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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 11 novembre 2020

The Trap - Robert Thornby - 1922



Au Canada, un brave garçon est surnommé Gaspard le bon, tant il est joyeux et heureux de nature. Lorsqu'il revient au village en ramenant des peaux, il fait la connaissance d'un nouveau-venu nommé Benson dans le trade post. Son visage s'illumine lorsqu'il découvre le minois de sa belle Thalie qu'il n'a pas revu depuis son départ.
Thalie semble davantage intéressée par Benson malgré que Gaspard lui ait déclaré aller à sa mine pour peut-être y découvrir de quoi lui acheter une bague.

A son arrivée à la mine transmise par son père, Gaspard a la surprise d'y découvrir une équipe de travailleurs qui lui indiquent que leur patron est Benson. Persuadé d'avoir affaire à une erreur de Benson, Gaspard  va le trouver mais celui-ci sort de sa poche la preuve que la mine lui appartient et Gaspard ne sait pas lire et se fait jeter dehors. Il va donc trouver le Mountie qui lui annonce la triste vérité. Ni lui ni son père n'ont fait les démarches adéquates pour officialiser leur concession.

Gaspard est bien triste mais son entrain reprend vite le dessus à la vue de Thalie à laquelle il propose le mariage. Le lendemain matin il apprend par une voisine que Thalie a accepter l'offre de Benson qu'elle a épousé.

La rage qui s'empare alors de Gaspard est alimentée durant 7 ans jusqu'à ce qu'il puisse se venger. Pendant tout ce temps il se montre hypocrite et souriant envers Benson mais un jour une idée machiavélique germe dans son esprit. Il fait alors croire à un simple d'esprit nommé le grand Pierre que Benson a critiqué ses mains. Pierre s'avance alors menaçant en direction de Benson qui  sort un revolver et tire pour se défendre. Le grand Pierre est grièvement blessé et le Mountie demande à Gaspard si Benson a agi en légitime défense. Bien sûr Gaspard explique n'avoir rien vu car il s’efforçait de regarder un poster à ce moment.
Benson est jeté en prison mais ne sera pas pendu comme le souhaitait Gaspard car Pierre n'est pas mort.

Gaspard va alors trouver Thalie mais celle-ci est sur son lit de mort et lui confie son petit garçon. Gaspard essaie de le détester mais le petit bonhomme ne tarde pas à se montrer attachant. Ainsi lorsque Gaspard apprend que son ennemi Benson va être libéré dans deux semaines, imagine-t-il un piège infaillible ....



Dommage que les images ne soient pas plus nettes car l'histoire est bourrée de suspens. On ses demande comment tout cela va finir et la fin ménage la surprise.
L'histoire est terrible, c'est un bon thème pour développer les talents de Lon Chaney. Tout tourne autour de son personnage.

Benson s'empare de tout ce qui apporte du bonheur à Gaspard et celui-ci ne pense plus qu'à se venger. Une belle histoire de rédemption pour deux hommes qui dans le fond ne valent pas mieux l'un que l'autre.

Le petit garçon est adorable. Le film est présenté comme le premier film de Lon Chaney Jr dont on devrait apercevoir les mains !






61 minutes


Lon Chaney ... Gaspard the Good
Alan Hale ... Benson
Dagmar Godowsky ... Thalie
Stanley Goethals ... The Boy
Irene Rich ... The Teacher
Spottiswoode Aitken ... The Factor
Herbert Standing ... The Priest
Frank Campeau ... The Police Sergeant


mercredi 7 novembre 2018

Defying Destiny - Louis Chaudet - 1923

 

A Riverdale près de New York par une nuit de tempête. Après une balade en char à foin des jeunes gens retournent chez eux serrés les uns contre les autres sous une pluie battante.
A l'arrivée devant chez lui, les parents de Jack Fenton annoncent à Beth Alden que le pont menant chez elle est sous l'eau.
Beth est menée dans une chambre tandis que le père Fenton téléphone à M. Alden pour le prévenir que sa fille passe la nuit chez eux. Le père, le président de la banque locale, est content de savoir sa fille en sécurité.

Malheureusement pendant la nuit, les vêtements posés devant le fourneau prennent feu et un incendie se déclare.
Réveillés par les pompiers, les Fenton fuient leur habitation et Jack remonte chercher Beth qu'il porte dans ses bras avant de sauter du premier étage. Son visage est durement brûlé et ses parents, remontés les chercher, sont morts à l'étage.

