé que Harrington ne va pas tarder à le disculper et envoie Delia chercher la confession signée par les deux hommes, mais et l'avocat et le papier ont disparu ...
Un film visant à convaincre d'abolir la peine de mort. Et comme Fritz Lang l'a tourné dans son dernier film américain 'Beyond a Reasonable Doubt', l'affaire tourne plutôt mal.

Les premières images sont terribles, Eddie Phillips vous scotche dans votre fauteuil, beau et jeune il sort ses tripes pour vous convaincre de son innocence et on ne peut que se sentir interpellés face à la scène.
Par la suite le film n'atteindra plus une telle intensité, George Hackathorne étant beaucoup plus cabotin. Malgré tout on suit l'affaire avec intérêt grâce à Alec B. Francis, toujours plein de miséricorde à l'écran, Elliott Dexter que sa conscience travaille quand même malgré tout, Margaret Livingston égale à elle même au bord de la légalité, Robert Ellis (qui tout à coup se montre bestial alors qu'il aurait pu se contenter de tenir deux semaines dans l'isolement pour jouer le jeu correctement, enfin c'est dans le scénario donc voilà...), Mary Carr et Edith York dans les rôles des mères, sans oublier Clara Bow la gentille et fidèle petite amie de Danny et l'agent de police attendri par les deux tourtereaux joué par Wade Boteler. Mais malgré tout ce beau monde, celui qui tire son épingle du jeu haut la main à mes yeux, c'est Eddie Philipps !
On se demande comment le médecin légiste ne voit pas que le mort a été tué alors que l'accusé était déjà en prison, mais là aussi la question du timing n'est pas très claire bien qu'on imagine qu'il ait été tué vers la fin des deux semaines puisque Danny dévoile le plan au moment où la parution du journal est faite ...




jeudi 4 juillet 2013

Beau Revel - John Griffith Wray - 1921



Lewis Stone ...
Lawrence 'Beau' Revel (as Lewis S. Stone)
Florence Vidor ...
Nellie Steel
Lloyd Hughes ...
Dick Revel
Kathleen Kirkham ...
Alice Latham
Dick Ryan ...
Rossiter Wade (as Richard Ryan)
Harland Tucker ...
Will Phyfe (as Harlan Tucker)
William Conklin ...
Fred Latham
Lydia Yeamans Titus ...
Ma Steel
William Musgrave ...
Bert Steel
Joe Campbell ...
Butler


69 minutes
D'après une histoire de Louis Joseph Vance


Beau Revel est un coureur de jupons invétéré, ses conquêtes ne se comptent plus. La dernière en date est une certaine Alice Latham, une femme qui se sent délaissée par son mari Fred. 
De son côté son fils Nick est amoureux de Betty Lee, une jeune femme qui possède un club de danse en vogue. Associée à Wade, elle est heureuse de pouvoir fournir un poste à son frère Bert qui vient de perdre son travail.
Nick présente Betty à son père alors qu'ils se trouvent au club de danse. Beau s'arrange pour que Nick fasse danser Alice pendant qu'il fait connaissance avec Betty. Par la suite, il suggère à son fils de ne pas voir Betty pendant deux semaines de manière à ce qu'il puisse lui prouver que Betty ne vaut pas mieux que toutes les autres et lui donne rendez-vous dans deux semaines à minuit pour le lui prouver. Nick est outré et accepte contre son gré la proposition. Pendant les quinze jours Beau tombe amoureux de Betty et délaisse Alice qui décide alors de tout quitter, et son mari et Beau Revel mais son mari l'implore de rester.
Nick tente de faire comprendre les motivations de son père à Betty, mais elle ne comprend pas sa mise en garde et continue à voir Beau. Deux semaines plus tard, son frère Bert ayant des soucis avec la justice, Betty va trouver Beau qui se trouve être avocat très tard le soir. Nick la surprend chez son père qui la cache dès qu'il entend son fils sonner à la porte et qui lui annonce être amoureux de Betty. Mais Betty, fâchée, sort de la pièce dans laquelle elle était cachée et lui déclare tout de go qu'il n'a jamais aimé personne mais se montre seulement "amoureux de l'idée d'être amoureux" et ajoute qu'elle ne veut plus les voir, ni le père ni le fils...
Photo tirée de The Lost World I suppose ?

