Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

jeudi 16 août 2012

Michael - Carl Theodor Dreyer - 1924



Walter Slezak ...
Michael
Max Auzinger ...
Jules - Majordomo
Nora Gregor ...
Princess Lucia Zamikoff
Robert Garrison ...
Charles Switt - Journalist
Benjamin Christensen ...
Claude Zoret
Didier Aslan ...
Duc de Monthieu
Alexander Murski ...
Mr. Adelsskjold
Grete Mosheim ...
Mrs. Alice Adelsskjold
Karl Freund ...
LeBlanc - Art Dealer
Wilhelmine Sandrock ...
Widow de Monthieu

86 minutes

Didier Aslan
Une soirée chez un peintre célèbre, Claude Zoret. Sont présents le Duc de Monthieu, Monsieur et Madame Adelsskjold, le journaliste Switt et bien sûr le modèle et l'inspiration de Zoret, Michael.
Pendant le repas une image de tête de mort circule parmi les convives. Chacun y va de son commentaire face à la grande faucheuse. Madame Adelsskjold craint le pire sans savoir pourquoi, le
Duc n'a pas peur car selon une malédiction qui plane sur sa famille il sait que le dernier des Monthieu croisera la mort lorsqu'il aura connu un grand bonheur et le journaliste indique simplement que pour lui la mort est le dernier chapitre de la vie. 
Une princesse, Lucia Zamikow, demande à rencontrer Zoret qui refuse tout d'abord de la rencontrer et de la peindre. Toutefois il finit par accepter de faire son portrait. Visiblement elle ne peut quitter Michael du regard et Michael tombe fou amoureux d'elle. De son côté le duc ne peut quitter Madame Adelsskjod des yeux et celle ci a bien de la peine à soutenir ses regards ardents.
Michael se détache petit à petit de Zoret et s'endette pour entretenir la princesse. De son côté le Duc se consume d'amour pour Alice qui finit par céder, bien qu'elle soit mariée. 
Petit à petit le monde de Zoret se lézarde mais il reste empli d'amour pour Michael ...



C'est une histoire qui dépeint de nombreuses expressions de l'amour, des amours parentaux aux amours de jeunesse. Lorsque Michael tombe sous le charme de la princesse Zamikow, Zoret n'arrive pas à peindre les yeux de la jeune femme et c'est Michael qui va les esquisser avec facilité et terminer ainsi le tableau. Les yeux c'est l'âme, et Michael, amoureux, perçoit bien sûr le regard que lui porte la princesse.
Il est mentionné une fois que Switt vivait avec l'artiste auparavant et que Zoret ne souhaite pas mourir sans laisser au monde un enfant ... alors bien sûr chacun est libre de voir ce qu'il souhaite voir ou imaginer au sujet de cet amour que certains qualifient de gay ! De toutes manières le cas échéant ce détail n'a aucun intérêt car ce film me parait davantage une métaphore.

Le parcours du peintre Claude Zoret est exemplaire (on le verra prendre conscience que Michael lui échappe ou plutôt se détache de lui, un Christ -sans tête il me semble ?- sur le mur derrière lui). Son amour est pur et noble, jamais il ne se montrera possessif et aucun reproche ne sera jamais adressé au jeune homme bien que celui-ci le pille sans vergogne. Zoret dit lui-même avoir connu ses plus belles années quelque temps auparavant, alors qu'il peignait ses plus belles oeuvres, celles qui ont la plus grande valeur pécuniaire aux yeux des marchands d'art.
Il peut mourir tranquille car il a vu, ou connu, un grand amour. Son abnégation lui permettra de peindre un dernier chef d'oeuvre, une toile représentant un homme âgé, vêtu de haillons sur une plage. Je ne doute pas une seconde que le sable n'est pas loin de représenter la poussière et qu'il s'agit bien là de Zoret lui-même au seuil de la fin de sa vie. La mère du Duc de Monthieu ne s'y trompe pas et déclare voir en ce tableau un homme qui a tout perdu, tout en demandant si quelqu'un a vu son fils. Bien sûr Alice répond que non, sachant qu'il est en train de se battre en duel contre son mari et qu'il se laissera abattre sans même tenter de lever son pistolet pour esquisser sa défense pour rencontrer un destin créé par lui-même et une légende familiale.