Les années passent et Alden, qui se sent redevable envers le jeune homme, l'engage à la banque en tant que caissier. Beth passe très souvent derrière les guichet et écrit de faux chèques promettant des milliers de baisers à son chéri.

Irene Rich
Le bras droit de Alden, M. Wilkens, est épris de Beth et compte bien l'épouser. Alden voit la chose d'un très bon oeil et ne comprend pas que sa fille soit amoureuse de Jack malgré tous les signaux évidents.
Lors d'une promotion, Jack est nommé chef comptable au grand dam de Sam Harris, le protégé de Wilkins. Harris, un joueur criblé de dettes a une femme qui aime mener un grand train de vie. Du coup il est bien embêté car il est un peu coincé financièrement.
De son côté Jack achète une voiture pour emmener sa belle, il fait maintenant partie du très select club de la ville.

Un jour pourtant ses comptes montrent un déficit de 1'000 dollars. Lorsque 2'000 dollars supplémentaires sont découverts, Jack est arrêté devant toute la bonne société bien qu'il clame haut et fort son innocence.

Seule Beth croit que son cher Jack n'a pas faussé les écritures. Au tribunal, les gens jasent et croient à la culpabilité du jeune homme, bien que son avocat ait pu prouver que l'écriture en question n'est pas celle de l'accusé. Innocenté Jack sort du tribunal sous les regards suspicieux de la population.
Peu de temps après il reçoit sa lettre de licenciement. Il tente bien de contacter Beth, mais la soubrette des Alden à ordre de l'empêcher d'atteindre la jeune femme. Fortement aigri, Jack prend le train qui l’emmène à New York.

Dans la grande ville, il erre un certain temps car ses cicatrices font peur mais finalement dégotte un travail comme homme à tout faire dans une entreprise pharmaceutique. Un jour pourtant il lance maladroitement un mégot de cigarette qui boute le feu à une caisse d'emballages qui s'enflamme immédiatement. En tentant de stopper les flammes, Jack est assommé par d'autres caisses sous lesquelles il est retrouvé juste à temps. L'incendie est maitrisé par les hommes venus à son secours, et Jack est envoyé à l’hôpital où rien ne le retient de rester en vie. Pourtant le docteur Gregory, un chirurgien qui a mis au point des greffes miraculeuses s'intéresse à son cas.
Devant l'insistance de Gergory qui lui promet 5'000 dollars s'il réussit, Jack finit par accepter de se faire opérer.

Monte et sa moustache
Pendant ce temps à Riverdale, Wilkins obtient enfin la permission de se fiancer avec Beth qui ne l'aime pas. De plus, Wilkins est appelé au chevet de Harris qui se meurt et lui avoue avoir falsifier les compte de Jack. Wilkins se garde bien de dévoiler le secret à quiconque mais commence à se sentir mal à l'aise.

A New York, l'opération est un succès et Jack touche le pactole promis. Après s'être laissé pousser une moustache, déterminé à se venger, il se rend à Riverdale sous l'identité de Bennett où on le retrouve à la banque où il fait la connaissance d'un promoteur et de Wilkins, qui l'introduit dans la petite ville où personne ne le reconnait.

Plan du terrain
Très vite Bennett est la coqueluche de ces dames et met son plan de vengeance en route.

Pour ce faire, il fait l'acquisition d'un terrain se trouvant entre la propriété Alden et le club huppé de la ville et fait entendre qu'il va y construire une usine.

Aussitôt c'est le branle-bas de combat, les notables refusent en effet qu'une usine vienne polluer ce qu'ils considèrent comme leur petit paradis ...

.

Russell Simpson
Tully Marshall
J'ai bien aimé cette histoire mélodramatique bien menée par Louis Chaudet. Bien sûr le réalisateur connait les ingrédients indispensables pour monter une bonne sauce qui tienne la route.

Monte Blue et Irene Rich sont charmants et le happy ending ravira tous les spectateurs romantiques.

Ce film donne aussi l'occasion de voir Russell Simpson dans un rôle moins terrible que d'habitude et Tully Marshall sourire.

Voir ci-dessous les captures d'écran pour la rénovation de ce film.