Un film étonnant qui conte la vie d'un homme égocentrique et plutôt lâche qui se vante auprès de ses amis de faire une conquête féminine en moins d'un mois, voire en deux semaines par "beau temps".
Cet homme croit donc connaitre les femmes et forcément il ne voit que son propre reflet en elles. Lorsqu'il met en garde son fils, il se prend au jeu de la séduction une fois de plus, ou plutôt une fois de trop.
Difficile de croire le personnage qui parait bien vide, on se demande quand même ce qu'elles peuvent bien lui trouver, si ce n'est qu'il semble fortuné ? De son côté son fils et Betty sont sincères et tout finira bien pour eux malgré tout. Quant au père, face au vide de sa propre existence il choisira de mettre fin à ses jours de manière très mélodramatique sous les yeux de son maître d’hôtel impuissant.

L'écrivain Louis Joseph Vance est surtout connu pour la série des Lone Wolf (Loup solitaire). Entre 1917 et 1949 pas moins d'une vingtaine de films basés sur ses histoires ont été tournés.

jeudi 27 juin 2013

Anders als die Andern - Richard Oswald - 1919




Conrad Veidt ...
Paul Körner
Leo Connard ...
Körner's Father
Ilse von Tasso-Lind ...
Körner's Sister
Alexandra Willegh ...
Körner's Mother
Ernst Pittschau ...
Brother-in-Law
Fritz Schulz ...
Kurt Sivers
Wilhelm Diegelmann ...
Sivers' Father
Clementine Plessner ...
Sivers' Mother
Anita Berber ...
Else Sivers
Reinhold Schünzel ...
Franz Bollek
Helga Molander ...
Mrs. Hellborn
Magnus Hirschfeld ...
Arzt
Karl Giese ...
Paul Körner als Schüler

60 minutes

Titre anglais : Different from the Others
Titre français : Différent des autres

Restauration partielle Filmmuseum Munich, grâce à une copie retrouvée au Gosfilmfond de la cinémathèque d'Etat russe.


Paul Körner est un célèbre violoniste. Kurt Sivers, l'un de ses plus assidus admirateurs ne rate aucun de ses concerts. Un jour il se rend chez Körner qu'il prie de l'accepter comme élève.  Paul accepte et l'élève fait des grand progrès et bientôt les deux hommes développent un plus tendre sentiment l'un envers l'autre.

Un jour, alors que tous deux se promènent dans un parc public, ils croisent Franz Bollek qui très vite voit là un moyen de s'enrichir en faisant chanter Körner qui cache la situation à Kurt. Körner paie le maitre chanteur jusqu'au jour où il en a assez et envoie une note à Franz l'adjurant de cesser de l'importuner.

Le soir du premier concert de Kurt, Franz Bollek se rend chez Paul et cambriole l'appartement. Il est surpris par Kurt que Paul défend aussitôt. Les deux hommes se battent violemment et Franz fait prendre conscience à Kurt de la situation qu'ils vivent.
Kurt comprend donc, après que Franz lui ait fait remarquer qu'il sera bientôt payé, son homosexualité et s'enfuit. Caché il ne donne aucune nouvelle à sa famille et joue du violon dans des cafés mais il ne tarde pas à se faire virer lorsque la fille du patron tente de l'embrasser, faute d'avoir pu lui plaire.

Paul Körner tente de se faire soigner par l'hypnose puis se tourne finalement vers un sexologue qui lui explique qu'il est juste différent et que la nature est ainsi faite.
Par petite touche on revoit sa jeunesse puis sa rencontre avec Franz Bollek dans un lieu de rencontre pour hommes. Franz appâte Paul qui l'emène à la maison mais lorsqu'il tente de se rapprocher, Franz le fait chanter aussitôt en le menacant de le dénoncer ....
La rencontre entre Franz et Paul

On ne peut que compatir devant la stigmatisation vécue par les deux hommes qui représentent une lignée d'hommes persécutés avant eux par la faute en particulier de l'article 175 du code pénal allemand qui considère que l'homosexualité est contre nature.
Plusieurs milliers d'hommes auraient été condamnés à des peines allant jusqu'à 5 ans de prison. Décrétée en 1871 avec la création d'une nation allemande moderne, cette loi contre le vice contre nature entre hommes a été durcie sous le règne des nazis puis allégée en Allemagne de l'Est et de l'Ouest avant d'être complétement abrogée en 1994.

