Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

jeudi 25 juillet 2013

Das Schiff der verlorenen Menschen - Maurice Tourneur - 1929




Marlene Dietrich ...
Ethel Marley
Fritz Kortner ...
Capt. Fernando Vela
Robin Irvine ...
William 'T.W.' Cheyne - a young American doctor
Vladimir Sokoloff ...
Grischa - the Cook (as Wladimir Sokoloff)
Gaston Modot ...
Morain - the escaped convict
Boris de Fast ...
The tattooed sailor
Feodor Chaliapin Jr. ...
Nick (as F. Schaljapin)
Max Maximilian ...
Tom Butley
Fritz Alberti ...
The captain of the luxury liner

121 minutes

Autres titres : Grisha the Cook (alternatif) et The Ship of the Lost Men

Un évadé de prison rejoint une ville où il sait trouver de l'aide pour fuir vers de nouveaux horizons. Après une certaine course il arrive de nuit dans une maison faiblement éclairée où il rencontre Vela, un capitaine de bateau en partance pour le Brésil qui le taxe chèrement pour l'emmener à bord.
A l'heure dite une multitude d'hommes qui cherchent à fuir le pays montent sur le rafiot, tous ont quelque chose à cacher.
A terre, un jeune américain William Cheyne aide un marin assommé à se remettre sur pieds. Voyant le désarrois de son copain il propose de les amener près du bateau en voiture mais comme le marin est en mauvais état il aide à le monter à bord. Le bateau met les voiles avant qu'il ait eu le temps de revenir à terre et le voilà embarqué dans un voyage de 3 mois ...

Vela force les hommes à récurer et nettoyer le bateau, et tous sont occupés. Le cuisinier Grisha sympathise avec William. Un soir il lui offre un café à l'eau de mer et durant la veillée ils aperçoivent un avion qui s'est écrasé en mer. Dans le cockpit un corps est visible et William plonge et le ramène. Le barreur, le cuisinier et l'américain ne tardent pas à se rendre compte que le pilote est une jeune femme. Ils décident alors de ne pas alerter le capitaine et de cacher la demoiselle dans une cale pour la soigner. Ethyle Marley est une jeune femme fortunée qui tente de battre un record de vol au-dessus de l'Atlantique, malheureusement une panne d'huile l'en empêche.

A bord les hommes organisent la mutinerie tant Vela est un homme cruel. Ils se saisissent du capitaine qu'ils balancent sans pitié dans la mer et son second est soigneusement battu et ficelé. Morain l'évadé prend sa place, sa dureté n'a rien à envier à celle de Vela.
Les hommes font le tour du bateau dans le but de le piller et ne tardent pas à découvrir la cale où Ethyle est enfermée. La porte est enfoncée et la pauvre prend la fuite poursuivie par une meute d'horribles types. William la prend sous son aile mais la convoitise rend les hommes fous, d'ailleurs le capitaine compte bien être le premier à se servir. La cave est pillée, les hommes sont à moitié saouls et la violence s'installe, le jeu du chat et de la souris peut commencer  ....

Une violence contenue qui va crescendo dans ce film très sombre qui débute par ce fugitif qui apparait à travers de très hautes herbes, le ton est donné, la nuit est sombre, une fenêtre est allumée. Les images sont cadrées de façon minutieuse. Vladimir Sokoloff incarne Grisha, le cuisinier, un homme simple et bon dans un monde de brutes. L'américain apparait comme un heureux interlude dans sa vie confinée à la cuisine du bateau. Les deux hommes (ainsi que le barreur présent le soir du sauvetage d'Ethyle) font tout pour préserver la jeune femme, au point que Willliam lui ment en prétendant être sur un bateau de pêcheurs. Bien sûr il l'enferme pour lui éviter de se confronter aux hommes cruels qui tentent tous pour une raison ou une autre de s'évader du pays dans lequel ils se trouvaient.

Marlène Dietrich apparait encore bien jeune, son visage est encore rond ce qui lui donne un petit air de chérubin et apporte de la douceur à son visage qui s'est émacié en vieillissant.

Robin Irvine que l'on peut voir dans Easy Virtue ou dans Downhill d'Alfred Hitchcock par exemple, était le mari de Ursula Jeans. Il pris froid au cour d'un voyage aux Bermudes et contracta une pleurésie qui l'emporta à l'âge de 31 ans, après avoir tourné seulement 15 films.




jeudi 18 juillet 2013

The Rustle of Silk - Herbert Brenon - 1923


Betty Compson ...
Lala De Breeze
Conway Tearle ...
Arthur Fallaray
Cyril Chadwick ...
Paul Chalfon
Anna Q. Nilsson ...
Lady Feo
Leo White ...
Emil
Charles A. Stevenson ...
Henry De Breeze
Tempe Pigott ...
Mrs. De Breeze
Fred Esmelton ...
Blythe
Anne Shirley ...
Girl (as Dawn O'Day)

70 minutes

Titre français : Le cruel sacrifice

D'après le roman du même nom de Cosmo Hamilton

Il s'agit du livre et non du film réputé perdu à ce jour ! The film is supposed to be lost so I'm talking about the book!

