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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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vendredi 13 décembre 2013

Slide Kelly Slide - Edward Sedgwick - 1927



La saison de Baseball reprend et les Yankees de New York s'entrainent. Jim Kelly fait le fanfaron dans le train qui l'emmène rejoindre l'équipe. Facétieux il n'hésite pas à piéger ses cigares qu'il offre volontiers et les jupons ne le laissent certainement pas indifférent ..
A l'arrivée devant la gare, il repère une jeune femme qui n'est autre que la fille du pitcher de l'équipe, le vieillissant Pop Munson. La voiture semble avoir un pneu crevé et Jim s'empresse de dépanner Mary mais Mary se débarrasse habilement du collant jeune homme. A l'entrainement Jim démontre un savoir-faire et une habileté à lancer la balle certains. Sur le terrain il fait la connaissance d'un petit garçon sans foyer qu'il prend sous son aile et héberge avec l'aide de Swede Hansen, un costaud qui a le coeur sur la main. Mickey ne tarde pas à devenir la mascotte des Yankees mais Jim horripile ses partenaires par son égocentrisme. A chaque match il fait son show et importune Mary qu'il poursuit de ses assiduités ...


Si vous aimez le baseball vous allez être gâté. Ce film a obtenu beaucoup de succès à sa sortie tout en boostant pour un temps la carrière de William Haines dont la carrière s'arrêtera brutalement en 1934 car il refusait de laisser tomber l'homme de sa vie, Jimmie Shields avec lequel il vécut 50 ans. Suite à son refus Louis B. Mayer qui souhaitait que le jeune homme épouse une femme pour rentrer dans la "normalité" le vira sans pitié. Aimé de ses collègues acteurs William Haines devint un décorateur d'intérieur très prisés para ses pairs ...

Pour en revenir au film il faut quand même se rappeler qu'il date de 1927 pour apprécier l'action. De nos jours le scénario est prévisible. On se doute que le revirement de Jim va être provoqué par un événement marquant. Dans ce genre d'histoire c'est toujours le même genre d'événement qui survient !
William Haines qui arrive en général à incarner un type qui inspire la sympathie est assez horripilant : imbu de lui-même, sûr de lui, extraverti, il impose sa loi à tout le monde. Pour contrebalancer son exubérance un peu lourde il est heureusement entouré d'acteurs solides, à commencer par Harry Carey, toujours égal à lui-même, Karl Dane, peut-être pas gâté par la nature mais qui se montre très attachant, Frank Coghlan Jr dans le rôle du petit Mickey, Paul Kelly, Warner Richmond dans le rôle de l'entraineur solide, sans oublier la jolie Sally O'Neil qui se montre très garçonne au départ.
Johnny Mack Brown et Dorothy Sebastian font une apparition et on peut voir des stars de baseball de l'époque. Guinn Big Boy Williams apparait un peu plus longtemps.

Un film sympathique avec lequel on ne se prend pas la tête.


William Haines ...
Jim Kelly
Sally O'Neil ...
Mary Munson
Harry Carey ...
Tom Munson
Frank Coghlan Jr. ...
Mickey Martin (as Junior Coghlan)
Warner Richmond ...
CliffMacklin
Paul Kelly ...
Dillon
Karl Dane ...
Swede Hansen
Guinn 'Big Boy' Williams ...
McLean (as Guinn Williams)
Mike Donlin ...
Mike Donlin
Irish Meusel ...
Emil 'Irish' Meusel
Bob Meusel ...
Bob Meusel
Tony Lazzeri ...
Tony Lazzen
Johnny Mack Brown ...
John Mack Brown (as John Mack Brown)

Irish Meusel & Bob Meusel pendant le tournage du film (et Tony Lazzeri ?)

mardi 10 décembre 2013

Silent Heroes - Walter Edwards, Jay Hunt - 1913



Dans le Sud, pendant la guerre civile, Tom reste au chevet de sa mère alitée. Pris pour un lâche sa fiancée lui demande de prouver son courage mais le jeune homme résiste et persiste dans son souhait d'accompagner sa mère qui finit par mourir. 
Les troupes nordistes étant repérées non loin de la ville, Tom prend naturellement le commandement et grâce à sa stratégie sauve la ville au prix de sa vie ...


Un film court de deux bobines, qui a tout juste cent ans. Un caméra plutôt statique, pas de gros plans mais pas mal d'action qui paraissent assez réalistes surtout à partir du moment où le combat débute. C'est l'occasion de voir les troupes au grand galop le long d'une rivière dans laquelle les cavaliers se reflètent joliment.
Le fils ayant prouvé son courage se meurt non sans s'être accroché à sa fiancée dans une scène assez forte, il voit ensuite le fantôme de sa mère qui l'attend en filigrane et trépasse alors qu'en hommage à sa bravoure des hommes lui joue un air sous les fenêtres ...