22.03.2017 : bonne nouvelle, L'Allemagne a ouvert la voie mercredi à la réhabilitation et l'indemnisation de quelque 50'000 hommes condamnés pour homosexualité. Ces condamnations se basaient sur un texte nazi resté en vigueur longtemps après la Deuxième guerre mondiale.

Cette loi a été combattue dès 1897 par le mouvement d'émancipation homosexuel allemand, le premier du monde. Son meneur, le Dr Magnus Hirschfeld (1868 - 1935) soutenait que les homosexuels constituaient un troisième sexe, une minorité injustement discriminée.
Hirschfeld soutenait que l'article 175 était plus utile au crime et à l'extorsion qu'à la prévention du "crime" d'homosexualité car pour un homosexuel poursuivi par la loi, cent étaient victimes de maitres chanteurs.

Durant la 1ère guerre mondiale le réalisateur Richard Oswald (1880-1963) débuta une collaboration avec Hirschfeld et d'autres sexologues pour produire une série de films visant à éduquer les foules. Ces films traitaient des maladies vénériennes, de la prostitution, de l'avortement, etc, et tous ces sujets étaient développés à partir d'histoires qui incluaient les conseils d'un sage physicien.

Ce film, le tout premier qui traite explicitement l'homosexualité, fait partie de ces films tournés après la guerre alors qu'il n'y avait pas de censure en Allemagne. En moins d'un an les studios allemands ont sorti près de 150 films sur le thème du sexe. Beaucoup de ces films étaient choquants et exploitaient cette mode mais obtenaient aussi quelquefois du succès. Ils provoquèrent des protestations qui menèrent à la réintroduction de la censure. Au centre de la controverse se trouve ce film qui a été interdit et qui ne survit de nos jours que de manière tronquée.

Servi par de bons (et beaux !) acteurs,  le film interpelle et appelle à la tolérance.


Karl Giese (Paul jeune)


Franz Bollek

Paul et Kurt




jeudi 20 juin 2013

Sir Arne's Treasure - Mauritz Stiller - 1919




Erik Stocklassa ...
Sir Filip
Bror Berger ...
Sir Donald
Richard Lund ...
Sir Archi
Axel Nilsson ...
Torarin
Hjalmar Selander ...
Herr Arne
Concordia Selander ...
Herr Arne's Wife
Gösta Gustafson ...
Priest
Mary Johnson ...
Elsalill
Wanda Rothgardt ...
Berghild
Stina Berg ...
Landlady
Gustav Aronson ...
Shipmaster
Jenny Öhrström Ebbesen ...
Katri

106 minutes

Drame en cinq actes
Titre d'origine : Herr Arnes Pengar
D'après le roman de Selma Lagerlöf


Durant un terrible hiver sous le règne de Johan III. Soupçonnant des trahisons au sein de son armée, le roi ordonne le renvoi des mercenaires écossais et fait emprisonner leurs chefs : Parmi eux Sir Archie, Sir Donald et Sir Filip qui réussissent à s'évader de la tour où ils étaient retenus prisonniers.
Pour rejoindre la frontière ils se font passer pour des tanneurs itinérants mais ne tardent pas à mourir de froid et de faim. Sur le route ils terrorisent une vieille femme et mangent et boivent démesurément. Ivres morts ils gisent sur le sol de la petite maison et le mari de la femme les jette dehors. 
Non loin de la chez le vicaire Arne c'est le repas du soir. La femme du vicaire a durant le repas une terrible vision et décrit trois hommes aiguisant leurs couteaux. Les trois hommes ne tardent pas à arriver chez Arne où ils massacrent sans pitié toute la maisonnée à l'exception d'Elsalill, une jeune fille cachée derrière une tenture.  Lorsque les villageois viennent à la rescousse, attirés par les flammes qu'ils voient de loin, Ils dcouvrent Elsalill éplorée par la mort de sa soeur adoptive cruellement tuée d'un coup de couteau par l'un des hommes. Il s' avère qu'ils ont en outre emporté le coffre rempli d'or de Arne.