Il est quand même un peu frustrant de ne pas pouvoir visionner un film réputé disparu. Pourtant il suffit d'un peu d'imagination pour créer votre propre film à partir d'une histoire connue. Prenez par exemple The Rustle of Silk tourné en 1923. Il est impossible de le voir à ce jour pourtant on peut lire le livre et se faire une idée du film grâce à quelques photos disséminées dans les pages.
Après le roman-photo pour lecteurs fatigués de l'année passée, cet été je fais mon propre cinéma et je passe aux livres dont je vais faire un petit résumé illustré par quelques photos tirées de l'ouvrage.

Pour cela j'ai choisi un film avec Conway Tearle, un visage que j'ai vu récemment dans plusieurs films. L’héroïne de cette histoire est Betty Compson un autre faciès que j'ai bien en tête.

*************

L'histoire se passe en Grande Bretagne à Londres à la fin de la première guerre mondiale. Fallaray est un membre éminent du Parlement et la tension internationale est évoquée.



Lola (Compson) est une belle jeune fille amoureuse d'un homme réputé dont la vie est dédiée à la politique car sa vie de couple est un fiasco complet. Sa tante Miss Breezy a la chance d'être gouvernante de la maison de son idole et Lola la prie donc de lui obtenir un job pour ainsi lui permettre de parfaire son éducation. Sa tante refuse mais Lola a plus d'un tour dans son sac et rend visite à sa tante alors en service. Il se trouve que Lady Feo ("laid(e)" en espagnol, la pauvre, l'auteur aurait pu lui trouver un prénom un peu plus féminin et surtout moins affreux !) la femme de Fallaray fait irruption dans la pièce et tombe sous le charme de cette jeune fille parfaite. Elle engage donc Lola contre l'avis de sa tante et ses amies sont ravies de cette nouvelle dame de compagnie discrète, belle comme le jour, bien élevée et talentueuse.

Le personnel de la maison l’apprécie évidemment aussi beaucoup, à commencer par Simpkins, un garçon qui rêve de créer un foyer avec une telle femme et qui l'invite régulièrement à voir des spectacles en ville. 

Apercevant le regard admiratif de Lola un jour Feo lui offre l'une de ses robes qui ne correspond pas à ses attentes et Lola l'apporte pour quelques retouches à sa couturière non moins talentueuse et discrète, Madame Rumbold.
Il se trouve que Lola apprend que Fallaray dine ce soir au Savoy avec sa mère et sa tante. Ni une ni deux elle se vêt de la précieuse robe qui lui va bien sûr à ravir et qui lui donne un air très distingué (et un peu français, comme son ancêtre célèbre, Madame de Brézé). Au Savoy elle se retrouve bien empruntée, en effet une jeune fille ne se montre pas en public sans un chaperon. Heureusement Peter Chalfont un ancien militaire très chevaleresque comprend son désarroi et lui offre son soutien. Lola s'arrange pour que leur table soit tout près de celle de Fallaray. Leurs regards se croisent avec intensité. Elle demande à Peter de la présenter et les deux manigancent pour se retrouver au vestiaire au moment où Fallaray est sur le point de quitter le restaurant. Fallaray tombe sous le charme de cette jeune fille qui a l'air sincèrement éprise de lui à tel point qu'à son retour Feo ne manque pas d'apercevoir une lueur nouvelle dans les yeux de son mari (épousé pour son tennis extraordinaire, on croit rêver !)

Quant à Lola, sous le charme de cette rencontre qui l'a bouleversée, elle fait la connaissance de Lady Cheyne, une veuve excentrique et très fortunée, vague connaissance de Peter. Telle Cendrillon Lola rentre discrètement sans prévenir quiconque de son départ chez Madame Rumbold (laquelle lui a fourni une cape empruntée à une autre cliente) pour se change avant de retourner à son poste de travail. En sortant elle rencontre un autre de ses admirateurs qu'elle entortille facilement malgré que celui-ci trouve très louche (un garçon sensé !) d'apercevoir Lola seule à une heure aussi indue vêtue d'une robe de soirée grandiose.

Simpkins est invité chez les parents de Lola qui l’apprécient beaucoup. Il fait sa demande en mariage mais Lola lui explique qu'elle aime un autre homme. Le pauvre Simpky est très dépité, ainsi que la mère de Lola qui apprécie énormément ce jeune homme honnête et sérieux mais légèrement exalté.