79 minutes

Monte Blue ... Jack Fenton
Irene Rich ... Beth Alden
Tully Marshall ... Dr. Gregory
Jackie Saunders ... Mrs. Harris
Z. Wall Covington ... Sam Harris
Russell Simpson ... Mr. Wilkens
James Gordon ... Mr. Alden
Frona Hale ... Mrs. Alden
Laura Ames ... Jack Fenton's Aunt
George Reehm ... The Promoter




mercredi 1 février 2017

Captain January - Edward F. Cline - 1924




Dans le Maine sur une petite île (ou presqu'île) non loin de Fair Harbour, un brave homme responsable du phare, Jeremiah Judkins, s'occupe d'une petite fille qu'il a recueillie bébé lors d'un naufrage 5 ans auparavant.
La petite surnommée Captain January vit avec Skipper le chien et Hamlet le pélican, ses lectures sont la Bible pour l'esprit, Shakespeare pour la tête et le dictionnaire pour toute explication.

Craignant que la petite fille lui soit retirée, seul Bob Peet est autorisé à accoster sur l'île. Il apporte de quoi réconforter les deux amis qui s'entendent comme larrons en foire.

Jeremiah et son petit Capitaine ont des casiers à homards qu'ils vendent en ville dans l'espoir d'économiser de quoi voguer un jour sur les 7 mers.
Un jour Jeremiah ne se sent pas très bien et Bob amène le docteur qui lui prescrit quelques pilules  pour le cœur.

Pendant ce temps en ville, George Maxwell, un ennemi de Jeremiah, emmène les braves femmes de l'orphelinat voir le père Elliott car ils estiment qu'il est temps que la petite soit éduquée correctement.

Le père Elliott ne trouve rien à redire de la manière dont la petite est élevée et comprend à quel point elle est aimée par Jeremiah. Le temps passe, Jeremiah ne se sent pas très bien et Captain January s'occupe de faire bouillir la marmite en vendant les homards. 

Un jour en fin de journée arrive un voilier appelé le Comfort transportant les Mortons en provenance de Boston. Pour la première fois depuis toutes ces années, Jeremiah dort une heure de plus et n'allume pas le phare à l'heure. Le bateau s'échoue sans trop de gravité et bien sûr les gens blâment Jeremiah.
Evidemment Maxwell surfe sur la vague de mécontentement pour essayer d'enlever la petite fille. Alors que les deux hommes s'affrontent, les Mortons viennent rassurer Jeremiah. Le bateau n'a pas subi trop de dégâts et reprend la mer. Madame Morton est fascinée par January qui lui rappelle sa soeur et son bébé, supposés noyées non loin de la côte au cours d'un naufrage.

Le pasteur Elliott arrive alors et convainc Jeremiah du bien fondé des allégations en montrant une montre qui appartenait à la soeur de Mme Morton. Jeremiah demande quelques jours afin de pouvoir prendre congé de la petite.
Le jour venu Jeremiah dépose la petite à bord du bateau et s'en va en catimini. Captain January pleure tout son soûl. Les semaines passent et Jeremiah charge Bob Peet d'apporter une poupée à January pour son anniversaire...


Une histoire tragique et larmoyante à l'extrême. C'est l'histoire de Heidi sauf que son séjour loin de son grand-papa est beaucoup plus court ! Beaucoup de scènes plombent le film. Hobart Bosworth a l'air mourant plus d'une fois mais tout est bien qui finit bien ! Malheureusement il n'y a pas grand chose de plausible ou d'étoffant dans la façon dont l'histoire est contée.

Par exemple, j'avais cru comprend que le phare se trouvait sur une île. Lorsque le naufrage a lieu les villageois apparaissent soudain auprès du phare ? Dès lors pourquoi faire croire au départ que la maison n'est accessible que par barque et limitée à Bob Peet ?
De même qu'on a peine à croire que Jeremiah et le petit Capitaine dorment une heure de plus en fin de journée : ça n'a pas vraiment de sens, d'autant plus qu'ils sont tous deux en pyjama. Sans parler du fait que Jeremiah donne sa démission mais habite toujours dans le phare à la fin ...

