Alf Blutecher | |||
Johanne Fritz-Petersen | |||
Olaf Fønss | |||
Frederik Jacobsen | |||
Carl Lauritzen | |||
Thorleif Lund | |||
Ebba Thomsen |
77 minutes
Titre anglais : The End of the World
Une histoire bien sombre. Dans une ville minière deux jeunes filles attendent leur père qui sort de la mine et se rend chez lui. Le prédicateur le rejoint et les deux jeunes filles s'excusent car elles souhaitent se rendre à l'auberge où il y a un bal populaire. L'une des jeunes filles s'y rend avec son promis mais rencontre un homme qui lui propose de s'enfuir, et l'autre retrouve l'un de ses amis d'enfance. La jeune fille finit par s'enfuir avec l'homme qui fera fortune dans la bourse. Ils vivent richement et l'homme est toujours épris de sa femme. Son cousin est un astronome qui découvre une nouvelle comète qui devrait atteindre le Nord Ouest de l'Europe très prochainement d'après ses calculs. Son cousin profite de la crise pour acheter un maximum d'actions et étant l'un des seuls dans le secret de la grande catastrophe, s'arrange pour les revendre avec grand profit (tiens, en 1916 ça se faisait déjà). Mais la comète se rapproche à grande vitesse et la collision est imminente ...
Pas très drôle ce film qui dépeint durant environ 45 minutes la vie de tous les jours de manière très soignée. La catastrophe se produit sous forme de météorites enflammées qui tombent du ciel sur la ville, rien n'y personne n'y échappe, de grandes fumées, des gaz, puis il y a un raz de marée, les maisons sont à moitié immergées.
Ce qui est étonnant c'est que jamais il n'est sous entendu que les deux amants en fuite sont coupables ou se lassent l'un de l'autre comme je m'y attendais plutôt. Au contraire c'est plutôt l'homme délaissé qui se montre au final d'une grande violence. Il n'y a donc pas de volonté de moraliser comme on aurait pu s'y attendre, en tout cas à ce sujet. Par contre on assiste à une espèce de règlement de compte entre les classes sociales, les pauvres tentant de profiter de la catastrophe pour en tirer enfin profit. ça parait étonnant, on se demande bien à quoi ça peut servir lorsque la fin du monde est annoncée ? Toujours est-il qu'on assiste à un affrontement sans non plus que le réalisateur semble prendre parti ....
Par contre on se rend compte que cette année là était bien sombre, la guerre faisait rage dans le sud du Danemark. Vers la fin on a droit à une évasion dans les couloirs d'une mine éclairée à la bougie. Le jeu d'ombre est très beau. Heureusement les images terminent sur une note d'espoir grâce à deux des protagonistes qui finissent par se retrouver mais qui paraissent les derniers seuls survivants de la région.
Il me semble que les décors sont naturels et l’inondation parait être réelle aussi. Une chouette balade dans le temps quand même, mais une balade assez surprenante.
A la bourse ... |
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