Plus tard Lola rencontre à nouveau Chalfont en uniforme (il est général). Très amoureux d'elle il l'a reconduit et elle lui promet alors de le retrouver au Carlton à 19h30 dans le but de revoir Fallaray. Comme c'est une brave fille elle retrouve Treadwell (le garçon sensé !) avec lequel elle se propose de passer l'après midi mais un télégramme lui parvient. Lady Feo (on apprend que son vrai nom est Feodorowna ?) de retour de la campagne compte bien la retrouver à 17h30 pour l'aider à s'habiller. Feo lui confie alors qu'elle va retrouver l'un de ses vieux amis qu'elle n'a pas revu depuis 5 ans depuis le début de la guerre.
Sa tante Breezy soupçonneuse lui fait part en la questionnant de son inquiétude que les journaux relatent qu'une certaine Madame de Brézé a été aperçue en compagnie de Peter Chalfont qui la recherche activement après sa disparition soudaine.
Lola a juste le temps de se vêtir en femme du monde et retrouve Peter. Malheureusement le couple rencontre justement Feo et un vieux camarade d'armée Ellingham, le vieil ami en question. Feo très bonne joueuse trouve plutôt amusant que Lola la traite en égale.
Le couple réussit à s'échapper et Peter se déclare. A nouveau Lola décline l'offre de mariage et explique qu'elle est amoureuse d'un homme qui ne le sait même pas. En larmes, Lola retourne à Dover Street et croise Fallaray qui croit rêver et pense qu'il s'agit d'une invitée de sa femme qui se serait égarée dans la maison. Désemparé devant ses larmes il lui désigne une porte avant de disparaitre dans ses quartiers après une dure journée (et un chapitre qui nous apprend qu'il est intègre, pur et honnête, qu'il a renoncé à sa voiture en ces temps de crise et qu'il serait prêt à se passer de sa maison si sa femme n'y tenait pas autant).


De son côté sa femme Feo emmène son vieil ami Ellingham qu'elle trouve vieilli et ennuyeux alors qu'elle attendait tellement de cette rencontre. De son côté Elligham pense qu'il n'a plus rien à dire à cette femme qu'il avait tant aimé quelques années auparavant. Il la quitte donc en lui disant Adieu.

Toujours est-il que Lola n'a toujours pas rencontré Fallaray. L'idée lui vient de le retrouver à Chilton où il passe quelques jours. Pour l'y retrouver Lola a l'idée d'appeler Lady Cheyne qui y possède une maison qu'elle remplit d'artistes venus d'Europe. Il suffit de l’appâter en lui demandant son aide et lui donner rendez-vous chez Madame Rumbold le lendemain en lui expliquant qu'elle a besoin d'un endroit isolé où elle pourrait rencontrer l'amour de sa vie le plus discrètement possible. Par chance Feo qui éprouve une certaine sympathie pour la jeune aventurière lui fournit tout ce dont elle a besoin pour se donner un aspect de femme du monde.

Un soir que Fallaray songe dans son jardin il croit rêver lorsqu'il aperçoit une statue argentée se mettre en mouvement. Il s'agit bien sûr de Lola qui telle une apparition remonte une allée. Fallaray qui n'a bien sûr pas pu oublier les deux yeux largement écartés de la belle jeune fille est sous le charme. Tous deux passent la nuit tels de vieux amis à discuter sur un banc.
De son côté Feo rencontre un Pucca et en tombe amoureuse. Le Major Clive Arrowsmith est fortuné mais ne peut s'imaginer au bras d'une telle femme qu'il finit par laisser tomber en prétextant le réveil d'une veille blessure. Nouvelle déception pour Feo.
Quant à Treadwell il se rend à Dover Street car l'un de ses poèmes a été publié et il tient à l'annoncer à Lola. Or il se trouve que contrairement à toute attente, on lui annonce que Lola est en vacances. Simpkins commence par se montrer récalcitrant à parler mais finalement les deux hommes amoureux de la même femmes décident de protéger Lola malgré elle.
De leur côté nos deux amoureux se revoient donc le lendemain et sont heureux, comme il se doit bien sûr. Mais une ombre ne tarde pas à assombrir le bonheur des tourtereaux en la personne de Lytham, le jeune et fidèle bras droit de Fallaray qui vient chercher le leader de leur parti car le vent tourne et lui seul peut sortir le pays du marasme dans lequel il se trouve. Il trouve un jeune homme à la place de du Fallaray qu'il côtoyait depuis si longtemps et celui-ci refuse d’endosser le rôle pour lequel tout le monde le connait. Il a enfin trouvé l'amour et compte bien avoir un vrai foyer. Lytham comprend qu'une femme se cache derrière ce mystère et finit par la découvrir. Justement Lola comprend que Fallaray se détourne de la politique et ne peut l'accepter. Lorsque Lytham la rencontre elle l'assure donc de faire de son mieux pour le convaincre de retourner œuvrer pour son pays.
De son côté Feo comprend qu'elle n'est qu'un faire valoir pour bon nombre de personnes et son aventure avec Arrowsmith la blesse profondément. Du coup elle se réinvente une vie auprès de son mari mais lorsque celui-ci revient c'est pour lui demander le divorce. Feo, très bonne joueuse lui l'accorde, se rendant bien compte, et avec regret finalement, que l'homme qu'elle a épousé lui échappe. Alors que Fallaray prépare les papiers nécessaires à la séparation, Lytham et Lola demandent une audience. Visiblement Lola a pleuré et Feo, éberluée a de la peine à croire que sa soubrette est la femme aimée de son mari. Doutant du grand sacrifice de Lola, Feo fait venir Edmund (c'est le prénom de Fallaray dans le livre) qui se montre surpris de trouver tout ce petit monde dans les appartements de sa future ex-femme. Il assure aimer Lola mais celle-ci refuse de l'épouser, ne voulant pas épouser un homme qui déserte son devoir, sachant qu'il ne serait pas heureux dans ces conditions. Fallaray comprend que cette femme l'aime plus que tout et lui dit l'attendre dans l'au-delà, leur amour devenant ainsi immortel. Lola finit par rejoindre Treadwell, un poète dont elle deviendra la muse. Fin.

