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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 29 août 2018

The Right to Happiness - Allen Holubar - 1919




En 1898 à Petrograd (Saint-Pétersbourg) en bordure du quartier juif, Andrew Hardcastle, co-propriétaire de l'entreprise Forrester et Hardcastle, possède sa résidence. Juste après son arrivée en Russie, sa femme est décédée, lui laissant deux filles jumelles, Sonia et Vivian qui sont maintenant en charge de la gouvernante Leah, une femme qui les aime comme ses propres enfants.
Hardcastle confie ses filles à Leah durant un court voyage d'affaire mais malheureusement la nuit suivante des bolcheviques attaquent le quartier juif et massacrent tout le  monde sur leur passage. Leah accueille quelques survivants mais cela n'échappe pas aux assassins qui se ruent alors sur la maison. Désespérée Leah cache Sonia dans une caisse avec son petit chat et Vivian dans le fourneau tandis que leur lévrier Barzoi chéri aboie à l'étage supérieur.
Leah et les rescapés juifs sont assassinés et la maison incendiée. Sonia qui est sortie dans la rue avec son chat est recueillie par une femme qui s'enfuit avec son fils Paul qui prend la petite fille dans ses bras. Vivian quant à elle est sauvée par le lévrier et retrouvée le lendemain matin par son père sur les escaliers menant à la maison.

Des années plus tard, en Russie Sonia est maintenant un pilier des discours politiques visant la révolution des ouvriers, couvée du regard par Paul qui l'aime de tout son coeur, et Vivian une demoiselle qui n'a rien d'autre à faire que de se promener suivie par un jeune homme imbu de lui-même qui tient son petit chien en laisse ...


Certes il y a de belles images et les atmosphères du début et de la fin sont tout à fait remarquables.
Par contre le réalisateur a un peu abusé des scènes de harangues sociales qui paraissent complétement ridicules de nos jours.

Le thème est intéressant mais la manière de le traiter très simpliste. En gros la Russie est dépeinte comme le pire imaginable, et les Etats-Unis à travers deux hommes : Forrester qui crée une coopérative où les ouvriers ont l'air tellement heureux et Hardcastle qui fait travailler ses employés dans des conditions inhumaines dans le seul but de s'enrichir. Les scènes les dépeignant sont poussées dans les extrêmes pour bien convaincre le public.


On se demande aussi si le film est monté correctement car la chronologie n'est pas sensée. Ainsi la guerre est finie, Tom Hardy travaille en vêtements civils puis un plan revient sur lui en uniforme demandant du travail à Hardcastle qui refuse de l'employer: Mais au final Tom se retrouve pourtant bien chez Hardcastle ?
Pour cette raison mais aussi pour certaines scènes de l'Est coupées brutalement pour intégrer une scène unique se passant à l'Ouest, ou l'inverse, le découpage du film ne semble pas correct. Pour ajouter à la confusion il est difficile de deviner quand Sonia (appelée Dorothy dans les intertitres pour compliquer les choses) et Paul sont passés à l'Ouest et rien n'indique vraiment qu'ils sont à New York, sans parler du fait que Sergio (dans les intertitres) ou Sergius (ci-dessous) les a suivi à New York !

Bref un film étonnant compliqué à suivre qu'il vaut la peine de voir.
Les acteurs sont tout à fait remarquables, à commencer par Dorothy Phillips (la femme du réalisateur Allen Holubar) qu'on a très peu de chance de découvrir de nos jours (même si elle se montre franchement un peu péniblement exaltée dans les scènes de conviction politique).
Robert Anderson campe un Paul touchant de fidélité et de stabilité et William Stowell un Tom énergique mais impuissant face au pouvoir d'Hardcastle.

Le titre est trompeur : de quel "droit au bonheur" parle-t-on, ne le créons-nous pas nous-mêmes ?

Titre français :  Le droit au bonheur

71 minutes

Dorothy Phillips ... Sonia et Vivian - Twin Sisters
William Stowell ... Tom Hardy
Robert Anderson ... Paul
Henry A. Barrows ... Andrew Hardcastle (as Henry Barrows)
Winter Hall ... Henry Forrester
Margaret Mann ... Mother Hardy
Stanhope Wheatcroft ... Monte
Alma Bennett ... Lily
Hector V. Sarno ... Sergius Kerkoff (as Hector Sarno)
Fay Holderness ... Leah - the Nurse


mercredi 22 août 2018

Secrets of the Night - Herbert Blaché - 1924




Un directeur de banque, Robert Andrews, fait face au vice-président Hammond et ses seconds Knowles et Constance car il vient de recevoir un télégramme qui signifie la banqueroute : En effet les coffres ont un manque à gagner de 500'000 dollars.
Les 3 hommes accusent Andrews d'avoir pris des risques inconsidérés pour la banque alors que tous étaient d'accord au départ. Robert déclare avoir une solution, il suffit que l'un d'eux lui tire une balle dans la tête car une fois mort son assurance décès le couvre pour la somme de 600'000 dollars. Évidemment personne n'a le cran de se saisir du révolver bien que l'envie soit très forte.