Elsalill est emmenée par un vendeur de poissons séchés nommée Torarin qui vit sur une colline élevée d'où l'on voit la mer et devant laquelle passent les hommes venus observer la fonte de la glace qui emprisonne les bateaux.
Un jour trois hommes entendent Elsalill décrire la scène d'horreur qu'elle a vécue. Sir Archie tombe amoureux de cette jeune fille étonnante. Petit à petit celle-ci tombe sous le charme de cet homme tourmenté mais sa soeur ne tarde pas à lui apparaitre en rêve ...
Berhild et Elsalill


Un film épique que l'on trouve chez Kino. La copie est très joliment rénovée et teintée, la musique accompagne plutôt bien le film bien qu'à certains moments elle porte un peu sur les nerfs.
L'histoire traite de la conscience et du chatiment de Dieu. Ainsi le capitaine du bateau est-il fermement convaincu que la glace retient son bateau dans le seul but d'accomplir son dessein, que lui simple mortel ne connait bien évidemment pas. 
La conscience est un thème très bien évoqué par les visions que Sir Archie a de la jeune fille qu'il a tué sans pitié. Lorsque Elsalill lui demande la raison de ce geste terrible il lui avoue avoir perdu la tête sous l'effet de l'alcool et l'assure être redevenu l'homme qu'il a toujours été. Elsalill est partagée entre son amour pour Sir Archie et son désir de justice. Sir Archie lui demande une chance de pouvoir se racheter et là en effet on mesure l'abîme sans fin dans lequel il basculera si cette chance lui est refusée. Comme la mâchoire de la glace s'obstine à ne pas lâcher les bateaux, on comprend qu'il faut un sacrifice devenu incontournable. Elsalill refuse de suivre Sir Archie en Ecosse où il souhaite lui construire un chateau où elle serait sa reine, elle rapporte les paroles entendues indiquant que les trois hommes sont bien les auteurs du crimes à l'autorité qui envoie ses hommes arrêter les Ecossais.
Sir Charlie se défend en utilisant Elsalill comme bouclier en lui promettant de ne pas lui faire de mal mais Elsalill a en vue le sacrifice ultime ...
Les acteurs, les décors, les costumes, l'ambiance glaciale sont juste parfaitement rendus par une caméra qui n'est pas statique. Certaines scènes sont carrément magnifiques, le bateau immobilisé dans la glace, la scène finale qui nous montre une procession venue chercher Elsalill pour l'emmener est grandiose. Le film nous permet une balade dans différents tableaux de Rembrandt ...
Mary Johnson est une très belle jeune femme que l'on peut voir entre autre dans Geschlecht in Fesseln

A noter le film tourné en 1954 intitulé Herr Arnes Penningar par Gustaf Molander avec Ulla Jacobsson dans le rôle de Elsalill.


Les trois écossais

La vision de Madame Arne

Sir Archie

Elsalill

dimanche 16 juin 2013

The Cheerful Fraud - William A. Seiter - 1926


Reginald Denny ...
Sir Michael Fairlie
Gertrude Olmstead ...
Ann Kent
Otis Harlan ...
Mr. Bytheway
Emily Fitzroy ...
Mrs. Bytheway
Charles K. Gerrard ...
Steve (as Charles Gerrard)
Gertrude Astor ...
Rose


70 minutes


Après quelques années passées à l'étranger, Sir Michael revient à Londres. Alors qu'il sort de son immeuble sous la pluie il se cogne contre Ann Kent, une charmante jeune femme cachée sous son parapluie. Charmé il tente de faire sa connaissance et la suit alors qu'elle retourne retrouver son patron, M. Bytheway. Au bureau il comprend qu'un certain Simpson est engagé pour devenir le secrétaire du patron qui s'en va rejoindre sa femme dans leur propriété de campagne. Michael intercepte le vrai Simpson et prend sa place mais pendant ce temps un cambrioleur poursuivi se réfugie dans sa chambre où, pour donner le change et échapper aux policiers, il finit par se faire passer pour Fairlie pour répondre au téléphone. Justement c'est Madame Bytheway qui cherche à inviter Sir Michael, sa réputation n'étant plus à refaire. Ainsi le faux Sir Michael et le faux M. Simpson alias le vrai Sir Michael se retrouvent sous le même toit. Les choses se compliquent lorsqu'une jeune femme fait son apparition pour faire chanter Bytheway, un coureur de jupons ...

