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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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vendredi 3 mai 2013

The Sporting Venus -Marshall Neilan - 1925



Blanche Sweet ...
Lady Gwendolyn
Ronald Colman ...
Donald MacAllan
Lew Cody ...
Prince Marno
Josephine Crowell ...
Countess Van Alstyne
Edward Martindel ...
Sir Alfred Grayle
Kate Price ...
Housekeeper
Hank Mann ...
Carlos' Valet
Arthur Hoyt ...
Detective
George Fawcett ...
Father

66 minutes

La famille Grayle possède un manoir en Ecosse. Sir Alfred, le 17e Grayle du nom est fortement déçu lorsque sa femme met une petite fille au monde à la place de l'héritier espéré. A la mort de sa femme très peu de temps après la naissance, Sir Alfred s'en va et vit de ses rentes à l'étranger pendant que sa fille Gwen, sportive comme tous ses ancêtres avant elle, s'occupe comme elle peut tout en sortant avec Donald, un jeune homme voisin et roturier sur le point de poursuivre ses études de chirurgien à Londres.  
18 ans plus tard, Sir Alfred maintenant à Biarritz fait la connaissance de Marno, un prince que de nom car il est poursuivi par une horde de créanciers. Sir Alfred décide de retourner en Ecosse après avoir reçu un portrait de sa fille qui va sur ses 18 ans. En passant il invite Marno à venir chasser en Ecosse et celui-ci voit une chance de satisfaire ses créanciers en voyant la photo de Gwen qu'il fait dérober par son valet et qu'il exhibe en parlant fiancailles. 
Au manoir une grande fête est donnée en l'honneur de l'anniversaire de Gwen mais Donald n'est pas convié. Gwen très éprise aura encore le temps de dire au revoir à l'amour de sa vie avant son départ pour Londres. Quelques mois plus tard la guerre éclate et Donald est envoyé sur le front. Deux ans plus tard, de retour pour une permission de 15 jours il rencontre Marno qui lui fait croire qu'il est sur le point d'épouser Gwen et le prouve en montrant la photo dérobée auparavant sur laquelle on peu lire un mot d'amour écrit à l'intention de son père par Gwen. Dès lors Donald ne se manifeste pas auprès de Gwen qu'il finit toutefois par rencontrer au cours d'une soirée le jour avant son départ pour le front. Gwen est profondément blessée que Donald ne l'ait pas contactée et ne comprend pas le jeune homme qui se montre distant ...

Un scénario assez conventionel pour un film qui se laisse regarder. La scène se passant juste après la naissance est déconcertante. On comprend que la mère est sur le point de mourir après avoir donné naissance au bébé mais elle sourit en fumant une cigarette et en précisant qu'une petite fille donnera l'occasion à son mari de se souvenir d'elle. Ensuite on découvre une saine jeune femme cavalière, aimant se balader dans les montagnes en compagnie d'un Donald en kilt (l'occasion de préciser que le kilt va très bien à Donald Colman). Suit alors une action très peu originale, c'est-à-dire axée sur l'incompréhension et le paraitre heureux, etc, jusqu'au final un peu abrupt où tout à coup on nous explique que les financiers de Gwen cherchent à comprendre d'où viennent les trous dans ses finances et font comprendre à Gwen qu'elle sort avec un escroc, juste avant leur mariage suite à un stupide pari. Le final est plutôt humorisitique : Les créanciers de Marno (qui sont bien patients soit dit en passant) lui arrangent un mariage qu'il ne peut refuser avec une princesse peu gâtée par la nature et maman d'une meute de petits chiens. Il l'épousera et ils se marièrent et eurent beaucoup de petits chiens alors que de leurs côtés nos deux amoureux se retrouvent enfin, Donald maintenant propriétaire du Manoir a sauvé la pauvre jeune fille qui, après une dépression nerveuse, s'est jetée à l'eau pour en finir une bonne fois pour toute. Happy ending.



mercredi 1 mai 2013

Tempest - Sam Taylor - 1928



John Barrymore ...
Sergeant Ivan Markov
Camilla Horn ...
Princess Tamara
Louis Wolheim ...
Sergeant Bulba
Boris de Fast ...
The Peddler
George Fawcett ...
The General
Ullrich Haupt ...
The Captain
Michael Visaroff ...
The Guard