Andrews reçoit la carte de visite de Aldred Austin, un contrôleur de comptes. Pour gagner du temps il invite tout de monde dans sa villa.

Le soir la maison est pleine à craquer. Jerry, le fils Hammond demande la permission à son père d'épouser Anne Maynard la pupille de Andrews bien que celle-ci soit amoureuse de son parrain lui-même secrètement épris de la jeune femme que lui a confié l'un de ses amis. Hammond comprend très vite la situation tandis que Anne déclare ne vouloir épouser personne avant de décider de quitter la maison. Jerry est furieux contre Andrews tandis que Celia, une amie de Anne lit une histoire de "Murders in the Rue Morgue" avant de paniquer en croyant voir un homme rentrer dans sa chambre alors qu'il s'agit simplement d'un rideau agité par le vent.

Plus tard, l'esprit échauffé par l'électricité dans l'air, Madame Knowles croit voir quelqu'un grimper sur son balcon. Andrews vient pour la rassurer et tout deux passent un petit moment ensemble avant qu'un coup de feu ne soit tiré et qu'Andrews s'effondre sur le sol ...


Une charmante comédie qui comprend tout ce qui faut pour vous faire passer un bon moment. Des ombres, des mains qui apparaissent derrière des fenêtres, des rideaux qui bougent, de mystérieux visiteurs qui sonnent à la porte, des armures qui avancent toute seule, bref, que du bonheur car le tout est bien rythmé et enlevé.

Les posters reflètent bien l'ambiance de ce huis clos qui se déroule essentiellement sur une nuit d'angoisse, avec ce qu'il faut d'imagination pour se faire peur.
La palme revient comme toujours à Zasu que je trouve parfaite dans tous ses rôles, qu'ils soient tragiques ou comiques, cette actrice a un talent certain. Ici il ne manquera pas de vous faire sourire à défaut de vous faire rire.
James Kirkwood est un acteur solide que l'on n'a pas l'occasion de voir souvent dans un film muet à notre époque.
James Kirkwood était aussi réalisateur entre 1912 et 1919 et a fait tourner Mary Pickford à ses débuts avant de retourner devant les caméras.

Madge Bellamy n'a pas grand chose à faire si ce n'est ouvrir de grands yeux ce qui convient parfaitement à son rôle, de même tous les autres protagonistes qui font de ce film une comédie fort sympathique qui va très vite.

Selon la pièce de théâtre The Nightcap écrite par Guy Bolton  et Max Marcin dont la première eu lieu à New York en 1921.


71 minutes

James Kirkwood ... Robert Andrews
Madge Bellamy ... Anne Maynard
Zasu Pitts ... Celia Stebbins
Rosemary Theby ... Margaret Knowles
Tom Wilson ... Thomas Jefferson White
Tom Ricketts ... Jerry Hammond (as Thomas Ricketts)
Arthur Stuart Hull ... Lester Knowles
Tom Guise ... Colonel James Constance (as Tom S. Guise)
Edward Cecil ... Alfred Austin
Frederick Cole ... Freddy Hammond
Joseph Singleton ... Charles
Otto Hoffman ... Coroner
Anton Vaverka ... Joshua Brown



mercredi 15 août 2018

The Last of the Line (Short) -Jay Hunt, Thomas H. Ince - 1914


Gray Otter se réjouit, son fils bien aimé va revenir au camp après des études chez les blancs. En l'attendant il se remémore sa joie et sa fierté lors de la naisance de son petit garçon tandis que son peuple se prépare à accueillir le jeune homme qui devrait apporter à sa tribu le savoir des hommes blancs.

A l'arrivée de la diligence dans le patelin d'à côté, le fils prodige, Tiah, débarque complétement saoul en complet de ville.
 Les hommes venus le chercher l'aide à monter à cheval et l'emmène voir son père. Tiah fait une arrivée remarquée et c'est en dodelinant qu'il s'effondre dans le tipi de son père. 

