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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 18 février 2015

Forbidden Fruit - Cecil B. DeMille - 1921


Madame Mallory est très préoccupée, comment asseoir au mieux ses invités autour de la table le même soir ? La petite bonne introduit le nouveau majordome, un certain Giuseppe dont le casier ne serait pas tout à fait vierge. De son côté Monsieur Mallory est en pleine discussion avec Nelson Rogers, un jeune homme d'affaires talentueux qui pourrait assurément faire fructifier ses puits de pétrole. Or il se trouve que Nelson a un train à prendre pour retourner chez lui dans l'Ouest et il se montre assez pressé de partir.
M Mallory demande à sa femme de l'aider à le convaincre de rester à la maison le temps de finaliser les affaires. Celle-ci réussit sans peine à le convaincre de participer à la soirée en prétextant qu'elle a invité la plus belle fille de New York et que Rogers est sensé être son cavalier. Malheureusement la jeune femme que Mme Mallory souhaite inviter pour retenir le jeune homme est alitée avec une rage de dents et toutes les personnes de sa connaissance susceptibles de correspondre à cette description sont prises ce soir là. 
En regardant la petite couturière Mary Maddock, Mme Mallory a l'idée de l'engager et la convainc facilement de jouer le rôle de la belle de New York. Elle lui fait miroiter la chance de pouvoir incarner une nouvelle Cendrillon le temps d'une soirée pour laquelle elle lui fournit les vêtements et les bijoux.
Mary accepte avec plaisir, laissant son mari, un homme porté à ne rien faire qui vit à ses crochets, se débrouiller tout seul pour son repas.
La soirée se déroule à merveilles, Mary brille de mille feux et Rogers n'a d'yeux que pour elle. Pour lui éviter de faire des bourdes, M- Mallory lui indique la fourchette à prendre. Nelson voudrait bien raccompagner la jeune femme chez elle mais Mme Mallory lui explique qu'elle est invitée chez eux. 
De retour chez elle à 1h30, Mary doit affronter son mari suspicieux et lui dit avoir gagné 20 dollars ce qui le calme un peu.
Le lendemain, Mme Mallory sonne chez la petite couturière pour lui demander de venir passer le week end chez eux car, les affaires n'étant pas conclues, c'est le seul moyen de faire rester Nelson à New York. Mary refuse catégoriquement. Un peu plus tard son mari qui n'a rien d'autre à faire que de se plaindre du chant du canari envoie l'une de ses chaussures sur la cage de l'oiseau qui est précipitée dans la rue, tuant sur le coup le pauvre volatile. Mary décide alors de passer le week end chez les Mallory et quitte son mari en lui recommandant d'en profiter pour lui prouver qu'il est capable de gagner sa vie.

Le jeune Nelson lui fait une cour empressée et tout se passe bien. Le mari de son côté cherche à gagner de l'argent facilement et fait la connaissance de Giuseppe dans un bouge quelconque.
Le majordome lui propose un coup facile, dérober les bijoux de l'invitée de ses patrons. Il laissera la fenêtre ouverte et lui fait un plan, les deux hommes se partageront ensuite le butin.
Le soir même l'affreux bonhomme s'introduit dans la chambre de l'invitée, dérobe tout ce qui passe sous ses doigts et découvre avec stupeur sa femme dans le rai de lumière de sa lampe torche ...


Une histoire assez étonnante. On nous dépeint la pauvre petite couturière Mary comme un ange, son mari comme un monstre, les Mallory's comme des manipulateurs peu scrupuleux et l'homme d'affaires comme un jeune homme plutôt naïf qui tombe spontanément amoureux de Mary.
Pour bien asseoir l'idée d'une Mary innocente DeMille nous fait comprendre que le mari est tombé bien bas et qu'il vit à ses crochets. Mary semble tout d'abord beaucoup apprécier son mari, ou du moins elle ne semble pas si malheureuse. Le spectateur, lui, voit immédiatement que le mari ne vaut pas tripette, de même que le majordome.

