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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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jeudi 23 février 2012

Lorna Doone - Maurice Tourneur - 1922


Madge Bellamy ...
Lorna Doone
Mae Giraci ...
Lorna as a Child (as Mae Giracci)
John Bowers ...
John Ridd
Charles Hatton ...
John as a Child
Frank Keenan ...
Sir Ensor Doone
Jack McDonald ...
'Counsellor' Doone (as Jack MacDonald)
Donald MacDonald ...
Carver Doone
Norris Johnson ...
Ruth - John's Cousin

87 minutes
D'après un roman de R.D. Blackmore

Une histoire certainement très populaire car on en trouve déjà quatre versions précédemment tournées en 1911,1912, 1915 et 1920

Dans le Devon à un relais de poste. Un jeune garçon fils de fermier, John Ridd, se lave à la fontaine alors qu'arrive un luxueux carrosse, les chevaux portant un postillon. Une comtesse en sort ainsi que sa fille. Les deux jeunes gens font connaissance pendant qu'un homme annonce qu'il vient d'être attaqué sur la route par les Doone, une bande de brigands sans foi ni loi qui sévit dans les environs. John donne son couteau gravé à son nom à Lorna pour se défendre le cas échéant. Les villageois déconseillent au conducteur de prendre la route mais la comtesse de Lorne décide de poursuivre sa route car elle sait de source sûre que les hors-la-loi ne molestent pas les femmes. Sur la route le carrosse est attaqué et Sir Ensor Doone (Keenan), un noble à la tête de la troupe à la suite d'une injustice s'empare de la petite fille sous les yeux horrifiés de sa mère. 
Bien des années plus tard dans la forteresse de Doone, Lorna (Bellamy) est devenu la fierté de Sir Ensor qu'elle a apprivoisé. Le fils de son conseiller, l'affreux et brutal Carver (MacDonald) désire l'épouser mais devant la détresse de Lorna Sir Ensor déclare que lui vivant Lorna aura toujours le droit de choisir son prétendant. Pendant ce temps, John (Bowers) devenu un jeune et solide jeune homme tombe à l'eau et dévale la rivière qui l'emmène dans le fief des Doone par une cascade. Lorsqu'il ouvre les yeux après sa chute, il voit devant lui une belle jeune fille. Alors qu'il se présente, la jeune fille va chercher son couteau et les deux jeunes gens sont ravis de se retrouver. Comme Carver approche Lorna indique à John un chemin le menant hors de la vallée de Doone à travers la lande et John lui dit qu'en cas de besoin elle n'aura qu'à faire un signal depuis le sommet de la montagne ...



Une belle histoire romantique. Je me suis laissée emportée par le lyrisme envoutant et la poésie des images (par Henry Sharp). Le tout est enrobée d'une excellente musique composée par Mari Lijima et joliment teinté (Kino). Les jeunes gens qui interprètent les héros au début du film sont charmants, John Bowers compose un jeune homme courageux et sincère, Madge Bellamy se montre d'une grande douceur avec ses boucles et ses grands yeux. Frank Keenan fait très noble déchu (un peu un physique à la capitaine Fracasse), et Donald MacDonald se montre brutal comme il se doit. Les intertitres sont très soignés, les décors extérieurs sont somptueux, les costumes vous propulsent dans ces années lointaines et le tout vous fait facilement oublier tout ce qui vous entoure.
On ne peut que crocher dans ces conditions !







mardi 21 février 2012

Mystic (The) - Tod Browning - 1925


Aileen Pringle ...
Zara
Conway Tearle ...
Michael Nash
Mitchell Lewis ...
Zazarack
Robert Ober ...
Anton
Stanton Heck ...
Carlo
David Torrence ...
James Bradshaw
Gladys Hulette ...
Doris Merrick
DeWitt Jennings ...
Director of Police

70 minutes

En Hongrie. Une petite troupe familiale de bohémiens présente un numéro de spiritisme qui obtient un franc succès. Composée de Poppa Zazarack, de Zara sa fille et de Anton le lanceur de couteau, la troupe repère un étranger qui erre autour de la roulotte de Zara. Ils l'interrogent pour découvrir qu'il s'agit de Michael Nash un américain qui veut les emmener à New York et faire leur fortune à tous grâce à des escroqueries basées sur le spiritisme. 
Aux Etats-Unis le chef de police est très suspicieux et le soir de la grande représentation il se montre dubitatif. Un ingénieux dispositif fait croire que Zara entre en transes et un fantôme apparait tandis que l'assistance se tient par les mains. Grâce à un courant électrique indétectable, si l'une des personnes retire sa main un voyant lumineux l'indique aussitôt. L'illusion est parfaite et tout le monde semble impressionné mais le chef de police comprend que le cerveau derrière la bande est Michael Nash, un escroc bien connu de ses services ...



Tod Browning aime vraiment les histoires un peu louches, il n'y a pas de doute. Pour une fois Lon Chaney ne fait pas partie du casting, c'est Conway Tearle qui porte le film en compagnie d'Aileen Pringle, de Gladys Hulette et du théâtral Mitchell Lewis. La fin de l'histoire ne tient pas trop la route, comment croire en effet au changement d'attitude de Michael qui lorsqu'il a planifié de dérober une grosse fortune en bijoux tout à coup montre des remords et renonce au vol ? Tout ça sans être amoureux ? hein ? je vous le demande ?
Amusant surtout pour découvrir les charlatans en action et la mise en scène pour créer l'illusion, je dois avouer que c'est très bien fait !




Blot (The) - Lois Weber - 1921



Philip Hubbard ...
The Professor, Andrew Theodore Griggs
Margaret McWade ...
His Wife, Mrs. Griggs
Claire Windsor ...
His Daughter, Amelia Griggs
Louis Calhern ...
His Pupil, Phil West
Marie Walcamp ...
The Other Girl, Juanita Claredon
? ..................................Reverend Gates
?                                   Peter Olsen
?...................................Les membres de la famille Olsen
?...................................Walt

91 minutes

En classe, un professeur respectable, Andrew Griggs (Hubbard), donne son cours devant des élèves dissipés qui montrent peu d'inclinaison à vouloir s'instruire. Parmi eux se trouve Phil (Calhern) le fils d'un homme riche. Phil est très intrigué par la fille de Griggs, Amelia (Windsor) qui travaille à la bibliothèque publique dans laquelle il se rend donc souvent. Les Griggs vivent dans un quartier pauvre et tirent le diable par la queue. Leurs voisins les Olsen vivent dans une certaine aisance, le père étant un bottier à succès. Leur fils ainé Peter se montre lui aussi attiré par Amelia, de même le Reverend Gates, un jeune homme érudit mais pauvre lui aussi.
Madame Griggs, une femme de bonne famille semble très fatiguée de se serrer la ceinture. Un jour Amelia prend froid et reste alitée. Les prétendants défilent dans la maison ...


A me relire ce film ne semble pas passionnant. Pourtant il y a quelque chose de touchant dans ces images qui décrivent les conditions difficiles dans lesquelles vivent ces personnes nourrissant l'esprit qui ne touchent pas de salaires à la hauteur de leur tâche, soit le professeur ou le révérend. 
Bon, soit. Le scénario s'attarde longuement et peut-être un peu trop sur les détails marquant la pauvreté, le tapis usé jusqu'à la corde, le fauteuil troué, les chaussures élimées, etc rien n'échappe à la caméra qui se fait une joie de tout nous montrer dans les moindres détails. Les voisins sont décrits de manière peu sympathique, à part le père et le fils Peter. C'est quand même un peu dur à avaler de penser que la raison qui pousse les protagonistes les plus favorisés par la fortune à aider les Griggs ce sont uniquement Amelia et son charme, non ? De plus il semble qu'Amelia soit attirée par le Révérend au début du film, on se demande quand même ce qui a bien pu lui faire changer d'avis en cours de route ? Ok, on nous montre Phil prenant conscience du monde qui l'entoure. Mais s'il tient de beaux discours, il ne change en aucune manière de comportement ni de fréquentation, et cela ne lui coupe de toute évidence pas l'appétit. 
En fait ce sont les personnes qui gravitent autour des deux amoureux qui sont les plus intéressantes : Mme Griggs jouée par Margaret McWade occupe une grande partie de l'écran tout au long du film et se montre vraiment touchante. De même les timides révérend Gates et Peter.... Le comble c'est que je n'ai trouvé nulle part le nom de ces acteurs qui mériteraient une mention. Tout le monde cite Louis Calhern encore tout jeune (ce qui permet de constater qu'il ne changera pas beaucoup physiquement dans les années qui suivront) qui a le physique de l'emploi du jeune homme plutôt superficiel qui va ouvrir les yeux petit à petit !

La réalisatrice Lois Weber est une femme engagée et cela se voit dans ce film plutôt partial qui tente de nous rallier à sa cause par les voies émotionnelles et qui témoigne bien de la vie difficile de cette époque vécue par certaines personnes. Cela en fait un témoignage particulièrement émouvant.







dimanche 19 février 2012

Mantrap - Victor Fleming - 1926



Clara Bow ...
Alverna
Ernest Torrence ...
Joe Easter
Percy Marmont ...
Ralph Prescott
Eugene Pallette ...
E. Wesson Woodbury
Tom Kennedy ...
Curly Evans
Josephine Crowell ...
Mrs. McGavity
William Orlamond ...
Mr. McGavity
Charles Stevens ...
Lawrence Jackfish (Indian Guide)
Miss DuPont ...
Mrs. Barker
Charlotte Bird ...
Stenographer


71 minutes

Dans le cabinet de Ralph Prescott (Marmont) un avocat spécialisé en divorce qui semble avoir beaucoup de succès avec les dames. Alors que l'une de ses clientes lui fait du pied il craque et s'enfuit par une porte dérobée. Son voisin de palier un certain Woodbury (Pallette) lui recommande de l'accompagner au Minnesota dans un endroit appelé Mantrap au bord d'un lac. Ralph fait les achats nécessaires à la vie en plein air en compagnie de Woodbury. Pendant ce temps à Mantrap Joe Easter (Torrence) qui tient le magasin local n'en peut plus et ne souhaite qu'une chose : changer d'air et voir des filles. Il se rend donc à Minneapolis où il fait la connaissance d'Alverna (Bow), une jeune manucure qui le drague impunément chez le coiffeur. 

Woodbury et Ralph sont arrivés et campent près de Mantrap mais l'ambiance n'est pas au beau fixe, il pleut et Ralph renverse le chaudron contenant leur repas. Les deux hommes en viennent aux mains mais un homme les sépare : Joe Easter qui est maintenant de retour et qui suggère à Ralph d'habiter à Mantrap. Ralph n'en croit pas ses yeux lorsqu'il découvre Alverna sur le ponton du magasin et Joe lui présente sa femme qu'il a rencontré peu de temps auparavant à Minneapolis. Très vite Alvy se montre fortement intéressée par Ralph et d'ailleurs aussi par le peu d'hommes des environs ....



Une comédie enlevée qui repose sur les épaules de Clara Bow plus attractive que jamais. Jouant des yeux et du sourire, elle emballe tous les hommes de la petite communauté. Même le sérieux Ralph a de la peine à lui résister et d'ailleurs finira par se laisser lui aussi embobiner ...
La partie où Joe se retrouve tout seul est poignante, en effet l'occasion ne nous est pas donnée très souvent de voir Ernest Torrence dans un rôle d'homme sympathique. Ici il se montre affable et touchant. Percy Marmont possède un charme particulier et peu commun. Presque trop mince, le visage émacié son charme n'apparait pas de prime abord. Celui d'Ernest Torrence non plus, notez !
La soirée organisée en l'honneur de Ralph est très drôle grâce aux personnages personnages qui sont invités : M. et Mme McGavity, Curly le Mountie, et des locaux plus vrais que nature.
Mais comment faire face à la tornade Clara, séductrice en diable ? Visiblement rien ni aucun homme ne lui résiste et bien qu'elle se montre dans le fond peu fidèle à son mari Joe, personne ne semble lui en vouloir, au contraire même, tout le monde semble trouver normal de laisser la nature d'Alvy s'exprimer librement !

A noter : les paysages magnifiques des lieux de tournage.

Mantrap MN se trouve à 196 miles (4 heures de voiture de nos jours) de Minneapolis !



Geschlecht in Fesseln - William Dieterle - 1928


William Dieterle ...
Franz Sommer (as Wilhelm Dieterle)
Gunnar Tolnæs ...
Fabrikant Rudolf Steinau
Mary Johnson ...
Helene - Sommers Frau
Paul Henckels ...
Helenes Vater - der Geheimrat
Hans Heinrich von Twardowski ...
Alfred
Gerd Briese ...
Der Staatsanwalt
Hugo Werner-Kahle ...
Der Abgeordnete
Carl Goetz ...
Strafgefangener #1 (as Karl Goetz)
Friedrich Kurth ...
Strafgefangener #2
Arthur Duarte ...
Strafgefangener 3

107 minutes
 Titre anglais : Sex in Chains
Titre français :  Sexes enchaînés

La crise économique, à Berlin. Franz Sommer (Dieterle) cherche du travail pendant que sa femme Helene (Johnson) fait tout ce qui est en son pouvoir pour garder les apparences d'un couple qui vit sans souci surtout auprès de son père. Franz finit par dégotter un job de démonstrateur d'aspirateurs en faisant du porte à porte, il est payé au lance pierre à la commission. Helene se résout à travailler le soir en vendant des cigarettes dans un café. Un soir un client l'importune et au cours de l'altercation Franz repousse le client qui s'assomme en tombant. Franz est emmené dans un centre de détention. Durant les quelques jours avant le jugement il fait la connaissance d'un autre détenu Steinau (Tolnæs) avec lequel il sympathise. Celui-ci est relâché et promet de s'occuper d'Helene à laquelle il propose du travail. Peut de temps après Franz est condamné à trois ans de prison car le client blessé est finalement décédé, il est transféré en prison et découvre ses codétenus et la cellule...



 Un film courageux qui traite du manque de relations - sexuelles principalement - durant la détention en général. Le sujet est bien traité avec énormément de délicatesse et des images très parlantes. Le scénario est tiré d'un livre écrit par Franz Höllering, un homme qui a vécu lui-même cette situation semble-t-il. Plusieurs choses interpellent : la première c'est que la cellule n'est pas aussi horrible qu'on aurait pu se l'imaginer. Une fenêtre peut s'ouvrir, des dessins au pochoir ornent les murs, les lits sont corrects et les prisonniers s'occupent à créer des animaux de bois. Certains prisonniers s'en sortent plutôt bien grâce à leur imagination, d'autre ne peuvent concevoir vivre sans les bras de leur aimée et pètent un câble.
Le film est particulièrement notable car il aborde la question de l'homosexualité par petites touches sensibles dès l'arrivée d'un prisonnier gay (mais qui n'a aucun des comportements caricaturés habituellement) ce qui va permettre à Franz d'ouvrir une porte en empêchant la frustration de le détruire. Franz trouve donc en Alfred une raison de vivre, ou au moins de survivre (une scène étonnante : pendant le prêche d'un pasteur du haut de sa chaire, les prisonniers écoutent plus ou moins, certains visiblement indifférents, d'autres intéressés, pendant qu'Alfred écrit leurs noms, Alfred et Franz entourés d'un trait de plume sur son livre de cantiques et lui le montre ...)
Pendant que Franz est emprisonné Helene travaille chez Steinau qui tombe amoureux d'elle mais jamais ne lui fait d'avances car il la respecte trop ainsi que Franz. Lorsqu'Helene désespérée par l'image de Franz qu'elle voit partout et qu'elle ne sait comment affronter un soir le retrouve, on comprend qu'elle et Steinau passent la nuit ensemble.
J'avoue avoir été surprise par la fin : j'imaginais qu'Helene et Franz restaient fidèles par respect et honneur et qu'une fois face à face et confrontés à eux-mêmes, ils auraient une chance de retrouver une nouvelle vie ou de reprendre leur ancienne vie. Or ce n'est pas le cas. Le réalisateur nous montre que ces voies ne sont pas prises en compte et préfère une solution drastique sans compromis.

Tous les acteurs sont excellents mais j'avoue avoir eu un faible pour Gunnar Tolnæs, un acteur norvégien qui se montre d'une grande sobriété avec un jeu d'une grande finesse.

J'ai trouvé ce film touchant par certains côtés, par ailleurs il est parfois trop esthétique (soigné ou travaillé ?)  ce qui le rend presque un peu artificiel (sans que cela ne nuise vraiment au fond abordé). Le final ne laisse aucun doute sur le drame que vivent tous les protagonistes car personne ne sort indemne : Steinau reste malheureux après avoir pensé recommencer une nouvelle vie avec Helene, Alfred se retrouve seul et triste, Franz et Helene se suicident au gaz ...
Ce film n'a donc rien d'un film gay car le message final démontre qu'on ne peut vivre isolés loin de ceux qu'on aime (égale l'appartenance) surtout si l'on est un jeune couple tel celui qui nous est présenté. D'autre part le suicide final indique plutôt une auto condamnation commune aux deux protagonistes qui ne peuvent vivre en sachant qu'ils ont dévié d'une course qu'ils croyaient tous deux pouvoir poursuivre en décidant de vivre en commun. Il y a donc aussi une notion de manque d'adaptation, bien sûr liée au temps et à l'époque où toute déviance était fortement condamnée par l'opinion publique. Donc on peut on conclure qu'il s'agit principalement un film militant les droits humains. 

On trouve ce film chez Kino, magnifiquement rendu, comme toujours !

 Gunnar Tolnæs

samedi 18 février 2012

Empty Hearts - Alfred Santell - 1924



John Bowers ...
Milt Kimberlin
Charles Murray ...
Joe Delane
John Miljan ...
Frank Gorman
Clara Bow ...
Rosalie
Buck Black ...
Val Kimberlin
Lillian Rich ...
Madeline
Joan Standing ...
Hilda, the maid

60 minutes mais vu seulement 15 minutes (retrouvées ou disponibles pour l'instant ? 18.02.2012)

Milt (Bowers) est tombé amoureux de Rosalie (Bow), une danseuse de cabaret. Il l'épouse et des revers de fortune les force à vivre de manière chiche. Deux ans plus tard Rosalie qui a donné naissance à un bébé fait ses adieux à son mari et à son enfant si chéris et meurt. Milt est désespéré ...

Quelle frustration que ce film qui s'arrête pile poil après la mort de Rosalie après la deuxième bobine. Toutefois ce film nous laisse entrevoir Clara Bow dans le rôle d'une sirène découvrant un coffre à trésor au fond de la mer qu'un plongeur vient lui retirer : La mise en scène du spectacle est pour le moins originale, et j'avoue que c'était fort bien fait !

vendredi 17 février 2012

Arizona Express (The) - Tom Buckingham - 1924


Pauline Starke ...
Katherine Keith
Evelyn Brent ...
Madeline
Anne Cornwall ...
Florence Brown
Harold Goodwin ...
David Keith
David Butler ...
John Ralston (et non Steve Butler!)
Francis McDonald ...
Victor Johnson
Frank Beal ...
Judge Ashton
William Humphrey ...
Henry MacFarlane

80 minutes environ
D'après une histoire de Lincoln J. Carter

L'Arizona Express roule à pleine vapeur alors qu'à l'intérieur deux hommes trient le courrier. L'un d'eux John Ralston (Butler) est un grand romantique qui ne peut s’empêcher de rêver en humant les enveloppes envoyées par les dames. Dans une petite ville le long de la voie de chemin de fer, une soirée d'adieu est donnée en l'honneur de Katherine Keith (Clarke) qui va se rendre dans l'Est. Son frère David (Goodwin) s'éclipse avec Madeline (Brent) une danseuse au Los Toros Café. Celle-ci s'arrange pour qu'il l'emmène à la banque, prétextant ne pouvoir pas passer la soirée sans lui. L'oncle de David voit d'un mauvais œil la relation de son neveu avec cette femme de mauvaise vie et lui rend visite dans sa chambre d'hôtel pour la dissuader de poursuivre ses rencontres avec le jeune homme. Or il se trouve que Victor, le complice de Madeline, est justement arrivé et que l'oncle tombe sur le plan dessiné par la jeune femme dans le but de dérober la banque. Victor le tue d'un coup de chandelier et fait porter le crime par David grâce à l'aide d'une coupure de courant due à l'orage. David est condamné à mort mais il se trouve que des prisonniers ont organisé une évasion extrêmement bien planifiée ....


Pauline Starke enquête ...

Ah mon Dieu, les spectateurs de ce film ont dû rester scotché devant l'écran tant le suspens est intense. Une action presque continue et qui va crescendo vous prend aux tripes. Pauline Starke compose un personnage particulier en la personne de Katherine, la soeur de David qui veut prouver son innocence à tout prix. Harold Goodwin passe par diverses étapes bien éprouvantes, après l'amour, l'angoisse, l'évasion, la fuite, l'espoir, le désespoir etc et porte une bonne partie du film sur ses épaules. David Butler est absolument charmant dans le rôle de cet employé du train costaud et romantique qui résiste de toutes ses forces aux bandits, Anne Cornwall joue le rôle de la femme sensible amoureuse de David dans l'ombre et Evelyn Brent joue la femme fatale avec son assurance habituelle.
Vous vous demandez comment diable les protagonistes vont pouvoir se rencontrer ? Et bien il faudra voir ce film pour le savoir, mais sachez que l'action est tout à fait sensée.
Un super film plein de suspens qui vous permet de voyager à bord de l'Arizona Express sans risquer de passer par dessus bord comme vous verrez certaines personnes le faire au cours de ce périple de 80 minutes environ. Pour ma part j'ai passé un excellent moment.

Grapevine propose une bonne version correcte avec le genre de musique standard qui passe bien.


Evelyn Brent et Harold Goodwin



Anne Cornwall
David Butler à droite

mercredi 15 février 2012

Womanhandled - Gregory La Cava - 1925


Richard Dix ...
Bill Dana
Esther Ralston ...
Molly Martin
Edmund Breese ...
Uncle Lester
Cora Williams ...
Aunt Clara
Olive Tell ...
Lucy Chatham
Margaret Morris ...
Iris Vale
Tammany Young ...
Spike
Eli Nadel ...
The Pest
Basset Blakely ...
Cow Hand

55 minutes

A New York, dans un parc de la ville. Un jeune homme, Bill (Dix) donne des cacahuètes à un écureuil lorsqu'un petit garçon tombe dans un bassin. Bill se précipite et plonge à l'eau ... pour se rendre compte que même le petit garçon a son fond ! La tante du rescapé accourt et Bill tombe très vite amoureux de la belle Molly (Ralston). Voyant qu'elle lit 'North of 36' d'Emerson Hough il comprend qu'il a affaire à une fanatique de l'Ouest et prétend qu'il en vient en assurant que son oncle possède un ranch au Texas. La jeune fille a visiblement une dent contre les jeunes gens de l'Est et Bill propose de se former à la dure chez son oncle pour faire à plaisir à Molly et surtout si elle veut bien l'attendre.
Arrivé au ranch, rien n'est comme il l'avait imaginé : le ranch est une belle maison, aucun cowboy n'est vraiment un cowboy, les vaches sont rabattues en voiture, et il y a même un court de tennis devant la maison pour amuser le personnel ...



Une comédie qui débute très bien. Alors que Bill et Molly font plus ample connaissance, le petit Percy se montre sous le visage de la vraie peste par excellence. Il ne cesse d'ennuyer Bill qui laisse faire le garnement pour rester auprès de Molly. Bill découvre vite que la vie du ranch ne correspond pas à ce qu'il croyait et passe son temps à faire du golf avant de décider qu'il est devenu assez rude pour retourner auprès de Molly. Mais Ô malheur, Molly trop heureuse vient le retrouver en compagnie de sa tante et du petit garçon. Les situations loufoques s'enchainent alors, un mensonge en entrainant un autre.
Une comédie qui ne prend pas la tête. Richard Dix démontre une fois de plus ses talents comiques. Il faut le voir se laisser défaire les lacets par Percy pendant qu'il tente de faire sa cour. L'oncle Lester incarné par Edmund Breese ressemble comme deux gouttes d'eau à Harry Carey, à tel point que je doute encore que ce ne soit pas lui. Esther Ralston est très séduisante dans le rôle de cette Molly qui provoque cette situation en prétendant que seuls les hommes de l'Ouest sont des "vrais".

Avec Edmund Breese qui ressemble beaucoup à H. Carey.

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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