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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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samedi 13 avril 2013

Fangs of Destiny - Stuart Paton - 1927




Dynamite the Dog ...
Dynamite
Edmund Cobb ...
Jerry Matthews
Betty Caldwell ...
Rose Shelby
George Periolat ...
Colonel Shelby
Carl Sepulveda ...
Hank Mitchell
Al Ferguson ...
Thomas Shields
Joan Hathaway ...
Sally Ann - the Cook
Brick Cannon ...
Sheriff Canby

58 minutes

Le Colonel Selby est sur le point de devoir renoncer à son ranch car son bétail est dérobé. Comme il soupçonne son contremaître d'être la source de ses ennuis il met à la porte Mitchell qui s'en va en proférant des menaces. Selby a le soutien de sa fille Rose bien que la situation soit délicate. Le peu de bétail restant devra être vendu pour permettre de payer les traites à Thomas Shields qui est en fait à la tête du gang qui souhaite faire main basse sur le ranch car il sait que du pétrole s'y trouve.

Un étranger se présente accompagné de son chien Dynamite. Engagé comme nouveau contremaitre il découvre que le peu de têtes de bétail restant a été dérobé et grâce à l'aide de Dynamite découvre du pétrole suintant sur la propriété. Les hommes de Schields veillent et l'enlèvent tandis que Dynamite court chercher de l'aide auprès de Rose ...



Parmi les nombreux chiens stars, voici Dynamite dans cette histoire très conventionnelle ! On peut voir ce chien très vif sauter à cheval, grimper aux arbres, bondir sur les toits, dérober des revolvers, etc. Son maître est incarné par un Edmund Cobb encore bien jeune et très souriant. Pour apporter un peu d'humour on a Sally Ann la cuisinière, une fort jolie femme qui papillonne des yeux devant le brave garçon. Rien de très original sinon le plaisir de regarder un western pour ceux qui aime le genre !
On trouve ce film chez Oldies, l'image n'est pas mauvaise et l'accompagnement musical un peu trop pompeux mais pas trop dérangeant.

jeudi 11 avril 2013

The Shamrock and the Rose - Jack Nelson - 1927


Mack Swain ...
Mr. Kelly
Olive Hasbrouck ...
Rosie Cohen
Edmund Burns ...
Tom Kelly
Maurice Costello ...
Father O'Brien
William H. Strauss ...
Mr. Cohen (as William Strauss)
Dot Farley ...
Mrs. Kelly
Rosa Rosanova ...
Mrs. Cohen
Leon Holmes ...
Sammy Cohen
Otto Lederer ...
Rabbi Naser
Coy Watson ...
Mickey Kelly

57 minutes
D'après une pièce d'Owen Davis

Dans la rue d'une grande ville. Les Cohen d'ascendance Juive comme leur nom l'indique vendent des glaces. Juste à côté les Kelly qui bien sûr sont arrivés de la verte Erin vendent des hamburgers ou des hot dogs. La concurrence est rude entre les parents tandis que les enfants semblent plutôt bien s'entendre : les petits Mickey et Sammy sont de bons amis tandis que Rose et Tom sont plus que très amis et se bécotent sur les bancs publics.
Les parents ne souhaitent pas que leurs enfants se fréquentent au grand dam de Rose et de Tom qui se voient en cachette. Les pères s'écharpent dès qu'une occasion se présente aidés par leurs femmes qui n'hésitent pas à brandir un balai qu'elles assènent volontiers sur la tête de leurs voisins de confession différente. Le Rabbin Naser et le père O'Brien observent avec bonté leurs ouailles respectives et tentent de leur faire entendre raison mais cela semble peine perdue. Tom et Rose sont prêts à changer de confession pour l'amour de l'autre et finissent par se marier secrètement ...

Utilisation optimale de la planche de la balustrade ...