Plus tard lorsque Nelson arrête le mari cambrioleur, les Mallorys et Mary se mettent d'accord pour lui faciliter son évasion histoire de ne pas provoquer de scandale. A ce stade Mary n'est toujours pas très honnête mais on peut imaginer qu'elle est tiraillée entre son devoir de femme mariée et son statut d'employée.
La fin est assez rocambolesque. Le mari envoie une lettre signée par sa femme demandant 10'000 dollars à Nelson de toute urgence. Le jeune homme les apporte et Mary demande à son mari de choisir entre l'argent et son amour. Dans les yeux du mari s'illuminent alors les dollars et on comprend bien évidemment qu'il va choisir les dollars. Surgit alors le majordome qui veut sa part puisqu'il a participer à l'élaboration de la lettre mensongère. La morale sera sauve, les deux aigrefins en viendront aux mains et aux armes, le mari sera tué, le majordome arrêté, laissant ainsi le champs libre à Mary et Nelson !

L'action est constante, le scénario est complexe, on ne s'ennuie pas même si l'histoire est quand même un peu tirée par les cheveux.
Les décors et les vêtements sont somptueux, plusieurs scènettes nous montreront Mary en Cendrillon.

Très joliment teinté.

87 minutes


Agnes Ayres ...
Mary Maddock
Clarence Burton ...
Steve Maddock
Theodore Roberts ...
James Harrington Mallory
Kathlyn Williams ...
Mrs. Mallory
Forrest Stanley ...
Nelson Rogers
Theodore Kosloff ...
Pietro Giuseppe
Shannon Day ...
Nadia Craig
Bertram Johns ...
John Craig
Julia Faye ...
Mrs. Mallory's First Maid


jeudi 5 février 2015

Saturday Night - Cecil B. DeMille - 1922



Shamrock O'Day rêve de richesse. En étendant sa lessive elle imagine que la corde est un collier de perles géantes. 
De l'autre côté de la balustrade, Tom McGuire enfile son costume de chauffeur et s'apprête à conduire Iris la richissime nièce Van Suydam. Il serre dans sa main un mouchoir qu'elle a laissé tombé et le hume quelque temps avec délice.
Iris ne rêve que de posséder un petit cottage où elle se voit cultiver quelques légumes et ce malgré le fait qu'elle soit sur le point d'être fiancée à Richard Prentiss, un homme immensément riche.
Shamrock va livrer le linge à la soeur de Richard, Elsie. Comme la femme de ménage est en train de nettoyer les escaliers de service, elle décide effrontément d'utiliser l'entrée principale et l'escalier monumental qui monte aux chambres. Arrêtée par le Majordome, elle s'enfuit et trébuche avant de rouler en bas des marches. Richard la découvre à terre et s'amuse de la voir si empruntée. Sa soeur se montrant outrée de le découvrir avec la lavandière il décide de ramener Shamrock chez elle, oubliant qu'Iris devait passer le prendre pour aller pique-niquer.
Lorsqu'Iris arrive au volant de sa voiture, son chauffeur Tom installé à ses côtés, Richard lui demande de l'attendre quelques minutes le temps d'un aller retour. Mais Iris n'est pas le genre de femme à attendre quiconque. Voyant que Richard s'intéresse à Shamrock elle décide de partir avec son chauffeur et conduit à tombeau ouvert. Comme la route est barrée elle décide de passer par le pont de chemin de fer oubliant tout bon sens. Un train arrive et Tom n'a que le temps de saisir la jeune femme et de se suspendre en dessous du pont tandis que le train passe en propulsant la voiture quelques dizaines de mètres plus bas.
Reprenant conscience après que Tom en ait profité pour l'embrasser, Iris tombe amoureuse de son chauffeur.
De son côté Richard revoit Shamrock au cours d'une soirée mondaine durant laquelle il provoque les quolibets de ses connaissances en dansant avec la jeune femme. Elsie, choquée, en profite pour annoncer ses fiançailles avec Iris mais les deux jeunes gens ne se montrent pas très enthousiastes.
Tom et Iris se marient et son oncle la déshérite croyant Tom intéressé par la fortune Van Suydam. Il n'en est rien et le jeune couple s'installe dans le petit appartement de Tom. La vie est moins drôle qu'elle se l'imaginait, Tom part chercher du travail tandis qu'Iris reste à la maison.
De son côté Richard épouse Shamrock qui ne sait pas se tenir en société. Elle ne manque pas une occasion de faire des bourdes ...