Gray Otter est terriblement déçu, son fils ne dessaoule pas. Deux mois plus tard, Gray Otter signe un traité avec les soldats du fort voisin dans lequel est stipulé que les indiens ne s'en prendront pas aux hommes blancs.

Tiah qui s'est associé à une bande de renégats décide d'attaquer le convoi qui transporte la paie des soldats. Embusqués, lui et la racaille qui l'accompagne se mettent à tirer sur les hommes qui ripostent aussitôt. Un soldat réussit à prendre la fuite pour prévenir le commandant du fort pendant que Gray Otter observe la scène. Lorsque tous les hommes blancs sont mort, Il tire sur son fils et les bandits restant s'enfuient. Désireux qu'il soit enterré avec les honneurs, Gray Otter installe le corps de son fils au milieu des hommes blancs ..



Le film est étonnant et prend une tournure qu'on ne s'attend pas à voir. J'avoue que le film pourtant pas très net m'a émue, contre toute attente, tant le scénario sort de l'ordinaire. Dans ce film les camps ne sont pas caricaturés comme c'est souvent le cas. Les hommes du fort semblent respecter les indiens qui vont et viennent sans problème, le fils indien est revenu poivrot mais on ne sait pas ce qui l'a poussé à boire. Visiblement il est aussi malhonnête sur les bords puisqu'il organise le vol de la paie. Le père représente les vraies valeurs de son peuple et tente de sauver les apparences. Il finira dans une grande solitude. 

C'est un plaisir de voir de vrais acteurs indiens. Dans le rôle de Tiah on retrouve Sessue Hayakawa qui s'en sort assez bien dans ce rôle, surtout qu'il n'y a pas de gros plans sur son visage comme c'est souvent le cas à cette époque. Cela vaut aussi pour sa femme Tsuru Aoki que l'on aperçoit quelques secondes.

Dédié à tous les parents qui voient leurs enfants mal tourner !

Autre titre : Pride of Race

24 minutes (2 bobines)

Joe Goodboy ... Gray Otter
Sessue Hayakawa ... Tiah - Gray Otter's Son
Tsuru Aoki ... Girl at Riverside
Stanely Bigham ... US Army Garrison Commander


mercredi 8 août 2018

The Open Switch - J.P. McGowan - 1925




Un paquet contenant des documents gouvernementaux très importants a disparu durant un transport en train. Le superintendant George Waters est sur le point de perdre sa place et sa fille Helen décide d'enquêter de son côté. Déguisée, elle se mêle aux jeunes nettoyeuses et fait la connaissance d'un jeune mécanicien sur train, Jack Strong.

De son côté Daniel Lonergan est envoyé par le gouvernement pour enquêter et se heurte à des bandits à une station intermédiaire. Jim McGuire séquestre le jeune inspecteur et lui dérobe ses papiers dans le but de découvrir lui-même le paquet manquant.

Jim McGuire se fait passer pour Lonergan ce qui lui permet d'arpenter le quai de la gare et surtout de se rapprocher des demoiselles et en particulier de Helen qui ne goûte pas à ses manières peu recommandables ce qui pousse Jack à venir à la rescousse de la demoiselle qui lui plait bien.

De son côté Lonergan cherche à s'évader mais les deux hommes laissés de faction par McGuire sont brutalement attentifs. Finalement Lonergan bricole une flèche qu'il envoie sur le train qui passe sous les fenêtres de la pièce où il est enfermé ...


Helen Holmes

Suspens condensé en moins de 60 minutes chrono. L'action est prenante, on a plaisir à voir les deux héros enquêter et les trains extraordinaires de l'époque.

Outre Helen Holmes et Jack Perrin, on peut voir Mack V. Wright futur assistant réalisateur et producteur dans le rôle de Lonergan.

Quatrième film d'une série de 8 produits par Morris R. Schlank réalisés par J.P. McGowan avec Helen Holmes pour Anchor Distribution. Certains ne sont pas visibles mais on peut voir Webs of Steel, Perils of the Rails, Crossed Signals, The Lost Express, Mistaken Orders, The Open Switch.

Bref, à ce jour on ne peut pas voir The Train Wreckers, The Fast Freight et The Mainline Wreck.