Dans le film, les critiques soulignent que jamais jusqu'ici Zoret n'avait peint de si beau cieux et se réfèrent à ceux peints des années auparavant à Algiers.
Si les cieux sont aussi beaux que ceux peints quelques années auparavant c'est donc que Zoret s'est retrouvé en se surpassant pour atteindre une dimension supérieure, faite d'abnégation et que seule une certaine sérénité permet d'obtenir. J'irai même jusqu'à dire qu'il a transcendé son amour. D'où le fait de pouvoir mourir tranquille.
Jusqu'au bout Zoret couvrira les actes de Michael, ce que celui-ci aura bien de la peine à accepter. On peut le comprendre aisément dans le sens qu'il est certainement plus facile de quitter un homme qui vous considère comme son fils ou un prolongement de lui-même en lui trouvant quelques mauvais côtés. Or Zoret reste égal à lui-même jusqu'au bout, ce qui a bien de quoi perturber le pauvre Michael qui ressemble de plus en plus à un enfant qui ferait tout ce qu'il peut pour tester son père. Il finit d'ailleurs dans les bras de la princesse comme un enfant perdu à la fin.
En comparaison les amours de Michael et de la princesse paraissent donc bien petits, même s'ils ont la jeunesse et la passion pour moteur.

On suit donc ces parcours ou tracés d'amours parallèlement :
La jeunesse de Michael fait qu'il est tout excusé par Zoret. Bien sûr comme Zoret, on comprend ses émois et son besoin de retrouver la princesse. De même qu'on comprend l'amour éprouvé par le Duc (joué par Didier Aslan, un homme extrêmement séduisant entre parenthèses) pour Alice Adelsskjold. L'un idéaliste (le Duc) finira sous les balles du mari avec les honneurs, alors que l'autre ayant perdu la tête (Michael) tombera sous la coupe de la femme qu'il aime en s'étant quelque part perdu lui même.
Seul Zoret obtiendra d'une certaine manière la grâce, grâce à son amour inconditionnel.

Au final, on comprend donc qu'un amour a autant de façons de s'épanouir que de personnes pour le vivre. Il n'y a pas un amour, mais une multitude d'amours, certains plus sages, d'autres plus fous, certains font grandir et d'autres vous consument.

Walter Zezlak a un visage poupin peu expressif.  Âgé de 22 ans, il poursuivra une belle carrière aux Etats-Unis quelques années plus tard.
Benjamin Christensen est impressionnant de retenue.


Rudolph Maté à la caméra.
Carl Th. Dreyer fera une courte apparition dans le film.
Thea Von Harbou (la femme de Fritz Lang)  participera à l'élaboration du scénario.

Afin de partiellement illlustrer les propos ci-dessus un texte de Rainer Maria Rilke ...
“…Works of art are of an infinite solitude, and no means of approach is so useless as criticism. Only love can touch and hold them and be fair to them. – Always trust yourself and your own feeling, as opposed to argumentation's, discussions, or introductions of that sort; if it turns out that you are wrong, then the natural growth of your inner life will eventually guide you to other insights. Allow your judgments their own silent, undisturbed development, which, like all progress, must come from deep within and cannot be forced or hastened. Everything is gestation and then birthing…”

j'essaierai de le publier en français si je remets la main sur mon livre  ...