La Rose
... et le trèfle irlandais !
 Une charmante histoire qui prône la tolérance. Si l'on pense que les mariages inter religieux n'étaient pas monnaie courante il y a encore pas si longtemps ce film est bien largement en avance sur son temps car en effet le Rabbin et le Père font preuve eux aussi d'une magnifique ouverture d'esprit. Le tournage ressemble davantage à l'observation d'un pan de vie d'un quartier et de ses habitants, en l'occurrence la vie des deux familles voisines.  La trame très simple de ce film nous permet de nous immiscer dans la vie des sympathiques protagonistes aux caractères bien trempés de part et d'autre.
La Rose est une adorable jeune fille incarnée de façon charmante par Olive Hasbrouck, son trèfle amoureux est joué par le séduisant Edmund Burns et son sourire craquant; les pères, Mack Swain et William Strauss se font face et leur différence de taille apporte une part non négligeable de légèreté; les mères ne sont pas en reste et se montrent très ... maternelles de leur coté sans compter que les deux garçons sont bien trouvés. Un chouette moment pour voir le chemin parcouru depuis ce temps là, avec en prime Maurice Costello et Otto Lederer dans le rôle du Père et du Rabbi.
Je rajoute quelques captures d'écran puisque je n'ai rien trouvé pour illustrer ce film charmant ...

Mickey et Sammy



Sgt Sullivan, le Père et le Rabbin




Les parents de Rose

mardi 9 avril 2013

When a Man Loves - Alan Crosland - 1927


John Barrymore ...
Chevalier Fabien des Grieux
Dolores Costello ...
Manon Lescaut
Warner Oland ...
André Lescaut
Sam De Grasse ...
Comte Guillot de Morfontaine
Holmes Herbert ...
Jean Tiberge
Stuart Holmes ...
Louis XV - King of France
Bertram Grassby ...
Le Duc de Richelieu
Tom Santschi ...
Captain of Convict Boat

111 minutes
D'après le roman de l'Abbé Prévost communément intitulé Manon Lescaut de nos jours

Soue le règne de Louis XV entre Amiens et Paris, à l'auberge du relais. André Lescaut emmène sa soeur Manon au couvent. Dans la diligence ils font la connaissance du Compte de Morfontaine un homme qui a l'habitude de prendre ce qui lui plait. Comme Manon lui plait il la négocie en pièces sonnantes et trébuchantes et le vénal André accepte le marché à la grande horreur de Manon qui vient de rencontrer l'homme de sa vie, Fabien des Grieux, un picard qui a la vocation de servir Dieu et qui est sur le point de rentrer dans les ordres. Fabien et Manon tombent fous amoureux au premier regard et Fabien qui a surpris le petit manège des deux hommes qui marchandent enlève Manon. Tous deux se retrouvent à Paris où ils vivent très chichement jusqu'au jour où André retrouve sa soeur au moment où Jean Tiberge vient la prier de renoncer à Fabien qu'il souhaite voir réintégrer les ordres et reprendre sa vraie vocation.
Enlevée par André, Manon laisse un message à Fabien l'assurant de son amour, message qu'André transforme en un mot d'adieu. Manon se retrouve comme nouvelle conquête de de Morfontaine qui l'exhibe dans tout Paris. Tout le monde ne parle que de sa grande beauté alors que Jean retrouve enfin Fabien et lui désigne l'endroit où revoir l'amour de sa vie. Dépité Fabien décide de reprendre ses études pour devenir prêtre mais quelques mois plus tard Manon l'implore de la reprendre et les deux tourtereaux s'en vont dans la propriété picarde familiale. De retour à Paris après que le père de Fabien lui ait coupé les vivres, le roi demande à voir Manon qu'il convoite lui aussi. Après une bagarre Manon est finalement condamnée au bagne après que de Morfontaine l'ait fait arrêter mais Fabien réussit à embarquer sur le vaisseau qui l’emmène ...