64 minutes

Un remake avec avec Shirley Temple a été tourné en 1936 par David Butler

D'après un roman de Laura E. Richard
 


Hobart Bosworth ...
Jeremiah Judkins
Baby Peggy ...
Captain January
Irene Rich ...
Isabelle Morton
Lincoln Stedman ...
Bob Peet
Harry T. Morey ...
George Maxwell
Barbara Tennant ...
Lucy Tripp
John Merkyl ...
Herbert Morton
Emmett King ...
John Elliott



jeudi 10 mai 2012

Rosita - Ernst Lubitsch - 1923



Mary Pickford ...
Rosita, a street singer
Holbrook Blinn ...
The King
Irene Rich ...
The Queen
George Walsh ...
Don Diego
Charles Belcher ...
The Prime Minister
Frank Leigh ...
Prison Commandant
Mathilde Comont ...
Rosita's mother
George Periolat ...
Rosita's father
Bert Sprotte ...
Big Jailer
Snitz Edwards ...
Little Jailer

88 minutes

En Espagne un roi coureur de jupons tombe fou amoureux d'une chanteuse de rue pendant le carnaval de Séville. Il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour la posséder mais la reine veille. Un soir Rosita est arrêtée mais Don Diego prend sa défense en sortant son épée et et tue un homme du roi. Les deux jeunes gens sont arrêtés mais seule Rosita quittera les murs glauques de la prison ...
Ernst Lubitsch dirigeant Mary Pickford

Le premier film de Lubitsch sur sol américain. Ce film aurait été un flop à sa sortie et il paraitrait que Mary Pickford aurait tenté de faire disparaitre toutes les copies. Elle a du oublier l'Union Soviétique d'où provient la copie que j'ai vue  !
Je n'ai jamais été très fan des films d'époque en costumes, je les regarde surtout par curiosité sans en espérer grand chose. Ce film est un peu ridicule par l'insistance du roi à vouloir s'approprier la pauvre Rosita, qui a un tel succès dans les rues que ça en est franchement excessif. Mais admettons. Lors du carnaval Rosita aperçoit un jeune homme charmant, Don Diego. Croyez le ou pas mais durant presque toute la durée du film le pauvre garçon est emprisonné : la première fois il quittera sa geôle pour épouser Rosita, les deux tourtereaux ont les yeux bandés et sont heureux de se découvrir après avoir prononcé leur vœux, la deuxième fois, après que le roi l'y fasse enfermer à nouveau, il sortira du cachot pour être fusillé et sera évacué les pieds devant, enfin c'est ce que l'on pense sans trop y croire tant cela parait étonnant dans le cours de l'action. Bref, Rosita le pleure sur sa civière et alors qu'elle va se venger en se montrant bien mielleuse avec le roi, elle empoigne un couteau .... pouf (là j'ai envie de dire Shazam !) Don Diego ressuscite et se lève en souriant ! Et oui, la gentille reine veillait dans l'ombre et a joué à la bonne fée...D'un point de vue logique, c'est franchement prendre le spectateur pour une nouille. On se console en regardant Mary Pickford qui prend toujours très à cœur ses rôles, sans aucun doute.
Quelques jolies scènes ponctuent toutefois ce divertissement pur : lorsque sur le point d'être enfermés et alors qu'ils ont tous deux les mains liées dans le dos Rosita met sa main dans la main de Don Diego pour le remercier d'avoir pris sa défense. Les deux tourtereaux se sourient gentiment à travers les barreaux de leur cellule respective... La famille de Rosita vaut aussi le détour et la scène où ils se retrouvent tous au palais est amusante (la maman fait la lessive dans la chambre richement meublées et suspend les chaussettes à un fil tiré entre les murs, les enfants utilisent les meubles comme traineau, etc...)

Mary Pickford est pourtant assez plausible dans ce rôle, elle se montre plutôt distinguée et le costume lui va à ravir. George Walsh est charmant bien qu'on ne le voit pas trop et qu'il serve de faire valoir à Mary Pickford. Holbrook Blinn fait ce qu'il peut dans ce rôle ridicule, Irene Rich tire son épingle du jeu avec facilité en incarnant la reine et on aperçoit Snitz Edwards dans la peau d'un gardien de prison. Philippe de Lacy joue le rôle d'un frère de Rosita.


