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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

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mercredi 19 août 2015

The First Born - Miles Mander - 1928


Miles Mander dans un accès de colère
Le lundi, Sir Hugo Boycott et sa femme Madeleine s'aiment d'amour vrai. Le mardi c'est terminé, Monsieur claque la porte après avoir insulté toute la maisonnée.

Nina, une amie de Madeleine, lui fait comprendre que ses problèmes viennent probablement du fait que le temps passe et qu'il souhaite un enfant. Aussitôt Madeleine voit là un moyen de récupérer son mari qui est parti pour l'Afrique, sa vraie patrie selon lui.

Phoebe Chivers, la manucure vient justement d'être plaquée par l'homme dont elle porte le bébé. Madeleine lui propose d'adopter le petit dès sa naissance. Les deux femmes partent pour le nord de l'Italie sous les yeux tristes de Lord David Harborough, très épris de Madeleine.
A son retour d'Italie, Madeleine écrit à son mari de revenir de suite car elle a mis au monde son héritier.
Hugo revient et se montre charmé par le bébé. Les choses semblent reprendre un cours normal mais une lettre de Nina adressée à Hugo le priant de demander qui est le vrai père de Stephen met le feu aux poudres. Hugo se montre à nouveau odieux et se tourne vers sa maitresse, Nina.

Lord David Harborough aimerait consoler Madeleine mais celle-ci reste fidèle à son mari malgré tout, d'autant plus qu'elle doit apparaitre dans la campagne d'élection de son époux qui est bien placé pour remporter un poste très en vue  ...




Bien que ses talents d'acteur ne soient pas mis en cause, je n'aime pas Miles Mander qui m''est particulièrement antipathique. Peut-être est-ce dû à ses rôles ?  Toujours est-il que j'ai de la peine à croire qu'une femme comme Madeleine puisse s'en éprendre à un tel point.
Le thème est toujours le même dans le fond. Il faut un très belle femme dotée par les fées de toutes les qualités demandées à une épouse de cette époque : belle, fidèle, honnête, bonne, vertueuse, aimante et mère d'un premier né qui sera l'héritier de son père. Une qualité comme l'intelligence n'est visiblement pas indispensable. Le comble de la facilité c'est de rajouter le beau et riche jeune Lord David Harborough amoureux de la même femme, pour bien indiquer au spectateur que cette femme est parfaite.
Par contraste on a donc un homme qui admire Madeleine en la regardant avec des yeux de merlan frit (David) et un autre (Hugo) qui a un caractère bipolaire et une santé mentale fragile. Peu gâté par la nature, il est quand même visiblement adulé par les femmes. Évidemment pour que le contraste soit percutant, il faut que Hugo se comporte comme un mufle (je suis polie).

Marjorie Roach
C'est longuet et démodé, pourtant le thème du mariage est un sujet sans fond. Le scénario n'est pas très subtil et reste très superficiel car les caractères sont peu développés. Le film commençait de façon plutôt interpellante pourtant : Le lundi, le mardi .... et puis plus rien. 
Madeleine est belle et fait tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer son mari malgré ses sautes d'humeur, Hugo est odieux et se méprend sur tous les actes de sa femme, David se contente de faire de la figuration, Phoebe a le rôle de la jeune femme dans le pétrin, Nina le rôle de la maitresse ... 

La fin de ce mélodrame est un peu surprenante tout en prenant l'option de la facilité ... 

Theodore Mander qui joue le film Stephen est le propre fils de Miles Mander.

Madeleine Carroll et Margot Armand


Titre français : Le lien brisé

110 mn


Miles Mander ...
Sir Hugo Boycott
Madeleine Carroll ...
Lady Madeleine Boycott
John Loder ...
Lord David Harborough
Ella Atherton ...
Nina de Lande
Margot Armand ...
Sylvia Findlay
Ivo Dawson ...
Derek Findlay
Marjorie Roach ...
Phoebe Chivers
John St. John ...
Dicky
Naomi Jacobs ...
Dot
Bernard Vaughan ...
Butler
Walter Wichelow ...
Impitt
Theodore Mander ...
Stephen Boycott
Beryl Egerton ...
Maid