111 minutes
Titre français : Tempête


Du temps des Tsars, dans une garnison. Ivan Markov étudie dur dans le but de devenir officier. Il devra passer devant une commission d'examen et il sait que son extraction paysanne ne va pas le servir bien qu'il ait le soutien de son Général car ses états de services sont excellents.
Son vieux copain Bulba le soutient tendit que son Capitaine le méprise, ainsi qu'il méprise tous les hommes de basse extraction. Le jour de son passage devant la commission chargée d'examiner son cas, Tamara, la fille du Général fait son apparition et Ivan tombe éperdument amoureux au premier coup d'oeil. Ayant passé le premier stade de l'examen il se retrouve à la rivière avec ses hommes dont l'un rapporte des vêtements de femmes qui se baignaient trouvés non loin de là. Galant Ivan se propose de les rapporter mais ce faisant est surpris par Tamara outrée qu'un gentleman puisse faire une telle chose. Pris par une impulsion soudaine Ivan l'embrasse et Tamara lui promet des représailles. Malgré tout Ivan est promu Lieutenant, le premier de son status social depuis une décade grâce au paternalisme du Général. Il est invité à son premier bal, célébrant l'anniversaire de Tamara. Lorqu'Ivan pose le pied dans la grande salle il est victime de l'ostracisme de ses congénères. Le Général tente de le faire danser avec sa fille mais elle se montre glaciale et il la conduit auprès de son Capitaine qui se trouve être le fiancé de la jeune fille. Seul dans son coin Ivan se saoule joliment et alors qu'il erre dans les couloirs du palais se retrouve dans la chambre de Tamara dans laquelle pris de passion soudaine il dépose des roses blanches sur le lit de la demoiselle et grave sur une médaille de St Ivan son amour pour la belle avant de s'endormir. Lorsque Tamara le découvre dans sa chambre elle appelle à l'aide et Ivan déconfit est arrêté, dégradé publiquement avant de se retrouver au travaux forcés où le rejoint son vieil ami Bulba. Mais la révolution est en marche ...



Une belle histoire d'amour sur fond de lutte des classes et de révolution. L'histoire est très mélodramatique est peu crédible, l'image est magnifique et parfaitement maitrisée tout en étant filmée de façon très originale (on débute par survoler la garnison de manière d'une manière très frappante et les images hallucinatoires dans la cellule de prison sont magnifiques et très évocatives) et le jeu des acteurs est convaincant. Ainsi John Barrymore, à son habitude, donne une dimension intéressante à son personnage et on passe un bon moment devant le spectacle qui nous est montré même si on a de la peine à imaginer qu'Ivan est un fils de paysan. Dans ce film John Barrymore a 46 ans mais ne les fait pas, même s'il est évident qu'il n'est plus de première jeunesse. Je ne suis pas personnellement très fan de son nez mais visiblement il y a toujours quelques allusions au sujet de son fameux profil. A un moment il touche même le nez de Louis Wolheim, lui-même reconnaissable entre mille avec son nez écrasé !

Camilla Horn est très belle et sa classe est indubitable. Après sa prestation dans Faust (1926) de Murnau, elle est acclamée, Hollywood lui ouvre ses portes et Joseph M. Schenck voit en elle une nouvelle Garbo et s'en éprend. A l’avènement du parlant elle retourne en Allemagne sa patrie d'origine.

Boris de Fast, d'origine russe, a le rôle du marchant ambulant annonçant la révolution et l’ascension du peuple. Grimé à la Raspoutine il se montre illuminé et presque diabolique, tout comme le peuple se montrera au final indigne de gouverner, pillant et tuant sans aucun discernement ou pitié. Comme il se montre odieux et insidieux on a envie de lui tordre le cou dès les premières images. 

Louis Wolheim ainsi que George Fawcett sont parfaits. Tous deux se montrent même touchants plus d'une fois.

Ce film n'a pourtant pas été un grand succès commercial et on peut le comprendre, du moins partiellement. Il y a peut-être trop de longueurs après que Ivan soit condamnés aux travaux forcés ? Toujours est-il qu'à ce moment j'ai trouvé le temps un peu long. Et le fait que dans le fond les révolutionnaires et le peuple soient montrés comme des rustres indignes y est peut-être aussi pour quelque chose ? D'un autre côté on ne peut pas parler de partialité puis que les nobles sont montrés comme des gens coincés, snobs et favorisant les contacts avec leurs pairs.

Lewis Milestone et Viktor Tourjansky ont participé à la réalisation de ce film.