Je n'ai pas vu Frank Borzage et on peut voir ce film sur le net sans difficulté, sans accompagnement musical.

environ 15 minutes

Tom Chatterton ...
Burton
Estelle Allen
Frank Borzage
J. Barney Sherry
Charles Edler ...
The Old Slave
Minnie Devereaux ...
The Old Slave's Wife (as Minnie Prevost)





jeudi 5 décembre 2013

Red Signals - J.P. McGowan - 1927


En moins de deux mois 5 trains de la Western Limited Railroad ont été accidentés et pillés. Le superintendant de Central City Frank Bennet mène l'enquête et se rend sur place (il attend quand même longtemps je trouve !). 
Lafe et Jim sont les bandits qui opèrent sous le couvert d'employés de la compagnie. Peu de temps après, Jim découvre des passagers clandestins qu'il tente de faire arrêter. Lorsque le train stoppe enfin il apparait que l'un des vagabonds est le frère de Frank, Lee. Celui-ci est en fait un détective qui travaille incognito de mèche avec son frère. Lee fait la connaissance de la jolie fille d'un conducteur, Mary Callahan mais il semble que Jim tienne à faire croire que la demoiselle lui est promise...


Rien de transcendant ni d'original dans l'histoire contée, par contre les amateurs de trains trouveront grand plaisir à voir ce film bourré de scènes de trains roulant à toute vapeur dans un nuage de fumée noire.
Le réalisateur J.P. McGowan se trouve devant et derrière la caméra puisqu'il est aussi l'acteur incarne le bandit. Le détective Lee Bennet (pourquoi donc est-ce écrit Bryson sur IMDB ?) fait figure de crevette face au gabarit de McGowan...

Les intertitres sont plutôt marrants, du style "il y a toujours un restaurant du genre de la Fourchette graisseuse, souvent on le trouve à côté des pompes funèbres locales" ... ou bien en présentant le personnage de Frank Rice "Il n'y a sur terre que deux exemplaires comme lui, le deuxième est appelé girafe" ...Bref, c'est un film qui se laisse regarder !

La version de Encore Home Video n'est pas mauvaise du tout ! On trouve aussi ce film chez Grapevine Video.
Pour les amateurs de train de l'époque, la liste de quelques films muets disponibles : http://www.silentera.com/video/info/railroadFilms.html


Wallace MacDonald ...
Lee Bryson
Earle Williams ...
Mark Bryson
Eva Novak ...
Mary Callahan
J.P. McGowan ...
Jim Twyler
Sylvia Ashton ...
Opal Summers
William F. Moran ...
Lafe Reeves (as William Moran)
Robert McKenzie ...
Tim Callahan
Billy Franey ...
One-Round Hogan
Frank Rice ...
The Professor

eee

dimanche 1 décembre 2013

Strange Cargo - Frank Borzage - 1940


Au bagne en Guyane, Verne accumule les évasions. A chaque fois repris il purge sa peine mais s'échappe à la moindre occasion. Chargé de décharger des marchandises au port, il repère une jeune femme, Julie. Celle-ci ne souhaite pas être vue parlant à un condamné et Verne lui promet de la retrouver le soir même au bar où elle travaille. Au retour sous les verrous il est sans le savoir remplacé par un mystérieux inconnu, Cambreau, qui prend sa place tandis qu'il rejoint la jeune femme. Surpris par la police, Verne est ramené au pénitencier où il apprend que Moll monte une évasion avec Hessler et Telez, respectivement un condamné pour avoir empoisonné ses femmes et un homme persuadé qu'il rejoindra le paradis grâce à la bible qu'il lit. Cambreau paie les passages de Verne et de lui-même, mais Moll assomme Verne pour l'empêcher de les suivre. Lui seul détient une carte qui pourra leur permettre de rejoindre la mer où un bateau chargé de vivre les attendra. Une deuxième carte est dans les mains de son second qui mènera un deuxième groupe. A son réveil Verne trouve par hasard une carte griffonnée par Cambreau l'incitant à les rejoindre et Verne s'évade aussitôt ...


Voilà un film qui sort des sentiers battus. Pourtant le thème est connu, il s'agit de l'histoire de quelques hommes qui finissent par voir la lumière malgré un passé trouble et terrible.
Borzage s'y prend différemment pour conter son histoire : Il met en présence des hommes et une femme perdus à qui un homme révèlera à chacun sa part céleste. Son identité reste cachée, on peut y voir ce que notre religion, notre éducation ou nos convictions nous font voir : un passeur, un éclairé, un ange, le destin ou même le Christ comme semble le penser le pêcheur interprété par Victor Varconi.

La plupart des réalisateurs auraient pris la peine de faire comprendre aux spectateurs l'identité réelle
de Cambreau. Pas Borzage, ce qui donne une dimension particulière à ce film qui mêle allégrement paraboles, miracles, clairvoyance et sensualité. Il nous fait passer du pénitencier à la mer en passant par la jungle et le désert. Les "pélerins" devront éviter le village des indigènes, la mine, braver les dangers (serpent, flèches, eau salée, sables mouvants), souffrir de faim et de soif avant d'atteindre la mer où leurs soucis seront loin d'être terminés car ils leur faudra encore effectuer la traversée.
Leurs pires ennemis ne sont qu'eux-mêmes, car tous se méfient et tentent de se débarrasser les uns les autres ou bien de se voler leurs maigres possessions.
Le scénario met en scène des personnages tout droit sortis de la Bible, la fille facile, le voleur, le meurtrier, le pêcheur, le croyant, et même le mal en la personne de Pig incarné par le très inquiétant Peter Lorre qui reste très ambigu et dont les intentions ne sont pas nettes du tout. 

Le film est truffé de belles images et de nombreux symboles sont parlants. On peut ne pas aimer cette façon sans équivoque de nous rappeler cette part d'humanité ou de Dieu qui nous habite tous. On peut ne pas apprécier cette manière de nous balancer des bouts de textes bibliques lus de manière presque moqueuse par Verne mais qui tirent des larmes à Julie. Pourtant l'histoire est bien simple, ou vous y croyez ou bien vous n'y croyez pas dans le fond ! Il faut avouer que ce genre de film détonne fortement dans le monde actuel.

Il y a certainement plusieurs niveaux à ce film, si l'on s'en tient aux images et non au message on a sous les yeux une aventure assez quelconque. Si on s'intéresse au message on a sous les yeux un film fort comme devait l'être Borzage. Peut-être d'ailleurs n'est-ce pas un hasard si Cambreau alias Ian Hunter lui ressemble physiquement un peu ? Borzage devait être un homme aux convictions et à la foi très fortes, cela est perceptible tout au long du film.

Les hommes qui se sont fourvoyés se trompent eux-mêmes. Leurs craintes sont les barrières qu'ils ont dressées et ils vivent dans une sorte de monde parallèle alors que la confiance apporte la clairvoyance. La fin est prévisible, on sait que Verne va croire que Julie l'a trahi une fois de plus avec Pig, comment pourrait-il en être autrement pour un homme qui ne vit que pour lui même et qui s'est construit selon ses propres critères et qui prend simplement ce qu'il veut sans se soucier des autres ?
On imagine qu'il va se perdre alors que sous ses yeux, accroché tel un Christ sur sa croix Cambreau se noie dans une mer démontée. Le moment où Verne comprend enfin ce que Cambreau lui révèle est osé mais, magie du cinéma, en une fraction de seconde le visage de Clark Gable redevient lisse et humain alors que jusque là il était dur. Avec Borzage on sait que l'histoire se terminera bien, tant mieux, c'est rassurant ! Et si l'on ne sort pas tout à fait indemnes de ce film qui parle de rédemption, d'amour et de confiance, son but est atteint !

Un film qui joue avec la lumière dans un beau noir et blanc, avec des plans originaux comme celui qui voit Joan Crawford sur le dos, son visage démaquillé regardant le ciel tel un paysage à l'horizon alors que Cambreau, serein, veille à la barre.

Une fois de plus le titre français est loin du sens premier du titre anglais et on trouve ce film dans le coffret intitulé Joan Crawford Collection 2

Deux citations qui illustrent bien le propos :

"La bonté est la meilleure source de clairvoyance spirituelle."
Miguel de Unamuno
"La clairvoyance est le seul vice qui rende libre, libre dans un désert."
Emil Michel Cioran


D'après le roman de Richard Sale "Not Too Narrow... Not Too Deep", scénario écrit par Lawrence Hazard et adapté par Anita Loos.

Titre français : Le cargo maudit

Joan Crawford ...
Julie
Clark Gable ...
Verne
Ian Hunter ...
Cambreau
Peter Lorre ...
M'sieu Pig
Paul Lukas ...
Hessler
Albert Dekker ...
Moll
J. Edward Bromberg ...
Flaubert
Eduardo Ciannelli ...
Telez
John Arledge ...
Dufond
Frederick Worlock ...
Grideau (as Frederic Worlock)
Bernard Nedell ...
Marfeu
Victor Varconi ...
Fisherman



Tiens, en passant, ce film illustre bien ce premier dimanche de l'Avent 2013 !

mardi 26 novembre 2013

Sumurun - Ernst Lübitch - 1920



Une troupe de comédiens ambulants composée entre autres d'une danseuse, d'un bossu et d'une vieille femme traversent le désert. En chemin ils croisent un vendeur d'esclaves. A la vue de la danseuse de la troupe celui-ci comprend qu'elle plaira au Scheik.
De son côté le Scheik est très fâché de voir que sa favorite, Sumurun est courtisée par un autre homme. Toutefois il se méprend en croyant qu'il s'agit de son propre fils alors qu'il s'agit du vendeur de tissus précieux. 
Sumurun est sur le point de se faire couper la tête mais le fils du scheik plaide en sa faveur.
A leur arrivée en ville les comédiens font leur show sur la place. Le fils du scheik veut les en chasser avant de changer d'avis à la vue de la danseuse qui ne manque pas de le charmer.
Après la représentation il l'attendra mais elle s'enfuira avant de retrouver le vendeur de tissus auquel elle fera sans succès des avances au grand désespoir du bossu amoureux d'elle.
Comme la danseuse reste indifférente face à lui, le bossu finira par ingurgiter une pilule sensée lui apporter le repos de l'esprit et la danseuse à la vue de son corps inerte s'enfuit, poursuivie par le vendeur d'esclave et le fils du scheik. Elle finira par être rattrapée et sera parée pour plaire au scheik ...


Du pur divertissement de l'époque qui laisse assez indifférent, même si les décors sont somptueux et les images très belles, ce n'est pas un film conventionnel mais plutôt un spectacle de pantomime, d'ailleurs ce film est composé de très peu d'intertitres.
Toutefois il est difficile de se laisser emporter par les gestes très exagérés de tous les protagonistes qui lèvent les bras à la moindre excuse. Beaucoup de figurants et des costumes très soignés dans de très beaux décors, en résumé ce film reste dans le registre du film esthétique, sans plus même si les eunuques qui gardent le harem sont plutôt sympathiques quand même.
Le gaillard qui faisait partie de la troupe au départ disparait mystérieusement, pourtant il semblait s'intéresser à la danseuse ?
Le scénario n'est pas très clair, si la danseuse voulait tant entrer au palais pourquoi diable s'enfuit-elle devant le fils du scheik ?
Les mésaventures du corps du pauvre bossu, alias Ernst Lubitsch presque méconnaissable, n'apportent pas grand'chose, de même que les deux excités esclaves du marchant de tissu qui bougent comme des singes dans tous les sens.

Sans compter qu'on se demande ce que les gens peuvent bien trouver à cette troupe composée de ce bossu qui joue de la guitare (bien, j'espère ?), d'une vieille qui charme les serpents (enfin c'est ce qu'on veut nous faire croire, le serpent n'a pas l'air charmé du tout), et de la danseuse qui se trémousse de façon langoureuse (enfin si on veut).



103 minutes, teinté
Conte en 6 actes
One Arabian Night


Ernst Lubitsch ...
Yeggar - the Hunchback

Pola Negri ...
Yannaia - a Dancer

Paul Wegener ...
Der alte Scheich

Jenny Hasselqvist ...
Sumurun

Aud Egede-Nissen ...
Haidee

Harry Liedtke ...
Nur-Al Din

Carl Clewing ...
Der junge Scheich

Margarete Kupfer ...
Alte Frau

Jakob Tiedtke ...
Head Eunuch

Max Kronert ...
Muffti, 1st Servant of Nur-al-Djin

Paul Biensfeldt ...
Achmed, the Slave Trader

Paul Graetz ...
Pufti, 2nd Servant of Nur-al-Djin

mardi 19 novembre 2013

Kohlhiesels Töchter - Ernst Lübitsch - 1920



 L'aubergiste Kohlhiesel a deux filles. Liesel l'aînée travaille dur mais se montre terrible et masculine, à tel point qu'elle officie en tant que videuse de clients dans l'auberge de son père. Tout son contraire Gretel la cadette est féminine et coquette. Lorsqu'elle tient le bar tous les consommateurs finissent leur chope de bière en vitesse pour se faire servir par elle.

Xaver et Seppl sont amis. Xaver est amoureux de Gretel et demande sa main à son père mais celui-ci souhaite d'abord marier sa fille ainée alors Xaver tente de soudoyer des hommes pour que l'un d'eux l'épouse mais peine perdue. Seppl lui suggère alors d'épouser lui-même Liesel et de se monter désagréable ce qui provoquera la demande de divorce de Liesel et lui donnera les coudées franches pour épouser celle qu'il aime. Xaver est stupide et suit donc les conseils de son vieil ami. Après le mariage il se montre odieux avec Liesel, cassant le mobilier et dédaignant ses repas.
Pendant ce temps Gretel trouve réconfort auprès de Seppl et commence à éprouver de tendres sentiments à son égard ...



Ce film avait obtenu beaucoup de succès à sa sortie. On a droit à une amusante mise en scène. Henny Porten joue le rôle dual des deux soeurs, Emil Jannings est le gros lourdaud qui ne prend pas vraiment de gants face à sa dulcinée. Les acteurs ont l'air de s'en donner à coeur joie pour exagérer leurs mouvements et leurs mimiques. Les scènes sont tournées dans un joli village de  montagne en hiver, ce qui donne un attrait particulier à ce film sympathique.



Comédie en quatre actes, 60 minutes environ

Jakob Tiedtke ...
Mathias Kohlhiesel, Wirt des 'Dorfkruges' (as Jacob Tiedke)
Henny Porten ...
Liesel, seine ältere Tochter & Gretel, seine jüngere Tochter
Emil Jannings ...
Peter Xaver
Gustav von Wangenheim ...
Paul Seppl (as Gustav v. Wangenheim)
Willy Prager ...
Der Handelsmann (as Willi Prager)


vendredi 15 novembre 2013

The White Shadow - Graham Cutts - 1924


6 bobines

Assistant directeur Alfred Hitchcock, d'après un roman de Michael Morton


L'ombre blanche

Nancy Brent revient au bercail en Grande Bretagne après un séjour à Paris. Sur le bateau qui la ramène, elle fait la connaissance d'un jeune américain, Robin Field qui viendra lui rendre visite dans la propriété familiale. Nancy est une jeune fille sans âme attirée par le mal alors que sa soeur jumelle, Georgina est tout son contraire, bien que d'apparence parfaitement similaire.
Un jour Robin croit retrouver Nancy qu'il avait embrassé la veille et ne comprend pas l'attitude de Georgina qui ne l'a jamais rencontré. Peu de temps plus tard Nancy s'enfuit de la maison qu'elle trouve trop ennuyeuse et disparait. Son père ne tarde pas à se mettre à sa recherche et ne revient pas non plus. La mère tente bien de les retrouver tous les deux mais l'enquête piétine. Madame Brent mère finit par mourir et Georgina se retrouve à la tête de la propriété.

Un jour à Londres, accompagné de son ami Louis Chadwick, Robin croit apercevoir Nancy qui n'est autre que Georgina qui ne dément pas. Tous deux se voient maintenant régulièrement. Louis Chadwick s'en retourne à Paris où il étudie et entre dans un cabaret appelé le Chat qui rit. Parmi les habitués il aperçoit Nancy qui joue et danse sous le nom de Cherry. Il la prend bien entendu pour Georgina (alias Nancy quand même, j'espère que vous suivez ?) et revient prévenir son ami Robin sur le point de demander sa main (celle de Georgina alias Nancy).
Georgina surprend la conversation et se rend au cabaret où les deux hommes se rendent eux aussi ...



Il manque trois bobines et c'est bien dommage. Retrouvé en 2010-2011, les trois bobines que nous découvrons sont en assez bon état malgré l'attaque des nitrates ici ou là. Restauré avec l'aide du National Film Preservation Foundation le film est très prometteur, on se laisse prendre par l'action et la maitrises des images sans problème sans compter que la musique d'accompagnement composée par Michael D. Mortilla (piano, percussion) accompagné de Nicole Garcia (au violon) est excellente.

Betty Compson est très à l'aise dans ce rôle dual; Clive Brook n'a pas trop d'occasion de développer ses talents, du moins dans ce que l'on peut voir du film. A relever que les paysages et les décors sont soignés.

La fin nous est contée sur les intertitres et bien sûr on reste sur sa faim ... il ne reste qu'à souhaiter que ce film soit visible un jour en entier !






Betty Compson ...
Nancy Brent / Georgina Brent
Clive Brook ...
Robin Field
Henry Victor ...
Louis Chadwick
A.B. Imeson ...
Mr. Brent
Olaf Hytten ...
Herbert Barnes
Daisy Campbell ...
Elizabeth Brent

mardi 12 novembre 2013

The Lady of the Lake - James A. Fitzpatrick - 1928



45 minutes environ
d'après le poème de Sir Walter Scott

La fille de Douglas, Helen, cherche son père Douglas, le rival du roi Jacques V, qui  se cache dans les Highlands. Elle rencontre un étranger nommé James FitzJames qu'elle emmène auprès des siens. Il est alors fait prisonnier par les hommes du clan de Roderick Dhu un fervent partisan de Douglas. Voyant que FitzJames est en danger d'être tué, Helen le libère et l'emmène en barque au loin. FitzJames lui remet alors pour la remercier une bague qui devrait lui donner la protection du Roi.
Roderick aimerait obtenir la main de Helen mais celle-ci est amoureuse de Graeme, un jeune chef des Highlands. 
De son côté FitzJames rencontre Roderick qui lui offre l'hospitalité pour une nuit dans son camps malgré leur rivalité ...

Le dialogue est tiré du poème de Sir Walter Scott ce qui aurait pu donner un souffle différent à cette histoire traitée de façon assez ennuyeuse. Malgré l'anglais moderne naissant (Early Modern English) on arrive à suivre ce film assez court.
Les paysages sont assez jolis et les costumes paraissent authentiques, pour le reste on se demande si c'est la mise en scène qui est mauvaise ou les acteurs ? Percy Marmont se montre maigrichon et pincé, Roderick alias Lawson Butt aurait mérité un peu plus de place, Graeme n'inspire pas spécialement de l'intérêt non plus. Seule Benita Hume, qui a un petit air d'Olivia de Haviland, semble plutôt à l'aise.

On trouve ce film chez Oldies, édité par Alpha Home Entertainment avec la qualité habituelle à cette édition, c'est-à-dire plutôt faible.


Plus de détails sur ce poème sur Wikipedia.


Pour terminer un portait de cet acteur peu connu, Lawson Butt (il porte une grosse barbe dans le film !)

Percy Marmont ...
James FitzJames
Benita Hume ...
The Lady of the Lake
Lawson Butt ...
Roderick Dhu
James Carew ...
Lord Moray
Haddon Mason ...
Malcolm Graeme
Hedda Bartlett ...
Margaret
Leo Dryden ...
Allan Bayne
Sara Francis ...
Blanche of Devon
James Douglas ...
Douglas

vendredi 8 novembre 2013

A Stolen Life - Curtis Bernhardt - 1946




Bette Davis ...
Kate Bosworth / Patricia Bosworth
Glenn Ford ...
Bill Emerson
Dane Clark ...
Karnock
Walter Brennan ...
Eben Folger
Charles Ruggles ...
Freddie Linley (as Charlie Ruggles)
Bruce Bennett ...
Jack R. Talbot
Peggy Knudsen ...
Diedre
Esther Dale ...
Mrs. Johnson
Clara Blandick ...
Martha
Joan Winfield ...
Lucy

109 minutes

Titre français : La voleuse

Kate Bosworth rate le ferry qui devait l'emmener sur une île près de Cape Cod. Comme on lui indique un canot qui va s'y rendre elle insiste auprès de son pilote afin d'être prise comme passagère. Le pilote, Bill Emerson se montre tout d'abord très réticent mais finit par l'accepter devant son insistance.
Durant le trajet tous deux font connaissance et Kate esquisse même le portrait de Bill. A l'arrivée dans l'île Eben Folger les accueille à leur descente de canot. Eben est l'homme avec lequel Bill travaille dans un phare non loin et qui lui adresse des reproches pour avoir pris un passager. Mais Bill est plutôt ravi d'avoir fait la connaissance de la délicate et naturelle Kate. Le lendemain, celle-ci décide de se rendre à la voile au phare. Eben tente de lui en interdire l'accès mais Kate a plus d'un tour dans son sac pour se faire accepter par le vieil homme elle n'hésite pas à faire l'acquisition d'un bateau en bouteille convoité par Eben en échange de quelques heures par jour de pose pour le peindre et il finit par accepter la proposition.
Un jour de brouillard la timide Kate est forcée de rester dans le phare et avoue à Bill avoir trouvé ce prétexte pour le retrouver. Celui-ci est heureux et se confie à elle avant de lui montrer ses endroits préférés qu'il aimerait la voir peindre. Tous deux ont rendez-vous le lendemain pour manger ensemble mais alors que Bill l'attend sur le quai il aperçoit la soeur jumelle de Kate, Patricia, qu'il prend pour Kate et interpelle. Patricia bondit sur l'occasion de se faire passer pour Kate et accepte de manger avec lui avant de l'emmener à la maison où elle se montre amusée et pleine d'assurance. Lorsque Bill lui avoue qu'elle est bien gentille mais que le "glaçage" du gâteau n'est pas suffisant, Patricia contre attaque en l'embrassant devant les yeux de Kate qui revient à la maison faute d'avoir pu trouver Bill. Bill ne prend pas trop au sérieux la situation alors que Kate est profondément blessée.
Le lendemain soir la sophistiquée Patricia se trouve justement à une soirée folklorique où Bill emmène Kate. Elle s'impose sans difficulté au jeune homme qui en oublie la pauvre Kate qui n'a dès lors plus aucune chance d'attirer son attention.
Bill finit par épouser Patricia et tous deux s'en vont vivre à Boston, où vit aussi Kate qui se remet à peindre de plus belle. Le soir du vernissage de son exposition elle fait la connaissance de Karnock, un peintre talentueux sans le sou qui profite du vernissage pour se mettre des canapés sous la dent. Amusée Kate le suit chez lui et finit, devant son talent, par l'inviter dans son atelier afin qu'il lui donne des cours de peinture.
Kate se montre désireuse d'apprendre et Karnock très direct et plutôt rude ne la ménage pas. Il semble s'attacher à sa façon à Kate mais celle-ci est toujours éprise de Bill ...


Je ne résiste pas à parler de ce film, excellent jusque vers la fin qui plombe totalement le film. Kate se montre attachante et on comprend mal que Bill s'intéresse à sa soeur beaucoup plus sophistiquée. Bien sûr il explique son intérêt par le "glaçage" du gateau que Kate n'aurait pas. Difficile de le croire alors qu'il se montre au début du film comme un homme épris d'indépendance et de solitude qui préfère travailler dans cette région éculée plutôt qu'accepter un poste qui lui apporte un salaire trois fois plus important proposé par l'un de ses anciens camarade d'étude.

Toutefois cela ne pose pas trop de problème au spectateur qui suit l'histoire de cette soeur jumelle évincée par sa propre soeur qui lui vole l'homme qu'elle aime avec un immense intérêt. 7
Les choses deviennent palpitantes lors que Patricia meurt durant une tempête en se noyant près du phare qui a permit le rapprochement entre Bill et Kate. Rescapée, Kate qui tient l'alliance de Patricia est prise pour elle. Dans le brouillard dans lequel elle se trouve elle ne dément pas sa nouvelle identité et finit par prendre la place de sa soeur pour découvrir que Patricia trompait Bill avec un certain Talbot et que leur vie de couple battait de l'aile. Au lieu de comprendre alors la futilité de ce couple elle persiste à pleurer l'homme qu'elle aime et tente de se rapprocher, avec toutes les maladresses apportées par sa méconnaissance de sa soeur.
Le spectateur se demande alors avec une certaine inquiétude et avec raison comment va être abordée la fin. Et là malheureusement le film perd tout intérêt en plongeant dans la guimauve.
Le peintre Karnock disparait purement et simplement alors qu'il aurait eu tellement à apporter à Kate pour l'aider à développer ses potentiels. Non celle-ci finit par retrouver Bill et on comprend que ce couple ne rencontrera jamais un bonheur durable puisqu'aucune interaction ne permettra plus à Kate de prendre sa propre vie entre ses mains.
Pourtant le scénario aurait pu tenir en haleine jusqu'au bout. On aurait pu imaginer que Kate peigne le fameux paysage qui plaisait tant à Bill et que celui-ci aurait compris alors la finesse de l'esprit de la jeune femme.  En plus Kate aurait pu s'intéresser à Karnock, grâce à ce rôle déclencheur ce qui aurait fait comprendre à Bill sa grande erreur en épousant sa soeur futile ? Bref, ce n'est pas les idées qui manquent, bref les deux hommes auraient pu valoriser Kate ce qui lui aurait permis de prendre confiance en elle mais malheureusement ce créneau n'était pas au programme.

Bette Davis est magnifique comme toujours. Elle joue trois rôles, la timide, gentille et sensible Kate, Patricia la sophistiquée sûre de son pouvoir sur les hommes et Kate jouant Patricia avec une aisance certaine. Glenn Ford tout mignon parait presque palot face au toujours intense et tendu Dane Clark.
Cerises sur le gâteau, Walter Brennan très naturel dans ce rôle de marin un peu rude, Charles Ruggles dans le rôle du cousin prévenant et sympathique et Bruce Bennett dans celui de l'amant éconduit.

Alors qu'il croit parler à Kate Bill lui annonce qu'il ne souhaite pas trop s'engager dans leur relation, arguant qu'un homme s'intéresse forcément aussi beaucoup au "frost" ou glaçage du gâteau. Même si l'image est bien choisie, j'ose espérer que certains hommes s'intéressent aussi au gateau sous le glaçage, sachant que si un glaçage en jette plein les yeux il se mange rapidement alors qu'on peut savourer longtemps le gâteau ! ;-)





mercredi 6 novembre 2013

Adam's Rib - Cecil B. DeMille - 1923


Milton Sills ...
Michael Ramsay
Elliott Dexter ...
Prof. Nathan Reade
Theodore Kosloff ...
Jaromir XIII - Deposed King of Morania
Anna Q. Nilsson ...
Mrs. Michael Ramsay
Pauline Garon ...
Mathilda Ramsay
Julia Faye ...
The Mischievous One
Clarence Geldart ...
James Kilkenna
Robert Brower ...
Hugo Kermaier
Forrest Robinson ...
Kramer
Gino Corrado ...
Lt. Braschek
Wedgwood Nowell ...
Minister's Secretary
Clarence Burton ...
Cave Man



102 minutes
Titre français : La rançon d'un trône

Michael Ramsey est un business man très occupé à surveiller le cours du blé qui la rendu très riche. Le jour du XIXe anniversaire de leur mariage, sa femme Marian reçoit la visite de Jaromir, un homme qui lui apporte la romance qui lui manque tant tandis que son mari semble avoir oublié ce jour très important pour elle. Jaromir veut l'épouser et lui prouve son amour. 
Toutefois Michael prend conscience de la date du jour et s'en va retrouver sa femme qu'il trouve dans les bras de Jaromir. Alors qu'il va en venir aux mains, le serviteur de la maison reconnait dans le rival le roi exilé de Moronia, Jaromir XIII, chassé de son pays par la révolution. Avant son départ il promit de revenir au pays si son peuple avait besoin de lui.
De son côté la fille de Marian et Michael, Mathilda, est très éprise d'un paléontologue zoologiste Nathan Reade qu'elle retrouve dans son musée et qu'elle séduit avec aplomb. Lorsqu'elle apprend que sa mère est prête à tout pour s'enfuir avec Jaromir elle décide de l'en empêcher. De son côté Michael à fort à faire pour contrer le Roi qui obtient tous les regards des femmes enamourées au cours d'une soirée organisée par sa femme. 
Mais très vite Marian décide de quitter son mari et sa fille pour s'enfuir avec l'homme qui lui témoigne tant d'intérêt et Michael va jouer son va-tout : négocier le blé de Moronia à perte et faire remonter le roi sur son trône et l'éloigner de sa femme. Le parcours est semé d'embuches pour Michael et Marian qui risquent le tout pour le tout pour époigner leur femme et mère de Jaromir ...


Un film sérieux traité avec un certain humour au début mais qui finit par basculer dans le drame. Mathilda a jeté son dévolu sur le professeur de paleontologie qui en tombe amoureux. Toutefois ses actes ne correspondent pas à ce que le pauvre homme attendait de l'amour. Durant la soirée Mathilda qui tente d'éloigner Jaromir va ainsi cruellement blesser le coeur du pauvre Nathan en préférant danser avec le roi. 

Les décors sont somptueux et les scènes superbement filmées. Ainsi verra-t-on Mathilda s'asseoir sur un vénérable squelette de stegausorus sous les yeux horrifié du conservateur, semant ainsi la pagaille au sein du musée poussiéreux. La soirée organisée par Marian est très joliment rendue : les danseurs sont couverts d'une pluie de pétales (il me semble), ils ouvrent des ombrelles pour se protéger puis allument des lanternes qu'ils tiennent à bout de bras tandis que l'intensité de la lumière baisse.
Pour nous expliquer que le problème de la confiance et de l'amour est récurrent depuis la nuit des temps, Cecil B. DeMille nous invite à le rejoindre au début de l'humanité où les acteurs grimés de façon simiesque et vêtus de peaux de bête reproduisent la scène à la façon de l'époque. Ainsi Elliott Dexter deviendra un fabricant d'arc, Anna Q. Nilsen créera des poteries à base d'osier, et le "serpent" détournant la gentille femme au foyer se montrera sous les traits d'un joueur de flûte.

Bref on passe un bon moment, comme toujours les déboires matrimoniaux vécues par les autres apportent toujours de l'eau au moulin aux vies des couples vivant de nos jours. Bien sûr les temps changent mais dans le fond les problèmes soulevés restent toujours autant d'actualité, ou bien ?

On trouve le film chez Grapevine video, l'image est bonne.





Titres français (incomplet)

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