Helen Holmes #1: Perils of the Rail
Helen Holmes #2: Webs of Steel
Helen Holmes #3: The Train Wreckers
Helen Holmes #4: The Open Switch
Helen Holmes #5: Mistaken Orders
Helen Holmes #6: The Lost Express
Helen Holmes #7: The Mainline Wreck
Helen Holmes #8: The Fast Freight

50 minutes environ

Helen Holmes ... Helen Waters
Jack Perrin ... Jack Strong
Slim Whitaker ... Jim McGuire (as Charles Whittaker)
Max Asher ... Tim Gerraghty
Mack V. Wright ... Daniel Lonergan
Henry Roquemore ... George Waters
Arthur Millett
J. Carrol Naish

mercredi 1 août 2018

The Wildcat - Harry L. Fraser - 1925



Un match de boxe : Quatrième round, le pauvre Wildcat, terrassé par son adversaire, s'effondre et ne se relève pas ... Son entraineur Charcoal et son manager Barney Taggart le trainent et tentent de le remettre sur pieds. Le manager est furieux, Wildcat a besoin de ses gants de boxe pour soutenir sa tête rendue trop lourde par le K.O. et il décide de le priver de sorties avec des jolies filles au cours de soirées trop arrosées pour booster sa carrière qui n'est bientôt plus qu'un souvenir.

Du coup les trois hommes prennent le train et se rendent à l'Ouest où ils descendent dans un petit patelin. Pendant que Barney et Charcoal sont occupés à regarder deux hommes qui se tirent dessus aimablement, Wildcat approche une charmante demoiselle venue en voiture en ville et qui veut bien les emmener au ranch Lawson.

Au ranch Wildcat et ses amis font la connaissance de Martin Lawson et du nouveau contremaître, Pete Hawkins. Hawkins est planqué au ranch car il est l'auteur avec ses complices d'un vol de pierres précieuses sur le Dallas Express. Le shérif recherche la bande mais personne ne se doute que le cerveau se trouve au ranch.

Hawkins reçoit justement un message de l'un de ses complices lui indiquant de prendre la fuite vers la frontière où ils pourront partager le butin. Le petit colis a été remis à Lawson qui l'a caché dans ses bottes du dimanche et Hawkins demande à le récupérer. Malheureusement entre temps la jeune fille a emprunté des vêtements et les bottes de son père pour les prêter à Wildcat pour aller faire une balade à cheval. 
Lorsqu'il découvre les pierres précieuses, conscient du danger qu'elles représentent, Wildcat les remet à Barney qui les remet à Charcoal pour la même raison.

Hawkins est furieux de ne pas retrouver les pierres et s'en prend à Wildcat ...

Charlotte Pierce

Très sympathique film mi-western mi comique, à l'action légère et constante. 
Gordon Clifford est charmant. Ce film est le premier des 5 westerns qu'il a tournés sous la direction de Harry L. Fraser entre 1925 et 1926 avec Charlotte Pierce.

La jolie Charlotte Pierce et Gordon arrêteront leurs carrières cinématographies après le 5e film tourné en 1926, The Fighting Gob (même si Gordon tournera encore dans quelques films des rôles sans prétention et souvent pas crédités). 
Après une carrière débutée en 1920, Charlotte se retirera définitivement des studios en 1926 et Gordon se lancera dans la composition de chansons pour lesquelles il obtint beaucoup de succès. On lui doit bon nombre de tubes interprétés par Bing Crosby, entre autres.

On trouve ce film chez Oldies, avec Tearin Loose réalisé par Richard Thorpe et sorti en 1925 avec Wally Wales et Jean Arthur.

Ce film connaitra un remake sous le titre de Wildcat Saunders, tourné en 1936 par le même Harry L. Fraser avec Jack Perrin, Blanche Mehaffey, William Gould et Snowflake dans les rôles principaux.

52 minutes

Gordon Clifford
Charlotte Pierce
Frank Bond ... Barney Taggart
Dick Carter
Hooper Phillips ... Charcoal the Valet
Ervin Renard ... Pete Hawkins the Foreman
Arthur Millett ... Martin Lawson


mercredi 25 juillet 2018

Hearts' Haven - Benjamin B. Hampton - 1922

Robert McKim

Dans la banlieue de New York dans la résidence d'un magnat des chemins de fer nommé Adam Breed, se présente Joe Laird pour un poste de secrétaire. En lisant sur ses références qu'il vient de Leacock, Adam lui demande si sa mère ne s’appelle pas May Caroline ce à quoi Joe répond par l'affirmative.
Joe est engagé et se rend annoncer la bonne nouvelle à sa femme Gladys, une femme qui n'en n'a cure et qui n'en fait pas une à la maison, elle ne s'occupe même pas de leurs deux adorables enfants, Bobbie et Ella qu'elle délaisse. Joe essaie bien de remonter le moral de sa femme en lui annonçant que désormais ils allaient tous vivre dans le grand parc de la résidence Breed mais rien ne déride cette femme frustrée qui se montre de plus fâchée contre son mari qui a décidé de faire venir sa mère qui vit chichement et qui est sur le point de quitter la  maison familiale qu'elle n'a plus les moyens de garder.