La version DVD d'"Image Entertainment" provient de Chine (jaquette et sous-titres bilingues, sous-titrage amovible)





lundi 29 avril 2013

The Coast Patrol - Bud Barsky - 1925



Kenneth MacDonald ...
Dale Ripley
Claire de Lorez ...
Valerie Toske
Fay Wray ...
Beth Slocum
Spottiswoode Aitken ...
Capt. Slocum
Gino Corrado ...
Eric Marmont


63 minutes

Des contrebandiers utilisent un petit village portuaire comme base d'opérations. Leur chef, Eric Marmont, se fait passer pour un riche vacancier en compagnie de sa complice Valerie. Mais les garde-côtes veillent. L'un d'eux, nouveau venu dans la région se nomme Dale Ripley. Il est chargé d'enquêter sur les vols opérés au large et survole en avion les rivages et le mouvement des bateaux. Un jour il aperçoit le bateau d'Eric en panne et Valerie en détresse dans l'eau. Sans hésiter il se jette à l'eau depuis l'avion et sauve la jeune femme avec l'aide de Beth Slocum, la fille du gardien de phare. Son geste héroique ne passe pas inaperçu auprès des vacanciers qui le considèrent dès lors comme l'un des leurs. 
Eric loue le bateau de Slocum pour passer inaperçu et courtise Beth, heureuse de ses attentions car elle ne rêve que de princes charmants et de contes de fées ...



Le film des début de Fay Wray, toute mignonne et toute jeune dans sa salopette et qui fait face à l'athlétique Kenneth MacDonald. Le film a de bons côtés mais est monté de façon un peu bâclée. Ainsi la grotte des contrebandiers semble être fictive, le héros y montant parfois, ou en vient de la gauche ou à l'inverse de la droite, ce qui est un peu perturbant. A un certain moment le héros trouve même un téléphone à son entrée ! De même le timing n'est pas très bon, à la fin Dale Ripley court pour rattraper Marmont mais cela semble prendre beaucoup trop de temps par rapport aux distances données. 

Bref, le sujet n'est pas mauvais, les protagonistes non plus, mais le traitement des images peu sensé.



samedi 27 avril 2013

The Virgin of Stamboul - Tod Browning - 1920


Priscilla Dean ...
Sari - a beggar girl
Wheeler Oakman ...
Capt. Carlisle Pemberton
Wallace Beery ...
Sheik Achmet Hamid
Clyde Benson ...
His emissary
E. Alyn Warren ...
Yusef Bey
Nigel De Brulier ...
Capt. Kassan
Edmund Burns ...
Hector Baron
Eugenie Forde ...
Agia - Sari's Mother
Ethel Ritchie ...
Resha - the Sheik's favorite wife
Yvette Mitchell ...
Undetermined role


70 minutes
The Beautiful Beggar

 A Istanbul, Sari (Dean) une jeune mendiante un peu sauvageonne fait la manche tandis que quelques occidentaux discutent en prenant un verre. Le Capitaine Carlisle (Oakman) de retour du désert (comme s'il se trouvait à la porte d'Istanbul) remarque la jeune fille. A sa table se trouve Hector Baron (Burns, crédité Edward), un bourreau des cœurs qui a des vues sur la favorite du Sheik Achmet Hamid (Beery). Hector retrouve la favorite Resha mais son mari absent s'en revient au harem et surprend les deux oiseaux en train de roucouler tendrement. Le Sheik entend Hector demander à Resha de le retrouver à la mosquée pourtant interdite aux femmes et le Sheik l'y retrouve et le poignarde sous les yeux de Sari venue y prier car elle a entendu Carlisle souhaiter qu'elle ait une éducation religieuse. Le Sheik dès ce moment n'a plus qu'une envie, faire sienne Sari pour la faire taire et la dompter mais il se trouve que Carlisle est lui-même tombé amoureux de la jeune fille qu'il souhaite épouser ...




Beaucoup de préjugés et des conceptions erronées mais amusant de voir la manière dont était perçu Istanbul par les américains il y a plus de 90 ans. Wallace Beery a bien sûr le rôle du Sheik. C'est avant tout un film d'aventures, on aura droit à un crime (que l'on ne voit pas), un enlèvement, un mariage forcé et arrangé déjoué par un malin subterfuge et une grosse bagarre finale. Les décors sont bien faits et les vêtements très arabes, avec chameaux et dromadaires !






jeudi 25 avril 2013

Tanned Legs - Marshall Neilan - 1929





Arthur Lake ...
Bill
June Clyde ...
Peggy Reynolds
Dorothy Revier ...
Mrs. Lyons-King
Ann Pennington ...
Tootie
Albert Gran ...
Mr. Reynolds
Allen Kearns ...
Roger Fleming
Sally Blane ...
Janet Reynolds
Edmund Burns ...
Clinton Darrow
Lincoln Stedman ...
Pudgy
Nella Walker ...
Mrs. Sophie Reynolds