Les oeuvres d'art sont d'une infinie solitude ; rien n'est pire que la critique pour les aborder. Seul l'amour peut les saisir, les garder, être juste envers elles. 
....
Laissez à vos jugements leur développement propre, silencieux. Ne le contrariez pas, car, comme tout progrès, il doit venir du profond de votre être et ne peut souffrir ni pression ni hâte. Porter jusqu’au terme, puis enfanter : tout est là. Il faut que vous laissiez chaque impression, chaque germe de sentiment, mûrir en vous, dans l’obscur, dans l’inexprimable, dans l’inconscient, ces régions fermés à l’entendement. 
(Lettres à un jeune poète, trad. Bernard Grasset et Rainer Biemel, p.33, Grasset/Les Cahiers Rouges, 1937) 





Didier Aslan




mardi 14 août 2012

Plastic Age (The) - Wesley Ruggles - 1925


Donald Keith... Hugh Carver
Mary Alden... Mrs. Carver
Henry B. Walthall... Henry Carver

Gilbert Roland... Carl Peters

Clara Bow... Cynthia Day
David Butler... Coach Henley

ainsi que de nombreux extras qui deviendront célèbres, parmi lesquels Clarke Gable, Bill Eliott, Janet Gaynor, Carole Lombard

73 minutes


Les parents d'Hugh (Keith) sont des gens respectables. La mère (Alden) lui prépare son sac avec amour et son père (Walthall) vient lui apporter quelques derniers conseils masculins avant son départ pour le College de Prescott où il va entamer sa première année. Hugh est un grand sportif, son père tient à ce qu'il brille à Prescott.
A Prescott, Hugh partage la chambre de Carl Peters (Gilbert), un jeune homme qui semble avoir de nombreuses conquêtes féminines à son actif qui a accroché la photo de chaque fille qu'il a embrassé au moins deux fois. La plus populaire semble être Cynthia Day (Bow) une jolie jeune fille aimant faire la fête.
Lors d'une soirée de bizutage, Hugh est propulsé en chemise de nuit dans le campus des filles. Il fait la connaissance de Cynthia qui lui plait aussitôt. Cynthia de son côté ne semble pas indifférente au jeune homme avec lequel elle commence à sortir. Après le premier semestre les notes d'Hugh sont en nette baisse et il ne fait guère de prouesses en sport, au grand désespoir du coach (Butler) qui misait gros sur ses capacités...



Un film gentil et nunuche qui se passe sur un campus. Les choses ne changent probablement guère, les premiers émois amoureux, la rivalité entre jeunes gens, les premiers pas loin de la maison, les parents qui souhaitent que leurs enfants réussissent. La mère protège son fils et le père se montre sévère. Le monde professoral n'est pas décrit et tout le monde est heureux à la fin grâce à la victoire de l'équipe de Prescott, comme si cela suffisait pour atteindre le bonheur. Mais il est vrai qu'entre temps chacun aura trouvé sa voie et sa place dans la société !
On retrouve tous les clichés qui nous seront rabâchés des décennies plus tard,  avec le jeune homme un peu bêbête incarné par Donald Keith, le jeune expérimenté (enfin, un peu plus que le précédent) joué par Gilbert Roland et la jeune fille pas très sage mais qui a le coeur sur la main sous les traits de Clara Bow, toujours aussi attachante et mignonne. Pour elle le film vaut le détour, ou pour Henry B. Walthall ou David Butler (deux acteurs que j'apprécie beaucoup mais qu'on ne voit que quelques minutes), pour le reste on peut passer sans peine.





dimanche 12 août 2012

Tillie the Toiler - Hobart Henley - 1927



Marion Davies ...
Tillie Jones
Matt Moore ...
J. Cornelius MacDougall
Harry Crocker ...
Pennington Fish
George Fawcett ...
Mr. Simpkins
George K. Arthur ...
Benjamin Franklin Whipple
Estelle Clark ...
Sadie
Bert Roach ...
Bill
Gertrude Short ...
Bubbles
Claire McDowell ...
Ma Jones
Arthur Hoyt ...
Mr. Smythe