A cette époque tout souriait à George Walsh, peu après ce film il va être choisi pour incarner Ben Hur, mais le destin va lui jouer un vilain tour : Le rôle échouera finalement à Ramon Novarro suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions : Devenus la puissante MGM, son directeur L.B. Mayer l'a tout bonnement écarté alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin.

dimanche 14 août 2011

They Had to See Paris - Frank Borzage - 1929



Will Rogers ...
Pike Peters
Irene Rich ...
Mrs. Idy Peters
Owen Davis Jr. ...
Ross Peters
Marguerite Churchill ...
Opal Peters
Fifi D'Orsay ...
Fifi
Rex Bell ...
Clark McCurdy
Robert P. Kerr ...
Tupper (as Bob Kerr)
Ivan Lebedeff ...
Marquis de Brissac
Edgar Kennedy ...
Ed Eggers
Christiane Yves ...
Fleurie
Marcelle Corday ...
Marquise De Brissac
Theodore Lodi ...
Grand Duke Mikhail
Marcia Manon ...
Miss Mason
André Cheron ...
Valet
Gregory Gaye ...
Prince Ordinsky

83 minutes

Pike Peters (Rogers) possède un petit garage dans la ville de Claremore, Oklahoma. Il est heureux entouré de se famille composée de sa femme Idy (Rich), son ancienne institutrice, et de ses enfants Ross (Davis Jr) et Opale (Churchill), courtisée par le séduisant Clark (Bell). Un jour du pétrole est découvert sur un des terrains de Pike, et la famille devient du jour au lendemain immensément riche ce qui monte à la tête d'Idy, désireuse de voir sa famille s'éduquer culturellement et obtenir un rang social digne de leur fortune. Elle convainc donc le pauvre Pike peu enclin à quitter ses vieux amis et son garage de les emmener tous à Paris. Il obtempère pour lui faire plaisir et Idy ne cesse de lui faire rencontrer des aristocrates ruinés plus intéressées par leur fortune qu'autre chose. Opale s'éprend du Marquis de Brissac (Lebedeff) qui entreprend de la courtiser. Pendant ce temps, Ross s'est amouraché d'une jeune française avec laquelle il s'est mis en ménage. 
Pour se montrer digne de ses nouveaux amis, Idy fait l'acquisition d'un château gigantesque dans lequel elle donne une grande fête dans l'espoir que le marquis demande sa fille en mariage. Le pauvre Pike qui ne se sent pas à sa place du tout se tient caché dans sa chambre. Ayant découvert que les invités sont tous payés pour participer à cette fête il ne comprend plus sa femme. La goutte fait déborder le vase lorsqu'il apprend que le Marquis demande une dot pour épouser sa fille : il refuse et la famille éclate ...



Sympathique le premier film parlant de Will Rogers qui s'y montre plus vrai que nature et détonne parmi tous les gens pincés qui l'entourent. C'est aussi l'occasion de découvrir la charmante Fifi d'Orsay, une canadienne francophone habituellement cantonnée aux rôles de françaises. La scène où elle chante et fait chanter Wills en français en lui bouchant le nez afin qu'il sorte des sons corrects vaut son pesant d'or ! Tout le film est parsemé de paroles en français et en accents français, le tout sans sous-titres.
Irene Rich et Ivan Lebedeff sont pincés à souhait, Marguerite Churchill est charmante et Rex Bell que l'on aperçoit surtout au début très séduisant.
Will Rogers est lui-même né dans ces territoires indiens devenus plus tard l'Oklahoma et il est enterré à Claremore suite à un crash d'avion dans l'Arctique dans lequel il se trouvait en compagnie du célèbre pilote pionnier de l'aviation Wiley Post. Très ami avec Frank Borzage avec lequel il partageait une passion pour l'aviation et pour le polo, il a du sang cherokee et est célébrissime aux Etats-Unis non seulement pour avoir mené une vie aventurière et tourné de nombreux films, mais aussi pour ses émissions à la radio et sa plume alerte dans les journaux, bref c'est un géant du show business et son influence est énorme sur ses concitoyens.
Il parait que Will Rogers bougeait à sa guise sur le plateau et ne suivait pas les marques au sol pour les prises de son. Borzage avait donc truffé les lieux de tournage de micros.
On trouve la version parlante de ce film dans le magnifique et onéreux coffret  Murnau, Borzage and Fox Box Set
 Le son et l'image sont bons compte tenu de l'âge du film.