66 minutes

Dans une station de villégiature huppée au bord de la mer, les répétitions pour un gala de charité en faveur des orphelins battent leur plein. Bill demande la main de Peggy mais celle-ci refuse car elle aimerait d'abord que son père, qui flirte avec Madame Lyons-King, retrouve ses esprits et que sa mère cesse de voir Roger, lui-même fiancé avec Tootie. Sa soeur Janet est très amoureuse de Darrow, qui n'est autre qu'un escroc complice de Mrs Lyons-King qui réussit à soutirer, grâce à son charme naturel, un chèque de $50'000 à son père. Après une dispute Janet aimerait récupérer ses lettres d'amour qu'elle trouve compromettantes mais Darrow refuse de lui les rendre. Peggy tente alors de les dérober en pénétrant dans la chambre du jeune homme mais elle est surprise et s'enfuit par la fenêtre sous les yeux de Bill et Janet, très déçus. Peggy demande alors de l'aide à Roger qui va monter un stratagème pour récupérer les lettres qui sont toujours dans la veste de Darrow ...


Un film amusant et assez étonnant qui mélange de nombreux ingrédients de genres différents, on y trouve un peu de la comédie musicale, de la romance, du drame voire de la comédie et du crime. On y voit aussi beaucoup de jambes nues au cours des séquences de spectacles bien montées, avec tours de chants.
Les filles sont très jolies, entre autres l'une des soeur de Loretta Young, Sally Blane dans le rôle de Janet, Toutefois ce film regardable par curiosité ne casse rien.
Arthur Lake est touchant dans le rôle de Billy l'amoureux éconduit. Sa voix est très particulière.

La musique des chansons est composée par Oscar Levant et les paroles par Sidney Clare. Bien dosées, elles sont agréables à écouter "With You, With Me", "Come in the Water, the Water Is Fine", "You're Responsible", "Tanned Legs" et chantées par Ann Pennington, June Clyde, Allen Kearns et Arthur Lake.


mardi 23 avril 2013

The Saturday Night Kid - A. Edward Sutherland - 1929



Clara Bow ...
Mayme Barry
Jean Arthur ...
Janie Barry
James Hall ...
William Taylor
Edna May Oliver ...
Miss Streeter
Charles Sellon ...
Lem Woodruff
Ethel Wales ...
Lily Woodruff
Hyman Meyer ...
Mr. Ginsberg

63 minutes

Titre français : La Cadette
Remake de Love'Em or Leave'Em 1926

Mayme et sa petite soeur Janie vivent dans une pension. Leur voisin de chambre et petit ami de Mayme se nomme Bill. Tous trois travaillent au grand magasin Grinsberg.

 Mayme se tape toutes les corvées et rend volontiers service à sa soeur qui profite de sa bonne volonté à la moindre occasion. En plus de lui chiper ses vêtements, Janie rêve de lui chiper Bill et va insidieusement lui faire penser que Mayme ne l'aime plus en lui montrant l'un des poèmes écrit par le jeune homme soit disant retrouvé à la poubelle. Pour arrondir ses fins de mois elle joue aux courses et place des paris auprès de Lem, le mari malhonnête de la logeuse. Lorsqu'elle aura perdu au jeu la somme remise par les magasins Grinsberg Janie appelle sa soeur à l'aide ...



Sympathique remake peut-être plus réaliste et naturel que la version précédente, Love'Em or Leave'Em qui par contre parait esthétiquement plus abouti tout en perdant de la crédibilité.
Clara Bow se tape toutes les corvées pendant que Jean Arthur flirte sans vergogne. Le charmant James Hall est l'objet de leur attention. Edna May Oliver apporte son caractère bien trempé à Miss Streeter ...
On peut voir Jean Harlow en vendeuse dans l'un de ses premiers rôles.
Par contre j'ai de la peine à voir le côté comique de ce film, comme dans la version précédente.





dimanche 21 avril 2013

Black Oxen - Frank Lloyd - 1923


Corinne Griffith ...
Madame Zatianny / Mary Ogden
Conway Tearle ...
Lee Clavering
Tom Ricketts ...
Charles Dinwiddie
Tom Guise ...
Judge Gavin Trent
Clara Bow ...
Janet Ogelthorpe
Kate Lester ...
Jane Ogelthorpe
Harry Mestayer ...
James Ogelthorpe
Lincoln Stedman ...
Donnie Ferris
Claire McDowell ...
Agnes Trevor
Alan Hale ...
Prince Rohenhauer
Clarissa Selwynne ...
Gora Dwight

(58) 80 minutes
D'après une histoire de Gertrude Atherton, bestseller no 1 en 1923.