Le début tarde un peu long à se mettre en place. Ainsi on a droit à la rencontre de Sir Michael et d'Ann sous la pluie et cela dure un certain temps.  Les choses deviennent un peu plus croustillantes avec l'arrivée de Gertrude Astor alias Rose une jeune femme qui sait visiblement user de ses charmes. Otis Harlan se montre très bondissant (comme toujours il me semble d'ailleurs) et la palme revient comme souvent à Emily Fitzroy, excellente dans le rôle de cette maitresse femme qui porte une perruque blonde car c'est bien connu, les hommes préfèrent les blondes. La bouche en cul de poule elle se mêle de tout et bien sûr provoque un tas de situations cocasses.
Ainsi de fil en aiguille chacun finira par retrouver la place qui lui appartient !


vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




mercredi 12 juin 2013

The Golden Chance - Cecil B. DeMille - 1915




Cleo Ridgely ...
Mary Denby
Wallace Reid ...
Roger Manning
Horace B. Carpenter ...
Steve Denby
Ernest Joy ...
Mr. Hillary
Edythe Chapman ...
Mrs. Hillary
Raymond Hatton ...
Jimmy The Rat

74 minutes


Au numéro 10 de Cherry Street vit Mary Denby, la fille d'un juge qui s'est enfuie malgré le désaccord de ses parents avec Steve Denby un bon à rien porté sur la bouteille et voleur de surcroit.
Vient le moment de payer le loyer et bien sûr Mary n'a pas un sou. Lui vient alors l'idée de chercher du travail et une offre en tant que couturière attire son attention; elle se rend donc à l'adresse indiquée et Madame Hillary l'engage pour repriser l'une de ses robes le jour où elle organise justement pour son mari, un homme d'affaires, une soirée pour tenter d’intéresser un jeune millionnaire, Roger Manning, à faire un placement. Son mari a bien de la peine à convaincre Roger de signer un contrat et Madame Hillary pense qu'une soirée huppée avec une jolie fille saura l'amadouer. Mais malheureusement la jeune femme prévue en question est justement malade et ne pourra venir. Madame Hillary en désespoir de cause propose à sa couturière de prendre la place vacante. Comme celle-ci se montre timide elle lui fournit robe et bijoux et Mary fait grand impression sur Roger qui ne semble toujours pas disposer à signer le contrat proposé. Voyant que Roger s'intéresse à Mary, les Hillary réitèrent une invitation à passer le week end en leur compagnie en arguant qu'ils viennent de convaincre Mary à rester chez eux. Roger qui a réellement un faible pour Mary accepte alors de passer le week end chez le redoutable et manipulateur couple. Reste à convaincre Mary ce qui n'est pas trop difficile après que Madame Hillary ait payé le loyer.
Roger se montre de plus en plus pressant et Mary a bien de la peine à tenir le jeune homme à distance. Le dernier soir, conseillé par son ami le Rat, Steve décide justement de cambrioler la maison des Hillary's. Dans une chambre il découvre sa femme et entre dans une grande colère. Puis après s'être emparé de bijoux il sort par l'entrée principale et tombe sur Roger ...



Un film captivant d'un bout à l'autre. Les images sont parfaitement maitrisées et la restauration présente une image nette. Certains plans sont même époustouflants, tel celui où l'on voit Roger allumer une cigarette et la fumée remplir l'ombre l'entourant comme on peut le voir sur l'image ci-dessus.
Les protagonistes peu nombreux sont tous excellents et les caractères sont bien développés. Ainsi Mary/Cleo se montre douce et plutôt soumise, Steve/Horace brutal, dur et sans scrupule, Edythe/Hillary (une habituée des rôles de mères douces par la suite) se montre ferme et ingénieuse et Roger/Wallace terriblement séduisant, insistant et sûr de lui.
L'action va crescendo et on se demande bien comment ce film va terminer. Après nous avoir tenu en haleine durant toute la durée du film, l'action éclate dans la violence et le final nous laisse dans le doute complet. On se sent aussi désemparé que les deux protagonistes qui semblent tout à coup au bord d'un gouffre.
Cet excellent film se trouve sur un DVD avec "Don't Change Your Husband" édité chez Image Entertainment.