Claire McDowell, Carl Gantwoort, Betty Brice
Tout ce petit monde s'installe donc dans une petite maison dans le grand parc. Les enfants sont ravis de courir dans la nature avec leur chien Rover et font la connaissance de la fille d'Adam, Vivian, tandis que leur papa travaille et que leur grand'mère veille au bien être de tous.
Un jour pourtant un improbable accident arrive. La robe de la petite Ellie reste accrochée à la branche de l'arbre dans lequel la petite fille a grimpé pour aller remettre un petit oiseau dans son nid. Ellie est suspendue à belle hauteur.

Heureusement Vivian vient à sa rescousse mais avant qu'elle n'ait eu le temps de redescendre, la branche casse et la jeune fille tombe lourdement au sol sur le dos sous les yeux des enfants affolés.
Joe qui a suivit le chien de Vivian, l'emporte dans la maison et Breed fait appeler un docteur. Les pronostics ne sont pas réjouissants, comme le petit Bobbie qui est appareillé sur une jambe, la pauvre Vivian devra porter un corset de fer et ne pourra plus marcher. Toute la maisonnée est catastrophée.

Claire McDowell
May Caroline prie beaucoup tandis que Gladys a retrouvé un vieil ami, Henri Bird qui l'emmène faire des tours en balade. Petit à petit les prières de May Caroline font leur effet, à tel point que bientôt le petit Bobbie n'a plus besoin de son appareil ce qui pousse Vivian à faire de même, contre l'avis des médecins qui la suivent et prédisent le pire si elle enlève son corset ...



Claire Adams et les adorables enfants
J'avoue que je me suis laissée séduire par cette histoire de foi terriblement romantique. Pas très bien noté sur IMDB ce film se laisse pourtant suivre avec plaisir.

En effet, le spectateur est gâté : Ce n'est pas une, pas deux, pas trois mais au moins 4 histoires d'amour, plus ou moins heureuses, plus ou moins saines, plus ou moins amusantes et plus ou moins innocentes qu'il peut se mettre sous les yeux. En une heure on se remplit de belles et bonnes choses, un film qui remonte le moral sans nul doute.

Pour équilibrer ce film qui aurait pu devenir un peu lourd, Frank Hayes dans le rôle de l'hypocondriaque majordome Pynch et  Aggie Herring dans le rôle de la gouvernante s'en donnent à coeur joie.
Carl Gantwoort, un chanteur d'opéra à la voix de
Carl Gantwoort
baryton, n'a tourné que 9 films, principalement tirés des romans de Zane Grey, produits et réalisés par Benjamin B. Hampton avec souvent les mêmes acteurs dont la charmante Claire Adams qui était la femme de Benjamin B. Hampton.

Carl Gantwoort est retourné à l'opéra après ces neufs films avant de décéder apparemment des suites d'une mauvaise chute en 1935 à l'âge de 52 ans.

D’après le roman Heart's Haven de Clara Louise Burnham paru chez Houghton Mifflin



Claire Adams
62 minutes

Robert McKim ... Adam Breed
Claire Adams ... Vivian Breed
Carl Gantvoort ... Joe Laird
Claire McDowell ... May Caroline
Betty Brice ... Gladys Laird
Frankie Lee ... Bobbie Laird
Mary Jane Irving ... Ella Laird
Harry Lorraine ... Dr. Burchard
Jean Hersholt ... Henry Bird
Frank Hayes ... Pynch
Aggie Herring ... Mrs. Harohan


Frank Hayes

mercredi 18 juillet 2018

Tearin' Loose - Richard Thorpe - 1925




Ce résumé concerne le film qui est visible sur le DVD sorti chez Oldies avec The Wildcat réalisé par Harry L. Fraser avec Gordon Clifford.

Ann, la fille d'une veuve devenue aveugle, attend son fiancé à la barrière du ranch Flighing A. Jim Dorn du Bar X ranch est ravi de retrouver sa chérie mais est désolé de lui apprendre qu'il n'a pas retrouvé son frère qui a disparu depuis le hold up de la banque locale. Le shérif soupçonne Bud car il a été vu quitter la ville avec les voleurs.

En réalité Bud a bien vu les voleurs et les a suivi jusqu'à Thundering Gulch où se trouve leur repère. Jed Holly le retient maintenant prisonnier car il ne tient pas à ce que le shérif les arrête, lui et ses hommes.

Le diabolique Jed veut faire chanter la veuve en lui faisant payer une rançon. Pour appuyer la thèse de la culpabilité de Bud, il fait envoyer l'un de ses hommes chercher Ann pour lui apprendre où se trouve son frère. En voyant Ann, Jed a d'autres idées en tête et décide de se débarrasser de Bud qu'il confie à ses hommes pour le faire abattre. 

Sur le point d'être descendu comme un lapin ficelé par les bandits qui ont tiré à la courte paille qui aurait le plaisir de le tuer, Bud est secouru par Jim qui réussit à tenir les trois bandits en joue. Puis il confie son colt à Bud pour aller sauver Ann, évanouie après avoir cru à la mort de son frère ...



La distribution est erronée dans les bases de données, du moins par rapport à celle indiquée dans le film que l'on peut se procurer chez Oldies qui est un condensé du film d'origine.

En effet dans ce film :

Jean Arthur s'appelle Ann Deering
Son frère s'appelle Bud Deering

Le malfrat interprété par Slim Whitaker s'appelle Jed Holly et Wally s'appelle sauf erreur Jim Dorn.

Du coup même les résumés ne correspondent pas. On se demande finalement comment était le scénario du film original qui devait durer un peu plus de 60 minutes ?

C'est l'un des premiers films de Wally Wales alias Hal Taliaferro, Jean Arthur a déjà une carrière bien remplie derrière elle.

13 minutes environ dans la forme actuelle.


mercredi 11 juillet 2018

Human Desire (The) - Wilfrid North - 1919

 
 
A New York, un artiste peintre, Robert Lane, essaie de comprendre sa femme Helen, qui lui annonce vouloir se rendre en Italie avec son amie, Marguerite Hunt pour prendre de la distance avec leur couple.

Helen et Marguerite se rendent dans un couvent pour voir une célèbre statue et Helen fait la connaissance d'une jeune orpheline recueillie par les nonnes, Berenice. Lorsque Berenice demande si Helen a déjà vu des bébés, Helen répond qu'il y en a beaucoup qui souffrent de froid et de faim aux Etats-Unis. Dés lors Berenice ne souhaite plus qu'une chose, se rendre aux Etats-Unis pour sauver les "bambinos".

Le soir une grosse tempête souffle sur le couvent et Berenice se rend sur la plage où elle trouve dans une malle échouée des vêtements de garçon qui lui seront bien utiles pour voyager. 
Un américain de passage veut bien l'aider à traverser et se montre gêné lorsqu'il découvre la vraie nature de la jeune fille. Toutefois il écrit à un couvent de New York qui sera chargé de prendre en charge Berenice.

A  son arrivée au port, Berenice est accueillie par une soeur mais se perd dans la foule. Epuisée elle se retrouve au pied d'un immeuble en ville où elle se repose un instant. Justement Robert Lane en sort et invite la jeune femme à monter manger et se reposer dans son studio de peintre. Sa gouvernante prend soin de la jeune italienne qui se prend d'affection pour le bébé qu'un modèle tient dans ses bras afin d'être représenté sur la fresque que peint Robert.
Celui.-ci se prend d'affection pour Berenice, et comme sa femme ne lui accorde pas le divorce, décide d'adopter un bébé avant de le confier à la jeune fille ...


Je me réjouissait de voir ce film qui tourne à la déception. N'ayons pas peur des mots, le scénario de ce film est particulièrement immature. Pour faire croire à l'innocence de Berenice, non seulement  le réalisateur la montre sous un jour de grande bêtise mais en plus il fait passer une jeune femme pour une petite fille. Or ici l''innocence est synonyme de niaiserie et le spectateur ne comprend pas pourquoi tout le monde traite l’héroïne en petite fille, ni ne peut croire les hasards improbables montrés dans le film ! Née en 1985, Anita a quand même 24 ans en 1919 ! Sans parler du fait que les nonnes ont quand même du apprendre une chose ou l'autre à Berenice durant son séjour au couvent, ou bien ? !

De plus la jeune femme se montre particulièrement ingrate puisqu'elle disparait sans prévenir les soeurs qui s'inquiètent de sa disparition. Elle n'était pourtant pas prisonnière du couvent ! Et que dire du fait que Berenice se retrouve au pied de la maison de Robert, comme ça par hasard ? Perdue il lui suffisait de demander à retrouver une communauté de soeurs au lieu de s'en aller sans se soucier de la pauvre nonne qui la recherche dans la foule. 
D'ailleurs on s'étonne du peu de formalités d'immigration montrées dans ce film, il n'y en a pas ...

Il subsiste tellement de questions qui resteront sans réponse, d'où sortent les bébés qui apparaissent (sans rire !) ? Pourquoi Helen ne supporte-t-elle plus Robert, sort-elle avec un autre homme ? Roberto a-t-il eu du succès avec sa fresque ? La relation entre Berenice et Roberto est-elle purement platonique ? Allez savoir ...

Quel gâchis que ce film qui aurait pu voler bien plus haut. Le fait de faire dire à Berenice, "où sont les bambinos" presque tout au long des 56 minutes que dure ce film, la rend particulièrement ridicule. Ses actions la montre à la limite de la stupidité.
Les bébés tombent du ciel, c'est fou, Roberto aurait mieux fait de lui acheter des poupées car visiblement à part les serrer dans ses bras, Berenice ne sait pas s'en occuper. La fin est complétement bâclée et on peine à croire à cet amour platonique qui devrait voler tellement plus haut que tous les autres. Bref, Anita Stewart est bien mignonne, et c'est tout.
Heureusement Conway Tearle est toujours solide, malgré le scénario particulièrement débile.

Sur le générique du début le titre du film est "The Human Desire"

56 minutes

Anita Stewart ... Berenice
Conway Tearle ... Robert Lane
Vernon Steele ... Jasper Norton
Eulalie Jensen ... Helen Lane
Naomi Childers ... Marguerite Hunt
Templar Saxe ... Paul Stapleton
Hattie Delaro ... Miss March


mercredi 4 juillet 2018

The Secret Game - William C. de Mille - 1917




Pendant la grande guerre. 
Secondé par sa fidèle secrétaire, Miss Loring, le Major John Northfield dirige un bureau de renseignements. Bientôt doit leur parvenir la nouvelle de mouvements de troupes et cette information est bien sûr très confidentielle.
L'ambassadeur du Japon fait venir Nara Nara auquel il confie la mission de veiller à ce qu'aucune fuite ne puisse sortir du bureau du Major car le Japon est impliqué dans les transports et allié des Etats-Unis.
Une demoiselle, Kitty Little, reçoit une lettre de son frère sur le front en Allemagne. La lettre est codée et doit être transmise au Dr Ebell Smith, un espion allemand nommé Schmid bien établi dans le pays. Celui-ci est secondé par M. Harris, un homme qui se fait passer pour la gouvernante du Docteur.

Nara Nara emménage dans le bureau à côté de celui du Major. Sous la couverture d'une entreprise d'import du Japon, il met le bureau des renseignements voisin sous écoute.
De son côté Kitty a apporté la lettre au docteur qui se charge de la décoder puis de faire placer Kitty dans le bureau de Northfield en comptant sur l'amitié de Miss Loring afin que Kitty puisse approcher le Major. Celui-ci n'est pas insensible au charme de la demoiselle qui arrive sans problème à de faire donner une promotion par la trop gentille Miss Loring.

Le Dr Smith vient trouver le Major pour l'emmener au golf ce qui laissera le champ libre à Kitty.

Nara Nara suit les deux hommes au golf et dérobe le code secret caché dans le stylo se trouvant dans la veste de Smith. De retour au bureau, Nara Nara qui surveille les faits et gestes de la jeune fille en tombe amoureux. Celle-ci se montre de plus en plus troublée par les deux hommes.

Les choses se compliquent lorsque l'information tant attendue est délivrée.



Excellent film d'espionnage qui vous maintient sous son charme tout du long, en partie aussi grâce à Sessue Hayakawa et son visage fascinant. L'histoire parait un peu confuse au départ mais une fois les trois clans bien cernés, les choses se déroulent de façon très maitrisées.

Tous les personnages sont extrêmement bien campés, certains présentant des faiblesses humaines très compréhensives. Le petit plus du film provient du passé de Nara qui raconte comment il a quitté son père et surtout du code d'honneur japonais. La fin de Nara m'a beaucoup touchée, les images en surimpression donnent une impression de magie surnaturelle.

Il est amusant de voir Raymond Hatton grimé en femme, il faut dire que le déguisement est parfait.

Par contre même si on comprend bien que la fin est liée à l'époque qui ne tolérait pas l'amour entre un japonais et une allemande naturalisée, il est bien clair que Kitty aurait dû être fusillée pour trahison à la fin. D'ailleurs le Major aurait certainement été fusillé aussi si son acte de pardon avait été porté à la connaissance de ses supérieurs ! 

Partiellement teinté, images plutôt nettes. A voir !

env 60 minutes

Sessue Hayakawa ... Nara-Nara
Jack Holt ... Maj. John Northfield
Florence Vidor ... Kitty Little
Mayme Kelso ... Miss Loring
Raymond Hatton ... Mr. Harris
Charles Ogle ... Dr. Ebell Smith




mercredi 27 juin 2018

Helen of Four Gates - Cecil M. Hepworth - 1920



Sur une colline dans la lande du Yorkshire Abel Mason courtise Helen et propose le mariage en lui mettant une bague au doigt.
Plus loin sur le chemin du retour, Helen rencontre Hinson, un homme qui lui raconte la malédiction qui pèse sur les Masons qui ont un criminel dans leur parenté et de nombreux cas de folie dans leur famille.
Helen rend alors sa bague de fiançailles à Abel qui devient fou de rage. 

Beaucoup plus tard, à la mort de son mari Hinson et elle-même sur le point de non retour, Helen confie son bébé, une petite fille, à Abel qui voit alors l'enfant comme l'objet de sa vengeance.
Il emporte la petite à Four Gates où elle grandit comme un chat sauvage, sans aucun geste d'affection de la part d'Abel qui s'enferme dans sa méchanceté et qu'elle croit être son père.

Bien plus tard Abel engage un homme de main, Martin pour l'aider à la ferme. Helen et Martin éprouve un doux penchant l'un pour l'autre ce qui a le don de rendre encore plus furieux Abel qui finit par déclarer que Martin ne peut pas épouser Helen qui a de gros antécédents dans sa famille.
Le pauvre Martin ne sait pas très bien comment faire face à ces informations et prend de la distance. Helen de son côté fait tout ce qui est en son pouvoir pour attirer Martin. Un jour, alors qu'elle a tracé un cercle sur le sol et qu'elle semble se livrer à des actes de sorcellerie, une ancienne connaissance d'Abel, Fielding, apparait et aperçoit la jeune femme au centre du cercle fumant.
A la ferme, Abel est ravi de l'arrivée de cet homme cruel car il va pouvoir éloigner définitivement Helen de Martin. Les deux affreux hommes signent un pacte de leur sang, Helen deviendra la femme de Fielding contre une grosse somme d'argent.
Martin tente bien de reprendre Helen après avoir retrouvé sa raison mais trop tard, il n'a plus qu'à quitter la ferme.
Le temps passe, la pauvre Helen est traitée comme un chien, mais se montre gentille avec le diabolique Abel qui est maintenant à demi paralysé. Pensant blesser encore plus la pauvre fille, Abel lui avoue ne pas être son père et que Martin aurait pu l'épouser.
Maintenant mariée à l'affreux Fielding, Helen veut alors s’ôter la vie et saute dans une rivière où le nouveau garçon de ferme la trouve avant de l'emmener à la ferme des Tripp, non loin de là.
Helen reprend lentement des forces alors que Tripp apparait avec Martin, de retour pour voir sa bien aimée. 
Plus tard, Helen s'en retourne à la ferme d'Abel où elle est toujours aussi mal traitée. Martin de son côté va très mal et appelle la jeune fille dans son délire.
Helen revient à son chevet mais Fielding l'a suivie et la ramène de force avant de la fouetter violemment. Le garçon de ferme est lui même traité comme un chien. Ainsi lorsqu'Helen quitte la ferme, suivie par Fielding, les suit-il discrètement ....



Images parfaitement nettes, des paysages naturels somptueux, un film à voir assurément pour son ambiance très particulière et l'action terriblement prenante. La rudesse des habitants est en symbiose avec leur environnement et on a vraiment l'impression d'être propulsés 100 ans en arrière.

La cruauté et les actes diaboliques d'Abel font comprendre qu'il est réellement fou, Fielding quant à lui est juste mauvais jusqu'à la moelle de ses os.

D'après le roman du même nom de Ethel Carnie Holdsworth

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87 minutes

Alma Taylor ... Helen
James Carew ... Abel Mason
Gerald Ames ... Hinson
George Dewhurst ... Martin Scott
Gwynne Herbert ... Mrs. Tripp
John MacAndrews ... Fielding Day
James Annand ... Farm Hand



Titres français (incomplet)

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