Le soir d'une première théâtrale, à New York. Durant l’entracte une jeune femme (Griffith) se lève et regarde autour d'elle à l'aide de ses jumelles. Non loin, un jeune critique de théâtre et écrivain lui-même, Lee Clavering (Tearle) demande à son voisin Charles Dinwiddie s'il connait l'inconnue. Celui-ci est sous le choc car il croit voir le fantôme d'une femme qu'il a aimée tantôt, une femme brillante et belle nommée Mary Ogden. Toute la salle se passionne pour savoir qui est cette belle femme. Voyant que l'inconnue parle avec le juge Trent, Dinwiddie se rapproche et apprend qu'il s'agirait de la nièce de Mary. Pour en avoir le coeur net, il se rend chez Jane Ogelthorpe, une vieille amie de Mary qui se montre très suspicieuse et qui finit par comprendre qu'il s'agir de la fille de Mary. Lee est sous le charme et suit un soir la jeune femme qui se retrouve fort démunie devant chez elle car elle a oublié ses clés et les serviteurs sont en congé. Lee réussit à pénétrer à l'intérieur de la maison en cassant un carreau et Mary l'invite à boire un verre. Les deux jeunes gens aiment se retrouver ensemble et Lee finit par demander la main de Mary mais celle-ci se montre paniquée et lui demande de lire la lettre qu'il recevra le lendemain  ...


The years like great black oxen tread the world and God the Herdsman goads them on behind. W.B. Yeats

Clara Bow a un rôle qu'on lui voit souvent ces années là, la flapper, la jeune femme délurée qui flirte, fume et boit sans vergogne. Elle jette son dévolu sur Lee qui lui dit en la raccompagnant un soir qu'il l'a trouvée dans la rue à bord d'une voiture qui a provoqué un accident, que les jeunes filles de son âge ne l'intéressent pas.

On nous décrit Lee Clavering ainsi : He was thirty-four, unmarried and secretly romantic though outwardly a cynic -- particularly on the subject of woman. Une telle description ne peut qu'éveiller l'intérêt de toutes les spectatrices romantiques !

L'histoire est basée sur la jeunesse éternelle et aussi sur l'amour éternel bien sûr. La jeune femme est en fait une vieille femme qui a suivi un traitement qui lui a permis de rajeunir pour le bien de son pays d'adoption, l'Autriche. Au départ cela semble être le seul leitmotiv. Lorsque les autres femmes se montrent intéressées à suivre la cure de jouvence (en particulier une vieille fille qui aimerait se marier), Mary prétend que ce motif n'est pas suffisant. La vieille femme ricane, car enfin, elle en jouit quand même de sa grande beauté et cela finit par ébranler les convictions de Mary. Mais bien vite Lee la rassure car les deux jeunes gens ont le droit de s'aimer puisque leur amour est éternel.
On peut se demander si l'histoire ne tente pas de nous convaincre que le fait d'aimer ou de se passionner rendent plus jeune dans le fond. Il manque une bobine et le film finit abruptement. Il faudra donc lire le livre pour connaitre la fin ou savoir ou voulait en venir l'auteur.