lundi 10 juin 2013

Traffic in Souls - George Loane Tucker - 1913



Jane Gail ...
Mary Barton
Ethel Grandin ...
Lorna Barton
William H. Turner ...
The Invalid Inventor - Mary's Father (as Wm. Turner)
Matt Moore ...
Officer Burke - Officer 4434
William Welsh ...
William Trubus
Millie Liston ...
Mrs. William Trubus (as Mrs. Hudson Lyston)
Irene Wallace ...
Alice Trubus - Daughter
William Cavanaugh ...
Bill Bradshaw
Arthur Hunter ...
The Cadet
Howard Crampton ...
The Go-Between
W.H. Bainbridge ...
'Respectable' Smith (as William Burbridge)
Luray Huntley ...
A Country Girl (as Laura Huntley)
William Powers ...
The Emigrant Girls' Brother
Jack Poulton ...
R.C. Cadet
Edward Boring ...
Swedish Cadet

88 minutes

Deux soeurs vivent avec leur père, un inventeur invalide. Le matin Mary (pourquoi diable toutes les gentilles filles s'appellent-elles Mary ? Enfin, on s'en doute un peu, Mary c'est la représentation de la pureté ...) prépare le petit déjeuner (on nous explique que Mary est à la tête de la famille pour bien nous faire comprendre que c'est une brave fille !) pour son père et sa soeur Ethel puis court travailler dans le magasin de douceurs du coin de la rue. Chemin faisant elle croise son amoureux, l'agent de police Burke. Sa soeur Ethel, coquette, arrive bien sûr en retard et se voit réprimander par le chef de service.

Non loin de là un homme politique influent, William Trubus fait parler de lui dans les journaux en tant que citoyen respectable et combattant de la pègre. Lui-même est marié et père d'une jeune femme sur le point de se fiancer mais en réalité il est à la tête de ce trafic d'âmes qu'est la traite des blanches. En effet plus de 50'000 (!) jeunes femmes disparaissent chaque année dans le pays. Ses hommes repèrent leurs proies, telle Ethel dans le magasin de douceurs ou deux soeurs suédoises venues retrouver leur frère qui débarquent à Long Island. Par d'habiles stratagèmes ils font mine d'offrir leurs services et séquestrent les pauvres filles qui sont dès lors surveillées de façon très serrée.

L'agent Burke est attiré par une nouvelle affiche indiquant agence de placement suédoise sur le porche d'une maison. Il voit les deux jeunes suédoises pénétrer dans la maison et se rapproche pour découvrir ce que cache l'affiche. Bingo, il découvre le pot aux-roses. Après une bagarre il réussit à faire évader toutes les prisonnières et arrêter les hommes de main.

Il reste encore à découvrir qui se cache derrière ces manigances. L'occasion est donnée de se rapprocher de la vérité lorsqu'Ethel, la propre soeur de Mary est à son tour enlevée par un beau parleur et disparait complétement. Suite à l'enlèvement dont on parle dans les journaux, Mary tenue pour responsable de la mauvaise publicité du magasin dans lequel elle travaille est virée. Heureusement Madame Trubus qui a de l'affection pour la petite vendeuse lui trouve un emploi de secrétaire de son mari ....

L'agent Burke vient de sauver Ethel ...


L'action tient en haleine même si la caméra est assez statique, comme c'est le cas dans les films tournés dans ces années là à Fort Lee. L'image est très bien restaurée dans le DVD de Kino, l'accompagnement musical est de Philippe Carli.
Les stratégies d'enlèvement sont audacieuses mais pas du tout improbables. Au contraire ces manières de faire doivent être toujours d'actualité. Il est intéressant de voir la ville en ces années là, de même le bateau d'émigrants et les soeurs suédoises habillées en paysannes l'époque.
Les policiers font face aux bandits en grand nombre. Leur manière d'agir est étonnante : plutôt lente mais organisée. Ils semblent très disciplinés.
Matt Moore est tout mignon dans le rôle de cet agent courageux. Ce qui est très intéressant c'est les manières d'espionner de l'époque. Trubus écoute les rapports des hommes de main depuis l'étage d'au-dessus à l'aide d'écouteurs. De même les communications écrites sont reportées par un espèce de transmetteur.
Pour les contrer le père inventeur fournit une grosse valise dans laquelle se trouve une machine qui leur permettra d'enregistrer sur des rouleaux les conversations pour faire ainsi la preuve de la malhonnêteté du citoyen "respectable". On découvre de bien curieuses danses de l'époque et pleins d'autre choses, un film qui vaut le détour pour toutes ces raisons et bien plus encore.
M. et Mme Trubus rencontre le fiancé de leur fille ...