Comédie douce amère sur les différences de classes. Les deux travailleurs sont plutôt à l'aise en toute circonstance. Les enfants gâtés sont les plus difficiles à contenter, leurs éducations les empêchant de prendre les choses comme elles sont surtout à cause des conventions sociales.
Le destin est un outil important dans le scénario qui s'amuse à virevolter avec légèreté avant la fin qui tourne au drame en apportant le dénouement final. Ainsi les deux gosses de riche sont très amoureux de leurs époux respectifs qui, de leur côté, emplis de bon sens, décident qu'ils ne peuvent pas vivre dans un monde qui les empêche d'être eux-mêmes sans se prendre la tête.

Si on s'amuse un peu au début, les choses se corsent assez vite. Iris fait de gros efforts pour plaire à son mari qui dans le fond se montre très macho. Pour illustrer les différences sociales on passe de scènes dans le petit appartement de Tom et Iris aux grosses bastringues données par les Prentiss, dont celle donnée le soir d'Halloween. Ce jour particulier est bien choisi, car tout va se jouer le même soir, les masques vont tomber !
Le luxe contraste fortement avec la simplicité, les protagonistes tentent bien de se fondre dans le décors de l'être aimé mais ce sera sans succès.

Un film tragi-comique avec une fin surprenante et sans concession. Iris et Richard auront de la peine à se remettre de leur aventure tandis que Tom et Shamrock retomberont très vite sur leurs pieds. L'amour n'aura pas suffi, les convenances seraient les plus fortes selon M. DeMille.

90 minutes

Leatrice Joy ...
Iris Van Suydam
Conrad Nagel ...
Richard Prentiss
Edith Roberts ...
Shamrock O'Day
Jack Mower ...
Tom McGuire
Julia Faye ...
Elsie Prentiss
Edythe Chapman ...
Mrs. Prentiss
Theodore Roberts ...
Uncle
Sylvia Ashton ...
Mrs. O'Day
John Davidson ...
The Count Demitry Scardoff
James Neill ...
Tompkins
Winter Hall ...
The Professor
Lillian Leighton ...
Mrs. Ferguson


mercredi 6 novembre 2013

Adam's Rib - Cecil B. DeMille - 1923


Milton Sills ...
Michael Ramsay
Elliott Dexter ...
Prof. Nathan Reade
Theodore Kosloff ...
Jaromir XIII - Deposed King of Morania
Anna Q. Nilsson ...
Mrs. Michael Ramsay
Pauline Garon ...
Mathilda Ramsay
Julia Faye ...
The Mischievous One
Clarence Geldart ...
James Kilkenna
Robert Brower ...
Hugo Kermaier
Forrest Robinson ...
Kramer
Gino Corrado ...
Lt. Braschek
Wedgwood Nowell ...
Minister's Secretary
Clarence Burton ...
Cave Man