Un roman de cape et d'épée joliment mis en scène. Très beaux décors très soignés. Les personnages sont tous très typés et bien incarnés. On comprend que l'histoire ait fait scandale à sa parution dans les années 1700 car elle est assez osée. Ainsi verra-t-on Fabien renoncer à ses vœux de prêtrise en déchirant violemment  sa soutane pour se jeter dans les bras de la belle Manon !
Servie par de très bons acteurs, on ne s'ennuie pas une seconde à suivre cette histoire dont on verra de nombreuses versions sur l'écran. Parmi les seconds rôles, on peut entre autres admirer les prestations de Sam de Grasse en de Morfontaine et surtout de Tom Santschi qui apparait à la fin dans le rôle du Capitaine tout puissant du bateau qui emmène les prisonniers aux Amériques. Le film n'est pas dénué d'humour non plus (on peut entendre André dire à Fabien qu'avec son profile il peut aller loin !).

Myrna Loy est visible dans la même partie dans le rôle d'une femme qui protège Manon sur le bateau .. A noter la grande patience du chat que l'on voit au début dans un panier et dans les bras de Manon ou Fabien pendant de longs moments !
On trouve ce film chez Warner Archives.





dimanche 7 avril 2013

Kiki - Clarence Brown - 1926


Norma Talmadge ...
Kiki
Ronald Colman ...
Victor Renal
Gertrude Astor ...
Paulette Mascar
Marc McDermott ...
Baron Rapp
George K. Arthur ...
Adolphe
William Orlamond ...
Brule
Erwin Connelly ...
Joly
Frankie Darro ...
Pierre
Mack Swain ...
Pastryman


96 minutes (version Kino)


Dans les rues de Paris, Kiki vend des journaux en compagnie de son ami Pierre. Devant un spectacle de revue elle se prend à rêver qu'elle danse et chante pour Victor Renal, le directeur du music hall. Un jour que l'une des choristes est renvoyée elle s'achète des vêtements avec toutes ses économies et se présente au bureau dans l'espoir d'être engagée mais Victor Renal est en conférence avec Paulette Mascar, sa vedette et fiancée. Kiki attend dans le bureau lorsqu'une jeune femme porteuse d'une recommandation demande à être reçue par le directeur. Victor se méprend et croit que la recommandation concerne Kiki qui ne dément pas. Comme elle a une jolie voix elle est engagée dans la troupe mais le premier soir est un fiasco Kiki ne peut rester alignée et se retrouve sur le devant de la scène à la grande colère de Paulette. Après une altercation avec Victor, Paulette s'en va outrée après avoir reservé une table pour deux dans un restaurant huppé. En tentant de la retenir Victor garde son manteau chic qui tombe à terre. Kiki le ramasse et réussit à convaincre Victor de l'emmener manger. Après avoir ingurgité un peu trop de champagne Kiki est ramenée mais n'a plus d'adresse à donner. Victor l'emmène chez lui et se rapproche dans le but de l'embrasser, seulement Kiki s'enferme dans la chambre à coucher...

Une sympathique comédie grâce à certaines situations cocasses. D'un autre côté l'insistance de Kiki à rester chez Victor est un peu lourde et du coup le film traine un peu en longueur vers la fin. 
Vêtue d'un chapeau à longue plume, d'une jupe à carreaux et d'une blouse surmontée d'un énorme nœud assorti, Kiki s'incruste puis finira par simuler un état cataleptique pour rester chez Victor qui s'amuse à lui faire prendre des poses sous le regard courroucé de Paulette qui de son côté fait tout ce qui est en son pouvoir pour remporter ses faveurs. De même Kiki qui n'hésitera pas à menacer d'un couteau en faisant miroiter son ascendance Corse, dérobera des lettres de Paulette qu'elle détruira par le feu, prendra la place d'une autre, bref, ne montrera aucun scrupule pour s'approprier le cœur de Victor. Ronald Coleman est charmant, Norma Talmadge en fait un peu trop. George K. Arthur est drôle dans le rôle du valet de Victor, et Marc McDermott est classe tandis que Gertrude Astor se fera tranquillement évincée petit à petit par l'énergique Kiki.
Ce film a été restauré grâce à trois versions aux sous-titres français, anglais et tchèque et on le trouve dans une très belle version chez Kino, en compagnie de Within the Law de Frank Lloyd 1923.





vendredi 5 avril 2013

Peter Pan - Herbert Brenon - 1924



George Ali ...
Nana the Dog
Esther Ralston ...
Mrs. Darling
Cyril Chadwick ...
Mr. Darling
Mary Brian ...
Wendy Moira Angela Darling
Jack Murphy ...
John Napoleon Darling
Philippe De Lacy ...
Michael Nicholas Darling (as Philippe deLacy)
Virginia Brown Faire ...
Tinker Bell (as Virginia Browne Faire)
Betty Bronson ...
Peter Pan
Anna May Wong ...
Tiger Lily
Maurice Murphy ...
Tootles
Mickey McBan ...
Slightly
George Crane Jr. ...
Curly
Winston Doty ...
First Twin
Weston Doty ...
Second Twin
Terence McMillan ...
Nibs


105 Minutes

Les enfants Darling sont sur le point de se coucher, Nana la chienne s'occupe de donner le bain au plus petit et lui apporte son médicament. Avant de partir chez des amis, les parents viennent dire bonne nuit et embrassent tendrement les deux garçons John et Michael et leur fille Wendy. Nana est mise dehors dans la niche au grand dam de Mme Darling qui a aperçu plusieurs fois un petit garçon auquel elle a pris son ombre et qui craint qu'il arrive quelque chose à ses chers petits.
Durant la nuit la fée Clochette revient et aide Peter Pan à récupérer son ombre qui se trouve dans un tiroir. Alors qu'il pleure car il ne sait comment s'y prendre pour qu'elle tienne à ses pieds Wendy se réveille et l'aide à recoudre l'ombre. Après les présentations d'usage Peter propose à Wendy de le suivre au Never Never Land mais Wendy ne peut se résoudre à abandonner ses deux frères qu'elle réveille. Les deux garçons sont ravis à l'idée de rencontrer des pirates et des indiens ainsi tout le monde apprend à voler et grâce à la poudre des fées les quatre enfants s'envolent par la fenêtre sous les yeux de Nana qui court prévenir les parents qui arrivent trop tard.
A Never Never Land ils font la connaissance des enfants perdus et Wendy après avoir été blessée devient leur maman à tous ...


C'est un très charmant et innocent film. Peter ne souhaite pas grandir et veut s'amuser encore et encore et les enfants parviendront après avoir vaincu les pirates à le convaincre de les laisser revenir auprès de leur parents auxquels ils demanderont de s'occuper aussi des enfants perdus. Les parents trop heureux de retrouver les enfants seront ravis d'avoir beaucoup de nouveaux enfants.
Pas la peine d'être Peter Pan pour avoir de l'imagination et se créer des mondes fantaisistes, pourtant j'aurais aimé avoir un chien comme Nana qui me fasse prendre des bains (George Ali dont c'est apparemment le seul rôle se débrouille comme un chef pour nous donner l'impression qu'il est un sympathique chien). Et oui, le lit de feuille ou le berceau suspendu auraient pu me servir de couche aussi. 
Betty Bronson ne peut qu'attirer la sympathie dans ce rôle androgyne, ses grands yeux sont très expressifs et sa joie de vivre communicative. Les enfants sont tous adorables, à commencer par le petit Philippe de Lacy, les décors superbes et les personnages bien trouvés : Esther Ralston est magnifique dans ce rôle de mère emplie de douceur. Ernest Torrence s'en donne à coeur joie dans le rôle du terrible Capitaine Crochet. Tous les animaux sont interprétés par des humains, tel le crocodile qui est très bien fait lui aussi. 
Un regret quand même, Tiger Lily alias Anna May Wong n'apparait que de loin, de Même Virginia Brown Faire est-elle à peine visible dans le rôle de Clochette.

Tant qu'il y aura des gens qui croient aux fées elles ne mourront pas. Espérons alors qu'elles ne sont pas en voie de disparition car alors notre monde sera bien sombre.

On trouve une très belle version de ce film chez Kino, avec musique composée par Philippe Carli. L'image est très nette. Il suffit de faire une recherche pour trouver de nombreuses photos sur la toile.





mercredi 3 avril 2013

Code of the Sea - Victor Fleming - 1924



Rod La Rocque ...
Bruce McDow
Jacqueline Logan ...
Jenny Hayden
George Fawcett ...
Captain Hayden
Maurice 'Lefty' Flynn ...
Ewart Radcliff (as Maurice B. Flynn)
Luke Cosgrave ...
Captain Jonas
Lillian Leighton ...
Mrs. McDow
Sam Appel ...
John Swayne
  Charles Ogle


60 minutes

Bruce McDow est marin sur The Chink, un bateau qui s'en revient à son port d'attache. Lorsque le capitaine Jonas lui demande d'aller arrimer une voile il ne peut grimper le long du mat ce qui ne manque pas provoquer les quolibets des autres matelots qui le traitent de trouillard. Au port après que son chien soit venu le chercher Bruce est fichu à la porte par le Capitaine puis retrouve Jenny Hayden venue l'accueillir. Bruce lui confie avoir été viré et n'être qu'un bon à rien. Jenny lui remonte le moral tandis que Erwart Ratcliff, le fils d'un armateur, fait son apparition avec son chien qui chasse celui de Bruce. Erwart emmène Jenny et Bruce rentre chez lui où il retrouve sa mère, son père étant décédé à la suite d'une erreur tragique arrivée alors qu'il était Capitaine du Relief, un bateau signalisant des récifs dangereux, car durant une terrible tempête il avait été s'amarrer au port au lieu de rester à son poste ce qui provoqua le naufrage d'un bateau de ligne. Le lourd passé de son père affecte grandement le jeune homme qui se sent empêcher d'agir avec courage. Heureusement Jenny a foi en lui et s'arrange pour qu'un vieil ami de la famille lui propose un poste sur le fameux Relief. Le soir d'une fête donnée à la maison, Jenny retrouve Bruce dans les jardins pour lui transmettre son ordre de mission. Mais tandis que les deux jeunes gens sont assis sur un banc devant la porte fenêtre Erwart lance un mégot de cigarette qui met accidentellement le feu à la robe de la jeune fille. Bruce hésite un quart de seconde puis se rue sur elle en enlevant sa veste pour stopper les flamme mais Erwart le devance et le jette à terre.
Le père de Jenny interdit à sa fille de revoir Bruce qui finit par travailler sur le Relief. En guise de prison elle se retrouve sur le yacht de la famille Ratcliff. Un soir qu'il remplace le Capitaine du bateau, une terrible tempête se lève ...


Une sympathique histoire dont la fin est quand même prévisible. On passe malgré tout un excellent moment grâce à cette histoire de jeune homme qui manque de confiance en lui et qui passe pour un lâche. En parallèle son chien ne se montre pas davantage courageux face au molosse de Erwart joué par Maurice Lefty Flynn. Jacqueline Logan est charmante dans le rôle de la jeune femme qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour sortir le pauvre Bruce de ce destin qu'il semble se tracer lui-même !
Charles Ogle joue le rôle de l'ami de la famille qui décide de donner un coup de pouce au jeune homme malgré la désapprobation du père. Lorsque Jenny l'embrasse pour montrer sa reconnaissance il fait des mimiques amusantes !
La scène de sauvetage est intéressante car depuis la berge une équipe tente de mettre une barque amenée par des chevaux en face du bateau échoué. Comme le courant est trop fort les sauveteurs pensent alors a lancer un filin mais le bateau est trop lointain. Lorsqu'enfin le câble est tendu on verra dans les détails comment les hommes s'y prennent pour que la nacelle fasse la navette.


lundi 1 avril 2013

Hotel Imperial - Mauritz Stiller - 1927


Pola Negri ...
Anna Sedlak
James Hall ...
Lt. Paul Almasy
George Siegmann ...
Gen. Juschkiewitsch
Max Davidson ...
Elias Butterman
Michael Vavitch ...
Tabakowitsch
Otto Fries ...
Anton Klinak
Nicholas Soussanin ...
Baron Fredrikson
Golden Wadhams ...
Maj. Gen. Sultanov

85 minutes
D'après une pièce écrite en 1917 par le hongrois Lajos Bíró

Première Guerre Mondiale en 1915, l'empire Autro-Hongrois resiste à l'envahisseur tant bien que mal. La Galicie est occupée par les Russes et les troupes épuisées essaient de rejoindre leur armée de l'autre côté des terres occupées. Le Lt Paul Almasy poursuivi par les Russes saute de son cheval par-dessus un mur et se retrouve dans une enceinte appartenant à l’Hôtel Imperial où il trouve refuge et s'effondre, complétement exténué. 
Le lendemain une jeune servante le trouve sur un canapé à l'entrée de l’hôtel. Avec l'aide de Elias et d'Anton, le portier et l'homme à tout faire, elle cache l'officier dans sa chambre.
Entre cauchemars et réalité Paul se réveille et observe dans la rue le défilé des vainqueurs qui paradent dans la ville. Anna la servante lui fait comprendre que ce n'est pas le moment de tenter une sortie car la ville pullule de soldats ennemis. Une délégation choisit l’hôtel comme centre névralgique de commandement et un général va y prendre ses quartiers. Anna convainc donc Paul de passer pour le serveur qui vient justement de les laisser tomber.
A peine le Général pose-t-il ses yeux sur Anna qu'il la convoite. Celle ci fait ce qu'elle peut pour s'esquiver mais s'avance un peu trop le jour où elle prie le Général de leur laisser leur serveur qui n'a pas de papiers en règle "car sinon qui fera le service" ? Le Général flatté empêche ses hommes d'arrêter Paul et s'attend désormais à ce qu'Anna coopère. Petroff, un espion russe, revient du front avec des renseignements capitaux et Paul surprend les hommes parlant de prendre un point stratégique non loin. Le Général fait des avances de plus en plus grivoises à Anna sous les yeux de Paul qui a bien de la peine à se contenir. Lorsque l'espion revient avec des plans pour prendre l'ennemi Paul redevient le fier officier prêt à faire son devoir pour sauver son peuple et tout s'enchaine rapidement ....


Un film romantique captivant du début à la fin. L'action est parfaitement orchestrée (De nombreuses scènes sont très prenantes et les décors et les costumes paraissent tout à fait authentiques), les protagonistes parfaits, Pola Negri excellente comme toujours, James Hall beau et classe, bref, un vrai bonheur. Les dix premières minutes sont menées avec maestria et plantent le décors (par une nuit sans lune les soldats épuisés tiennent à peine sur leurs chevaux et passent près de ruines fumantes, la fuite devant un poste ennemi puis l'arrivée à l’hôtel avec les surimpressions particulièrement explicites qui nous font comprendre ce que voit ou ressent Paul, complétement épuisé); du coup on suit avec un immense intérêt le Lieutenant de Hussards exténué qui tente de passer les lignes de l'ennemi ...

Selon une pièce écrite par le hongrois Lajos Bíró, cette histoire a inspiré de nombreux films : Une première fois tournée en Hongrie en 1918 avec Victor Varconi, une version tournée par Robert Florey en 1939 avec Ray Milland et Isa Miranda et en 1936 par Henry Hathaway sous le titre de I Loved a Soldier avec Marlene Dietrich et Charles Boyer (dont le tournage a accumulé les problèmes). L'histoire a été transposée en outre par Billy Wilder en 1943 dans Five Graves to Cairo avec Franchot Tone et Ann Baxter.

On trouve une bonne version chez Grapevine Video; seul bémol l'accompagnement musical ne fait pas honneur au film.





samedi 30 mars 2013

She Goes to War - Henry King - 1929


Eleanor Boardman ...
Joan
John Holland ...
Tom Pike
Edmund Burns ...
Reggie
Alma Rubens ...
Rosie
Al St. John ...
Bill
Glen Walters ...
Katie
Margaret Seddon ...
Tom's Mother
Yola d'Avril ...
Yvette
Evelyn Hall ...
Joan's Aunt
Agostino Borgato ...
Major
Dina Smirnova ...
Joan's Maid
Yvonne Starke ...
Major's Wife


50 minutes (à l'origine 87 minutes semble-t-il)
D'après le livre de Rupert Hughes du même titre
Partiellement parlant (et sons synchronisés)

C'est la guerre, les troupes défilent avant d'embarquer. Au coup de sifflet tout le monde va dire au revoir à ses proches et c'est les adieux déchirants. Katie embrasse son Bill de tout son coeur, Joan encourage Reggie et Tom serre sa mère contre lui. La fanfare entonne ce n'est qu'un au revoir et le train s'ébranle alors que les personnes restées sur le quai tentent d'apercevoir une dernière fois l'aimé.

Il manque un bout... On retrouve Joan sur le terrain avec d'autres femmes venues elles aussi pour être proches d'un être cher. Les femmes s'occupent de remonter le moral des soldats et aident à l’hôpital.
Lors d'une alerte Reggie s'effondre sous l'emprise de l'alcool et Joan prend sa place. Grâce au masque à gaz elle n'attire pas l'attention. Plus tard elle s'enduira le visage de terre ce qui n’empêchera pas Bill de reconnaitre une femme. Plus tard encore elle se retrouve au coeur de l'action parmi les hommes et voit l'horreur de la guerre dans toute sa splendeur. Du sommet d'une colline l'ennemi empêche toute avance en faisant rouler des tonneaux emplis d'essence qui prennent feu et embrasent toute la plaine. Les hommes ne doivent leur salut qu'à l'arrivée de deux tanks qui les embarquent et traversent les flammes. De l'autre côté l'ennemi attend tapi et tire sur tous ceux qui avancent ...


Après le prologue les premières images touchent immanquablement tout de suite grâce à la scène du départ sur le quai. Katie dit au revoir à Bill de manière tellement vraie, de façon délicate et presque gênée tout en retenue, que mon coeur s'est serré et que les larmes me sont montées au yeux : C'est bien la première fois que je verse une larme si vite après le début d'un film ! Les adieux de Tom à sa mère sont très poignants eux aussi, d'une sincérité presque palpable.
La scène d'Alma Rubens chantant au blessé qui la prend pour sa mère est également très émouvante. Bref, on oscille entre émotions et larmes, avec des moments de grande douceur, comme celles des trois femmes dormant dans le même lit pour basculer ensuite dans l'affreuse réalité, les flammes, le sang, la peur, le bruit, la douleur etc. C'est le dernier film d'Alma Rubens qui décédera moins de deux ans plus tard à l'âge de presque 34 ans d'une pneumonie suite à une santé déficiente liée à l'abus de drogue.
Eleanor Boardman se montre quant à elle plus froide, son rôle est peut-être partiellement responsable de ce fait, puisqu'elle est sensée démontrer du courage et du sang froid ?
Al St John a le rôle de Bill, un homme protégé par une grande femme qui lui fait porter un fer à cheval autour du cou : il apporte un peu de légèreté au film en faisant des avances à Joan et en lui pinçant les fesses lorsqu'il le peut, ce qui provoquera la fuite de la jeune femme et la mort de Bill qui perdra son fer à cheval en tentant de la rattraper ... sa fin sera pathétique comme la fin de ce film sera belle tout en étant un peu abrupte.

J'aurais bien voulu trouver quelques informations sur Glen Walters, la grande blonde (mais est-ce bien elle, je n'ai pas trouvé de photo de cette actrice ?) et sur John Holland (ou Clifford Holland à ses débuts), un acteur magnifique dans ce film qui n'aura tourné que 16 films au total, dont un film avec Lupe Velez, Hell Harbour du même réalisateur Henry King en 1930.
Les acteurs ne sont pas présentés et les prénoms pas cités ce qui ne facilite pas l'identification des protagonistes !

Il est bien regrettable qu'il manque tellement de scènes à ce film qui sinon doit être très percutant.

On trouve ce film chez Grapevine Video, on peut le voir sur le net aussi ...


jeudi 28 mars 2013

Devil's Island - Frank O'Connor - 1926



Pauline Frederick ...
Jeannette Picto
Marian Nixon ...
Rose Marie
George J. Lewis ...
Léon Valyon (as George Lewis)
Richard Tucker ...
Jean Valyon
William R. Dunn ...
Guillet (as William Dunn)
Leo White ...
Chico
John Miljan ...
André Le Févier
Harry Northrup ...
The Commandant

70 minutes

Un célèbre chirurgien parisien, Jean Valyon, est condamné à finir le reste de ses jours sur l'Ile du Diable en Guyane Française. Sa fiancée qui est une jeune femme de noble souche lui promet de lui rester fidèle. Après 7 ans les prisonniers du bagne ont la possibilité de se marier à Cayenne. Jeannette, la fiancée de Jean réussit à convaincre André Le Févier, un ami fidèle amoureux d'elle, de lui délivrer un passeport pour se rendre à Cayenne où elle peut enfin épouser l'homme de sa vie. Malheureusement en échange elle devra elle aussi passer le reste de sa vie en Guyane. 
Le couple s'installe sur un petit lopin de terre et un garçon nait de l'union. Léon grandit et ne tarde pas à suivre les traces de son père en devenant à son tour un chirurgien talentueux bien après la mort de son père. La mère fait tout ce qui est en son pouvoir pour que Léon retourne en France et les deux construisent secrètement un bateau qui devra lui permettre de s'échapper par la mer. 
Or Léon fait la connaissance d'une jeune femme Rose Marie qui lui dit habiter au couvent. Or elle est danseuse dans un bar. Léon tombe amoureux et se montre très déconfit lorsqu'il découvre la supercherie de Rose Marie. Celle-ci comprend que Léon va quitter l'île et menace de le dénoncer au Commandant. Des soldats viennent chercher Léon et sa mère et le Commandant leur annonce que la Commission des pardons les autorise à retourner en France suite au succès d'une opération pratiquée par Léon sur Guillet, un prisonnier ami de feu son père ...



Un film à l'ambiance et à l'action très particulières. On ignore pourquoi le chirurgien est condamné au bagne ni pour quel type de peine (voir lien ci-dessous), on se demande comment il se fait que le fils deviennent aussi talentueux que son père à Cayenne, d'autant plus que le père meurt alors que le garçon semble avoir une dizaine d'années. Pourtant Léon pratique avec succès la chirurgie !
Étonnamment, ceci dit, l'histoire reste assez fascinante peut-être parce qu'elle sort totalement de l'ordinaire et qu'elle met en exergue l'amour inconditionnel des deux femmes, Jeannette et Rose-Marie ainsi que des hommes, Jean, Léon et André, qui se montrent épris au point d'attendre de nombreuses années l'occasion propice à retrouver leur amour. 
L'univers carcéral est montré de façon presque idyllique. A part le fait que les prisonniers sont condamnés à rester sur l'île ils semblent finalement mener une vie presque normale. Le Commandant lui-même ne se montre pas cruel, les codétenus ont l'air sympathiques, bref une vision parfaitement utopique et romancée sans rapport avec la réalité ...

George J. Lewis, le futur très connu Don Alejandro de La Vega et papa de notre Zorro favori se montre déjà très séduisant et fait honneur à la belle Marian Nixon qui danse avec légèreté dans le film. Les parents ne sont pas en reste avec Pauline Frederick qui se montre aimante et courageuse pour le stoïque Richard Tucker tandis que John Miljan attend son heure patiemment.

Un film que l'on trouvait chez Sunrise Silents en son temps, plutôt étonnant et pas du tout plausible dans le fond mais qu'il est intéressant de voir ...

http://www.lexpress.fr/region/c-eacute-tait-le-bagne_489768.html



Titres français (incomplet)

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