samedi 8 juin 2013

The Goose Woman - Clarence Brown - 1926





Jack Pickford ...
Gerald Holmes
Louise Dresser ...
Marie de Nardi / Mary Holmes
Constance Bennett ...
Hazel Woods
Marc McDermott ...
Amos Ethridge
George Nichols ...
Detective Lopez
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Vogel
George Cooper ...
Reporter
Kate Price ...
Matron


80 minutes

A la campagne, une femme seule boit et visiblement se laisse aller. Elle serre dans ses bras quelques photos jaunies puis finit par se passer un cylindre de musique sur un vieux phonographe à manivelle dernier vestige de sa vie passée où alors cantatrice elle obtenait un immense succès et était adulée des foules sous le nom de Marie de Nardi. A la naissance de son fils Gerald elle avait perdu sa voix et lui en voulait terriblement en le tant pour responsable de la fin abrupte de son succès.
Justement Gerald est en route pour retrouver sa mère. Il vient de faire l'acquisition d'une voiture qui semble bien peu fiable. Cahin cahan il finit par arriver chez sa mère qui vit au milieu de ses oies et qui tente de lui cacher qu'elle vient de boire du gin. Gerald l'embrasse à contre coeur et sa mère l'exhorte à ne pas essayer de lui faire entendre raison tout en lui faisant comprendre qu'il est le responsable de sa déchéance. Gerald retourne donc en ville où il attend Hazel Woods, une actrice de théâtre qui semble populaire qui accepte sa demande en mariage.
Plus tard le propriétaire du théâtre Amos Ethridge est retrouvé assassiné devant son portail, tué par balles. Aussitôt la police se rend sur les lieux et les journalistes ne tardent pas à enquêter de leur côté.
La femme aux oies est bien sûr interrogée car elle habite non loin de la scène du crime. Les journalistes ne manquent pas d'écorcher son image en la traitant de poivrote en première page. 
La police se montre un peu plus diplomate et Marie leur annonce avoir vu de loin le meurtrier. Aussitôt le commissaire s'inquiète de l'impression négative que Marie pourrait donner aux jurés. Lorsqu'il apprend qu'il a devant lui la grande cantatrice Marie de Nardi, il la confie à une femme chargée de la rendre présentable. C'est sous l'aspect d'une femme respectable qu'elle est sensée identifier l'homme qu'elle a décrit comme l'assassin de son voisin, or il se trouve qu'il s'agit de son propre fils Gerald ...



Très étonnante cette histoire menée avec brio par Louise Dresser qui se montre très impressionnante dans ce rôle dual : elle incarne à merveilles cette femme dans la déchéance et la femme de spectacle sûre d'elle à tel point qu'elle est presque méconnaissable en Marie de Nardi. Dans le rôle de Mary Holmes, elle semble dure et repliée sur elle même, vivant dans le passé. Une oie semble la suivre partout pendant un moment.
Jack Pickford incarne un homme fragile mal aimé. Plus d'une fois extrêmement touchant il montre une grande vulnérabilité. Constance Bennett dans le rôle d'Hazel joue une jeune femme moderne et quelques scènes nous la montrent jouer dans une pièce de théâtre. C'est amusant de la voir depuis les coulisses et de regarder l'accessoiriste chargé de faire entendre les cris d'un bébé ou le claxon d'une voiture actionner ses instruments. 
Les deux inspecteurs sont visiblement des hommes pressés de démontrer qu'ils détiennent la piste qui les mènera au criminel.  Dès lors ils sont prompts à tirer des conclusions un peu hâtives.
 Bien sûr l'amour de la mère se réveillera lorsque son fils sera soupçonné et sur le point d'être inculpé. Je vous rassure, un happy ending est prévu et comme le demande le commissaire qui remplit un mot croisé, quel mot de neuf lettres commence par un H et finit par un S ? Je vous le donne en mille ...
Happiness !





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