Pour être franche l'histoire est terriblement mièvre et tient du roman de gare pour jeunes filles esseulées. Lola, une jeune fille plus que parfaite que tout le monde apprécie énormément et dont tous les jeunes gens sont amoureux mène son monde en bateau. Dans le fond elle n'hésite pas à jouer de son charme pour arriver à ses fins. Le pire c'est que personne ne semble lui en tenir rigueur ... Un genre de Cendrillon très manipulatrice ... J'ose imaginer que le réalisateur aura embelli ce côté un peu machiavélique ou intriguant !

Il faut plus de 250 pages du livre pour que les deux protagonistes principaux se rencontrent enfin. L'auteur garde le suspens et traine en longueur. La rencontre sera très brève et le devoir finira par triompher car à cette époque le devoir passait avant tout bien sûr. On ne peut s'empêcher de penser que ce livre est dans le fond une expression du fantasme pur. Lola construit son amour autour de l'idée de Fallaray. Leur amour est pur soit, mais on se demande quand même bien ce qu'ils auraient pu vivre ensemble par la suite.
Les faire-valoirs masculins, Simpkins et Chalfont disparaissent purement et simplement vers la fin, de même que Lady Cheyne.
On éprouve une certaine sympathie pour Feo, elle-même leurrée par ses rêves éveillés, qui comprend avoir épousé un homme passionnant un peu trop tard. Le personnage reste toutefois résolument moderne et très fairplay, du début à la fin.

Le parti de Edmund Fallaray et de Lytham est le parti "anti-waste", le parti anti-gaspillage !

Le Rustle of Silk, "le bruissement de la soie" ou plus joliment traduit "le murmure de la soie" fait allusion à la présence féminine qui manque tant à Fallaray (d'après Lola, bien sûr).

J'ai mis les illustrations dans l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le livre. Par rapport au roman il est difficile d'identifier ces scènes qui ne correspondent pas au texte. A la vue des images, on se rend compte toutefois que le film semble très romantique.

Ci-dessous on peut voir l'affiche "Le cruel sacrifice" sur le vieux cinéma Oriental ouvert en 1922 à Vevey, Suisse, là même où vécu Charlie Chaplin quelques années plus tard.


jeudi 11 juillet 2013

Capital Punishment - James P. Hogan - 1925



Clara Bow ...
Delia Tate

George Hackathorne ...
Dan OConnor
Elliott Dexter ...
Gordon Harrington
Margaret Livingston ...
Mona Caldwell
Alec B. Francis ...
Chaplain
Mary Carr ...
Mrs. OConnor
Robert Ellis ...
Harry Phillip
Joseph Kilgour ...
Governor
George Nichols ...
Warden
Eddie Phillips ...
Condemned boy
Edith Yorke ...
Boys mother
John T. Prince ...
Doctor (as John Prince)
Wade Boteler ...
Officer Dugan
Fred Warren ...
Pawnbroker
Sailor Sharkey ...
Convict

67 minutes

Un condamné à mort hurle son innocence alors que l'aumônier tente de le consoler et que deux gardiens attendent pour l'emmener sur la chaise électrique. Pendant ce temps un homme implore le gouverneur local de commuer sa peine en condamnation à vie faute de preuves. Non loin un homme avoue sur son lit de mort être coupable du crime mais trop tard, la peine est exécutée.