lundi 18 juillet 2011

Mortal Storm (The) - Frank Borzage - 1940



Margaret Sullavan ...
Freya Roth
James Stewart ...
Martin Breitner
Robert Young ...
Fritz Marberg
Frank Morgan ...
Prof. Viktor Roth
Robert Stack ...
Otto von Rohn
Bonita Granville ...
Elsa
Irene Rich ...
Amelie Roth
William T. Orr ...
Erich von Rohn
Maria Ouspenskaya ...
Hilda Breitner
Gene Reynolds ...
Rudi Roth
Russell Hicks ...
Rector of University
William Edmunds ...
Lehman, University Doorman
Esther Dale ...
Marta, Roth's Maid
Dan Dailey ...
Holl, Youth Party Leader (as Dan Dailey Jr.)
Granville Bates ...
Prof. Berg

100 minutes
Titre français : La tempête qui tue


Dans un petit village bavarois, non loin de la frontière autrichienne, le professeur Roth (Morgan) fête ses 60 ans le 30 janvier 1933. Ses étudiants et collègues lui réservent une émouvante surprise et deux de ses étudiants Martin (Stewart) et Fritz (Young) lui offrent une statuette montrant la lumière au nom de toute la classe qui chante en son honneur. Plus tard, à la maison, Le professeur entame le gâteau en compagnie de sa femme Amelie (Rich), ses deux fils adoptifs Otto (Stack) et Erich (Orr), son fils Rudi (Reynolds) et sa fille Freya (Sullavan) et de Martin et de Fritz qui en profite pour demander la main de Freya, qui ne se sent pas prête. Otto, Fritz, Martin, Erich et Freya se sont jurés une amitié éternelle. Ce même jour, Hitler est élu chancelier du Reich par le maréchal Paul von Hindenburg* et une scission s'opère immédiatement, les pour Hitler - Otto, Erich et Fritz, et contre Hitler - le professeur, sa fille et Martin.
Martin habite dans un chalet de montagne en compagnie de sa mère (Ouspenskaya) et d'Elsa (Granville), une jeune fille qui aide aux tâches ménagères. Les amis tentent de rester liés mais la pression monte un soir, alors qu'un professeur est battu par les soldats pour n'avoir pas salué selon les règles. Martin commence à éviter de voir ses amis et un jour, alors qu'il raccompagne Freya qui se rapproche de lui, il est battu par ses anciens amis qui ont épousé la cause sans question ....



Un film qui montre bien la pression d'un groupe, la violence qui se dégage et les choix à faire. Difficile de rester neutres, la neutralité étant perçue comme une opposition au pouvoir dans de telles conditions. On peut imaginer qu'il devait être "presque" impensable que les choses puissent basculer dans une telle haine et avec une pareille violence lorsqu'on est idéaliste. En l'occurrence on finit par se faire happer par une machine qui dépasse tout entendement et je suppose que la survie devient le but numéro un. Je me demande combien de personnes n'étaient pas d'accord mais ont fait semblant, un peu comme Lehman, le gentil aide du professeur à l'université qui ne souhaite dans le fond pas saluer, mais qui le fait pour s'éviter tout ennui ?

Martin et Freya campent deux personnes aux cœurs purs, dans un décors superbe de montagnes et de neige mais dans une tourmente terrible. Ils résistent à la pression mais n'ont d'autre choix que la fuite car l'idéalisme n'a plus sa place dans un monde où il faut non seulement adhérer au pouvoir en montrant tous les signes extérieurs d'appartenance, mais aussi agir comme le pouvoir l'exige, et cela touche l'intégrité et la conscience des personnes. Bref, un choix difficile pour les personnes plus faibles et fragiles, telle la petite Elsa qui craint la torture.

James Stewart et Margaret Sullavan forment un très beau couple lumineux, Robert Young campe un Fritz ambitieux qui mettra tout en œuvre pour satisfaire le sacro saint pouvoir, Robert Stack et William T Orr de même, avec l'excuse de paraitre encore bien jeunes, Marie Ouspenskaya campe la vieille femme pleine de sagesse qui mariera les deux jeunes gens avec beaucoup de tendresse et d'émotions, Irene Rich et Frank Morgan sont très classes, Bonita Granville parait tout à fait affolée par les événements, et on voit même Ward Bond dans (je vous le donne en mille !) ... le rôle d'un méchant nazi ! Bref, de nombreux bons acteurs qui servent un film courageux !