102 minutes
Titre français : La rançon d'un trône

Michael Ramsey est un business man très occupé à surveiller le cours du blé qui la rendu très riche. Le jour du XIXe anniversaire de leur mariage, sa femme Marian reçoit la visite de Jaromir, un homme qui lui apporte la romance qui lui manque tant tandis que son mari semble avoir oublié ce jour très important pour elle. Jaromir veut l'épouser et lui prouve son amour. 
Toutefois Michael prend conscience de la date du jour et s'en va retrouver sa femme qu'il trouve dans les bras de Jaromir. Alors qu'il va en venir aux mains, le serviteur de la maison reconnait dans le rival le roi exilé de Moronia, Jaromir XIII, chassé de son pays par la révolution. Avant son départ il promit de revenir au pays si son peuple avait besoin de lui.
De son côté la fille de Marian et Michael, Mathilda, est très éprise d'un paléontologue zoologiste Nathan Reade qu'elle retrouve dans son musée et qu'elle séduit avec aplomb. Lorsqu'elle apprend que sa mère est prête à tout pour s'enfuir avec Jaromir elle décide de l'en empêcher. De son côté Michael à fort à faire pour contrer le Roi qui obtient tous les regards des femmes enamourées au cours d'une soirée organisée par sa femme. 
Mais très vite Marian décide de quitter son mari et sa fille pour s'enfuir avec l'homme qui lui témoigne tant d'intérêt et Michael va jouer son va-tout : négocier le blé de Moronia à perte et faire remonter le roi sur son trône et l'éloigner de sa femme. Le parcours est semé d'embuches pour Michael et Marian qui risquent le tout pour le tout pour époigner leur femme et mère de Jaromir ...


Un film sérieux traité avec un certain humour au début mais qui finit par basculer dans le drame. Mathilda a jeté son dévolu sur le professeur de paleontologie qui en tombe amoureux. Toutefois ses actes ne correspondent pas à ce que le pauvre homme attendait de l'amour. Durant la soirée Mathilda qui tente d'éloigner Jaromir va ainsi cruellement blesser le coeur du pauvre Nathan en préférant danser avec le roi. 

Les décors sont somptueux et les scènes superbement filmées. Ainsi verra-t-on Mathilda s'asseoir sur un vénérable squelette de stegausorus sous les yeux horrifié du conservateur, semant ainsi la pagaille au sein du musée poussiéreux. La soirée organisée par Marian est très joliment rendue : les danseurs sont couverts d'une pluie de pétales (il me semble), ils ouvrent des ombrelles pour se protéger puis allument des lanternes qu'ils tiennent à bout de bras tandis que l'intensité de la lumière baisse.
Pour nous expliquer que le problème de la confiance et de l'amour est récurrent depuis la nuit des temps, Cecil B. DeMille nous invite à le rejoindre au début de l'humanité où les acteurs grimés de façon simiesque et vêtus de peaux de bête reproduisent la scène à la façon de l'époque. Ainsi Elliott Dexter deviendra un fabricant d'arc, Anna Q. Nilsen créera des poteries à base d'osier, et le "serpent" détournant la gentille femme au foyer se montrera sous les traits d'un joueur de flûte.

Bref on passe un bon moment, comme toujours les déboires matrimoniaux vécues par les autres apportent toujours de l'eau au moulin aux vies des couples vivant de nos jours. Bien sûr les temps changent mais dans le fond les problèmes soulevés restent toujours autant d'actualité, ou bien ?

On trouve le film chez Grapevine video, l'image est bonne.





mercredi 12 juin 2013

The Golden Chance - Cecil B. DeMille - 1915




Cleo Ridgely ...
Mary Denby
Wallace Reid ...
Roger Manning
Horace B. Carpenter ...
Steve Denby
Ernest Joy ...
Mr. Hillary
Edythe Chapman ...
Mrs. Hillary
Raymond Hatton ...
Jimmy The Rat