Pour éviter une telle erreur se reproduise, deux amis Gordon Harrington et Harry Phillip font un pari pour démontrer la faiblesse de la procédure : Harry Phillip va disparaitre et l'accusé sera disculpé en dernière minute. Harrington propose $10'000 à Danny O'Connor qui accepte bien volontiers de jouer l'accusé en imaginant la belle vie qu'il pourra offrir à sa fiancée Delia et à sa mère avec une telle fortune. Les deux hommes écrivent une confession avant de mettre leur projet à exécution.
Danny est incarcéré au grand désespoir des femmes de sa vie qu'il n'a pas mises au courant. Il se trouve que Harry, le pseudo mort en a assez d'attendre et qu'il profite de la situation pour se jeter sur la petite amie de Harrington, Mona Caldwell. Harrington surprend la scène et défend la jeune femme mais dans le combat Harry est tué.
Au bout des deux semaines Danny toujours très sûr de lui explique le plan au directeur de la prison qui lui met le journal annonçant le crime de Harry sous le nez. Danny est persuadé que Harrington ne va pas tarder à le disculper et envoie Delia chercher la confession signée par les deux hommes, mais et l'avocat et le papier ont disparu ...
Un film visant à convaincre d'abolir la peine de mort. Et comme Fritz Lang l'a tourné dans son dernier film américain 'Beyond a Reasonable Doubt', l'affaire tourne plutôt mal.

Les premières images sont terribles, Eddie Phillips vous scotche dans votre fauteuil, beau et jeune il sort ses tripes pour vous convaincre de son innocence et on ne peut que se sentir interpellés face à la scène.
Par la suite le film n'atteindra plus une telle intensité, George Hackathorne étant beaucoup plus cabotin. Malgré tout on suit l'affaire avec intérêt grâce à Alec B. Francis, toujours plein de miséricorde à l'écran, Elliott Dexter que sa conscience travaille quand même malgré tout, Margaret Livingston égale à elle même au bord de la légalité, Robert Ellis (qui tout à coup se montre bestial alors qu'il aurait pu se contenter de tenir deux semaines dans l'isolement pour jouer le jeu correctement, enfin c'est dans le scénario donc voilà...), Mary Carr et Edith York dans les rôles des mères, sans oublier Clara Bow la gentille et fidèle petite amie de Danny et l'agent de police attendri par les deux tourtereaux joué par Wade Boteler. Mais malgré tout ce beau monde, celui qui tire son épingle du jeu haut la main à mes yeux, c'est Eddie Philipps !
On se demande comment le médecin légiste ne voit pas que le mort a été tué alors que l'accusé était déjà en prison, mais là aussi la question du timing n'est pas très claire bien qu'on imagine qu'il ait été tué vers la fin des deux semaines puisque Danny dévoile le plan au moment où la parution du journal est faite ...




jeudi 4 juillet 2013

Beau Revel - John Griffith Wray - 1921



Lewis Stone ...
Lawrence 'Beau' Revel (as Lewis S. Stone)
Florence Vidor ...
Nellie Steel
Lloyd Hughes ...
Dick Revel
Kathleen Kirkham ...
Alice Latham
Dick Ryan ...
Rossiter Wade (as Richard Ryan)
Harland Tucker ...
Will Phyfe (as Harlan Tucker)
William Conklin ...
Fred Latham
Lydia Yeamans Titus ...
Ma Steel
William Musgrave ...
Bert Steel
Joe Campbell ...
Butler


69 minutes
D'après une histoire de Louis Joseph Vance


Beau Revel est un coureur de jupons invétéré, ses conquêtes ne se comptent plus. La dernière en date est une certaine Alice Latham, une femme qui se sent délaissée par son mari Fred. 
De son côté son fils Nick est amoureux de Betty Lee, une jeune femme qui possède un club de danse en vogue. Associée à Wade, elle est heureuse de pouvoir fournir un poste à son frère Bert qui vient de perdre son travail.
Nick présente Betty à son père alors qu'ils se trouvent au club de danse. Beau s'arrange pour que Nick fasse danser Alice pendant qu'il fait connaissance avec Betty. Par la suite, il suggère à son fils de ne pas voir Betty pendant deux semaines de manière à ce qu'il puisse lui prouver que Betty ne vaut pas mieux que toutes les autres et lui donne rendez-vous dans deux semaines à minuit pour le lui prouver. Nick est outré et accepte contre son gré la proposition. Pendant les quinze jours Beau tombe amoureux de Betty et délaisse Alice qui décide alors de tout quitter, et son mari et Beau Revel mais son mari l'implore de rester.
Nick tente de faire comprendre les motivations de son père à Betty, mais elle ne comprend pas sa mise en garde et continue à voir Beau. Deux semaines plus tard, son frère Bert ayant des soucis avec la justice, Betty va trouver Beau qui se trouve être avocat très tard le soir. Nick la surprend chez son père qui la cache dès qu'il entend son fils sonner à la porte et qui lui annonce être amoureux de Betty. Mais Betty, fâchée, sort de la pièce dans laquelle elle était cachée et lui déclare tout de go qu'il n'a jamais aimé personne mais se montre seulement "amoureux de l'idée d'être amoureux" et ajoute qu'elle ne veut plus les voir, ni le père ni le fils...
Photo tirée de The Lost World I suppose ?