environ 60 minutes


Tillie Jones (Davies) ne passe pas inaperçue dans la rue. Jolie comme un coeur elle attire naturellement tous les regards de ces messieurs surtout lorsqu'elle cligne de l'oeil pour éliminer une poussière tombée d'une maison surplombant le trottoir. Là tous les hommes qu'elle croise pense être invités à la suivre. Or il en est rien, Tillie se rend dans l'immeuble où travaille son ami Mac (Moore) et lui demande de l'aider pour obtenir du travail, afin dit-elle, d'être plus près de lui. Mac est bien embarrassé, Tillie ne correspond pas au modèle de secrétaire que son patron souhaite engager mais Tillie pense être la personne idéale et se rue dans le bureau : bien sûr le chef fond pour Tillie qu'il engage aussitôt, malgré sa haine viscérale pour les chewing gums qui lui paraissent tout à coup beaucoup moins affreux dans la bouche de Tillie. Tillie ne se crève pas trop à la tâche, contrairement à ce que le titre prétend. Elle se fait repérer très vite par le chef de bureau, Mr. Whipple (Arthur) un homme imbu de lui même et prétentieux qui l'invite à manger en empruntant 5 faux dollars qui viennent d'être confiés à Mac par le patron. Tillie et Whipple se rendent dans une cafétéria non loin du bureau. Un homme attire l'attention de Tillie qui minaude de son mieux car il s'agit de Penny Fish (Crocker) un homme richissime qui ne se montre pas indifférent ... Tillie s'arrange pour sortir du restaurant avant Whipple et fait mine d'attendre son chauffeur. Bien sûr Fish se rend compte de la supercherie puisqu'il s'agit de sa propre voiture que Tillie désigne, mais il ne peut s'empêcher de trouver la jeune femme charmante et l'invite. Tillie est très flattée et voit là un moyen de faire vivre de façon aisée sa famille et surtout sa mère. Mac est bien triste, mais bon joueur il se retire pour laisser la place à Fish ...

Harry Crocker et M. Davies


Un véhicule typique pour Marion Davies qui la joue séduisante et amusante à la fois Pour se rendre intéressante elle n'hésite pas à utiliser les grands moyens. Le scénario est tiré d'une bande dessinée du même nom crée par Russ Westover.
ça ne casse rien mais on passe un bon moment, surtout lorsqu'on rencontre les membres de la famille de Tillie, Bill son beau-frère (Bert Roach) est hilarant à vouloir dicter ses paroles à son petit garçon en se montrant d'une grande bêtise. Les scènes familiales sont amusantes. 
Matt Moore a tout du gentil garçon qui s'efface mais qui s'avère un ami fiable dans les coups durs. Harry Crocker se montre séduisant et à l'aise dans le rôle de Penny Fish. George K. Arthur excelle dans ce genre de rôle de gars compassés ou imbus d'eux-mêmes.

Matt Moore et Marion Davies


vendredi 10 août 2012

Tangled Trails - Charles Bartlett - 1921



Neal Hart ...
Cpl. Jack Borden
Violet Palmer ...
Milly
Gladys Hampton ...
Blanche Hall
Jean Barry ...
Mrs. Hall
Jules Cowles ...
The Stranger
Edward Roseman ...
Phil Lawson (as Ed Roseman)

