Gertrude Elliott ....Stasia
Agnes Thomas ... Mrs Sharpe
Johnston Forbes-Robertson | ... | The Stranger | |
Molly Pearson | |||
Ketty Galanta | |||
Augusta Haviland |
Un film anglais
D'après une pièce de Jerome K. Jerome
Dans une pension de famille tenue par Mrs Sharpe (Thomas) et Stasia (Elliott), une jeune femme à tout faire qui n'a jamais rien connu d'autre. Suite à la lecture du feuilleton journalier publié dans le journal, la soubrette, rêvant d'un prince charmant, décide de placer une annonce pour louer une chambre supplémentaire puis retourne à ses occupations, c'est-à-dire servir le thé aux locataires : il y a là un jeune peintre sans succès amoureux de la fille d'un couple ruiné qui cherche à marier sa fille au seul homme ayant une certaine fortune dans la pension mais d'un certain âge, une vieille fille qui cherche à se rajeunir, un homme qui tente de vendre des parts d'une mine d'or à tous, une autre femme célbataire, et un homme entre deux âges qui tente de faire monter la soubrette dans sa chambre en lui offrant une paire de boucles d'oreilles et qui attend maintenant sa reconnaissance. Tous sont plus tricheurs les uns les autres, et chacun tente de tirer la couverture à soi, que ce soit en dérobant des biscuits, en échangeant des bougies au trois quarts utilisées contre d'autres plus neuves, ou pour vider le whisky en douce... et chacun tente de survivre à sa manière, le jeune peintre amoureux à peindre des nus pour gagner de l'argent, la jeune fille à épouser le vieil homme riche pour s'acheter ce qu'il lui plait, les parents à marier leur fille pour obtenir trois mois de pension, etc ...
Un homme de fort belle allure se présente (Forbes Robertson) et devient le locataire d'une petite chambre au 3e étage. A son contact et sous son regard, chacun se sent observé ...
J'aime bien ce genre de film sans prétention qui vous permet de croire que tout est encore possible et qui vous redonne foi dans l'humanité. Le cadre de la pension reste le même, les acteurs sont plus vrais que nature. Dès le début on nous présente les protagonistes avec leurs défauts, sans équivoque possible. A l'arrivée de l'étranger qui sait tout ou tellement de choses au sujet de tous, chacun réagit à sa manière, mais tous deviennent meilleurs ! Pas besoin d'être bigote pour comprendre que l'étranger est la conscience de chacun et qu'il montre la voie de la lumière que chacun est heureux de suivre. Car comme il est dit quelque part dans ce film, il n'y a pas de chose plus amusante dans la vie que de donner (c'est dit différemment bien sûr !).
Les acteurs ont été présentés au début du film, mais je n'ai pas pensé à les noter car je pensais retrouver ces informations sur IMDB, or ce n'est pas le cas. Je tâcherai de revenir sur ce film prochainement.
2 commentaires:
Notez qu'il existe au moins une autre adaptation de la pièce de Jerome K. Jerome, réalisée en 1935, mais parlante celle-là, et portant le même titre "The Passing of the Third Floor Back", de Berthold Viertel, réalisateur autrichien alors en exil forcé en Angleterre, avec Conrad Veidt.
Quoiqu'il en soit, je ne connaissais pas l'existence de cette première version, et je serais bien curieux d'y jeter un œil...
Merci pour votre commentaire. A ma connaissance il n'existe que ces deux versions. Moi c'est l'inverse je n'ai pas vu la version de 1935 et je serais curieuse de la découvrir aussi ! J'ai vu que les deux versions sont éditées dans un DVD par Grapevine video sous le lien http://www.grapevinevideo.com/passing-third-floor-back.html
Bonne soirée
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