Dolores del Rio | ... |
Tasia
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Charles Farrell | ... |
Grand Duke Eugen
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Ivan Linow | ... |
Ivan Petroff
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Boris Charsky | ... |
An agitator
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Dorothy Revier | ... |
Princess Varvara
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Andrés de Segurola | ... |
General Tanaroff
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Demetrius Alexis | ... |
Rasputin
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Autre titre : The Red Dancer of Moscow
Titre français : Danse rouge
103 minutes
Sur fond de guerre civile en Russie, l'histoire est une fiction assez improbable. Le Grand Duc Eugene (Farrell) est fidèle au tsar. Lorsque celui-ci, sur les conseils d'un mystérieux "moine noir" (Raspoutine), lui impose d'épouser la princesse Varvara le Grand Duc ne pense qu'à son devoir et obtempère. Il va devoir se rendre au sein de la population tenter de comprendre ce qui pousse le peuple à se soulever. Dans un village, Tasia (del Rio), la fille d'une institutrice assassinée et d'un lettré emprisonné, manque se faire violer par Ivan Petroff un homme immense plutôt porté sur la boisson. Sa famille d'accueil est tout à fait disposée à lui donner Tasia en mariage contre un cheval et la bat volontiers pour lui donner du coeur à l'ouvrage. Un jour le Grand Duc fait son apparition et Tasia lui montre le chemin de sa cabane. Le soir de ses noces avec Ivan, Tasia s'enfuit et se retrouve dans un arbre en essayant de fuir les chiens du Grand Duc. Celui-ci vient à sa rescousse et la pluie tombant aidant (ainsi que la nuit !) Tasia est invitée à entrer dans la petite maison. Pour se sécher elle se dévêt (hum) et ... je vous laisse deviner la suite. Bref, toujours est-il que le lendemain matin, Ivan se réveille sobre après une bonne nuit dans la meule de foin et se sent tout à fait d'attaque pour se montrer sous son vrai jour, c'est-à-dire un homme charmant très enclin à se montrer sympathique. Lui est Tasia deviennent de bons amis mais les conspirateurs ont l'intention d'utiliser Tasia pour la cause et l'envoient abattre le Grand Duc le jour de son mariage ...
En me relisant, il apparait que l'histoire semble quand même tirée par les cheveux. Pourtant j'ai passé un bon moment sans vraiment voir le temps passer, mais peut-être est-ce dû au fait que je n'avais pas vraiment envie de voir ce film qui me paraissait de loin peu passionnant et qui trainait depuis de nombreux mois sur ma table ?
Une plutôt bonne surprise, finalement : Charles Farrell est toujours aussi joli à regarder, Dolores del Rio ne dépare pas non plus dans le paysage, ni d'ailleurs Dorothy Revier dans le petit rôle de la princesse Varvara. Ivan Linoff, ce grand bonhomme de plus de 2 mètres m'a finalement paru sympathique et même touchant. Et pourtant j'ai peine à imaginer qu'un jour il puisse se montrer sous les traits d'une brute capable du pire et l'autre sous les traits d'un gentleman (mais je suppose qu'on peut imaginer qu'il souffre des méfaits de l'alcool ?).
Certaines scènes sont très théâtrales, avec de grandes envolées et de grands gestes qui tentent de nous faire croire à la sincérité des protagonistes face à leur cause et au destin, mais ce n'est pas désagréable non plus. Les moyens mis en oeuvre sont assez considérables, de nombreux figurants, les paysages enneigés, les traineaux, bref, c'est esthétiquement joli à regarde, surtout pour les fans de Dolores del Rio et de Charles Farrell bien sûr !
Tout lui va, à Charles Farrell ! |
Et pour une fois on trouve pléthore d'affiches en toutes langues !
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