Un film étonnant qui conte la vie d'un homme égocentrique et plutôt lâche qui se vante auprès de ses amis de faire une conquête féminine en moins d'un mois, voire en deux semaines par "beau temps".
Cet homme croit donc connaitre les femmes et forcément il ne voit que son propre reflet en elles. Lorsqu'il met en garde son fils, il se prend au jeu de la séduction une fois de plus, ou plutôt une fois de trop.
Difficile de croire le personnage qui parait bien vide, on se demande quand même ce qu'elles peuvent bien lui trouver, si ce n'est qu'il semble fortuné ? De son côté son fils et Betty sont sincères et tout finira bien pour eux malgré tout. Quant au père, face au vide de sa propre existence il choisira de mettre fin à ses jours de manière très mélodramatique sous les yeux de son maître d’hôtel impuissant.

L'écrivain Louis Joseph Vance est surtout connu pour la série des Lone Wolf (Loup solitaire). Entre 1917 et 1949 pas moins d'une vingtaine de films basés sur ses histoires ont été tournés.

jeudi 27 juin 2013

Anders als die Andern - Richard Oswald - 1919




Conrad Veidt ...
Paul Körner
Leo Connard ...
Körner's Father
Ilse von Tasso-Lind ...
Körner's Sister
Alexandra Willegh ...
Körner's Mother
Ernst Pittschau ...
Brother-in-Law
Fritz Schulz ...
Kurt Sivers
Wilhelm Diegelmann ...
Sivers' Father
Clementine Plessner ...
Sivers' Mother
Anita Berber ...
Else Sivers
Reinhold Schünzel ...
Franz Bollek
Helga Molander ...
Mrs. Hellborn
Magnus Hirschfeld ...
Arzt
Karl Giese ...
Paul Körner als Schüler

60 minutes

Titre anglais : Different from the Others
Titre français : Différent des autres

Restauration partielle Filmmuseum Munich, grâce à une copie retrouvée au Gosfilmfond de la cinémathèque d'Etat russe.


Paul Körner est un célèbre violoniste. Kurt Sivers, l'un de ses plus assidus admirateurs ne rate aucun de ses concerts. Un jour il se rend chez Körner qu'il prie de l'accepter comme élève.  Paul accepte et l'élève fait des grand progrès et bientôt les deux hommes développent un plus tendre sentiment l'un envers l'autre.

Un jour, alors que tous deux se promènent dans un parc public, ils croisent Franz Bollek qui très vite voit là un moyen de s'enrichir en faisant chanter Körner qui cache la situation à Kurt. Körner paie le maitre chanteur jusqu'au jour où il en a assez et envoie une note à Franz l'adjurant de cesser de l'importuner.

Le soir du premier concert de Kurt, Franz Bollek se rend chez Paul et cambriole l'appartement. Il est surpris par Kurt que Paul défend aussitôt. Les deux hommes se battent violemment et Franz fait prendre conscience à Kurt de la situation qu'ils vivent.
Kurt comprend donc, après que Franz lui ait fait remarquer qu'il sera bientôt payé, son homosexualité et s'enfuit. Caché il ne donne aucune nouvelle à sa famille et joue du violon dans des cafés mais il ne tarde pas à se faire virer lorsque la fille du patron tente de l'embrasser, faute d'avoir pu lui plaire.

Paul Körner tente de se faire soigner par l'hypnose puis se tourne finalement vers un sexologue qui lui explique qu'il est juste différent et que la nature est ainsi faite.
Par petite touche on revoit sa jeunesse puis sa rencontre avec Franz Bollek dans un lieu de rencontre pour hommes. Franz appâte Paul qui l'emène à la maison mais lorsqu'il tente de se rapprocher, Franz le fait chanter aussitôt en le menacant de le dénoncer ....
La rencontre entre Franz et Paul

On ne peut que compatir devant la stigmatisation vécue par les deux hommes qui représentent une lignée d'hommes persécutés avant eux par la faute en particulier de l'article 175 du code pénal allemand qui considère que l'homosexualité est contre nature.
Plusieurs milliers d'hommes auraient été condamnés à des peines allant jusqu'à 5 ans de prison. Décrétée en 1871 avec la création d'une nation allemande moderne, cette loi contre le vice contre nature entre hommes a été durcie sous le règne des nazis puis allégée en Allemagne de l'Est et de l'Ouest avant d'être complétement abrogée en 1994.