74 minutes


Au numéro 10 de Cherry Street vit Mary Denby, la fille d'un juge qui s'est enfuie malgré le désaccord de ses parents avec Steve Denby un bon à rien porté sur la bouteille et voleur de surcroit.
Vient le moment de payer le loyer et bien sûr Mary n'a pas un sou. Lui vient alors l'idée de chercher du travail et une offre en tant que couturière attire son attention; elle se rend donc à l'adresse indiquée et Madame Hillary l'engage pour repriser l'une de ses robes le jour où elle organise justement pour son mari, un homme d'affaires, une soirée pour tenter d’intéresser un jeune millionnaire, Roger Manning, à faire un placement. Son mari a bien de la peine à convaincre Roger de signer un contrat et Madame Hillary pense qu'une soirée huppée avec une jolie fille saura l'amadouer. Mais malheureusement la jeune femme prévue en question est justement malade et ne pourra venir. Madame Hillary en désespoir de cause propose à sa couturière de prendre la place vacante. Comme celle-ci se montre timide elle lui fournit robe et bijoux et Mary fait grand impression sur Roger qui ne semble toujours pas disposer à signer le contrat proposé. Voyant que Roger s'intéresse à Mary, les Hillary réitèrent une invitation à passer le week end en leur compagnie en arguant qu'ils viennent de convaincre Mary à rester chez eux. Roger qui a réellement un faible pour Mary accepte alors de passer le week end chez le redoutable et manipulateur couple. Reste à convaincre Mary ce qui n'est pas trop difficile après que Madame Hillary ait payé le loyer.
Roger se montre de plus en plus pressant et Mary a bien de la peine à tenir le jeune homme à distance. Le dernier soir, conseillé par son ami le Rat, Steve décide justement de cambrioler la maison des Hillary's. Dans une chambre il découvre sa femme et entre dans une grande colère. Puis après s'être emparé de bijoux il sort par l'entrée principale et tombe sur Roger ...



Un film captivant d'un bout à l'autre. Les images sont parfaitement maitrisées et la restauration présente une image nette. Certains plans sont même époustouflants, tel celui où l'on voit Roger allumer une cigarette et la fumée remplir l'ombre l'entourant comme on peut le voir sur l'image ci-dessus.
Les protagonistes peu nombreux sont tous excellents et les caractères sont bien développés. Ainsi Mary/Cleo se montre douce et plutôt soumise, Steve/Horace brutal, dur et sans scrupule, Edythe/Hillary (une habituée des rôles de mères douces par la suite) se montre ferme et ingénieuse et Roger/Wallace terriblement séduisant, insistant et sûr de lui.
L'action va crescendo et on se demande bien comment ce film va terminer. Après nous avoir tenu en haleine durant toute la durée du film, l'action éclate dans la violence et le final nous laisse dans le doute complet. On se sent aussi désemparé que les deux protagonistes qui semblent tout à coup au bord d'un gouffre.
Cet excellent film se trouve sur un DVD avec "Don't Change Your Husband" édité chez Image Entertainment.






lundi 2 avril 2012

Road to Yesterday (The) - Cecil B. DeMille - 1925


Joseph Schildkraut ...
Kenneth Paulton
Jetta Goudal ...
Malena Paulton
William Boyd ...
Jack Moreland
Vera Reynolds ...
Beth Tyrell
Trixie Friganza ...
Harriet Tyrell
Casson Ferguson ...
Adrian Thompkyns
Julia Faye ...
Dolly Foules
Clarence Burton ...
Hugh Armstrong
Charles West ...
Watt Earnshaw
Josephine Norman ...
Anne Vener


107 minutes
Titre français : L'empreinte du passé

Le soir de leur nuit de noce, Ken et Malena se rendent dans un hôtel près du Grand Canyon. La jeune femme est mal à l'aise car elle se sent confusément en danger et le jeune homme souffre d'un mal mystérieux qu'aucun docteur ne semble pouvoir guérir. Son bras gauche ne peut se mouvoir. La jeune femme se refuse en prétextant un sentiment qui provient peut-être d'une vie passée. Non loin de là se trouve un camps de jeunes scouts dont les activités sont dirigées par le révérend Jack Moreland. Ken fait sa connaissance et Jack le convainc d'adresser une prière à Dieu qui ne peut manquer l'aider.

Dans le même hôtel, une jeune femme moderne, Beth, est courtisée par Adrian Thompkyns. Alors qu'elle s'éloigne son chapeau est transpercé par la flèche d'un petit garçon qui l'a pris pour un oiseau. Le révérend Jack Moreland s'approche pour s'excuser de la maladresse de l'enfant et sort un gros couteau pour extraire la flèche fichée dans un arbre. Beth reconnait le couteau dans lequel se trouve une cavité dans le manche. Les restes d'une ancienne rose s'y trouvent. Beth et Jack éprouvent une attirance immédiate l'un pour l'autre. 

De retour en ville une grande fête est organisée en l'honneur des jeunes mariés et le docteur doit venir constater la progression du bras de Jack et Beth découvre que Jack est en fait un homme de Dieu et se retourne vers Adrian.
Pendant ce temps Ken attend le verdict du docteur, plein d'espoir car il a fait comme le révérend lui a suggéré de faire. Malheureusement son bras n'a pas évolué en mieux, bien au contraire. Dépité Jack veut retrouver sa femme qui s'enferme toujours à double tours la nuit venue. Furieux il enfonce la porte.

Le lendemain matin les destins de 5 personnes se retrouvent dans l'express : Ken qui doit se faire opérer du bras, sa femme qui s'enfuit, Beth et Adrian qui projettent de se marier et Jack, amoureux de Beth.



Que vous croyiez à la réincarnation ou non ce film est très bien fait. On comprend dès le début que le passé des protagonistes a son importance et le cadre est posé assez rapidement. Dès qu'on bascule dans le passé, tout s'éclaire. Un passé sombre et terrible qui ne donne aucun doute sur les ressentiments qui subsistent par dessus le temps. J'ai bien aimé ce film qui termine de manière captivante après un début plus lent qui sert d'assise au scénario. Évidemment la morale est très présente, évidemment personne ne peut se placer au-dessus de Dieu et Dieu lui-même sait mieux que vous. La justice est sauve !
Dans ces histoires de passion croisées Joseph Schildkraut côtoie William Boyd, Jetta Goudal et Vera Reynolds.


lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




samedi 11 février 2012

Something to Think About - Cecil B. DeMille - 1920



Elliott Dexter ...
David Markely
Gloria Swanson ...
Ruth Anderson
Monte Blue ...
Jim Dirk
Theodore Roberts ...
Luke Anderson
Claire McDowell ...
Housekeeper
Michael D. Moore ...
Bobby Markely (as Mickey Moore)
Julia Faye ...
Alice Blair - Banker's Daughter
Jim Mason ...
Country Masher
Togo Yamamoto ...
Servant
Theodore Kosloff ...
Clown


env 70 mn ?

David Markley (Dexter) est handicapé des deux jambes. Riche il est secondé par sa gouvernante (McDowell) une femme très pieuse qui tente de le mener vers son Dieu (rien que d'écrire "SON Dieu", ça m'énerve). La fille (Swanson) du forgeron (Roberts) a son anniversaire et David lui offre un nouveau chapeau puis propose de payer son éducation dans une bonne école. Après quelques hésitations le père accepte et Ruth part pour ne revenir que trois ans plus tard transformée. David tombe amoureux de Ruth mais n'ose se déclarer en pensant à son handicap. Jim Dirk (Blue) est aussi amoureux de Ruth mais a peu d'occasions de se déclarer. La gouvernante prend le destin de David en mains et parle au forgeron qui incite sa fille à prendre les devants pour l'épouser. Ruth n'y voit pas d'objection et s'arrange pour provoquer la demande. David fou de joie prépare le mariage mais entre temps Ruth comprend qu'elle est amoureuse de Jim ...



le film mélodramatique par excellence. Très moralisateur, parfois excessivement, parfois porteur d'une certaine sagesse, le final est beaucoup trop miraculeux et fait perdre de sa vraisemblance. Dans le fond tout commence parce que la gouvernante se mêle de ce qui ne la regarde pas en indiquant au père qui fait de même que David est amoureux de Ruth. Les deux poussent donc Ruth et David à se lancer dans une action qui n'est peut-être pas mûre au lieu de laisser les événements s'enchaîner naturellement. Finalement les protagonistes ne laissent pas les intéressés directs prendre leur destin en mains. Dans ces conditions qui est à blâmer, je vous le demande ?