23 avril 2013. Comme j'étais curieuse de connaitre la fin construite par l'auteur, je me suis finalement procuré le livre qui ne semble pas avoir été traduit en français (Impossible à trouver).  Les personnages sont évidemment décrits de façon plus poussée. Ainsi apprend-on que Mary est désillusionnée par les hommes en général dont elle n'attend plus rien. Elle se se rend à New York pour vendre ses possessions afin d'aider son pays d'adoption, l'Autriche et ses orphelins. Elle ne comptait pas rester mais ses affaires prennent plus de temps à régler que prévu. Elle s'ennuie à New York et sort au théâtre. Sa vraie identité n'est pas dévoilée et toute la société parle d'elle. Le personnage de Gora Dwight a une certaine importance car il s'agit d'une femme indépendante influente qui a obtenu une position enviée après s'être battue pour s'extraire d'un milieu défavorisé. Clavering vient du sud et représente le preux chevalier défenseur des valeurs de ses ancêtres. De nombreux autres personnages ont de l'importance aussi. Janet est amoureuse depuis l'enfance de Clavering. Elle se comporte en vraie flapper et inquiète son père et sa grand-mère. Elle tente même de se faire épouser en se compromettant, sans succès.
Clavering qui obtient un grand succès en écrivant une pièce de théâtre, est très amoureux de Mary qu'il souhaite épouser. Elle lui avoue que son mariage avec Zatianny n'était pas un mariage d'amour mais de convenances. Après sa mort elle aurait fait la connaissance d'un homme qu'elle aurait admiré beaucoup. Tout cela date d'environ 16 ans, elle a maintenant 58 ans.
Un jour elle réunit ses anciennes amies et leur avoue être Mary, puis leur raconte sa transformation grâce au traitement d'un médecin autrichien. Pour finir elle met Clavering au courant et lui donne un délai pour décider si il veut poursuivre ses plans de mariage. Clavering est tourmenté mais plus amoureux que jamais. Mary repousse toutefois l'annonce du mariage mais une ombre s'approche : Un certain Hohenhauer se rend à New York pour ses affaires. Clavering suspecte que ce homme riche et influent est l'homme dont parlait Mary. Il organise un petit voyage dans la propriété de montagne de Dinwiddie en compagnie d'amis afin de l'éloigner. Mary succombe au charme de la montagne qui l'a vue grandir et accepte la proposition de mariage alors que jusque là elle souhaitait l'épouser en Autriche. Les deux tourtereaux comptent vivre entre les deux continents.
Mais Hohenhauer rencontre Mary et lui demande de le suivre car il a besoin d'elle pour remettre l'Autriche sur pied. Qu'obtiendrait-elle en épousant Clavering ? un époux américain ne lui serait d'aucune utilité pour aider l'Autriche alors qu'à eux deux ils pourraient faire tant de choses. Mary sait qu'il a raison et s'en retourne à New York. Clavering l'y retrouve et sait qu'elle lui a échappé : l'amour ne lui suffit pas, elle a d'autres ambitions. Bon voyage lui dit Clavering à la fin (il n'est nulle part fait mention d'un mariage entre Janet et Clavering dans le livre).
Un livre très sympa à lire !
Quelques portraits de femmes de l'époque sont bien décrits, la mère, la vieille fille, la jeune flapper, etc.

Au final on est un peu partagé par cette fin un peu cruelle : du côté coeur on se dit, ah l'amour ne suffit pas ? tout en souhaitant sincèrement que ce ne soit pas vrai, mais de l'autre, d'une manière cérébrale on sait que ce n'est pas faux. Du coup on compatit pour Clavering ...



Si vous désirez le lire en anglais, ou voir quelques images tirées du film, une bonne adresse :
http://www.gutenberg.org/files/25542/25542-h/25542-h.htm





vendredi 19 avril 2013

Dancing Mothers - Herbert Brenon - 1926


 

Alice Joyce ...
Ethel Westcourt
Norman Trevor ...
Hugh Westcourt
Clara Bow ...
Kittens Westcourt
Conway Tearle ...
Jerry Naughton
Eleanor Lawson ...
Irma
Dorothy Cumming ...
Mrs. Mazzarene
Donald Keith ...
Kenneth Cobb
Leila Hyams ...
Birdie Courtney
Spencer Charters ...
Butter and Egg Man


66 minutes
d'après une pièce d'Edmund Goulding
La soif de vivre


Un père et sa fille reviennent d'un voyage en Europe. Sur le paquebot qui les emmène ils font la connaissance de Jerry Naughton accompagné d'une amie. Kittens et Hugh retrouvent leur femme et mère, Ethel, une ancienne actrice française ayant sacrifié sa carrière pour sa famille. 
Dès leur retour le père et la fille sortent sans modération, le père avec Birdie sa maitresse et la fille avec un vieil ami, Kenneth, puis avec Jerry qu'elle retrouve au cours d'une soirée et duquel elle s'éprend. Pendant ce temps Ethel reste seule à la maison et passe son temps à attendre jusqu'au jour où une vieille amie, Madame Mazzarene, lui conseille de vivre. Ethel décide alors enfin de passer une soirée au Roof Club. Justement ce soir là son mari tente de faire entendre raison à Kittens pour qu'elle rentre à la maison et cesse de voir Jerry. Après que le père et la fille soient partis, Birdie est importunée par un ivrogne et part à son tour.
 Entre temps Ethel se retrouve seule à une table, ses amis étant en train de danser. Jerry en tombe alors amoureux alors qu'Ethel se fait passer pour une française. Celle-ci connaissant la réputation de playboy du jeune homme pense d'abord flirter pour qu'il cesse de voir sa fille mais se laisse charmer à son tour.
Surpris de ne pas trouver sa femme à la maison Hugh apprend qu'elle se trouve au club et revient la chercher. Mais Ethel ne souhaite pas rentrer et après qu'Hugh se soit fâché décide de passer quelques jours chez son amie où Jerry la retrouve.
Un jour qu'elle lui téléphone pour annoncer à Jerry qu'elle ne viendra pas prendre le thé chez lui, elle a la surprise d'entendre sa fille ivre à l'autre bout du téléphone. Elle se rend chez le jeune homme qui croit avoir réussi à se débarrasser de Kittens qui s'incruste malgré lui et lui avoue son amour. Arrive alors Kittens qui découvre sa mère dans les bras de l'homme qu'elle aime ...