22.03.2017 : bonne nouvelle, L'Allemagne a ouvert la voie mercredi à la réhabilitation et l'indemnisation de quelque 50'000 hommes condamnés pour homosexualité. Ces condamnations se basaient sur un texte nazi resté en vigueur longtemps après la Deuxième guerre mondiale.

Cette loi a été combattue dès 1897 par le mouvement d'émancipation homosexuel allemand, le premier du monde. Son meneur, le Dr Magnus Hirschfeld (1868 - 1935) soutenait que les homosexuels constituaient un troisième sexe, une minorité injustement discriminée.
Hirschfeld soutenait que l'article 175 était plus utile au crime et à l'extorsion qu'à la prévention du "crime" d'homosexualité car pour un homosexuel poursuivi par la loi, cent étaient victimes de maitres chanteurs.

Durant la 1ère guerre mondiale le réalisateur Richard Oswald (1880-1963) débuta une collaboration avec Hirschfeld et d'autres sexologues pour produire une série de films visant à éduquer les foules. Ces films traitaient des maladies vénériennes, de la prostitution, de l'avortement, etc, et tous ces sujets étaient développés à partir d'histoires qui incluaient les conseils d'un sage physicien.

Ce film, le tout premier qui traite explicitement l'homosexualité, fait partie de ces films tournés après la guerre alors qu'il n'y avait pas de censure en Allemagne. En moins d'un an les studios allemands ont sorti près de 150 films sur le thème du sexe. Beaucoup de ces films étaient choquants et exploitaient cette mode mais obtenaient aussi quelquefois du succès. Ils provoquèrent des protestations qui menèrent à la réintroduction de la censure. Au centre de la controverse se trouve ce film qui a été interdit et qui ne survit de nos jours que de manière tronquée.

Servi par de bons (et beaux !) acteurs,  le film interpelle et appelle à la tolérance.


Karl Giese (Paul jeune)


Franz Bollek

Paul et Kurt




jeudi 20 juin 2013

Sir Arne's Treasure - Mauritz Stiller - 1919




Erik Stocklassa ...
Sir Filip
Bror Berger ...
Sir Donald
Richard Lund ...
Sir Archi
Axel Nilsson ...
Torarin
Hjalmar Selander ...
Herr Arne
Concordia Selander ...
Herr Arne's Wife
Gösta Gustafson ...
Priest
Mary Johnson ...
Elsalill
Wanda Rothgardt ...
Berghild
Stina Berg ...
Landlady
Gustav Aronson ...
Shipmaster
Jenny Öhrström Ebbesen ...
Katri

106 minutes

Drame en cinq actes
Titre d'origine : Herr Arnes Pengar
D'après le roman de Selma Lagerlöf


Durant un terrible hiver sous le règne de Johan III. Soupçonnant des trahisons au sein de son armée, le roi ordonne le renvoi des mercenaires écossais et fait emprisonner leurs chefs : Parmi eux Sir Archie, Sir Donald et Sir Filip qui réussissent à s'évader de la tour où ils étaient retenus prisonniers.
Pour rejoindre la frontière ils se font passer pour des tanneurs itinérants mais ne tardent pas à mourir de froid et de faim. Sur le route ils terrorisent une vieille femme et mangent et boivent démesurément. Ivres morts ils gisent sur le sol de la petite maison et le mari de la femme les jette dehors. 
Non loin de la chez le vicaire Arne c'est le repas du soir. La femme du vicaire a durant le repas une terrible vision et décrit trois hommes aiguisant leurs couteaux. Les trois hommes ne tardent pas à arriver chez Arne où ils massacrent sans pitié toute la maisonnée à l'exception d'Elsalill, une jeune fille cachée derrière une tenture.  Lorsque les villageois viennent à la rescousse, attirés par les flammes qu'ils voient de loin, Ils dcouvrent Elsalill éplorée par la mort de sa soeur adoptive cruellement tuée d'un coup de couteau par l'un des hommes. Il s' avère qu'ils ont en outre emporté le coffre rempli d'or de Arne.