De très belle scènes restent en mémoire, telle celle du poulain nourri délicatement par un James Stewart très doux (même si les poulains ne naissent pas souvent en hiver !), la fuite très symbolique à travers les montagnes et la neige en direction du col, l'image finale sur le portail et la porte d'entrée et les traces qui s'effacent petit à petit sous la neige, comme un message d'espoir finalement, comme si les traces allaient pouvoir disparaitre avec le temps ?

Merci Monsieur Borzage, Ah, que ça fait du bien de voir vos films ! je vous adresse une fleur (une pivoine !) depuis mon poste de travail !



Le début :
[white clouds appear; they quickly turn to storm clouds]
Narrator: When man was new upon the earth, he was frightened by the dangers of the elements. He cried out, "The gods of the lightning are angry, and I must kill my fellow man to appease them!" As man grew bolder, he created shelters against the wind and the rain and made harmless the force of the lightning. But within man himself were elements strong as the wind and terrible as the lightning. And he denied the existence of these elements, because he dared not face them. The tale we are about to tell is of the mortal storm in which man finds himself today. Again he is crying, "I must kill my fellow man!" Our story asks, "How soon will man find wisdom in his heart and build a lasting shelter against his ignorant fears?"

Citation : 
 Prof. Viktor Roth: I've never prized safety, Erich, either for myself or my children. I prized courage.

Ce film a été interdit de sortie en Allemagne par Hitler pour ses convictions anti-nazies très claires. En conséquence, dès ce moment, tous les films de la MGM ont été interdits !






*Hitler chancelier allemand




Le président de la République allemande, le maréchal Paul von Hindenburg, décide contre son gré de nommer Hitler à la chancellerie du Reich. Il n'a aucune sympathie pour le leader du Parti national-socialiste qu'il traite de "caporal bohémien". Hindenburg le charge de former un nouveau gouvernement de "concentration nationale". Le nouveau cabinet comprend trois membres du parti nazi à des places stratégiques : Hitler à la tête du gouvernement, Göring en tant que commissaire intérieur pour la Prusse et Frick au ministère de l'Intérieur. A la mort d'Hindenburg, le 2 août 1934, Hitler lui succèdera à la présidence du Reich.
La position de l'église n'est pas claire du tout :

 ou

http://www.rationalisme.org/french/moralite_missionnaires_2.htm




lundi 1 novembre 2010

Lady Windermere's Fan - Ernst Lubitsch - 1925


Ronald Colman ...
Lord Darlington
May McAvoy ...
Lady Windermere
Bert Lytell ...
Lord Windermere
Irene Rich ...
Mrs. Erlynne
Edward Martindel ...
Lord Augustus Lorton (as Edw. Martindel)
Carrie Daumery ...
The Duchess of Berwick (as Mme. Daumery)


D'après une pièce d'Oscar Wilde
120 minutes

Mme Erlynne (Rich) envoie un mot pour le moins mystérieux à Lord Windermere. Elle lui révèle être la mère de sa femme, Lady Windermere (McAvoy), à qui l'on a fait croire que sa mère est décédée afin de ne pas l'exposer au scandale de sa vie dissolue. Lord Wintermere (Lytell) fait tout pour épargner un choc à sa femme et paie en conséquence une grosse somme d'argent à Mme Erlynne. Mais celle ci ne rêve que d'une chose, être réhabilitée au sein de l'aristocratie londonienne: elle va provoquer une succession de quiproquos qu'elle n'aura qu'un moyen de réparer ...



Un joyau de précision qui dévoile le monde aristocratique, ses convenances et ses apparences à garder à tout prix avec un certain cynisme mais tout en restant très humain. les caractères sont bien dépeints par des acteurs au mieux de leur forme : May McAvoy toujours d'une beauté à couper le souffle, les scènes où elle montre son ressentiment sont criantes de vérité, Ronald Colman en amoureux qui voit tout et tire parti de ses observations pour mieux atteindre son but, le séduisant Bert Lytell, craquant et magnifique de sérieux et de retenue aimant en silence, et Irene Rich, parfaite en femme de mauvaise vie mais d'une certaine classe qui attire tous les regards et une certaine convoitise quand même ...
Un film très bien rénové et que l'on suit avec beaucoup de plaisir !



Titres français (incomplet)

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