John Loder

mercredi 12 août 2015

Le brasier ardent - Ivan Mozzhukhin - 1923



A Paris. Dans son sommeil une jeune femme fait un cauchemar terrible. Un homme est brûlé sur un bûcher et l'attire inexorablement en lui tirant les cheveux. Elle finit par s'enfuir, rencontre un mendiant et se réfugie dans une immense salle où se trouvent de nombreuses femmes qui rampent en direction de l'homme qui l'a suivie mais qui se trouve maintenant en habit de soirée. Un évêque lui apportera la paix, puis un autre mendiant à qui elle donnera sa bague et ses bijoux se tuera pour elle.Tous les hommes ont le même regard et le visage de l'homme du brasier.
En sueur elle se réveille et réalise que l'homme du cauchemar se trouve être le visage imprimé sur son livre de chevet qui conte les aventures d'un célèbre détective nommé Z passé maitre dans l'art du déguisement. Ainsi peut-on le voir en ecclésiastique ou en mendiant ...
La jeune femme sourit. Choyée par son mari tous ses désirs sont comblés aussi rien ne devrait lui manquer. Après le petit déjeuner et la visite de ses chiens chéris, elle sort quelques négatifs d'une boîte et se remémore sa rencontre avec son époux.
En ce temps, au cours d'une bagarre alors qu'elle se trouvait sur une barque, l'homme qui l'accompagnait se mit à la battre et elle tomba à l'eau. Un touriste sud américain de passage la ramena sur le rivage. Sa vie prit dès ce jour un nouveau tournant car l'homme qui devint son mari était très fortuné.
Pendant qu'elle se pomponne toujours dans son lit son mari range soigneusement dans une serviette leur acte de mariage ainsi que l'acte de vente d'une propriété qu'il vient d'acquérir pour en faire la surprise à sa femme. Celle-ci l'observe grâce à un système ingénieux posé près de son lit.
Lorsqu'elle apprend que son mari souhaite quitter Paris, la femme essaie de le convaincre de rester au moins jusqu'au Derby puis elle quitte la maison.
Le mari, jaloux, la suit mais elle le sème facilement. Le mari se retrouve dans la salle d'attente d'un club d'inventeurs qui se réunissent en secret. Après avoir été propulsé dans des couloirs qui ne mènent nulle part, le pauvre homme est emmené par le maitre d’hôtel qui le conduit dans une pièce où il comprend qu'il se trouve à l'agence trouve-tout, spécialisée dans le département des recherches de femmes perdues. Le directeur fait une présentation de l'agence et le mari va devoir choisir un homme de confiance mais il est bien difficile de d'élire l'un d'eux parmi les hommes qui ont de bien curieux aspects ...




Un film étonnant qui tourne autour d'un trio : Une femme, son mari et un détective. L'histoire s'empare de trois êtres qui démontrent de belles qualités de vie sans affectation, tous sont confondant de naturel et intrinsèquement bons. La passion est sous-jacente et bien présente mais les trois personnages, les hommes en particulier, restent proche d'idéaux moraux très élevés. Leurs vies dépendent et tournent autour de la femme qu'ils aiment tous deux d'un profond amour.

Retrouver la femme implique non seulement de la retrouver en chair et en os mais aussi de conquérir son âme. On ne saura rien de sa vie avant sa rencontre avec son mari.
Les images et le montage ménagent leur lot de surprises. Le spectateur se laisse mener par le bout du nez pour son plus grand plaisir tant l'action est surprenante et les inventions inattendues, ceci d'un bout à l'autre du film. On plonge directement dans le cauchemar qui est particulièrement violent avec des images de flammes et les yeux hypnotiques de Ivan Mozjoukine. C'est assez déroutant.
La scène de l'agence Trouve-Tout est excellente, si le genre de ce film nous échappe encore, on ne peut s’empêcher de trouver la scène très drôle !
Une autre scène amusante nous montre le détective et la femme courant derrière lui pour lui piquer la serviette. Par la suite Ivan Mozjoukine introduira des émotions refoulées qui ne manquent pas de toucher grâce à son visage très expressif et à de nombreux gros plans soigneusement cadrés. A la fois sensible, vulnérable et solide, Ivan Mozjoukine est de plus très séduisant.

Une scène nous montre le couple dans un café de Montmartre. Rien que cette séquence vaut le détour. D'ailleurs le film se regarde aussi pour les scènes tournées dans les rues de Paris et en particulier sur les Champs-Elysées !

Ainsi on le réalisateur réussit-il à nous intéresser, à nous faire rire et à nous émouvoir. Je ne vais pas tout raconter car ce serait dommage de gâcher les surprises qui vous attendent si vous décidez de voir ce film. Le rêve est expliqué scène par scène.
Le mari semble estimer le détective ce qui le montre sous un jour très sympathique. De même la grand-mère révèle-t-elle l'innocence encore enfantine du détective et je me suis prise à souhaiter que les êtres humains puissent parvenir -ou rester- à un tel niveau d'humanité car l'oeuvre cinématographique est tout entière enrobée d'amour et d'humour un peu douloureux.

Ivan Mozjoukine a écrit, réalisé et bien sûr joué dans ce film avant-gardiste qui mêle allégrement tous les genres de l'époque : comédie, drame, mystère, drame conjugal, etc dans une symphonie de symboles et de détails détonants, voire loufoques. Mozjoukine se montre ici sous de nombreux traits différents. Bizarrement le film n'eut aucun succès à sa sortie semble-t-il.

Ivan Mozjoukine et Nathalie Lissenko ont émigrés ensemble vers la France durant la révolution russe comme de nombreux autres personnes et artistes. Ils étaient mari et femme.

J'ai adoré et vous recommande vivement ce film. D'ailleurs pourquoi s'en priver lorsqu'il existe une superbe édition signée Flicker Alley intitulé French Masterworks: Russian Émigrés in Paris 1923-1929 , avec un excellent accompagnement musical de Neil Brand,


Un excellente critique sur DVD Classik


Titre USA (DVD) : The Burning Crucible

108 minutes


Ivan Mozzhukhin ...
Zed - le détective
Nathalie Lissenko ...
Elle
Nicolas Koline ...
Le mari
Camille Bardou ...
Le président du Club
Huguette Delacroix ...
La Grand Mère (as Mme. A. de la Croix)
Franco Zellas ...
(as François Zellas)
http://www.cinematheque.fr/catalogues/restaurations-tirages/film.php?id=50361

mercredi 5 août 2015

Midnight Madness - F. Harmon Weight - 1928



Norma Forbes vit en compagnie de son père derrière la cour d'un forain. Son père qui cuve son vin en ronflant lui a encore une fois chipé son argent et Norma le réveille afin de le récupérer.
Plus tard Childers, son patron, vient la chercher en voiture pour la déposer au bureau. Norma est très amoureuse de cet homme et croit avoir de l'avenir avec lui.
Dans l'antichambre de la firme attend déjà l'un de leurs clients, Michael Bream, le riche propriétaire de plusieurs mines de diamants en Afrique du Sud. Il apporte quelques échantillons à Childers et son associé. Childers, qui aimerait bien connaitre la localisation de la mine, propose de s'associer avec Bream mais celui-ci refuse, bien sûr.
Walter McGrail
En sortant Bream demande à Norma si elle veut bien passer la soirée en sa compagnie mais la jeune femme refuse en déclarant avoir déjà un rendez-vous.
Dans le bureau de Childers elle comprend brutalement que celui-ci ne l'aime pas lorsqu'il lui demande de sortir avec Bream afin de découvrir où se trouve sa mine.
Déçue par son patron, Norma accepte de sortir avec le sud africain et accepte de l'épouser lorsqu'elle comprend qu'il est très riche.



Bream surprend Norma qui se vante de son mariage auprès de Childers et décide de lui faire croire qu'il n'est pas si riche qu'elle ne le pense. Sur le paquebot qui les emmène, la cabine réservée est en deuxième classe et Norma, dépitée, refuse toutes les avances de Bream. A l'arrivée elle envoie un câble à Childers en lui indiquant les coordonnées de la mine et en lui demandant de venir la chercher au plus vite. Bream emmène ensuite Norma  dans une mine éloignée où une cabane vétuste sert d'habitation. C'en est trop pour la jeune femme qui refuse de sortir de sa chambre. Dehors un lion rugit et elle se terre lamentablement. Bream tente bien de l'amadouer en lui proposant une collation mais rien n'y fait.
Le lendemain Bream se rend à la mine et Norma tente de dérober la voiture pour s'enfuir ...

Il doit manquer une bobine voire davantage car on ignore ce que deviendra Childers et la mine qu'il a dégottée. De même que Norma semble très vite oublier son père.
Il est bien dommage que le réalisateur n'ait pas davantage brodé autour de Norma. Celle-ci aurait pu par exemple s'échapper en voiture, se perdre ou se blesser, être menacée par un animal sauvage, s'évanouir, enfin bref, apporter un peu de piquant à l'action !
Bream se montre très patient et lorsqu'il se décide enfin à s'imposer à Norma, Childers arrive, accompagné de son homme de main incarné par Frank Hagney, toujours solide dans les rôles de brutes.

Jacqueline Logan est charmante. Elle, Walter McGrail et Clive Brook ont l'air de bien s'amuser !
F. Harmon Weight n'a tourné que 16 films, c'est peut-être mieux ainsi ...

C'est le dernier film tourné par DeMille Corporation avant que Cecil ne la vende à Pathe et Joseph Kennedy. Le film devrait être conservé à l'UCLA.

D'après la pièce écrite par  Daniel Nathan Rubin The Lion Trap.

Difficile de classer ce film. J'indique "mélodrame" mais l'action est plus proche du "comique" à mes yeux.


60 minutes environ (manque-t-il une bobine ?)

Jacqueline Logan ...
Norma Forbes
Clive Brook ...
Michael Bream
Walter McGrail ...
Childers
James Bradbury Sr. ...
John Forbes (as James Bradbury)
Oscar Smith ...
Manubo
Vadim Uraneff ...
Joe
Louis Natheaux ...
Masher
Clarence Burton ...
A Sailor
Virginia Sale ...
The Gargoyle - Childers' Secretary
Frank Hagney ...
Harris - Childers' Henchman
Emmett King ...
Robert Strong


mercredi 29 juillet 2015

Just Suppose - Kenneth S. Webb - 1926



A Koronia, un petit royaume. Le roi doit donner un discours dans un orphelinat mais il est indisposé. les ordonnances se mettent à la recherche du prince héritier mais celui-ci a bien de la peine à sortir de son lit.
Le Benjamin de la famille s'occupe comme il peut. Dans son ennui il joue à lancer des bretzels sur la lance des gardes en contrebas. Le Comte Tony semble bien gagner mais le jeu est interrompu par le baron Karnaby qui prie le jeune prince de s'habiller rapidement car il va devoir faire le discours.

Face aux orphelins, le prince tente bien de lire le long speech préparé à son intention. Mais devant les mots compliqués qui se suivent il préfère raconter l'histoire des trois ours, à la plus grande joie des enfants.

Dans la foule il aperçoit une jeune femme qui fait battre son coeur un peu plus vite mais l'étrangère s'en va avant même qu'il ait pu s'en approcher.

Tony découvre qu'il s'agit d'une américaine sur le chemin de son pays. Lorsque son père décide de l'envoyer aux Etats-Unis, Rupert est ravi mais il déchante vite lorsqu'il réalise que sa vie n'est qu'une succession de rencontres, d'interviews et de plaisirs mondains. Durant une partie de polo il aperçoit la belle jeune fille nommée Linda Lee mais elle disparait à nouveau avant même qu'il n'ait pu l'approcher.

Sur le chemin du retour la voiture tombe en panne et le prince tape la balle en attendant Tony parti à la recherche d'un peu d''essence ....


Une histoire tellement plate qu'il est difficile de ne pas s'endormir malgré la présence de Richard Barthelmess. Pour retrouver la femme dont il rêve il faudra un concours de circonstance particulièrement original ou abracadabrant, c'est selon. Le Prince joue au golf pendant que son ami part rechercher de l'essence. Il frappe la balle qui assomme la jeune fille. A son départ pour monter sur le trône de Koronia, la nostalgique jeune fille regardera avec amour cette balle de golf qu'elle serrera sur son coeur.  Vous trouvez ça romantique ?
De nos jours le jeune premier porterait une paire de lunettes de soleil, il regarderait sa chérie du haut de sa fenêtre, au lieu de ramasser des fleurs vêtue de sa belle robe mousseline, elle taperait des SMS sur son natel et porterait un short ... les temps changent !

88 minutes, 7 bobines


Richard Barthelmess ...
Prince Rupert of Koronia
Lois Moran ...
Linda Lee Stafford
Geoffrey Kerr ...
Count Anton Teschy
Henry Vibart ...
Baron Karnaby
George Spelvin ...
King
Harry Short ...
Crown Prince
Bijou Fernandez ...
Mrs. Stafford
Prince Rokneddine ...
Private Secretary

mercredi 22 juillet 2015

Die freudlose Gasse - Georg Wilhelm Pabst - 1925



Durant la grande dépression qui suit la première guerre mondiale à Vienne. Des milliardaires spéculent pour faire monter artificiellement les actions d'une mine afin d'en tirer le plus grand profit.

A la rue Melchior, la misère est grande. Les gens font la queue devant la boucherie, le boucher est devenu un homme très important. Tout à côté le tout Vienne se rend chez Madame qui tient la maison de passe. La crise ne la touche pas semble-t-il.
Croyant faire une affaire, un retraité convertit sa pension en actions de la mine et régale ses deux filles Greta et Rosa. Greta travaille pour un employeur sans scrupules. Lorsqu'elle refuse ses avances il la met à la porte. 
Malheureusement entre temps son père apprend qu'il a perdu toute sa fortune. Greta décide alors de louer une chambre et poste une annonce pour trouver un locataire.
Justement un jeune américain travaillant pour la Croix Rouge cherche une chambre dans un quartier pauvre. Il est charmé par le logement proposé par Greta et lui remet 60 dollars pour la location, bien davantage que la somme demandée. Mais bien vite Greta remet discrètement cette somme à un créancier de son père.
Plus tard le jeune américain et ses amis découvrent que deux boites de conserve manquent et accusent la petite Rosa. Le père outré par cette idée indigne les met à la porte. Or Greta découvre les deux boîtes dans la chambre de la petite fille. Bien que des excuses soient présentés les américains quittent l'appartement ...

Vu la version courte. L'histoire est sombre et mélancolique, les images sont tournées presque exclusivement de nuit. Le mélodrame est lourd et les actions très appuyées. Une scène nocturne m'a cependant particulièrement plu : Celle qui voit la voiture des américains entrer dans la rue Melchior et dont les phares éclairent les visages des personnes faisant la queue devant la boucherie. Le réalisme de cette scène reste imprimé dans ma mémoire.

Ce qui est un peu énervant c'est la somme de bons sentiments prêtés à Greta. Son père accumule les bourdes mais elle se montre à la hauteur sans se plaindre, toujours souriante et aimante.  Du coup il est difficile de ne pas tomber dans l'excès et les clichés !

C'est le premier film en tête d'affiche de Greta Garbo. Elle a 20 ans et sa grande beauté est incontestable.
J'attends de voir la version complète de ce film pour pouvoir en faire une critique impartiale. Je dois dire que la version courte m'a paru peu attractive et peu convaincante.

Titre français : La rue sans joie
Titre US : The Joyless Street

61 minutes version courte
151 minutes version longue (DVD chez Film Museum)

Asta Nielsen ...
Maria Lechner
Greta Garbo ...
Greta Rumfort
Agnes Esterhazy ...
Regina Rosenow
Werner Krauss ...
Metzger von Melchiorstrasse
Henry Stuart ...
Egon Stirner
Einar Hanson ...
Lt. Davis
Gregori Chmara ...
Kellner
Karl Etlinger ...
Max Rosenow
Ilka Grüning ...
Frau Rosenow
Jaro Fürth ...
Hofrat Rumfort


mercredi 15 juillet 2015

Schloß Vogelöd - F.W. Murnau - 1921



Lulu Kyser-Korff et
Olga Tschechowa
Dehors la pluie tombe. A Vogelöd les invités du châtelain et de la châtelaine devisent par petits groupes ou lisent le journal. Soudain le maitre d’hôtel annonce, contre toute attente, l'arrivée du Comte Oetsch. Aussitôt les langues vont bon train, le Comte Oetsch a été le centre d'un scandale, il a été accusé du meurtre de son frère. Le Châtelain est bien embarrassé car il attend d'un moment à l'autre la baronne Safferstätt et son mari. La baronne est l'ex-belle soeur du Comte Oetsch. Il tente bien de décourager son encombrant visiteur mais les bonnes manières l'empêchent de le mettre à la porte le soir sous la pluie.


A son arrivée la Baronne se retire dans sa chambre dès qu'elle apprend que son ex-beau frère se trouve sous le même toit et décide de reprendre la route sur-le-champ. Lorsque le châtelain lui remet une lettre annonçant l'arrivée du frère Faramund en provenance de Rome elle finit par décider le rester dans le but de se confier au saint homme ...

Nosferatu n'est pas loin ...


L'ambiance à la Agatha Christie ne suffit pas à captiver le spectateur. Le rythme est lent bien que constant, les images nettes et propres, le tout est nickel d'un point de vue technique mais malheureusement le scénario est terriblement prévisible. A aucun moment on ne craint que les choses dégénèrent, le suspens est inexistant, le mystère peu attractif. Il y a bien quelques pointes d'humour mais cela ne suffit pas à alléger l'action. On peine à croire à cette Baronne qui souhaite le mal et qui va provoquer le diable, même si on peut comprendre l'ennui qu'elle ressent face à un mari qui aurait mieux fait d'entrer dans les ordres plutôt que de l'épouser.

On reconnait immédiatement le baron Oetsch sous les traits du frère Faramund. Dès lors la suite est parfaitement prévisible. A chaque fin de tableau les protagonistes se figent durant quelques secondes et l'image s'assombrit.

A la fin on ne peut se décider en ce qui concerne la Comtesse Safferstätt : Par son biais deux hommes sont morts et un troisième est victime d'ostracisme par sa faute. A-t-elle réellement conscience de son implication dans le malheur de ces hommes ou finalement n'est-elle qu'une pauvre femme victime des circonstances et de sa frustration ? A-t-elle des regrets, sa conscience la taraude-t-elle ? Les réponses importent peu, l'indifférence l'emporte.

Le film a été restauré en 2002 à partir d'un négatif appartenant à la Bundesarchiv - Filmarchiv de Berlin et d'une copie nitrate avec des intertitres en portugais provenant de la Fundacao Cinematica Brasileira qui est déposée à la Bundesarchiv - Filmarchiv de Koblenz.

Drame en 5 actes

Kino : Musique Neil Brandt (Piano)


Titre français : La découverte d'un secret
Titre américain : The Haunted Castle

D'après le roman du même nom écrit par Rudolf Stratz 

81 minutes

Arnold Korff ...
von Vogelschrey, Schlossherr auf Vogeloed
Lulu Kyser-Korff ...
Centa V. Vogelschrey, Seine Frau (as L. Kyser-Korff)
Lothar Mehnert ...
Graf Johann Oetsch (as Lotar Mehnert)
Paul Hartmann ...
Graf Peter Paul Oetsch
Paul Bildt ...
Baron Safferstätt
Olga Tschechowa ...
Baronin Safferstätt
Victor Bluetner ...
Der Pater Faramund (as Victor Blütner)
Hermann Vallentin ...
Der Landgerichtsrat a.D.
Julius Falkenstein ...
Der ängstliche Herr
Robert Leffler ...
Der Haushofmeister
Walter Kurt Kuhle ...
Ein Diener (as Walter Kurt-Kuhle)

mercredi 8 juillet 2015

Hot Water - Fred C. Newmeyer, Sam Taylor - 1924



Un célibataire endurci, Harold, est le témoin de mariage d'un ami qui est très en retard à sa propre cérémonie. Comme il l'accompagne en courant pour essayer de se maintenir à sa hauteur, Harold percute une demoiselle sur le trottoir. C'est le coup de foudre immédiat.
Harold est maintenant marié, il connait les joies de la vie de couple. Sa femme lui demande de rapporter quelques petites babioles de la ville. Harold chargé comme une mule gagne de plus une dinde à la tombola du marché.
Après avoir vécu quelques mésaventures dans le tramway, Harold arrive à la maison et découvre que sa belle-mère accompagnée des frères de sa femme ont investi la maison.
La voiture que Harold a commandé pour faire une surprise à sa douce moitié est enfin livrée. Harold rêve d'aller faire un tour en amoureux, malheureusement le reste de sa belle famille s'assied sur le siège arrière. De plus il s'avère que la voiture est plus difficile à conduire que prévu, surtout lorsque l'on ne regarde pas la route ...

C'est toujours avec un grand plaisir que l'on voit une aventure de Harold. Ici il devra lutter contre une famille très envahissante. Sa voiture ne lui apportera pas que du plaisir, des fantômes apparaitront et une suite de malentendus s'enchainera pour notre plus grand plaisir !

Comme nous vivons des jours de grandes canicules, Hot Water n'est peut-être pas le titre idéal à regarder en ce moment !

On trouve ce film dans le magnifique coffret édité en novembre 2014 par Carlotta Film

Harold Lloyd en 16 longs métrages et 13 courts métrages + archives et documentaires (9 disques)

Pour illustrer
http://www.movpins.com/dHQwMDE1MDAy/hot-water-%281924%29/still-682544384

Titre français : Une riche famille
60 minutes

Harold Lloyd ...
Hubby
Jobyna Ralston ...
Wifey
Josephine Crowell ...
Her Mother
Charles Stevenson ...
Her Big Brother
Mickey McBan ...
Her Little Brother


mercredi 1 juillet 2015

Häxan - Benjamin Christensen - 1922


Un documentaire en 7 tableaux qui démystifie la sorcellerie en décrivant la chasse aux sorcières et l'influence du diable à travers les siècles jusqu'à nos jours (1921).
Le réalisateur semble vouloir partager ses connaissances et ses découvertes avec le spectateur.  Il débute le premier tableau avec de nombreuses fresques et gravures du Moyen-Âge, puis poursuit avec des cas concrets qui démontent que n'importe qui pouvait être suspecté d'avoir conclu un pacte avec le diable. Quels que soient les cas, il est facile de faire passer n'importe quel acte par de la sorcellerie lorsqu'une autorité respectée (souvent par la force des choses) le déclare comme tel. Du coup certaines scènes apparaissent presque humoristiques. Évidemment la chasse aux sorcières cible principalement les femmes, souvent âgées et de conditions très modestes.
Personne ne veut être une sorcière mais bien sûr il est aisé de soupçonner la voisine de l'être lorsqu'on vient de perdre son mari dans des conditions qui dépassent l'entendement. Bref, tout ce que la raison ne sait appréhender est susceptible d'être l’œuvre du diable.

On verra des nonnes possédées, un moine éprouver des émois et demander à être flagellé pour ne pas être la proie à des sentiments diaboliques, etc.
Les choses se corsent lorsque les moines se mettent en tête de tirer des aveux des personnes soupçonnées d'avoir conclu un pacte avec le diable. Du coup, sous la torture certaines avouent n'importe quoi et font porter les soupçons sur leur dénonciateurs ou sur des gens qu'ils n'apprécient pas. Les instruments de torture ne manquent pas car franchement dans ce domaine les hommes ont toujours su faire preuve d'imagination.

Le film termine en ramenant le spectateur en 1921 avec le cas d'une personne atteinte d'hystérie. Ses visions et son comportement semblent très similaires à ceux décrits dans la partie avec les nonnes possédées par le diable. Une diseuse de bonne aventure nous rappelle que nous sommes toujours superstitieux.

Alors quels progrès depuis 1921 ? La culture et la connaissance ont-elles pris le pas sur la superstition ? La prière et l'amour nous ont-ils fait grandir ? Sommes-nous à l'abri du diable et de sa cohorte d'esprits maléfiques ? 

En 2015 le diable est encore bien présent, par exemple aujourd'hui, le 21 juin 2015, avec ce gros titre dans les journaux : Le-diable-ne-peut-pas-s-emparer-de-votre-eglise après la tuerie de Charleston, perpétré par un jeune homme raciste. Un titre manipulateur qui ne parait pas très en rapport avec le drame d'ailleurs.

Le diable c'est qui dans le fond ? J'imagine qu'on peut le voir partout, ou nulle part. Le diable c'est un peu nous tous lorsque nous manquons de discernement et que la peur prend le dessus sur la raison et que nous condamnons sans savoir.
De nos jours le diable c'est aussi un peu le spectre menaçant invisible qui est brandi par certaines personnes influentes pour manipuler les gens crédules et ignorants afin de les maintenir sous leur coupe grâce à la terreur que certains événements inspirent. Le diable est donc toujours bien présent, la chasse aux sorcières se perpétue !

A noter que grâce aux images très bien restaurées, on se croirait à de nombreuses reprises dans des tableaux de Johannes Vermeer !

Sépia
Documentaire
Titre français : La sorcellerie à travers les âges
Titre le plus connu : Häxan: Witchcraft Through the Ages

101 minutes


Maren Pedersen ...
Heksen / The Witch
Clara Pontoppidan ...
Nonne / Nun
Elith Pio ...
Heksedommer / Witch Judge (The Young Monk)
Oscar Stribolt ...
Graabroder / Doctor (The Fat Monk)
Tora Teje ...
En hysterisk kvinde / Modern Hysteric (The Kelptomaniac)
John Andersen ...
Chief Inquisitor (as Johs Andersen)
Benjamin Christensen ...
Djævlen / The Devil
Poul Reumert ...
Juveler / Jeweler
Karen Winther ...
Anna
Kate Fabian ...
Gammel jomfru / Old Maid
Else Vermehren ...
Nonne / Nun
Astrid Holm ...
Anna
Johannes Andersen ...
Heksedommer / Witch Judge
Gerda Madsen ...
Nonne / Nun
Aage Hertel ...
Heksedommer / Witch Judge


mercredi 24 juin 2015

Hævnens Nat - Benjamin Christensen - 1916


Dans le gros de l'hiver au cours d'une nuit glaciale, un homme fuit en emportant dans ses bras un bébé emmitouflé.
Ses pas l'emmènent auprès des Lindens (les Tilleuls), une maison de campagne habitée par le Dr West. Ce soir-là le Docteur reçoit quelques amis ainsi que sa nièce Ann. Dans le journal, un article rapporte l'évasion d'un criminel ayant perpétré un crime atroce, un certain Strong John, l'homme fort mais simple d'esprit d'un cirque qui aurait emporté son fils dans sa fuite.
Seule Ann exprime de la compassion pour le fugitif qui n'est autre que l'homme rôdant autour de la villa. Celui-ci réussit à s'introduire à l'intérieur et à se cacher dans le grenier. Voyant son bébé mal en point il descend doucement dans les pièces du bas et pénètre dans une chambre. Dans un petit coffre tombé à terre il découvre une lettre d'un certain Richard adressée à une femme nommée Ann qui laisse à penser que celle-ci aime beaucoup les enfants. 
Plus tard alors que la maison semble endormie, John redescend et tente de s'introduire dans la chambre de ladite Ann mais la jeune femme craignant le rôdeur dont parle le journal en a barricadé la porte. John sort alors à l'extérieur et rentre par la fenêtre tandis que la pauvre Ann essaie de quitter la pièce.
Le pauvre homme jure sur l'honneur ne pas être coupable du crime odieux qu'on lui attribue et se montre suppliant si bien qu'Ann décide de l'aider à se procurer du lait pour le bébé. Malheureusement son oncle ne dort pas et comprend de suite, en voyant le biberon dans les mains de la jeune femme, que l'homme recherché par la police se trouve dans la maison. 
Il persuade sa nièce de retourner dans la chambre où elle remet le biberon à John qui, terriblement touché par sa confiance, se montre empli de reconnaissance. Il déchante vite en sortant de la pièce lorsqu'il se retrouve saucissonné par les hommes qui l'entourent et le menacent avec des revolvers. Avant d'être emmené il promet de revenir et de passer une corde au cou de la pauvre fille.

14 ans plus tard, John est libéré de prison. C'est maintenant un homme prématurément vieilli qui a de la peine à se déplacer. Il a été partiellement blanchi du crime car de nouveaux éléments sont apparus durant l'enquête. John sort de la prison et se rend dans un magasin de jouet où il souhaite acheter un présent pour son fils. Comme il n'a aucune idée de son âge il achète un ours en peluche.
Arrivé à l'orphelinat, on lui apprend que son fils a été adopté. Malheureusement avec l'accord de la commission d'adoption, le couple ayant emporté son fils est resté anonyme.
Désespéré, John erre sans but en ville lorsqu'il se heurte à un vieux copain de prison avec lequel il a travaillé à l'atelier de menuiserie. Cet homme est associé avec Slim Sam Morton, un voleur connu des fichiers de la police. John est accepté au sein de la bande.
Peu de temps après, Slim Sam dont l'une des activités les plus lucratives est de dérober des chiens pour les revendre, voit une petite annonce postée par Richard, devenu depuis le mari de Ann. Il indique rechercher un chien de garde qu'il souhaite offrir à sa femme qui craint toujours la vengeance de l'homme arrêté 14 ans plus tôt.

Pendant ce temps un certain Wilken, un dresseur d'éléphants oeuvrant au cirque où travaillait John, apprend par les journaux sa libération liée à de nouvelles pistes concernant le meurtre. Dès lors son angoisse l'emmène de bar en bar dans l'espoir d'oublier qu'il est le vrai coupable du crime qui a mis John derrière les barreaux et lui a enlevé son fils.
Slim apporte l'un de ses nombreux chiens à Richard. Pendant que le brave homme va chercher de quoi le payer, Slim a le temps de parcourir une lettre trainant sur un petit bureau dans laquelle il lit que la maison de la ville va être fermée bientôt car Richard va rejoindre sa femme aux Lindens.  Du coup la bande décide de la piller dès son départ.
Les hommes entassent des chandeliers et divers bibelots dans une charrette gardée par John. Dans le butin, le simple d'esprit découvre le petit coffre de Ann qui lui rappelle immédiatement les événements ayant conduits à son arrestation. Sa mémoire revenue, le pauvre homme se souvient aussitôt qu'il avait promis de passer une corde autour du cou de la jeune femme ...



Un film sombre réalisé et écrit par un homme talentueux et inventif, Benjamin Christensen, qui joue aussi le rôle du simple d'esprit. On le voit travailler en compagnie de Karen Caspersen sur une maquette de la maison des Lindens durant les première minutes du film.

Force est de constater que ce film est développé autour de sentiments humains simples; bien cernées, les motivations des personnages sont limpides. Au final on a l'impression que les protagonistes principaux suivent une voie dictée par un concours de circonstances qui va diriger les destins et les comportements sans aucune alternative possible. Il est d'ailleurs impossible de faire abstraction de ces éléments extérieurs tant ils ont de prise sur les personnages. A leur manière, Ann et John démontrent de l'empathie, de l'amour et de la confiance en leurs prochains. Malheureusement ces qualités n'appellent pas forcément les mêmes conséquences. Ainsi si l'innocence de l'une rapporte l'amour d'un mari aimant, l'innocence de l'autre le mènera à sa perte.

Quelques scènes sont bien tristes. Celle qui voit John passer dans la rue en tenant l'ours en peluche suivit par les regards d'une multitude d'enfants de l'orphelinat, où celle qui voit une petite fille le prendre par la main avant que la nourrice le chasse comme un malpropre. Les scènes de tristesse alternent avec les scènes de bonheur des deux parents qui s'occupent de leur petite fille et de leur fils adoptif avec amour, de même les scènes de froid et de neige au début alternent-elle avec la chaleur de l'intérieur de la maison.

Par ailleurs, on suit avec plaisir ce film truffé de détails intéressants datant de cette époque, comme le fait de devoir appuyer sur le ressort pour pouvoir parler dans le téléphone (chose que visiblement John ignore, la dame du central téléphonique n'entend pas son interlocuteur et lui indique la façon de procéder).

Le suspens final est stupéfiant. Dick et son fils se montrent plus qu'ingénieux pour s'évader, la scène est fascinante, très recherchée et visuellement époustouflante !

Bien que plutôt sombre, le film possède une immense richesse de détails (ainsi John découvrira-t-il la chambre de Ann après qu'un valet ait tenté d'y embrasser une soubrette). Il nous emmène aussi au cirque où l'on verra des crocodiles et un numéro très poétique des frères Wong. Les mouvements de caméras sont permanents et jamais statiques. J'aimerais voir encore beaucoup de film de et avec M. Christensen !

Edition Filmmuseum

titres américains :
Blind Justice et/ou Night Revenge

100 minutes

Benjamin Christensen ...
Strong Henry / Strong John Sikes (US version) (as Benjmain Christie)
Karen Caspersen ...
Ann (as Karen Sandberg)
Peter Fjelstrup ...
Dr. Richard West (US version) (?)
Charles Wilken ...
Prof. Wilken, elephant trainer (US version) (?)








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