Elsalill est emmenée par un vendeur de poissons séchés nommée Torarin qui vit sur une colline élevée d'où l'on voit la mer et devant laquelle passent les hommes venus observer la fonte de la glace qui emprisonne les bateaux.
Un jour trois hommes entendent Elsalill décrire la scène d'horreur qu'elle a vécue. Sir Archie tombe amoureux de cette jeune fille étonnante. Petit à petit celle-ci tombe sous le charme de cet homme tourmenté mais sa soeur ne tarde pas à lui apparaitre en rêve ...
Berhild et Elsalill


Un film épique que l'on trouve chez Kino. La copie est très joliment rénovée et teintée, la musique accompagne plutôt bien le film bien qu'à certains moments elle porte un peu sur les nerfs.
L'histoire traite de la conscience et du chatiment de Dieu. Ainsi le capitaine du bateau est-il fermement convaincu que la glace retient son bateau dans le seul but d'accomplir son dessein, que lui simple mortel ne connait bien évidemment pas. 
La conscience est un thème très bien évoqué par les visions que Sir Archie a de la jeune fille qu'il a tué sans pitié. Lorsque Elsalill lui demande la raison de ce geste terrible il lui avoue avoir perdu la tête sous l'effet de l'alcool et l'assure être redevenu l'homme qu'il a toujours été. Elsalill est partagée entre son amour pour Sir Archie et son désir de justice. Sir Archie lui demande une chance de pouvoir se racheter et là en effet on mesure l'abîme sans fin dans lequel il basculera si cette chance lui est refusée. Comme la mâchoire de la glace s'obstine à ne pas lâcher les bateaux, on comprend qu'il faut un sacrifice devenu incontournable. Elsalill refuse de suivre Sir Archie en Ecosse où il souhaite lui construire un chateau où elle serait sa reine, elle rapporte les paroles entendues indiquant que les trois hommes sont bien les auteurs du crimes à l'autorité qui envoie ses hommes arrêter les Ecossais.
Sir Charlie se défend en utilisant Elsalill comme bouclier en lui promettant de ne pas lui faire de mal mais Elsalill a en vue le sacrifice ultime ...
Les acteurs, les décors, les costumes, l'ambiance glaciale sont juste parfaitement rendus par une caméra qui n'est pas statique. Certaines scènes sont carrément magnifiques, le bateau immobilisé dans la glace, la scène finale qui nous montre une procession venue chercher Elsalill pour l'emmener est grandiose. Le film nous permet une balade dans différents tableaux de Rembrandt ...
Mary Johnson est une très belle jeune femme que l'on peut voir entre autre dans Geschlecht in Fesseln

A noter le film tourné en 1954 intitulé Herr Arnes Penningar par Gustaf Molander avec Ulla Jacobsson dans le rôle de Elsalill.


Les trois écossais

La vision de Madame Arne

Sir Archie

Elsalill

dimanche 16 juin 2013

The Cheerful Fraud - William A. Seiter - 1926


Reginald Denny ...
Sir Michael Fairlie
Gertrude Olmstead ...
Ann Kent
Otis Harlan ...
Mr. Bytheway
Emily Fitzroy ...
Mrs. Bytheway
Charles K. Gerrard ...
Steve (as Charles Gerrard)
Gertrude Astor ...
Rose


70 minutes


Après quelques années passées à l'étranger, Sir Michael revient à Londres. Alors qu'il sort de son immeuble sous la pluie il se cogne contre Ann Kent, une charmante jeune femme cachée sous son parapluie. Charmé il tente de faire sa connaissance et la suit alors qu'elle retourne retrouver son patron, M. Bytheway. Au bureau il comprend qu'un certain Simpson est engagé pour devenir le secrétaire du patron qui s'en va rejoindre sa femme dans leur propriété de campagne. Michael intercepte le vrai Simpson et prend sa place mais pendant ce temps un cambrioleur poursuivi se réfugie dans sa chambre où, pour donner le change et échapper aux policiers, il finit par se faire passer pour Fairlie pour répondre au téléphone. Justement c'est Madame Bytheway qui cherche à inviter Sir Michael, sa réputation n'étant plus à refaire. Ainsi le faux Sir Michael et le faux M. Simpson alias le vrai Sir Michael se retrouvent sous le même toit. Les choses se compliquent lorsqu'une jeune femme fait son apparition pour faire chanter Bytheway, un coureur de jupons ...

Le début tarde un peu long à se mettre en place. Ainsi on a droit à la rencontre de Sir Michael et d'Ann sous la pluie et cela dure un certain temps.  Les choses deviennent un peu plus croustillantes avec l'arrivée de Gertrude Astor alias Rose une jeune femme qui sait visiblement user de ses charmes. Otis Harlan se montre très bondissant (comme toujours il me semble d'ailleurs) et la palme revient comme souvent à Emily Fitzroy, excellente dans le rôle de cette maitresse femme qui porte une perruque blonde car c'est bien connu, les hommes préfèrent les blondes. La bouche en cul de poule elle se mêle de tout et bien sûr provoque un tas de situations cocasses.
Ainsi de fil en aiguille chacun finira par retrouver la place qui lui appartient !


vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres