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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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Archives du blog

vendredi 14 juin 2013

A Tale of Two Worlds - Frank Lloyd - 1921



J. Frank Glendon ...
Newcombe
Leatrice Joy ...
Sui Sen
Wallace Beery ...
Ling Jo
E. Alyn Warren ...
Ah Wing (as E.A. Warren)
Margaret McWade ...
Attendant
Togo Yamamoto ...
One Eye
Yutaka Abe ...
The Worm (as Jack Abbe)
Louie Cheung ...
Chinaman
Chow Young ...
Slave Girl
Etta Lee ...
Ah Fah
Ah Wing ...
Servant Spy
Goro Kino ...
Windlass Man
Arthur Soames ...
Dr. Newcombe
Edythe Chapman ...
Mrs. Newcombe
T.D. Crittenden ...
Mr. Carmichael (as Dwight Crittenden)


70 minutes

Autre titre : The Water Lily

d’après une histoire de Gouverneur Morris

En Chine la révolte gronde. Mr Carmichael est un riche collectionneur qui se passionne pour les objets d'art chinois mais les étrangers ne sont plus les bienvenus. Un soir une émeute éclate et Ling Jo un chinois venu du Nord se rue chez les Carmichael qu'il assassine sans pitié ignorant qu'ils avaient une petite fille qui sera sauvée par Ah Wing le serviteur du couple.
Bien des années plus tard on retrouve à San Francisco Ah Wing maintenant propriétaire d'une boutique d'antiquités chinoises. Il veille jalousement sur sa fille, la belle Sui Sen qui vit au-dessus du magasin loin des yeux de tous. Sui Sen ignore qui sont ses parents et qu'elle est occidentale.
Mais le cruel Ling Jo rôde non loin et a des vues sur la jeune fille. Il soutire du père la promesse qu'il épousera sa fille en échange du sceptre des Mings, un objet réputé perdu et impossible à trouver. Malheureusement le sceptre est retrouvé par un émissaire envoyé en Chine et le pauvre Ah Wing à son grand désespoir ne peut qu'honorer la promesse faite à l'affreux Ling Jo. Pendant ce temps un jeune occidental fasciné par la Chine et sa culture, Newcombe, cherche à retrouver le fameux sceptre que le marchand lui vend. En ressortant de la boutique Newcombe aperçoit la belle Sui Sen sur son balcon et la jeune fille n'est pas insensible aux charmes du jeune homme.
Newcombe sympathise avec The Worm, le serviteur de Sui Sen et se rapproche de la jeune fille. Mais le Nouvel An, jour du mariage approche. The Worm découvre que Sui Sen n'est pas chinoise et en informe Newcombe qui tente de racheter la jeune fille qu'il aime ...
Une histoire assez conventionnelle qui se suit avec plaisir malgré l'image plutôt sombre du DVD vendu chez Grapevine. Les décors sont soignés, de même que les costumes. Leatrice Joy s'en sort assez bien en chinoise, elle ne se contente pas de faire des mimiques un peu obséquieuses comme cela se faisait à l'époque mais reste plutôt naturelle. Wallace Beery s'impose bien sûr à l'esprit lorsqu'il s'agit de composer un homme cruel. Ici il envoie son homme de l'ombre, One Eye, pour punir par la mort les filles qui sortent avec des hommes blancs. Dans son sous-sol il a une chambre de torture où le plafond descend mais il laisse à ses victimes un pistolet ...
Dans le rôle de la gentille mère de Newcombe on retrouve Edythe Chapman et dans le petit rôle de la mère de Sui Sen, on voit quelques minutes Irene Rich.
J. Frank Glendon, plus connu pour ses rôles de villains dans quelques westerns B tournés par la suite se montre charmant et solide. 
Yutaka Abe est le sympathique Worm, le ver, peut-être est-ce du à sa manière de se faufiler partout très discrètement ou bien à sa fluette corpulence ? Toujours est-il qu'il a un réel talent pour la vente, capable de faire croire n'importe quoi aux touristes visitant la boutique ! (Il fabrique en outre des antiquités de plus de 1000 ans d'âge !)




mercredi 12 juin 2013

The Golden Chance - Cecil B. DeMille - 1915




Cleo Ridgely ...
Mary Denby
Wallace Reid ...
Roger Manning
Horace B. Carpenter ...
Steve Denby
Ernest Joy ...
Mr. Hillary
Edythe Chapman ...
Mrs. Hillary
Raymond Hatton ...
Jimmy The Rat

74 minutes


Au numéro 10 de Cherry Street vit Mary Denby, la fille d'un juge qui s'est enfuie malgré le désaccord de ses parents avec Steve Denby un bon à rien porté sur la bouteille et voleur de surcroit.
Vient le moment de payer le loyer et bien sûr Mary n'a pas un sou. Lui vient alors l'idée de chercher du travail et une offre en tant que couturière attire son attention; elle se rend donc à l'adresse indiquée et Madame Hillary l'engage pour repriser l'une de ses robes le jour où elle organise justement pour son mari, un homme d'affaires, une soirée pour tenter d’intéresser un jeune millionnaire, Roger Manning, à faire un placement. Son mari a bien de la peine à convaincre Roger de signer un contrat et Madame Hillary pense qu'une soirée huppée avec une jolie fille saura l'amadouer. Mais malheureusement la jeune femme prévue en question est justement malade et ne pourra venir. Madame Hillary en désespoir de cause propose à sa couturière de prendre la place vacante. Comme celle-ci se montre timide elle lui fournit robe et bijoux et Mary fait grand impression sur Roger qui ne semble toujours pas disposer à signer le contrat proposé. Voyant que Roger s'intéresse à Mary, les Hillary réitèrent une invitation à passer le week end en leur compagnie en arguant qu'ils viennent de convaincre Mary à rester chez eux. Roger qui a réellement un faible pour Mary accepte alors de passer le week end chez le redoutable et manipulateur couple. Reste à convaincre Mary ce qui n'est pas trop difficile après que Madame Hillary ait payé le loyer.
Roger se montre de plus en plus pressant et Mary a bien de la peine à tenir le jeune homme à distance. Le dernier soir, conseillé par son ami le Rat, Steve décide justement de cambrioler la maison des Hillary's. Dans une chambre il découvre sa femme et entre dans une grande colère. Puis après s'être emparé de bijoux il sort par l'entrée principale et tombe sur Roger ...



Un film captivant d'un bout à l'autre. Les images sont parfaitement maitrisées et la restauration présente une image nette. Certains plans sont même époustouflants, tel celui où l'on voit Roger allumer une cigarette et la fumée remplir l'ombre l'entourant comme on peut le voir sur l'image ci-dessus.
Les protagonistes peu nombreux sont tous excellents et les caractères sont bien développés. Ainsi Mary/Cleo se montre douce et plutôt soumise, Steve/Horace brutal, dur et sans scrupule, Edythe/Hillary (une habituée des rôles de mères douces par la suite) se montre ferme et ingénieuse et Roger/Wallace terriblement séduisant, insistant et sûr de lui.
L'action va crescendo et on se demande bien comment ce film va terminer. Après nous avoir tenu en haleine durant toute la durée du film, l'action éclate dans la violence et le final nous laisse dans le doute complet. On se sent aussi désemparé que les deux protagonistes qui semblent tout à coup au bord d'un gouffre.
Cet excellent film se trouve sur un DVD avec "Don't Change Your Husband" édité chez Image Entertainment.






lundi 10 juin 2013

Traffic in Souls - George Loane Tucker - 1913



Jane Gail ...
Mary Barton
Ethel Grandin ...
Lorna Barton
William H. Turner ...
The Invalid Inventor - Mary's Father (as Wm. Turner)
Matt Moore ...
Officer Burke - Officer 4434
William Welsh ...
William Trubus
Millie Liston ...
Mrs. William Trubus (as Mrs. Hudson Lyston)
Irene Wallace ...
Alice Trubus - Daughter
William Cavanaugh ...
Bill Bradshaw
Arthur Hunter ...
The Cadet
Howard Crampton ...
The Go-Between
W.H. Bainbridge ...
'Respectable' Smith (as William Burbridge)
Luray Huntley ...
A Country Girl (as Laura Huntley)
William Powers ...
The Emigrant Girls' Brother
Jack Poulton ...
R.C. Cadet
Edward Boring ...
Swedish Cadet

88 minutes

Deux soeurs vivent avec leur père, un inventeur invalide. Le matin Mary (pourquoi diable toutes les gentilles filles s'appellent-elles Mary ? Enfin, on s'en doute un peu, Mary c'est la représentation de la pureté ...) prépare le petit déjeuner (on nous explique que Mary est à la tête de la famille pour bien nous faire comprendre que c'est une brave fille !) pour son père et sa soeur Ethel puis court travailler dans le magasin de douceurs du coin de la rue. Chemin faisant elle croise son amoureux, l'agent de police Burke. Sa soeur Ethel, coquette, arrive bien sûr en retard et se voit réprimander par le chef de service.

Non loin de là un homme politique influent, William Trubus fait parler de lui dans les journaux en tant que citoyen respectable et combattant de la pègre. Lui-même est marié et père d'une jeune femme sur le point de se fiancer mais en réalité il est à la tête de ce trafic d'âmes qu'est la traite des blanches. En effet plus de 50'000 (!) jeunes femmes disparaissent chaque année dans le pays. Ses hommes repèrent leurs proies, telle Ethel dans le magasin de douceurs ou deux soeurs suédoises venues retrouver leur frère qui débarquent à Long Island. Par d'habiles stratagèmes ils font mine d'offrir leurs services et séquestrent les pauvres filles qui sont dès lors surveillées de façon très serrée.

L'agent Burke est attiré par une nouvelle affiche indiquant agence de placement suédoise sur le porche d'une maison. Il voit les deux jeunes suédoises pénétrer dans la maison et se rapproche pour découvrir ce que cache l'affiche. Bingo, il découvre le pot aux-roses. Après une bagarre il réussit à faire évader toutes les prisonnières et arrêter les hommes de main.

Il reste encore à découvrir qui se cache derrière ces manigances. L'occasion est donnée de se rapprocher de la vérité lorsqu'Ethel, la propre soeur de Mary est à son tour enlevée par un beau parleur et disparait complétement. Suite à l'enlèvement dont on parle dans les journaux, Mary tenue pour responsable de la mauvaise publicité du magasin dans lequel elle travaille est virée. Heureusement Madame Trubus qui a de l'affection pour la petite vendeuse lui trouve un emploi de secrétaire de son mari ....

L'agent Burke vient de sauver Ethel ...


L'action tient en haleine même si la caméra est assez statique, comme c'est le cas dans les films tournés dans ces années là à Fort Lee. L'image est très bien restaurée dans le DVD de Kino, l'accompagnement musical est de Philippe Carli.
Les stratégies d'enlèvement sont audacieuses mais pas du tout improbables. Au contraire ces manières de faire doivent être toujours d'actualité. Il est intéressant de voir la ville en ces années là, de même le bateau d'émigrants et les soeurs suédoises habillées en paysannes l'époque.
Les policiers font face aux bandits en grand nombre. Leur manière d'agir est étonnante : plutôt lente mais organisée. Ils semblent très disciplinés.
Matt Moore est tout mignon dans le rôle de cet agent courageux. Ce qui est très intéressant c'est les manières d'espionner de l'époque. Trubus écoute les rapports des hommes de main depuis l'étage d'au-dessus à l'aide d'écouteurs. De même les communications écrites sont reportées par un espèce de transmetteur.
Pour les contrer le père inventeur fournit une grosse valise dans laquelle se trouve une machine qui leur permettra d'enregistrer sur des rouleaux les conversations pour faire ainsi la preuve de la malhonnêteté du citoyen "respectable". On découvre de bien curieuses danses de l'époque et pleins d'autre choses, un film qui vaut le détour pour toutes ces raisons et bien plus encore.
M. et Mme Trubus rencontre le fiancé de leur fille ...


samedi 8 juin 2013

The Goose Woman - Clarence Brown - 1926





Jack Pickford ...
Gerald Holmes
Louise Dresser ...
Marie de Nardi / Mary Holmes
Constance Bennett ...
Hazel Woods
Marc McDermott ...
Amos Ethridge
George Nichols ...
Detective Lopez
Gustav von Seyffertitz ...
Mr. Vogel
George Cooper ...
Reporter
Kate Price ...
Matron


80 minutes

A la campagne, une femme seule boit et visiblement se laisse aller. Elle serre dans ses bras quelques photos jaunies puis finit par se passer un cylindre de musique sur un vieux phonographe à manivelle dernier vestige de sa vie passée où alors cantatrice elle obtenait un immense succès et était adulée des foules sous le nom de Marie de Nardi. A la naissance de son fils Gerald elle avait perdu sa voix et lui en voulait terriblement en le tant pour responsable de la fin abrupte de son succès.
Justement Gerald est en route pour retrouver sa mère. Il vient de faire l'acquisition d'une voiture qui semble bien peu fiable. Cahin cahan il finit par arriver chez sa mère qui vit au milieu de ses oies et qui tente de lui cacher qu'elle vient de boire du gin. Gerald l'embrasse à contre coeur et sa mère l'exhorte à ne pas essayer de lui faire entendre raison tout en lui faisant comprendre qu'il est le responsable de sa déchéance. Gerald retourne donc en ville où il attend Hazel Woods, une actrice de théâtre qui semble populaire qui accepte sa demande en mariage.
Plus tard le propriétaire du théâtre Amos Ethridge est retrouvé assassiné devant son portail, tué par balles. Aussitôt la police se rend sur les lieux et les journalistes ne tardent pas à enquêter de leur côté.
La femme aux oies est bien sûr interrogée car elle habite non loin de la scène du crime. Les journalistes ne manquent pas d'écorcher son image en la traitant de poivrote en première page. 
La police se montre un peu plus diplomate et Marie leur annonce avoir vu de loin le meurtrier. Aussitôt le commissaire s'inquiète de l'impression négative que Marie pourrait donner aux jurés. Lorsqu'il apprend qu'il a devant lui la grande cantatrice Marie de Nardi, il la confie à une femme chargée de la rendre présentable. C'est sous l'aspect d'une femme respectable qu'elle est sensée identifier l'homme qu'elle a décrit comme l'assassin de son voisin, or il se trouve qu'il s'agit de son propre fils Gerald ...



Très étonnante cette histoire menée avec brio par Louise Dresser qui se montre très impressionnante dans ce rôle dual : elle incarne à merveilles cette femme dans la déchéance et la femme de spectacle sûre d'elle à tel point qu'elle est presque méconnaissable en Marie de Nardi. Dans le rôle de Mary Holmes, elle semble dure et repliée sur elle même, vivant dans le passé. Une oie semble la suivre partout pendant un moment.
Jack Pickford incarne un homme fragile mal aimé. Plus d'une fois extrêmement touchant il montre une grande vulnérabilité. Constance Bennett dans le rôle d'Hazel joue une jeune femme moderne et quelques scènes nous la montrent jouer dans une pièce de théâtre. C'est amusant de la voir depuis les coulisses et de regarder l'accessoiriste chargé de faire entendre les cris d'un bébé ou le claxon d'une voiture actionner ses instruments. 
Les deux inspecteurs sont visiblement des hommes pressés de démontrer qu'ils détiennent la piste qui les mènera au criminel.  Dès lors ils sont prompts à tirer des conclusions un peu hâtives.
 Bien sûr l'amour de la mère se réveillera lorsque son fils sera soupçonné et sur le point d'être inculpé. Je vous rassure, un happy ending est prévu et comme le demande le commissaire qui remplit un mot croisé, quel mot de neuf lettres commence par un H et finit par un S ? Je vous le donne en mille ...
Happiness !





jeudi 6 juin 2013

Polly of the Circus - Edwin L. Hollywood, Charles Horan- 1917



Mae Marsh ...
Polly
Vernon Steele ...
John Douglas the Minister
Harry La Pearl ...
Toby the Clown
Wellington A. Playter ...
Big Jim, Boss Canvasman
George S. Trimble ...
Barker and owner of the show
Lucille La Verne ...
Mandy
Dick Lee ...
Hasty, her lesser half
Charles Riegel ...
Deacon Strong
Lucille Southerwaite ...
The Deacon's Daughter (as Lucille Satterthwaite)
Jack B. Hollis ...
Deacon Elverson
Helen Sallinger ...
Mrs. Elverson
Isabel Vernon ...
Sallie
Viola Compton ...
Jane, the widow
John Carr ...
Jim
Stephen Carr ...
John

77 minutes

Deux jeunes garçons sont amis dans une petite ville. Jim, un orphelin dont personne ne semble se soucier et John, le fils du Pasteur.
Un jour un cirque fait halte dans leur bourgade et les deux enfants sont fascinés par tout ce qu'ils y voient : des éléphants, des ours, des clowns etc. Une écuyère fait son numéro mais du bruit perturbe son cheval et c'est la chute. Elle décède sur place à la grande douleur du clown Toby auquel elle confie sa petite fille Polly. Lorsque le cirque plie bagages Jim le suit après avoir dit au revoir à son vieil ami.
Bien des années plus tard le cirque fait à nouveau halte dans la petite ville où John est maintenant Pasteur. Polly devenue grande est écuyère comme sa mère avant elle. Durant le spectacle elle chute lourdement et se blesse au pied. Jim l'emmène chez son vieil ami car l’hôpital local a brûlé quelque temps auparavant et que le cirque doit poursuivre sa tournée.
Les habitants menés par Deacon Strong sont outrés de voir cette jeune fille sous le toit de leur Pasteur. Ayant appris que Toby est gravement malade Polly participe à une course avec son fidèle cheval Bingo et gagne $500 pour le soigner. Malheureusement il est trop tard, Toby est parti pour un monde meilleur. Croyant comprendre l'embarras dans lequel se trouve John, Polly retourne sous le chapiteau et John est bien malheureux ...



Un film qui nous permet de découvrir les cirques de l'époque et leurs scènes multiples. Ainsi peut on voir des éléphants et leur cornac, un ours à patins à roulettes, des écuyers, des clowns. Intéressant aussi de voir la parade à l'arrivée en ville. On imagine sans peine l'excitation des enfants à l'arrivée d'un cirque.
L'histoire est plutôt plaisante bien que pas très palpitante même si la course de chevaux apporte un peu d'action bienvenue.
A noter qu'un remake sera tourné par Alfred Santell en 1932 avec en vedettes Clark Gable et Marion Davis.


On trouve le film chez Grapevine Video. Sur le même DVD se trouve le film ou plutôt une espèce de documentaire intitulé Mabel et Fatty Vieving the World Fair at San Francisco en 1915 (durée une dizaine de minutes).
On apercoit l'U.S. Battleship "Oregon", le bateau australien qui convoyait les prisonniers "Success" datant de 1800 et quelques (complet avec instruments de torture affreux !), le plus grand mât à drapeau du monde (251 feet), the Court of Abundance, the Court of the Universe (et son jardin immergé ?) et la tour de pierres précieuses. Mabel et Fatty visitent ensuite la construction du City Hall sous la conduite du Maire James Rolph Jr.
Petite apparition en outre de la star d'opéra Ernestine Schumann-Heink.

mardi 4 juin 2013

The Jack-Knife Man - King Vidor - 1920



F.A. Turner ...
Peter Lane (as Fred Turner)
Harry Todd ...
'Booge'
Bobby Kelso ...
'Buddy'
Willis Marks ...
Rasmer Briggles
Lillian Leighton ...
Widow Potter
James Corrigan ...
George Rapp
Claire McDowell ...
Lize Merdin (as Claire MacDowell)
Charles Arling ...
The Doctor
Florence Vidor ...
Mrs. Marcia Montgomery
Irene Yeager ...
Susie (as Irene Yaeger)
Carol Marshall ...
Jane
Anna Dodge ...
Undetermined Role (as Mrs. George Hernandez)


60 minutes

Un brave homme, Peter Lane, vit sur un bateau amarré le long d'une berge. Un soir d'orage une jeune femme frappe à sa porte et s'effondre à ses pieds. Peter prend soin du petit garçon qui l'accompagne et se rend chez la veuve Potter (qui a un faible pour lui) pour lui échanger des oeufs en échange de son réveil-matin. A son retour la jeune femme très mal en point lui demande de l'aider à enlever sa robe et Peter s'enfuit pour aller dormir dans une meule de foin. Le lendemain matin la jeune femme est très malade et Peter fait venir un médecin qui constate sa mort et qui se méprend sur Peter qu'il prend pour son mari et qu'il accuse d'avoir laisser mourir la femme en lui laissant ses vêtements mouillés.
Peter finit par vendre son bateau au propriétaire de l'écurie locale qui lui en laisse l'usufruit. L'argent lui permet de nourrir Buddy, le petit garçon désormais à sa charge. 
En route pour amarrer le bateau plus au sud, un vagabond tente de voler le bateau. Peter réussit à remonter à bord et les deux hommes finissent par s'entend. Chacun gâte du mieux qu'il le peut le petit Buddy : Peter qui lui faconne des animaux et en particulier des lapins en bois à l'aide de son canif et Booge qui lui fabrique un cheval à bascule. Mais bientôt Briggles l'homme chargé de placer les orphelins arrive. Il tente d'emmener Buddy en brandissant un mandat. Booge finit par se faire arrêter laissant ainsi une chance à Peter d'emmener Buddy. 
Il fait froid et il a neigé, Peter et Buddy entrent dans un café pour se réchauffer et manger une soupe. Dans l'auberge ils découvrent une petite fille qui n'est autre que la soeur de Buddy, Susie ...

 Une charmante histoire qui se passe principalement sur le bateau. Le rythme est tranquille comme celui de la rivière sur laquelle vogue la petite péniche mais on ne s'ennuie pas du tout.
Les acteurs se montrent convaincants,  F.A. Turner bien sûr mais aussi Harry Todd qui tournera dans de nombreux films, Claire MacDowell dans le rôle de la jeune mère, Florence Vidor qui apparait vers la fin dans un rôle de bonne fée, Lillian Leighton dans celui de la veuve sans oublier les deux adorables bambins joués par Bobby Kelso et Irene Yeager. 

Dans une vitrine de New York...


dimanche 2 juin 2013

Just Tony - Lynn Reynolds - 1922




Tom Mix ...
Jim Perris
Tony the Horse ...
Tony, a Wild Horse
J.P. Lockney ...
Oliver Jordan
Claire Adams ...
Marianne Jordan
Frank Campeau ...
Lew Hervey
Duke R. Lee ...
Manuel Cordova (as Duke Lee)


70 minutes

Jim Perris est blessé dans un bar suite à une altercation avec un inconnu dont il n'a jamais oublié le visage. En le recherchant afin de se venger il arrive dans un rodéo et sauve un cheval d'un homme brutal, Manuel Cordova. Une jeune fille témoin de la scène cherche à l'engager comme contremaitre pour remplacer un homme ami de son père dans lequel elle n'a aucune confiance mais Jim ne désire que deux choses, le cheval qu'il vient de sauver et retrouver son agresseur.
Plus tard il finit par accepter l'offre de Marianne Jordan et travaille au ranch. Le contremaitre, Lew Hervey le reconnait comme l'homme que son patron et père de Marianne a blessé. Dès lors il fait tout ce qui est en son pouvoir pour se débarrasser de Jim et du cheval Tony, voleur de juments apportées de l'Est...


Il faut aimer les histoires de chevaux. Le héros de cette histoire est bien sûr Tony, splendide cheval très aimé qui joue un cheval maltraité très méfiant face aux êtres humains. Mais Jim Perris est un humain avec du coeur et bien sûr Tony se montrera plus confiant avec le temps.
Fred Campeau a tourné dans de nombreux Westerns, on peut le voir entre autres dans Three Bad Men de John Ford.



vendredi 31 mai 2013

That Certain Thing - Frank Capra - 1928



Viola Dana ...
Molly Kelly
Ralph Graves ...
Andy B. Charles, Jr.
Burr McIntosh ...
A.B. Charles, Sr.
Aggie Herring ...
Maggie Kelly
Carl Gerard ...
Secretary Brooks
Syd Crossley ...
Valet


64 minutes

Molly Kelly vit avec sa mère Aggie et ses deux petits frères après le décès de son père. Pour échapper à une dure vie de labeur elle rêve d'épouser un millionnaire. En attendant elle travaille dans un hotel dans lequel elle tient le comptoir à tabac. Un jour elle vend une boîte de ses meilleurs cigares à un homme qui lui dit travailler pour le propriétaire de la chaine de restaurants ABC.
Pressée d'attraper son bus elle se rue à l'extérieur pour rentrer à la maison mais butte dans un jeune homme. Andy l'aide galamment à récupérer ses affaires étalées sur le trottoir et Molly court attraper son bus. Andy ayant retrouver un mouchoir lui appartenant la suit en voiture et lui fait signe alors qu'elle se trouve sur l'impériale. En cherchant dans son sac Molly aperçoit un portefeuille avec les initiales de A. B. Charles et comprend qu'elle a affaire au millionnaire de ses rêves. Andy lui propose une sortie le soir même et Molly emprunte ici et là aux locataires de l'immeuble une paire de chaussures et une robe. Subjugué par Molly Andy lui propose le mariage et Molly accepte.
Furieux de voir se fils marié sans son accord le père le déshérite et Andy retrouve Molly après qu'elle ait essayé de lui faire croire qu'elle n'était qu'une chasseuse de fortune.
Andy tente bien de travailler mais visiblement il est assez maladroit. Alors qu'il mange le lunch box apporté par Molly il entend deux ouvriers se plaindre de la qualité des restaurants ABC. Lui vient alors l'idée de vendre des lunch box faits par Molly. Ceux-ci obtiennent un grand succès et bientôt le jeune couple est à la tête d'une véritable usine qui fait beaucoup d'ombre au père ....



Une sympathique histoire qui commence avec légèreté. Petit à petit on comprend qu'il s'agit d'une véritable histoire d'amour et on a plaisir à voir le couple trouver une voie qui lui permette de trouver le succès. Le quartier est bien dépeint, les commérages vont bon train même si les habitants se montrent très cruels lorsque Molly revient sans son mari ...
On sent une touche de Capra, en ce sens que le film mêle allégrement légèreté et une certaine profondeur ce qui développe chez le spectateur une sympathie pour les protagonistes qui paraissent très vite proches de lui.
La scène où Andy caché derrière la porte vitrée utilise des caisses et des objets pour indiquer à Molly ce qu'elle doit répondre à son père est ingénieuse et drôle !






mercredi 29 mai 2013

The Road to Ruin - Mme Wallace Reid -1928




Helen Foster ...
Sally Canfield
Grant Withers ...
Don Hughes
Florence Turner ...
Mrs. Canfield
Charles Miller ...
Mr. Canfield
Virginia Roye ...
Eve Terrell
Thomas Carr ...
Jimmy Canfield (as Tommy Carr)
Don Rader ...
Al
Eddie Dunn ...
Strip Poker Player (as Ed Dunn)

57 minutes

Sally obtient la permission de sa maman de passer la nuit chez son amie Eve. Avant de sortir, les parents d'Eve préparent des cocktails et laissent les bouteilles bien en vue dans le salon. Eve donne un verre d'alcool à Sally qui se sent bien. Peu de temps plus tard Eve invite Sally à la rejoindre pour une soirée nocturne en barque avec deux jeunes jeunes qui ont apporter de quoi fumer et boire. De fil en aiguille Sally sort et s'encanaille. Un soir elle fait la connaissance de Don Hughes dont elle s'éprend. Plus tard, dénoncés par une voisine alors qu'ils sont en plein strip poker les jeunes gens sont arrêtés et emmenés par la police juvénile. Prévenue la mère de Sally minimise les faits et prend la défense de sa fille. Celle-ci se retrouve enceinte de Don qui lui conseille alors de consulter un docteur qui l'arrangera sans problème mais ensuite il faut que Sally lui rende un petit service en se présentant dans un tripot où les hommes d'affaires peuvent se détendre moyennant paiement. Sally se sent mal et tombe dans les pommes lorsqu'elle aperçoit son propre père client du tripot ...


On est prévenu dès les premières images, ce film à un rôle préventif pour contrer la délinquance juvénile. C'est un film engagé réalisé par Dorothy Davenport alias Madame Wallace Reid.
Le cas (qui semble tiré des dossiers de la police) est plutôt gentiment exposé - certains mots ne sont jamais utilisés comme avortement ou septicémie mais on devine très bien ce qu'il se passe tant cette histoire est tristement banale. A cette époque on ne plaisantait pas avec les filles enceintes avant le mariage. Sally se fait donc avorter par un médecin peu scrupuleux et son opération finira très mal.
La mère est un peu trop confiante (un ingrédient pourtant utile dans le développement d'un enfant) voire aveuglément confiante (Évidemment aveuglément confiant c'est un peu plus ennuyeux puisque cela empêche la mère de voir les signaux et tirer les sonnettes d'alarme).
Quant au père visiblement il passe ses soirées en belle compagnie. Il a donc autre chose à faire que de s'occuper de sa fille. Bref, les choses évoluent bien peu en ce qui concerne l'éducation des enfants. De nos jours les parents aussi sont absents. La seule chose qui change c'est qu'une jeune fille enceinte trouvera assez facilement un soutien. Par contre les mauvaises fréquentations restent toujours d'actualité !
Helen Foster est toute mignonne et Grant Withers charmant dans ce rôle de sale type profiteur et sans scrupule.

Protégez vos filles !

lundi 27 mai 2013

Smouldering Fires - Clarence Brown - 1925




Pauline Frederick ...
Jane Vale
Laura La Plante ...
Dorothy Vale
Malcolm McGregor ...
Robert Elliott
Tully Marshall ...
Scotty
Wanda Hawley ...
Lucy
Helen Lynch ...
Kate Brown
George Cooper ...
Mugsy
Bert Roach ...
Member of the Committee
Billy Gould ...
Member of the Committee
Rolfe Sedan ...
Member of the Committee
Jack McDonald ...
Member of the Committee
William Orlamond ...
Member of the Committee
Bobby Mack ...
Member of the Committee (as Robert Mack)
Frank Newburg ...
Member of the Committee

90 minutes

L'entreprise de confection Vale tourne à plein pot grâce à Jane, une femme d'un certain âge qui la dirige d'une main de fer et se donne toute entière à son travail. Au Conseil son avis fait loi et personne n'ose la contrer. Les employés qui osent dire ce qu'ils pensent sont renvoyés sans plus de façon.
Un jour la motion présentée par Robert Elliott est refusée. Celui-ci contrôleur à l'usine se montre outré et demande à rencontrer Jane qui manque le faire virer par son bras droit, Scotty.
Mais elle change d'avis face à ce jeune homme ambitieux qui lui dit sans ambages ce qu'il pense. Petit à petit elle accorde sa confiance à Bobby qui devient cadre à la direction. Bientôt elle ne peut plus se passer de son avis et tombe amoureuse du jeune homme. Un jour elle le surprend qui prend sa défense en boxant un employé et en lui interdisant de parler ainsi de sa "future femme". Le coeur reconnaissant elle lui avoue alors être heureuse de l'avoir appris de cette façon et les deux planifient leur mariage malgré les commérages. Peu avant la cérémonie Dorothy, la petite soeur de Jane revient au bercail. Très méfiante elle refuse d'accorder son amitié à Bobby. Toutefois les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l'un de l'autre et ont bien de la peine à cacher leurs sentiments ...

 


Une histoire bien montée. Jane est amoureuse de Bobby cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Bobby est plus difficile à cerner. On le soupçonne quelque temps d'avoir manigancé pour se retrouver à la direction. D'ailleurs Scotty ne se trompe probablement pas lorsqu'il indique comme motif de licenciement "Trop ambitieux" avant que le billet ne soit détruit par Jane. On se rassure lorsque Bobby, bien qu'amoureux de Dorothy prend son rôle de marié à coeur. Toutefois on a mal au coeur pour Jane qui comprend petit à petit que l'amour de Bobby n'est de loin pas aussi grand que celui qu'elle éprouve pour lui. Dorothy quant à elle aime Bobby et le cache de son mieux à sa soeur pour ne pas lui faire de la peine.
D'un point de vue physique la différence d'âge entre les deux protagonistes n'est pas franchement flagrante. Pauline Frederick a 42 ans Malcolm McGregor 33 ans (et Laura La Plante 21 ans). 9 ans de différence entre Jane et Bobby, ce n'est pourtant pas énorme ! (par contre 21 ans entre Jane et Dorothy). 
Les commérages vont bon train, les gaffeurs pensent que Jane est la mère de Bobby par exemple. Par petites touches tout en finesse le réalisateur nous fait comprendre la douleur de Jane, une femme droite qui va sacrifier son amour lorsqu'elle comprendra qu'il n'est pas partagé.
La scène finale est touchante. Seule la courageuse Jane pouvait trouver une sortie pareille. Le seul admis à comprendre est le vieil et fidèle ami, Scotty.
Une bien belle performance de Pauline Frederick.


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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