56 minutes
Autre titre : Sands of Sacrifice

Dans les grands territoires du Nord Ouest du Canada. Phil Lawson (Roseman) est un escroc qui fait miroiter la possession de mines sans valeur à des gens crédules qui les achètent pour se rendre compte ensuite qu'elles ne valent rien. Un jour l'un d'eux menace de tout révéler si Lawson ne lui rembourse pas ses pertes. Lawson le précipite dans la mine et le laisse pour mort. Un voisin qui passait prévient la police montée qui charge l'un de ses hommes, le Caporal Jack Borden (Hart) d'arrêter Lawson. En chemin Jack découvre que l'homme de la mine n'est pas grièvement blessé. Celui-ci lui explique les manigances de Lawson qui s'enfuit pendant ce temps de l'autre côté de la frontière en train. Jack le poursuit mais son cheval s'encouble et chute lourdement dans la neige. Son cavalier est assommé et a la surprise d'être pris en charge par une jeune fille, Milly (Palmer), qui vit seule avec son père dans une cabane non loin d'une petite localité. Jack se repose un temps et fait la connaissance du père de Milly qui semble avoir un secret.
Lorsqu'il repart Jack se rend compte que Lawson a réussi à passer la frontière pour se rendre dans une ville où il compte bien trouver encore quelques pigeons prêts à lui acheter ses mines sans valeur. Jack prend le train suivant et retrouve le bureau de Lawson. Celui-ci est en train de molester sa secrétaire Blanche Hall (Hampton). Jack prend sa défense mais ne peut arrêter l'escroc hors de sa juridiction. Plus tard, chez Blanche et sa mère il découvre que le père de Milly a une grosse ressemblance avec le mari de Madame Hall qui l'a abandonnée 15 ans plus tôt en emmenant sa plus jeune fille suite à des commérages et un malentendu. Avec leur aide il retrouve la trace de Lawson qui lui échappe à nouveau pour retourner dans le Nord ...

On joue au chat et à la souris pendant tout ce film dont l'attrait principal est le contraste entre les paysages enneigés et la ville. Jack va se changer pour prendre le train, troquant au passage sa lourde pelisse et sa toque contre un costume trois pièces et un chapeau cowboy.
C'est une histoire toute simple, contée linéairement sans fioritures inutiles. Le héros en la personne de Neal Hart semble d'une gentillesse confondante. Pas étonnant que son surnom soit America's Pal. Il parait qu'il adorait incarner des mounties!
En parlant à son cheval il lui dit gentiment en désignant la neige que c'est aussi blanc mais que ce n'est pas du sucre. Il ne faut pas se méprendre, Neal Hart a certainement l'air gentil mais il sait aussi se servir de ses poings et n'hésite pas à se lancer dans la bagarre. Comme il semble petit et costaud, il donne l'impression d'être d'une stabilité à toute épreuve.
Le final bien que terminant sur une note obtimiste est surprenant, un peu à la façon d'un Lucky Luke qui part au loin sans se retourner et qui chante I'am a poor lonesome cowboy notre héros s'en va.
Violet Palmer et Gladys Hampton sont plutôt mignonnes mais ont des physiques assez standards, et cela les rend d'une certaine façon plus proches du spectateur.
Ce genre de film vous fait basculer en arrière dans le temps et vous donne la nostalgie des choses simples. Lorsque The End s'affiche sur l'écran, vous souhaiteriez vous retrouver à cette époque où le temps semblait durer plus longtemps et les gens donnaient l'impression d'être moins compliqués.

Autres films sur ce blog avec Neal Hart : Get Your Man et Secret of the Pueblo

A ce jour comme il est impossible de trouver des photos de Neal Hart autres que les deux ou trois habituelles, pour le plaisir je rajoute quelques captures d'écran de ces visages aux expressions souvent si douces ...
(par contre on peut voir ce film sur le net ...)


Seul avec son cheval ...

Violet Palmer - Milly
Une charmante infirmière ...
Violet Palmer
Jack trouve Lawson ...ça va chauffer !
Gladys Hampton - Blanche
Une photo qui lui rappelle quelqu'un ...
Il surprend les projets de Lawson ...
Lawson omet de payer le chauffeur de taxi qui ne l'entend pas de cette oreille ...
Il me semble avoir déjà rencontré cette jeune personne ?
Milly/Violet Palmer ... la métamorphose !
Adieu, au revoir ou ... à bientôt ?

mercredi 8 août 2012

Primrose Path (The) - Harry O. Hoyt - 1925




Wallace MacDonald ...
Bruce Armstrong
Clara Bow ...
Marilyn Merrill
Arline Pretty ...
Helen
Stuart Holmes ...
Tom Canfield
Pat Moore ...
Jimmy Armstrong
Tom Santschi ...
Big Joe Snead
Lydia Knott ...
Mrs. Armstrong
Templar Saxe ...
Dude Talbot


60 minutes

Bruce (MacDonald) est un jeune playboy qui suit le chemin de la facilité (Primrose Path). Le soir il sort, boit et joue. Son alcoolisme a déjà provoqué un accident qui a rendu son petit frère Jimmy (Moore) handicapé d'une jambe. Malgré tout, les deux garçons restent proches de leur mère aimante (Knott).
Tom Canfield (Holmes) est un tricheur qui possède une boîte de nuit qui rencontre un joli succès. Il ne tarde pas à se rendre compte que les reconnaissances de dettes signées par Bruce sont des faux. Il propose donc à Bruce de lui rendre un petit service. Il s'agit d'aller au port rencontrer Dude Talbot (Saxe), un contrebandier qui apporte des diamants par bateau. Comme tous les hommes de la bande sont surveillés, Bruce a de bonnes chances de pouvoir s'approcher de Dude pour échanger sa canne qui contient les diamants au nez et à la barbe des agents fédéraux qui soupçonnent Dude. Son homme de main Snead (Santschi) fait diversion pour faciliter l'opération.
Alors que les diamants sont rapportés à Canfield une altercation éclate entre lui et Snead qui lui donne un magistral coup de poing. En tombant Canfield se tue sur les chenets de la cheminée. Dude et Snead prennent la fuite et Bruce ne doit son salut qu'à la présence d'esprit de Marilyn (Bow), la star de la boîte qui l'entraine dans sa loge. Plus tard, Snead se rend chez Bruce pour récupérer les diamants qui ont été escamotés par Dude lors de l'accident. Il ne croit pas un mot des explications données par Bruce et les deux hommes se battent violemment. En désespoir de cause, Bruce sort un revolver et abat Snead.
Il est aussitôt arrêté ....



Ce film que l'on peut trouver édité chez Synergy Archive Series n'a pas une image très nette. Comme l'action est constante ce n'est pas trop dérangeant. La musique d'accompagnement n'est pas mauvaise non plus. Le petit Pat Moore apporte beaucoup au film grâce à sa présence très attachante.
Wallace MacDonald est un acteur séduisant qui a beaucoup tourné, dans de nombreux genres de films.
Clara Bow se montre sous l'aspect d'une chic fille qui fera tout ce qu'elle peut pour aider l'homme qu'elle aime. Lydia Knott est le genre de femme que vous souhaiteriez comme mère. Un air de grande douceur et de gentillesse, un peu du genre d'Edythe Chapman.
Tom Santschi est toujours imposant dans sa manière de traiter ses rôles. Sûr de lui et possessif, il incarne avec sérieux et autorité un homme qui sait où il va. Le nom du bateau sur lequel se trouve Dude et les diamants est le LUCERNE. Étonnant, ce n'est pas un nom de bateau usuel. Je me demande si ce n'est pas Tom Santschi qui aurait soufflé ce nom, lui qui est né dans cette ville en 1878 ? Un acteur pionnier du cinéma mort prématurément en 1931 à l'age de 50 ans à la filmographie impressionnante.
Je ne sais pas qui joue le rôle du chorégraphe des danses des filles de la boîte de nuit, mais il est excellent. Ses mimiques sont parfaitement compréhensibles et drôles !

Bref, il y a de l'action et aussi des scènes touchantes : le petit frère comme mentionné plus haut et des détails simples mais assez percutants (la tranche de gâteau d'anniversaire qui attend Bruce avec une petite bougie ou le petit garçon qui tente de remonter le moral de son frère en prison et qui fait croire qu'il n'a plus besoin de l'appareillage qui l'aide à marcher) il y a des acteurs hors pairs (pour s'en convaincre il suffit de regarder Clara Bow les yeux pleins de larmes en regardant l'homme qu'elle aime sur le point de s'enfoncer dans l'illégalité ou Lydia Knott fière de ses deux garçons et qui reste digne quoi qu'il arrive, sans parler des acteurs mentionnés plus haut !)

mardi 7 août 2012

Beyond the Border - Scott R. Dunlap - 1925


Harry Carey ...
Bob Smith
William Scott ...
Bob Moore
Mildred Harris ...
Molly Smith
Tom Santschi ...
Nick Perdue
Jack Richardson ...
Brick Dawson
Joe Rickson ...
Blackie Cullen - Deputy (as Joseph Rickson)
Neola May ...
Housekeeper (as Princess Neola)
Victor Potel ...
Slim Snyder (as Vic Potel)

58 minutes




Ce serait dommage de gâcher ce bon lait ...
Au Nord du Rio Grande, un cavalier fuit vers le Sud mais son cheval s'effondre et un shérif le rattrape. Après quelques échanges de coups de feu (perçant au passage des boilles de lait) le shérif Bob Smith (Carey) arrête Bob Moore (Scott). Les deux hommes retournent en ville après s'être désaltérés (des fuites de lait !) et avoir remis le cheval de Moore sur pieds. Bob se rend compte que malgré les apparences, Bob Moore n'est pas si dangereux que ça, bien qu'il soit accusé d'avoir dérobé une grosse somme d'argent. 
En ville c'est l'effervescence, les élections battent leur plein et sous la houlette de Nick Perdue (Santschi), propriétaire de saloon et bandit par la même occasion, un nouveau shérif à la solde de Nick est nommé à la place de Bob. Bob place Moore en prison. Celui-ci lit une lettre qui lui annonce que sa mère vient de décéder et que sa soeur Molly (Harris) va venir le retrouver par la prochaine diligence. Bob avoue alors porter le même patronyme que Bob et s'appeler Smith. Il prie Bob de passer pour lui pour ne pas décevoir sa soeur qui ne l'a pas vu depuis qu'elle était toute petite.
Lorsque Molly arrive elle trouve Bob en train de se battre dans la rue et se jette dans ses bras. Bob très gêné essaie de lui prendre une chambre à l’hôtel bien que Molly insiste pour aller dans son ranch. Il se trouve qu'une épidémie de varicelle est déclarée et Bob mis en quarantaine. Molly est donc racompagnée au ranch par Perdue qui en profite pour essayer de tripoter la belle. L'épidémie de varicelle étant une fausse alerte, Bob finit par retourner au ranch en toute hâte car Perdue devient de plus en plus pressant. 
Plus tard le procès de Bob a lieu. Confiant en ses complices, Bob Moore-Smith ne se doute pas une seconde que ses anciens amis souhaitent se débarrasser de lui. Condamné au pénitencier, Perdue lui fait croire que l'occasion de s'échapper va lui être donnée, or c'est un piège car les bandits ont l'intention de l'abattre pendant qu'il tentera de s'évader. Heureusement Bob Smith a vent de l'affaire et contrecarre les projets des bandits avant de contrattaquer ...



La version que l'on trouve chez Oldies est assez floue mais l'action compense la mauvaise qualité de l'image.
Comme souvent à cette époque on a droit à des décors qui n'ont rien de fantaisistes. La diligence est une voiture dans laquelle sont entassés les voyageurs. Le shérif emmène son prisonnier en voiture aussi. Cette époque à cheval entre le progrès et la vie à l'ancienne donne un film riche en images variées.

Tom Santschi
L'action est constante et Harry Carey très convaincant en shérif. William Scott est un acteur qui avait une jolie carrière en ce temps là, surtout vers les années 20. Tom Santschi en impose naturellement ce qui en fait un bandit crédible. L'action oscille entre un certain humour lié aux quiproquos du faux frère que sa soeur embrasse un peu trop (évidemment à ce jeu il va bien sûr s'éprendre de la belle).
Les scènes tournées à l’hôtel mis en quarantaine à cause de la varicelle décelée par un docteur peu compétant sont très drôles.
Quelques scènes sont touchantes, le pauvre Bob Moore qui se trouve tout démuni alors qu'il devrait abattre son cheval ...
Un bon moment pour les amateurs inconditionnels du genre.
Je n'ai pas trouvé de photo de William Scott pour illustrer ce poste, du coup je rajoute quelques captures d'écran ...

La diligence arrive !
Harry Carey et William Scott
Juste un tout petit service ?
Mildred Harris alias Molly Smith

dimanche 5 août 2012

Spring Fever - Edward Sedgwick - 1927


William Haines ...
Jack Kelly
Joan Crawford ...
Allie Monte
George K. Arthur ...
Eustace Tewksbury
George Fawcett ...
Mr. Waters
Eileen Percy ...
Martha Lomsdom
Edward Earle ...
Johnson
Bert Woodruff ...
Pop Kelly
Lee Moran ...
Oscar

78 minutes
Titre français : le Temps des cerises

Comme son père, Jack Kelly (Haines) est employé à l'expédition des magasins de porcelaine Waters. Son temps libre il le passe à jouer au golf, une activité dans laquelle il excelle. Un jour M. Waters découvre, alors qu'il est sur le point de le mettre à la porte, que Kelly joue merveilleusement bien et lui offre un séjour de deux semaines en tant que son neveu dans un club de golf prestigieux. Bien sûr il fait vite des ravages, et sur les green et auprès des demoiselles. Allie Monte (Crawford) n'est pas indifférente aux charmes du jeune homme qui détonne fortement parmi les habitués un peu guindés du club. Bientôt Jack obtient la victoire face au tenant du titre, Johnson, et prend goût et à la gloire et à la richesse. Il déclare qu'il épousera une jeune fille pour son argent et reste sans voix lorsque Allie lui annonce que son père est ruiné. Johnson en profite pour la demander en mariage ce qu'elle accepte car, dit-elle, elle ne peut imaginer sa vie sans fortune. Jack change alors d'avis et s'enfuit avec la jeune femme en lui faisant croire qu'il est riche ...



J'avais déjà vu le remake intitullé Love in the Rough avec Robert Montgomery réalisé par Charles Reisner en 1930, et déjà l'histoire ne m'avait pas parue transcendante. Je crois que les amateurs de Joan Crawford perdent un peu la tête si l'on se base sur la note de 7.5 de moyenne donnée à ce film sur IMDB alors que l'action est  assez quelconque (bien que toutefois assez sympathique).
Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais c'est tout comme car le scénario nous montre principalement des green et dans le fond pas grand'chose à se mettre sous la dent. Le scénario est faible mais William Haines et Joan Crawford forment un couple très joli à regarder même si William Haines se montre quand même très cabotin ....



vendredi 3 août 2012

Ore Riders (The) - William Wyler - 1927

Un ranger à la poursuite de contrebandiers ...

Le quatrième film du  DVD édité par Grapevine Video : Silent Western Shorts contenant 5 shorts de 2 reels.

Fred Gilman ...
Ranger Ted Clayton
Bud Osborne ...
Jake Peterson
J.P. Lockney ...
John Neale
Barbara Starr ...
Mary Neale

20 minutes

Le roman photos du jour, avec Fred Gilman !

A la poursuite de bandits contrebandiers, un ranger nommé Ted Clayton  ....


Zut son cheval boite ...

Un indice : un mégot de cigarette !
Pendant ce temps le bandit cache son butin chez un vieil homme malchanceux ...
Le vilain met la pression sur le vieil homme ...
..mais Ted finit par aboutir au ranch, il a soif et demande un verre d'eau ...
Et mon verre d'eau ?
Alors que le vieil homme tente de l'éloigner ....
ouh, que vois-je là-bas ?

Une charmante demoiselle !

AAHHH !
Plus tard ...
Le père ne veut plus être complice ..
..et veut prévenir le ranger ...
... Le méchant en profite pour blesser le père ...

Du coup la jeune fille est seule ! (HIIIII, suspens !) ...


 Pas besoin de rajouter davantage de commentaires je pense. Fred Gilman fait très jeune, on a peine à croire qu'il puisse affronter tout seul tous ces méchants à mains nues. Bud Osborne compose un bandit crédible et Barbara Starr est très mignonne !

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres