En Russie, du temps des tsars. Dans un petit village de paysans vit la famille Orlinski. La fille ainée Katerina est amoureuse d'Alexis, qui la demande en mariage. Le père accepte et c'est la fête, la petite soeur Darya danse pour la famille.
Les Cosaques attaquent alors le village et font des prisonniers. Chez les Orlinskis, Darya est cachée dans un tonneau mais le reste de sa famille est déportée vers la ville, avec les autres villageois. Le préfet de police qui possède droit de vie ou de mort fait fouetter Alexis afin de forcer Katerina à coucher avec lui.
Alexis succombe aux coups et la pauvre Katerina meurt elle aussi.
Le père revient au village et présente aux résistants sa fille Darya qui a juré de venger sa famille lorsque la police fait un raid pour arrêter les rebelles.
Sergius, un danseur étoile, emmène Darya en ville et la forme au ballet.
Darya obtient du succès mais est reconnue par un officier ce qui force la jeune fille à fuir en Grande-Bretagne. Sergius lui promet de l'aimer toujours et la jeune fille se retrouve comme soubrette à Londres chez une danseuse étoile, Alla.
Celle-ci voit le potentiel de la jeune fille et la fait entrer au ballet. Un agent secret de ses amis reconnait alors Darya et veut la forcer à retourner en Russie. De son côté Sergius retrouve sa vieille amie Alla mais ne reconnait pas Darya ...
Le début du film a été reconstruit à partir de fragments, du coup les coupures sont évidentes et le film manque de fluidité dans le 1er quart d'heure.
L'histoire est bourrée de clichés, les personnages sont caricaturés et l'histoire prévisible. Le réalisateur prend le parti de tirer la corde sensible, les spectateurs ne pouvaient que s'émouvoir devant le tragique destin de Darya. Les scènes de danse ne sont pas du ballet à proprement parler, la qualité est très "amateur".
Les scènes des cavaliers dans la neige sont très belles par contre.
Personnellement la sauce n'a pas pris tant le parti pris est gros. Par contre c'est un plaisir de voir un film de cette époque bien rénové avec une musique d'accompagnement bien conçue par David Drazin. Merci donc à Ed Lorusso de nous permettre de voir ce film, soit en version teintée soit en noir et blanc, grâce à Kickstarter !
John H. Collins était le 1er mari de Viola Dana mais il est mort en 1918 durant une épidémie de grippe.
environ 50 minutes
Viola Dana | ... | Darya Orlinsky | |
Grace Williams | ... | Katerina Orlinsky | |
Robert Walker | ... | Alexis (as Bob Walker) | |
Frank Farrington | ... | Ivan Turov - Cossack Officer | |
Richard Tucker | ... | Sergius Kordkin | |
Sally Crute | ... | Mme. Alla Pojeska | |
William Wadsworth | ... | Orlinsky - Darya's Father | |
Robert Brower | ... | Andre Lukovsky | |
Saul Harrison | ... | Misha Lukovsky | |
Franklyn Hanna | ... | Feodor Turov - Prefect of Police |