Alice Joyce et Dorothy Cumming

Un film très bien construit. Le père et la fille sortent, s’enivrent, flirtent sans vergogne et attendent de leur mère et femme qu'elle les attende à la maison. Après de longs jours de solitude Ethel sort enfin de sa tanière et rencontre un homme qui lui ouvre les yeux sur le comportement de sa fille et de son mari.
A la fin on craint pourtant le pire, que va faire Ethel, va-t-elle retrouver son mari ? En effet en partant chercher ses bagages avant d'embarquer sur le paquebot qui l'emportera sur le vieux continent, le mari l'appelle et lui annonce qu'il lui pardonne. J'ai bien cru que la pauvre Ethel allait tomber dans le panneau, mais non, Ethel s'en va, non sans comprendre que sa fille est aussi égoïste que son mari. Le film sauve les apparences car Ethel s'en va seule, laissant derrière elle les Etats-Unis, sa famille et l'homme qu'elle aime. Chapeau bas, c'est faire preuve d'une grande force de caractère et d'une grande modernité. Évidemment si l'on aime les happy-endings on est un peu frustré par cette fin qui ménage la bienséance car il est bien clair qu'il doit être difficile de laisser le séduisant Conway Tearle derrière soi ! Alice Joyce est magnifique dans ce rôle qui lui va comme un gant. Clara Bow est tout à fait à l'aise dans ce rôle de jeune fille gâtée et égoïste. Dorothy Cumming est l'amie fidèle et Donald Keith est le vieux copain de Kittens.






mercredi 17 avril 2013

Wild and Wooly - John Emerson - 1917




Douglas Fairbanks... Jeff Hillington
Eileen Percy... Nell Larabee
Calvert Carter... Tom Larabee, the Hotel Keeper
Charles Stevens... Pedro
Sam De Grasse... Steve Shelby, the Indian Agent

72 minutes
D'après une histoire d'Horace B. Carpenter, adaptation Anita Loos
Tourné à Fort Lee dans le New Jersey
Partiellement teinté

A New York, Jeff le fils d'un riche entrepreneur est fou du Far West et ne vit qu^à travers les images qu'il en a. Ainsi pratique-t-il le lasso et le tir dans sa chambre et galope-t-il à Central Park affublé d'un accoutrement western sur un cheval western. Bien sûr tout le monde le prend pour un fou.
En Arizona une route doit être construite pour mener à une mine prometteuse. Les notables de la ville s'en vont à New York et réussissent à intéresser le père de Jeff à l'affaire. Celui-ci envoie son fils qui est ravi de l'aubaine. Comme tous les habitants sont prévenus de sa marote, ils décident de lui faire passer un bon moment, avec attaque du train, danses au bar, etc chacun s'habillant comme au bon vieux temps pour ne pas décevoir Jeff et le convaincre de construire la route. Les décors sont plantés, chacun parle comme au bon vieux temps et Jeff est ravi de faire la connaissance de la belle du coin qui sert d’héroïne en détresse ...
Tout va bien jusqu'au moment où l'agent indien décide de passer à l'acte pour de vrai avec l'aide de la tribu, Jeff veut riposter mais les balles de son revolver ont été remplacées par des balles à blanc ...


Le point de vue nostalgique sur le Wild West en 1917 ! Douglas Fairbanks s'en donne à coeur joie, il bondit, effectue de jolies prouesses sportives, dont la plus belle est sans doute de remonter dans sa chambre par dessous le bar en cassant les lattes du plancher suspendu au plafond.
Si l'idée est plutôt amusante au départ, on peut regretter que les indiens soient dépeints de façon très caricaturale et peu sympathique. Bien sûr on peut se demander aussi de quelle façon ils étaient perçus à cette époque depuis la côte Est ? Le film est assez fatiguant à suivre car Douglas Fairbanks ne cesse de bouger ... A conseiller donc plutôt à ses nombreux admirateurs.
Si vous avez l'oeil vif vous apercevrez Monte Blue, Ed Burns, Bull Montana .. et peut-être même Adolphe Menjou bien qu'il ne soit pas certain qu'il ait tourné dans ce film que l'on trouve sous de nombreuses versions. La version Telavista n'est pas mauvaise et provient d'une copie de chez BlackHawk.




lundi 15 avril 2013

Up the Ladder - Edward Sloman - 1925



Virginia Valli ...
Jane Cornwall
Forrest Stanley ...
James Van Clinton
Margaret Livingston ...
Helene Newhall
Holmes Herbert ...
Robert Newhall
Lydia Yeamans Titus ...
Hannah, Jane's Old Nurse
Priscilla Moran ...
Peggy
William V. Mong ...
Richards
George Fawcett ...
Judge Seymour
Olive Ann Alcorn ...
Dancer

61 minutes

Jane Cornwall, la dernière de sa lignée reivent d'un long voyage autour du monde. A son retour l'attend le Juge Seymour chargé de ses affaires en son absence qui veut lui apprendre une nouvelle mais Jane se précipite chez James Can Clinton, le voisin, dernier descendant d'une famille ruinée. James est inventeur et a besoin de $25'000 dollars pour perfectionner son invention un tele-vision-phone. Lorsque finalement Jane apprend qu'elle est ruinée elle decide de vendre la maison familiale et comme James refuse son argent elle demande au juge d'agir en son nom pour elle.

Jane épouse l'amour de sa vie, James obtient du succès et très vite la famille vit maintenant dans l'opulence agrandie d'une petite fille, Peggy.
Au cours d'une soirée ils invitent leurs amis dont Robert Newhall un homme épris depuis toujours de Jane mais maintenant marié à Helene, une femme qui décide de séduire James. Celui-ci succombe plutôt facilement aux avances d'Helene à tel point qu'il ment pour retrouver la femme de son ami absent pour quelques jours. Le soir de l'anniversaire de Jane il prétexte un rendez-vous d'affaires mais sa fille Peggy découvre un bijou dans sa poche. Lorsqu'elle le donne à sa mère celle-ci croit qu'il s'agit de son cadeau d'anniversaire accompagné d'un mot d'amour. Pour ne pas embarrasser James elle fait remettre le cadeau à sa place et James quitte la maison sans autre pour retrouver Helene à qui il offre le bijou. Helene se retrouvant toute seule décide d'inviter les Newhall mais découvre à l'aide du televisionphone son mari dans le reflet d'un miroir. A peine plus tard Robert revient plus tôt que prévu et surprend les deux amants les bras l'un de l'autre ...



Un bon mélodrame un peu facile qui aurait pu s'intituler "Up and Down the Ladder". Jane sacrifie la maison familiale au nom de l'amour. James se montre assez vite fainéant après avoir rencontré le succès.  Avec une femme telle que Jane et une petite fille comme la sienne on se demande bien ce qu'il trouve à Helene. Il semble éprouver des regrets lorsqu'il comprend que sa femme est en fait son partenaire en affaires sous la couverture du juge. On ne comprend alors pas très bien quels regrets peuvent l'agiter ? Se serait-il montré un mari dévoué s'il avait su que sa femme avait misé sa fortune sur lui ? Cela parait bien hypocrite de toutes manières. 
Le final est assez peu plausible dans sa magnanimité. Après qu'ils aient divorcés, Jane est le témoin du nouveau contrat signé par James, signe qu'elle lui a pardonné. Du coup il est frustrant de ne pas savoir ce qu'il est advenu de Helene et surtout de Robert, joué par le toujours excellent Holmes Herbert (que l'on voit malheureusement trop peu dans ce film).
Forerst Stanley incarne bien cet homme faible qui devra redescendre de son échelle pour se monter un être humain à part entière, George Fawcett compose toujours des hommes de caractère avec succès, Virginia Valli est très belle et émouvante, Margaret Livingston et sa perruque vampent les hommes et Priscilla Moran est adorable et touchante devant le désarroi de sa mère (mais elle mange trop de sucreries !).
Amusant de voir l'invention du Télé-vision-phone !



On trouve ce film chez Grapevine.



Titres français (incomplet)

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