Ensuite Ruth tente bien d'en parler à David mais celui-ci, au comble de la joie, ne l'écoute pas et lui coupe la parole à plusieurs reprises. Franchement, lui aussi avait quelque chose à apprendre de la communication interpersonnelle. Ensuite le forgeron furieux à cause d'une remarque d'une pimbêche semeuse de ragots déclare ne plus jamais vouloir voir sa fille et frappe violemment une pièce métallique sortant du brasier dont les éclats lui brûlent les DEUX yeux ! Il nous est alors indiqué sur un intertitre que Dieu nous prend parfois au mot ...
Bref, on voit bien que toutes les "victimes" du destin ne le sont que parce que justement elles ne le prennent pas en mains elles-mêmes. Il en va d'ailleurs souvent de même dans la vie de tous les jours. La question est : cela a-t-il à voir avec Dieu ? (une question que je me pose, c'est tout). Monsieur DeMille le pense lui, car au final grâce aux rapprochements vers le Tout Puissant, c'est la réconciliation générale, l'amour vainqueur, le bien contre le mal écrasé, la croyance porteuse de bonheur et d'espoir. Tout le monde voit la lumière dans ce sens !
Un peu simplet quand même et dans ce sens un peu décevant même si le film se laisse voir avec un certain plaisir. L'action est bien menée, Elliott Dexter et Monte Blue sont charmants, Ted Roberts compose l'homme un peu rustre et bourru à merveille, Claire McDowell serait engagée à l'armée du Salut les yeux fermés et Gloria Swanson est plus vraie que nature. Mais le questionnement que provoque ce film fait que je n'y adhère pas même si j’apprécie les miracles. Toutefois on peut se demander si Monsieur DeMille ne l'a pas fait exprès dans ce sens vu le titre que porte ce film !
Un film à voir pour se poser des questions, donc. (C'est bien, et d'ailleurs dans le fond il n'y en a pas tant que ça qui vous poussent à réfléchir !)
Il parait qu'Elliott Dexter sortait de maladie ce qui lui donne un genre un peu maladif. Ah bon ?






mercredi 30 novembre 2011

Don't Change your Husband - Cecil B. DeMille - 1919



Elliott Dexter ...
James Denby Porter
Gloria Swanson ...
Leila Porter
Lew Cody ...
Schuyler Van Sutphen
Sylvia Ashton ...
Mrs. Huckney
Theodore Roberts ...
The Bishop, Rt. Rev. Thomas Thornby
Julia Faye ...
Nanette aka Toodles
James Neill ...
Butler
Ted Shawn ...
Faun

71 minutes
Titre français : Après la pluie, le beau temps


Leila (Dwanson) et James Porter (Dexter) sont mariés depuis quelque temps. James est pris par son travail, et lorsqu'il rentre à la maison, il se laisse aller : il prend du poids, se cache derrière un journal la moitié du temps, ne prend pas la peine de prendre un cendrier, s'endort en fumant, ronfle et pire encore, adore les oignons qu'il mange tout le temps ! Leila n'en peut plus, ses remarques ne changent rien. Le jour de leur anniversaire de mariage que Dexter a oublié, il arrive en retard au repas organisé, ne comprend même pas les allusions à la fête en repoussant les petites figurines déposées sur la table, oublie un cadeau et emprunte celui de l’évêque invité dans le but d'éviter de gaffer. Mais Schuyler (Cody) qui veille dans l'ombre et qui désire Leila, s'arrange pour que celle-ci comprenne que le cadeau ne provient pas de son mari et entame une cour acharnée ..



Une vraie caricature du mariage que ce film ! tout y est et vous y reconnaitrez certainement un pan de votre vie matrimoniale. Les scènes sont bien pensées, les allusions de Schuyler sont super originales (à voir si on manque d'idées pour courtiser, par exemple sa manière de prendre une effigie sur la table et de la faire avancer en direction de celle de la mariée est amusante) - Les seconds rôles sont très bien, Sylvia Ashton dans le rôle de la tante de Schuyler, Theodore Roberts dans le rôle de l'homme d'église, Julia Faye dans celui de l'intrigante intéressée Toodles.
Gloria Swanson se montre en femme aimante et patiente. Ses costumes sont magnifiques et les décors soignés. Elliott Dexter fait très époux fatigué qui a d'autres préoccupations, et Lew Cody attaque la femme mariée de toutes manières qu'il connaisse et ne manque franchement pas d'air. D'ailleurs certaines de ses stratégies n'auraient certainement aucun succès de nos jours, ou bien ?

Quelques scènes imagées prêtent quand même à sourire par leur côté extrêmement kitsch, telle la scène ci-dessous sensée montrer l'amour ...

mais il n'y a pas photo entre Cody et Dexter, franchement ! 
Ce film vous apprend à regarder votre vie conjugale avec un microscope et non un télescope (dixit l'intertitre) !




... c'est Cecil B. DeMille qui vous le dit (ok, je garde le mien alors !)


mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







lundi 21 novembre 2011

Romance of the Redwoods (A) - Cecil B. DeMille - 1917



Mary Pickford ...
Jenny Lawrence
Elliott Dexter ...
'Black' Brown, Road Agent
Tully Marshall ...
Sam Sparks
Raymond Hatton ...
Dick Roland
Charles Ogle ...
Jim Lyn
Walter Long ...
Sheriff
Winter Hall ...
John Lawrence, Uncle To Jenny


91 minutes
Titre français : La bête enchaînée

Jenny Lawrence (Pickford) une jeune fille de l'Est perd sa maman et se retrouve seule. Une personne envoie une lettre à son parent le plus proche, à savoir son oncle parti il y a quelques mois chercher de l'or en Californie pour lui annoncer l'arrivée de Jenny qui se met en route avec une montagne de bagages et même un oiseau en cage.
Pendant ce temps, à l'Ouest, un bandit dénommé Black Brown (Dexter) attaque une diligence et dérobe les passagers, sa grande spécialité. Un jour, poursuivi par le shérif et ses hommes, il tombe sur un homme criblé de flèches qui n'est autre que l'oncle de Jenny. Il revêt alors ses vêtements et dérobe ses papiers pour recommencer sa vie dans une petite communauté, Strawberry Flats, où les gens le croient venir de Boston.
Arrive Jenny dans la cabane de son oncle après un long voyage qui l'a vue traverser l'Isthme de Panama et arriver à San Francisco par bateau, une mule recouverte de bagages et l'oiseau toujours vivant. Au premier coup d'oeil elle voit que la personne qui se présente n'est pas son oncle. Black Brown ne prend pas de gant pour lui annoncer que son oncle est mort et qu'il a pris son identité. Elle est la bienvenue si elle joue le jeu. D'abord très craintive et soupçonneuse, Jenny refuse et Black Brown l’emmène au bar local en la poussant à dévoiler ce qu'elle sait mais les consommateurs se montrent plutôt intéressés à la tripoter ...
N'ayant d'autre choix Jenny reste et tombe petit à petit amoureuse de Black Brown qui ne se montre de son côté pas indifférent. Il fait de gros efforts pour lui plaire mais il reste un bandit au fond de l'âme ...



Film très sympathique et très romantique. Les décors font naturels et vrais, Mary Pickford est adorable dans le rôle de cette très jeune fille qui se voit confrontée à un monde totalement nouveau pour elle. Il y a de fort jolies scènes, comme celle où elle met son tablier comme nappe pour le petit déjeuner et exige que Black Brown aille se laver les mains. Mary Pickford excelle dans ce genre de rôle de jeune fille au cœur pur. Pas étonnant qu'elle charme si facilement la moitié de la petite communauté !
Elliott Dexter est tout à fait charmant et assez touchant dans ce film. En 1917 il avait (d'après IMDB) 47 ans ce qu'il ne montre absolument pas, en paraissant au moins 15 ans de moins ! (Etonnant)
On peut voir Tully Marshall et Raymond Hatton dans le rôle d'un prospecteur victime d'une attaque par Black Brown. Ce film est par ailleurs visible online sur le Web.
Un film très romantique qui donne la part belle à l'amour et à une deuxième chance !





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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