Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

lundi 10 septembre 2012

Lightnin' - John Ford - 1925


Jay Hunt ...
William 'Lightnin' Bill' Jones
Wallace MacDonald ...
John Marvin
Richard Travers ...
Mr. Raymond Thomas
J. Farrell MacDonald ...
Judge Lemuel Townsend
Otis Harlan ...
Zeb
Edythe Chapman ...
Mrs. Bill Jones
Madge Bellamy ...
Miss Millie Jones
Ethel Clayton ...
Margaret Davis
Brandon Hurst ...
Everett Hammond
James A. Marcus ...
Sheriff Blodgett (as James Marcus)

104 minutes
Scénario Frances Mariond'après une pièce de Frank Bacon

Madame Bill Jones est la propriétaire d'un hôtel appelé le Calineva (à moins que ce soit l'inverse) qui se situe pile poil sur la frontière du Nevada et de la Californie ce qui a de nombreux avantages. Son mari Lightin' comme son nom ne l'indique pas est un gars d'un certain âge qui ne se fatigue pas trop et dont le seul intérêt semble être de boire des verres avec son vieux copain Zeb. Grâce à un chien particulièrement malin ils réussissent tous deux à échapper aux foudres de Madame et à se procurer des bouteilles pendant que la pauvre femme et leur fille adoptive Millie nettoient la maison et s'occupent des clients peu nombreux. En effet seul un juge et une jeune femme venue pour divorcer s'y trouvent.
Non loin de là se trouve la cabane de John Marvin, un jeune avocat poursuivit par le shérif car une entreprise douteuse a des vues sur ses terres pour construire le chemin de fer et la vente bien qu'ayant eu lieu n'est pas validée car la Golden Enterprise n'hésite pas à faire acheter des propriétés contre des fausses actions. Justement Monsieur Thomas vient pour établir un contrat de vente avec Madame Jones. Mis au courant par son mari, John tente de les prévenir contre la malhonnêteté du groupe mais Madame Jones ne le croit pas et ne comprend pas que son mari refuse de contresigner l'acte et Millie prend le jeune homme de haut ...



Lightnin' n'est pas rapide, l'action non plus. Divisé en trois parties, une où les deux vieux amis ne pensent qu'à leur bouteille, la deuxième dans l’hôtel avec John Milton et Lightnin' qui refuse de signer le document de vente et la troisième partie dans le tribunal, ce long film ne tient pas trop la route.
 
On commence à s'ennuyer assez vite jusqu'à ce que le jeune avocat fasse son apparition.
Ensuite le film prend des tournures comiques avec John Marvin qui saute d'un côté ou de l'autre de la limite des États dans l’hôtel pour narguer et échapper au shérif. 
Puis on passe au côté larmoyant de la plaidoirie de Lightnin' pour récupérer sa femme et lui faire entendre raison. Pour ce faire les grands moyens sont utilisés, Lightnin' est un ancien combattant, il boite et fait des yeux de cocker, il a l'air bien gentil et pas très malin ... mais la sauce ne prend pas, ça ressemble dans le fond plutôt à un plaidoyer pour les gens gentils qui n'en foutent pas une. Désolée mais je ne suis pas d'humeur en ce moment !

Pourtant les acteurs sont loin d'être mauvais (le chien est d'ailleurs excellent !), il est juste bien dommage que ce film n'ait pas de sens. Au final le spectateur n'a même pas la satisfaction de voir les escrocs arrêtés pour malversation même s'ils seront bien arrêtés, mais uniquement parce qu'ils ont tenté de pousser Madame Jones à mentir un peu pour obtenir le divorce. C'est donc davantage une farce qu'un film sérieux, mais l'humour est bien dépassé ...



samedi 8 septembre 2012

Midnight Faces - Bennett Cohen - 1926



Ralph Bushman ...
Lynn Claymore (as Francis X. Bushman Jr.)
Jack Perrin ...
Richard Mason
Kathryn McGuire ...
Mary Bronson
Edward Peil Sr. ...
Suie Chang
Charles Belcher ...
Samuel Lund
Nora Cecil ...
Mrs. Hart
Martin Turner ...
Trohelius Snapp
Eddie Dennis ...
Useless McGurk
Al Hallett ...
Otis
Andrew Waldron ...
Peter Marlin (as Andy Waldron)
Larry Fisher ...
Red O'Connor


55 minutes

Seul héritier connu de Peter Marlin, Lynn Claymore (Bushman) reçoit en héritage un manoir situé dans des marais en Floride. En compagnie de son notaire Richard Mason (Perrin) et de Trohelius (Turner) son homme à tout faire il se rend en barque jusqu'à l'imposante bâtisse isolée. A peine arrivés les trois hommes aperçoivent un mystérieux homme masqué à une fenêtre. Le soir tombe et les hommes allument des bougies noires. Bientôt ils aperçoivent un couple poussant un homme dans un fauteuil roulant. Il s'agit de l'ancien personnel de Peter Marlin qui vient reprendre son service au manoir. Encore plus tard une nouvelle barque accoste et une jeune fille crie à l'aide sous le regard d'un mystérieux chinois. 

Très vite des bruits bizarres se font entendre, des portes se ferment à clé, des fantômes semblent passer à travers les murs ...


Un film dans la même veine que The Bat, tourné la même année. Une action constante assez rapide construite comme un puzzle dont les morceaux ne semblent pas toujours bien s'emboiter. La maison procure un sentiment d'angoisse et l'ambiance est délicieusement sinistre. Les personnages ont les tronches de l'emploi et on s'amuse à regarder l'angoisse pousser les protagonistes à réagir ou à fuir.

L'image de la version d'Oldies n'est pas particulièrement nette mais la musique à l'orgue est assez adéquate.
Ralph Bushman est le fils de Francis X. Bushman, un acteur dont la carrière est très prolifique et qui a tourné entre autre dans Ben Hur 1925 avec Ramon Novarro. Sa taille est visiblement grande (1m88) car Jack Perrin lui-même grand paraît presque petit à ses côtés. Tous deux se montrent séduisants, de même la jolie Kathryn McGuire que l'on peut voir avec Buster Keaton dans Sherlock Jr ou The Navigator, entre autres.
De quoi passer un bon moment sans se prendre la tête même si le film n'atteint pas la qualité de The Bat.



jeudi 6 septembre 2012

Nomads of the North - David Hartford - 1920



Lon Chaney ...
Raoul Challoner
Lewis Stone ...
Cpl. O'Connor (as Lewis S. Stone)
Melbourne MacDowell ...
Duncan McDougall
Spottiswoode Aitken ...
Old Roland
Betty Blythe ...
Nanette Roland
Francis McDonald ...
Buck McDougall
Gordon Mullen... Black Marat (uncredited)
Charles Smiley... Father Beauvais (uncredited)


78 minutes
D'après le roman de James Oliver Curwood

Dans le nord Canadien à Fort O' God. L'agent local Duncan McDougall est un homme dur et sans coeur qui n'en fait qu'à sa tête. Il est secondé par son fils Buck, encore pire que son père qui a des vues sur Nanette Roland, la fille d'un homme moribond qui a de nombreuses dettes au village. Nanette refuse les avances de Buck qui s'en plaint à son père. Celui-ci décide de ne plus faire crédit au vieux Roland afin de forcer sa fille à épouser son fils. Mais Nanette est promise à Raoul, un trappeur parti pour le Grand Nord dont elle attend le retour. Sous la pression du curé et de son père elle annonce qu'elle épousera Buck le jour où elle sera certaine que Raoul est mort. Facile, Buck demande à un étranger au village, Black Marat, un bandit qui vend de l'eau de feu interdite aux indiens de mentir à Nanette en lui annonçant la mort de Raoul. 
Mais Raoul est sur le chemin du retour avec un chiot et un ourson. Le jour des noces de Nanette avec Buck il interrompt in extremis la cérémonie et Nanette se jette dans ses bras. Buck est bien sûr furieux et cherche à se venger en attaquant Raoul avec Black Marat qui est tué accidentellement durant la bagarre. Accusé de meurtre, Raoul est enchainé dans une cave mais Nanette le fait évader en menaçant d'une arme les McDougall furieux.
Dans le Nord quelques années plus tard, Raoul et Nanette sont parents d'un bébé et vivent heureux avec Neewa l'ourson et Brimstone le chiot, maintenant devenus grands. 
Un mountie, le Caporal O'Connor lui même épris de Nanette est sur leur piste, ainsi que Buck qui n'a pas digéré son éviction. Après quelques péripéties le Caporal met la main sur Raoul mais un incendie se déclare ...



Quelques scènes tirent un peu trop en longueur. Par exemple le retour de Raoul avec le chiot et l'ourson n'en finit pas, de plus il faut encore que l'on suive ces deux animaux quelques 10 minutes où ils se retrouvent livrés à eux-mêmes et on se demande même si ce ne sont pas eux finalement les héros de ce film.
On voit bien que l'incendie est créé de toute pièce mais le trucage est bien fait. A mon goût ce film jouait la carte du mélodrame, il y avait pas besoin d'en rajouter encore avec le feu.
Lon Chaney est terriblement théâtral et prend des poses très appuyées. Les scènes de bonheur en deviennent pénibles. Betty Blythe quant à elle est très charmante et n'en fait pas trop. L'action ne casse rien mais la fin apporte une note d'émotion à laquelle on ne s'attend pas avec un Lewis Stone vraiment touchant avec le bébé. On mesure alors le poids et la douleur de sa solitude à la façon qu'il a de prendre soin de l'enfant et de le quitter.

Il existe un jolie version Kino (avec The Shock), sinon on peut voir ce film librement sur le net.




mardi 4 septembre 2012

Adorable Cheat (The) - Burton L. King - 1928


Lila Lee ...
Marion Dorsey
Cornelius Keefe ...
George Mason
Burr McIntosh ...
Cyrus Dorsey
Reginald Sheffield ...
Will Dorsey
Gladden James ...
Howard Carter
Harry Allen ...
'Dad' Mason
Alice Knowland ...
Mrs. Mason
Virginia Lee ...
Roberta Arnold
Rolfe Sedan ...
Card Playing Guest


59 minutes

Un homme fortuné, Cyrus Dorsey (McIntosh) souhaite voir son fils Will reprendre le flambeau à l'usine au lieu de flamber l'argent sans réflexion. En effet Will (Sheffield) passe son temps oisivement et dépense sans compter. Sa soeur Marian (Lee) est par contre pleine d'entrain et souhaiterait s'investir dans les affaires familiales mais son père préfère la protéger et l'empêche de se confronter au monde du travail. Un jour à l'usine elle découvre une offre d'emploi et rencontre le responsable des expéditions George Mason (Keefe). Après avoir renversé une pile de casseroles, George Mason finit par embaucher Marian qui se présente sous un faux nom. Une bonne décision car elle prend son travail très à coeur et les deux jeunes gens sympathisent à tel point que George décide de présenter Marian à ses parents.
Marian les charme par ses bonnes manières et les parents sont ravis de faire sa connaissance. De son côté Marian décide d'introduire George chez elle au cours d'une réception. Pour ce faire elle demande à son amie Roberta de passer pour elle et de les inviter en prétextant la connaitre depuis l'enfance. George finit par accepter. Tout le monde se demande qui est ce mystérieux inconnu. Durant la nuit George entend des bruits et surprend Will pillant le coffre fort de son père. Sous le regard de George, Will lui demande de remettre un écrin contenant des perles à sa place mais garde secrètement une enveloppe d'argent. Tous deux sont vus par Howard Carter (James), un jeune homme malhonnête intéressé par Marian qui va saisir l'opportunité de discréditer George.
Le lendemain il fait venir les parents de George qu'il présente aux invités hilares. George ne se démonte pas, embrasse gentiment son père et sa mère et leur demande de le raccompagner à la maison. Cyrus Dorsey revient de voyage et Marian se trahit en l'appelant "papa" ...


Un film très bien construit de manière simple et en même temps assez prévisible. On ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie pour les deux protagonistes principaux qui se montrent tous deux honnêtes et charmants. L'action est composée d'une série d'épreuves dont la finalité reste sujet à caution. Marian va-t-elle accepter les parents de George, George va-t-il préférer Roberta/Marian pour son argent, etc...
Les scènes des invitations respectives sont un vrai régal. Les conventions sociales y sont particulièrement bien décrites : avec humour chez les parents de George, avec une certaine hypocrisie chez Marian, mais cela concerne davantage les invités.
Cornelius Keefe et Lila Lee sont tous deux très séduisants, ce film qui n'est pas le premier qu'ils tournent ensemble est tout à fait sympathique à regarder. 

Une jolie version existe chez Grapevine Video, musique d'accompagnement par David Knudtson.


dimanche 2 septembre 2012

Long Pants - Frank Capra - 1927


Harry Langdon ...
Harry Shelby
Gladys Brockwell ...
His Mother
Alan Roscoe ...
His Father (as Al Roscoe)
Priscilla Bonner ...
His Bride (Priscilla)
Alma Bennett ...
His Downfall (Bebe Blair)
Betty Francisco ...
His Finish

60 minutes

Un jeune homme rêveur, Harry (Langdon), reçoit sa première paire de pantalons longs de la part de ses parents (Brockwell et Roscoe) très protecteurs. Après un coup de fil de son amie d'enfance Priscilla (Bonner) Harry aperçoit la femme de ses rêves dans une voiture immobilisée en face de la maison familiale pour cause de pneu crevé. Bebe Blair (Bennett) est une femme de la ville poursuivie par la justice que son fiancé, un gangster, a promis d'épouser. Harry, vêtu de ses pantalons longs fait de l’esbroufe sur sa bicyclette pour impressionner la belle. Celle-ci, d'abord agacée finit par l'embrasser. Dès lors Harry vit sur son nuage, d'autant plus qu'il croit qu'un billet trouvé par terre indiquant l'aimer lui est adressé alors qu'il s'agit d'un mot écrit par le gangster à sa dulcinée.
Les parents d'Harry mettent son entrain sur le compte de la conversation avec Priscilla qu'ils souhaitent que leur fils épouse. Les préparatifs vont bon train, mais Harry se voit assassiner sa fiancée le jour du mariage et rêve de Bebe ...



Est-ce vraiment de l'humour ? J'ai bien de la peine à croire qu' Harry Langdon provoquait de grands fous rires ou même simplement de nombreux sourires. L'histoire est un peu malsaine en plus. La scène où Harry vise à se débarrasser de l'adorable Priscilla est tout simplement un peu glauque à mes yeux d'autant plus qu'on en avait eu un aperçu dans l'imagination d'Harry peu de temps avant. A part des gros plans sur sa face de bébé, l'action est lente et lourde.
Il y a deux scènes plutôt amusantes : celle où Harry fait de la bicyclette autour de la voiture de Bebe Blair et celle où la Bebe est dans une grosse caisse. Pour le reste rien de très original et plutôt navrant dans le fond. 
Gladys Brockwell et Alan Roscoe  forment un beau couple, les jeunes demoiselles sont charmantes.

Dans ses mémoires, Frank Capra écrit qu'Harry Langdon avait attrapé la grosse tête après qu'un critique l'ait décrit comme un nouveau Charlie Chaplin. Depuis Harry Langdon aurait voulu donner des leçons a tout le monde et Frank Capra aurait tenté de lui faire entendre raison. Peine perdue, il sera licencié cavalièrement. Ce film est le dernier de leur collaboration et le début de la fin pour Harry Langdon.






vendredi 31 août 2012

Blind Husbands - Erich von Stroheim - 1919



Sam De Grasse ...
Dr. Robert Armstrong
Francelia Billington ...
Margaret Armstrong
Erich von Stroheim ...
Lt. Erich von Steuben
Gibson Gowland ...
Silent Sepp (as T.H. Gibson Gowland)
Fay Holderness ...
The 'Vamp' Waitress
Ruby Kendrick ...
A Village Blossom
Valerie Germonprez ...
The Newlywed
Jack Perrin ...
The Newlywed
Richard Cummings ...
The Village Physician
Louis Fitzroy ...
The Village Priest
William De Vaull ...
Man from 'Home'
Jack Mathis ...
Man from 'Home'
Percy Challenger ...
Man from 'Home'



93 minutes
La loi des montagnes


A Cortina d'Ampezzo dans les Dolomites. Un couple d'Américains, le Docteur Robert (De Grasse) et Margaret (Billington) Armstrong s'installent dans une petite auberge. Ils retrouvent Sepp (Gowland) le guide de montagne que le Docteur connait bien car il a déjà escaladé en sa compagnie quelques sommets de la région précédemment.
Le Lieutenant Erich von Steuben (Von Stroheim himself), un officier autrichien en vacances jette son dévolu sur Margaret qu'il voit délaissée. En effet son mari semble plus occupé à lire des livres, discuter avec les hommes du village ou à dormir et Margaret semble bien triste.
Von Steuben amorce donc en lui apportant son châle, lui cale le dos avec des coussins, lui installe une chaise pour reposer ses pieds, offre des fleurs, une boîte à musique et s'enhardit même à la peloter sans que son mari ne semble même remarquer ses avances offensives. Pire Robert va même jusqu'à lui confier sa femme lorsqu'il part secourir trois alpinistes dont l'expédition finit tragiquement.
A son retour sa femme se sent mal et Robert lui propose de partir pour Rome. Margaret connaissant son envie d'escalader le Mont Cristallo accepte de quitter les lieux seulement après l’ascension planifiée. Robert invite donc le lieutenant à le joindre et la petite troupe se met en route. 
Dans un refuge Margaret se retrouve à attendre en compagnie de deux jeunes mariés qui font des excursions dans la région depuis la même auberge. Bien vite elle pressent qu'un malheur est arrivé et demande à Sepp d'organiser une colonne de secours ...


... Je me demande bien pourquoi le guide n'a pas mené les deux hommes au sommet au lieu de les attendre au refuge ?
Un film qui tente de démontrer que certains maris sont autant coupables que les femmes qui les trompent. Soit. Toutefois il est quand même étonnant de voir Erich von Stroheim dans ce rôle de dragueur ... qui semble obtenir du succès auprès des femmes ? Personnellement je trouve qu'il a un air de gobelin dur dans ce film. Encore jeune il est de plus maigrichon et sec. Est-ce l'impact de l'uniforme qui est supposé attirer les femmes ? 

On ne comprend pas très bien Margaret dans cette histoire. Son attitude est sensé exprimer son désarroi. Dans le fond c'est un peu insultant pour elle, comme si elle n'avait pas de volonté propre, pire elle semble heureuse des avances de von Steuben pendant un certain laps de temps. 
Il y a clairement volonté d'égarer le spectateur dans la scène où elle dépose un mot sous la porte du Lieutenant : son sourire heureux ne correspond pas à la réalité de l'action. En effet à ce stade il me semble qu'elle devrait se montrer un peu ennuyée tout en étant soulagée d'avoir pris une décision.

Les scènes montrant Sepp (Gowland) manœuvrant pour empêcher von Steuben de se rapprocher de Margaret sont assez amusantes.

C'est un plaisir de voir Sam De Grasse dans un rôle d'homme sans méchanceté. Bel homme, il possède une jolie prestance naturelle et impose le respect. Francelia Billington a le rôle de la pauvre et faible jolie femme qui n'a pas beaucoup de volonté, Gibson Gowland, plus mince que quelques années plus tard a un vrai look de montagnard de l'époque, Valerie Germonprez et Jack Perrin (au visage encore tout poupin) sont les nouveaux mariés très épris l'un de l'autre que l'on voit en background.

Ce film est surtout intéressant pour les beaux décors d'auberges et de montagnes.









mercredi 29 août 2012

Last of the Mohicans (The) - Maurice Tourneur - 1920




Wallace Beery ...
Magua
Barbara Bedford ...
Cora Munro
Alan Roscoe ...
Uncas (as Albert Roscoe)
Lillian Hall ...
Alice Munro
Henry Woodward ...
Maj. Heyward
James Gordon ...
Col. Munro
George Hackathorne ...
Capt. Randolph
Nelson McDowell ...
David Gamut, a Preacher
Harry Lorraine ...
Hawkeye, A Scout
Theodore Lorch ...
Chingachgook (as Theodore Lerch)

73 minutes
D'après le roman du même nom de James Fenimore Cooper
Réalisation Maurice Tourneur et Clarence Brown après un accident survenu à Maurice Tourneur.
Le dernier des Mohicans


En 1757, Cora (Bedford) et Alice Munro (Hall) vont retrouver leur père, le Colonel Munro commandant des troupes britanniques au Fort William Henry. Les français menés par Montcalm sont suivis de cruels guerriers Hurons excités par Magua (Beery) et l'eau de feu ...
Sur le chemin les menant au Fort, Alice et Cora rencontrent Uncas (Roscoe) son père Great Serpent (Chingachgook) et Hawkeye qui prennent le relais car leur guide a disparu mystérieusement. Bientôt ils sont attaqués par des Hurons et ne doivent leur salut qu'aux Mohicans qui vont faire tout ce qu'ils peuvent pour les mener jusqu'au Fort, lui-même sur le point d'être attaqué ...

Barbara Bedford et Alan (Albert) Roscoe) regardent le soleil se lever ....
Un de ces films qui vous fait prendre conscience de la marche inexorable du temps et de l’immuabilité de l'amour. Les paysages ont des aspects de début du monde et les images sont très poétiques. Souvent considéré comme le premier film pro indiens car les Mohicans y sont dépeints de façon noble et les Delawares comme une tribu pacifique et sage. Les Hurons par contre sont dépeints comme de vrais sauvages. Quant aux hommes blancs ils n'ont pas vraiment l'apanage d'une image de perfection. L'un d'eux, Randolph (Hackathorne) est même un lâche doublé d'un traitre.
L'action est surtout poétique, même si on a droit à des scènes d'une grande violence, comme l'attaque du Fort par les Hurons qui mettent en pièce, pillent, violent, tuent sans merci. 
La fin est très poignante : Cora est déterminée à se suicider depuis la pointe d'un éperon rocheux si l'affreux Magua l'approche. Mais celui-ci est patient, il s'installe confortablement et attend que le sommeil surprenne la jeune femme. Alors qu'enfin il tente de la saisir, Cora bascule dans le vide pour lui échapper mais Magua la retient. Lorsqu'elle aperçoit Uncas elle tente de s'accrocher et de remonter mais Magua dépité veut alors la faire tomber dans le vide. Terrible ! Dans un final tout en finesse, Uncas se retrouvera auprès de sa bien aimée et lui prendra la main très délicatement. Tous deux auront droit à un enterrement selon les coutumes respectives anglaise et indienne.
En gros je dirais que c'est un film très romantique sur un amour impossible dans un écrin d'images poétiques.
Barbara Bedford qui épousera Albert (Alan) Roscoe en 1922 se montre peu expressive et quelque fois presque comme absente. Albert Roscoe est le noble et droit Uncas, très crédible dans ce rôle. Son accoutrement n'a rien de ridicule, d'ailleurs les indiens apparaissent tout à fait naturels contrairement aux blancs toujours un peu risibles avec leurs collants et leurs perruques !
Wallace Beery cabotine dans une scène mais apparait comme un homme cruel avec ses peintures de guerre. 
A noter une apparition non créditée d'un jeune  Boris Karloff en indien (lançant un bébé en l'air) ...

Lorsque qu'on demande à Maurice Tourneur pourquoi il a choisi Albert Roscoe pour ce rôle il répond "parce qu'il pouvait jouer ce rôle et qu'il est un acteur, mais surtout parce que lorsqu'il est venu me voir son visage était illuminé et animé. Il était si désireux de travailler avec moi, si motivé à faire ce que je voulais même à se raser les cheveux que je n'ai pas pu résister de l'engager de suite !"
Albert Roscoe était ravi de travailler pour Tourneur : en réponse à un reporter il précise qu'il avait "toujours eu envie de travailler pour M. Tourneur et qu'il était ravi de jouer le rôle de Uncas". Il ajoute que "lui-même est un quart indien, son père étant à moitié anglais et à moitié Onondaga (indien de la nation iroquoise de New York) et que naturellement il est intéressé depuis toujours aux histoires indiennes, d'ailleurs les Mohicans étaient souvent en guerre contre les Onondagas. Toutes ces passionnantes histoires d'indiens ont une grande influence sur ma vie".

Albert Roscoe est magnifique en Uncas, c'est donc un très bon choix, sans aucun doute. Un film qui vaut le détour, en tout cas moi j'ai craqué !

La version restaurée par le George Eastman House est magnifique (joliment teinté avec un accompagnement musical adéquat) cela vaut la peine de l'acheter plutôt que de regarder une version online de moindre qualité !
http://www.film-foundation.org/common/movies/film_details_v2.cfm?QID=934&clientID=11004&sid=2&ssid=7

Un grand nombre de films ont été tournés sur ce thème. Je n'en ai vu aucun autre à ce jour et ne peux donc pas comparer. Il semble toutefois que cette version soit la plus proche du roman de James Fenimore Cooper même si le héros semble plutôt être Hawkeye dans le roman.

Chief Great Serpent (Père d'Uncas) : "Woe for the race of red men! In the morning of life I saw the sons of my forefathers, happy and strong -- and before nightfall I have seen the passing of the last of the Mohicans!"

De beaux extraits
http://www.randybyers.net/?p=1458

Un peu d'histoire
http://www.mohicanpress.com/mo08007.html

Les Mohicans
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohicans




lundi 27 août 2012

Girl of Gold (The) - John Ince - 1925


Florence Vidor ...
Helen Merrimore
Malcolm McGregor ...
Schuyler Livingstone
Alan Roscoe ...
Ned Loring
Bessie Eyton ...
Ada Tremaine
Claire Du Brey ...
Edith Loring
Charles K. French ...
Lucius Merrimore (as Charles French)

60 minutes environ

Lucius Merrimore (French) est un homme riche. Il possède des mines mais son principal trésor est sa fille Helen (Vidor). Tous deux se rendent à New York où Merrimore fait des ravages. Sa fille par contre est malheureuse car elle n'est pas appréciée pour elle même mais pour sa fortune. Triste, elle téléphone un jour à son père qui lâche son conseil d'administration pour la rejoindre en vitesse à la maison. En chemin le chauffeur manque tuer un enfant sur la route et provoque l'embardée d'une voiture venant d'en face. A son bord se trouve Schuyler Livingstone (McGregor) un jeune homme qui charme Merrimore par ses bonnes manières et sa gentillesse. A la maison Schuyler lui présente sa soeur, Ada Tremaine (Eyton) maman d'un petit Sonny handicapé. Comme Merrimore s'interroge sur les meubles sur le point d'être vendus aux enchères, Schuyler lui avoue avoir été ruiné par un certain Merrimore. Celui-ci se présente alors et décide de lui proposer une affaire : Un chèque de 100'000 dollars lui sera remis si sa fille Helen lui propose de l'épouser. Le jeune homme refuse mais sa soeur le pousse à accepter afin de financer l'opération qui permettra à Sonny de remarcher.
Chez Ned (Roscoe) et Edith Loring (Du Brey), Helen se fait passer pour Helen Wheeler, une parente pauvre afin d'éviter les chasseurs de dots. De même invité, Schuyler fait la connaissance d'Helen et c'est le coup de foudre au premier regard, si bien que Schuyler décide de retourner le chèque à Merrimore pour rompre l''arrangement.  Mais sa soeur ne l'entend pas de cette oreille et détruit la missive tout en annonçant à Helen que son frère va annoncer ses fiançailles avec une riche héritière ...



Le scénario de ce film est un peu simplet mais l'histoire est plutôt sympathique, quelques réparties sont même assez amusantes. L'histoire se complique un peu avec une Edith Loring qui tente de remettre la main sur son ancien flirt en la personne de Schuyler rendant au passage furieux son mari Ned (Les scènes les incluant sont moins sirupeuses et Roscoe excelle dans ce type de rôle). La soeur ne pense qu'à ses intérêts et à ceux de son fils (un mari/père inexistant ?), le père Merrimore tente d'acheter le bonheur de sa fille tout en se montrant sous les traits d'un homme affable, ce qu'il n'est certainement vraisemblablement pas vraiment. Quant à Schuyler il incarne un jeune homme sans trop de caractère mais d'une (trop ?) grande gentillesse. Florence Vidor est charmante dans ce rôle de fille en or.


samedi 25 août 2012

Poor Little Rich Girl (The) - Maurice Tourneur - 1917



Mary Pickford ...
Gwendolyn 'Gwen'
Madlaine Traverse ...
Gwendolyn's Mother
Charles Wellesley ...
Gwendolyn's Father
Gladys Fairbanks ...
Jane
Frank McGlynn Sr. ...
The Plumber
Emile La Croix ...
The Organ Grinder
Marcia Harris ...
Miss Royale
Charles Craig ...
Thomas
Frank Andrews ...
Potter
Herbert Prior ...
The Doctor

65 minutes
Scénario Marion Davies d’après une pièce de Eleanor Gates (1913)
Tourné à Fort Lee


Dans une grande maison, Gwen (Pickford) s'ennuie. Ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d'elle (son père est très occupé à amasser de l'argent et sa mère reçoit beaucoup). Le personnel la malmène volontiers et lui interdit toute incartade. Ses percepteurs enseignent avec grand sérieux. Dès lors Gwen ne peut rien faire par elle-même. Un jour elle entend un joueur d'orgue dans la rue et le fait monter. Le plombier les rejoint et Gwen passe enfin un agréable moment. L'une des amies de sa mère décide de lui procurer une compagne de jeu en la personne de sa propre fille qui s'avère être une vraie pimbêche, menteuse de surcroit. Punie pour avoir déposé intentionnellement un gâteau sous les fesses de la sale gamine, Gwen doit porter des vêtements de garçon, sensés la faire réfléchir. Mais Gwen très heureuse de sa nouvelle apparence s'en va se battre avec les garçons de la rue à coups de boules de boue.
Le soir de son anniversaire la gouvernante étant sortie, la femme de ménage lui fait avaler un somnifère pour pouvoir sortir avec ses amis. Croyant que Gwen ne l'a pas bu, elle lui en administre une deuxième ration. Bientôt Gwen oscille entre la vie et la mort et voit de bien étranges choses ...



Un film avec Mary Pickford est en principe toujours agréable à regarder. Celui-ci ne fait pas exception à la règle bien que dans le fond il ne s'y passe pas grand'chose. On suit la vie de Gwen dans la grande maison et on passe beaucoup de temps à la regarder s'ennuyer ou trépigner. Ca pourrait ressembler à une histoire de la Comtesse de Ségur et si l'on aimait ce genre de lecture je pense qu'on appréciera cette histoire dont l'apothéose est les scènes nous faisant part des visions de Gwen inconsciente, qui se voit entourée de jeunes filles diaphanes qui dansent une ronde autour d'elle. Avec l'interprétation d'une enfant de 11 ans elle imagine une personne à double face, un âne, etc qualificatifs entendu de la bouche des adultes l'entourant ! Les images sont très compréhensives et ajoutent une très jolie poésie.

Mary Pickford est très fascinante de spontanéité et de naturel. C'est étonnant d'imaginer une femme adulte (et mariée !) jouant une enfant de 11 ans avec tant de facilité. Sa taille et sa corpulence aident sans doute aussi à nous donner l'illusion. Ses mimiques semblent innocentes.

On trouve ce film facilement sur le net ou chez Milestone.










jeudi 23 août 2012

Where the North Holds Sway - Bennett Cohen - 1927




Jack Perrin... Rance Raine
Pauline Curley... Gambler's wife
Buzz Barton
(as Billy Lamoreaux)
Lew Meehan... Jules Landeau
Starlight the Horse... Starlight, Rance's Horse


54 minutes
Réalisateur : Bennett Cohen sous le nom de Ben Cohn

Au poste des Royal Northwest Mounted Police (RNWMP) de Chinook Flats Rance Raine (Perrin) intrigue beaucoup ses collègues : il a construit une cabane mais personne ne peut jeter de coup d'oeil à l'intérieur. Appelé auprès de son chef, il lui est remis une lettre qui le réjouit : en effet son frère lui annonce son arrivée prochaine en tant que docteur car il vient de terminer ses études. 
Heureux d'apprendre cette nouvelle, Rance fait visiter la maisonnette qu'il a construit comme cabinet de consultation pour son frère. Il appose une pancarte sur la maison portant son nom et son statut.
Mais non loin de là, au terminus de la voie de chemin de fer de Caribou Junction, un couple en provenance des Etats Unis débarque. Jules Landeau (Meehan) et sa femme (Curley) demandent une chambre au saloon hôtel local et Landeau indique ne pas avoir les moyens de la payer. Voyant le joli minois de Madame Landeau, le tenancier suggère qu'elle danse pour les clients mais la pauvre femme est craintive et timide. Son mari la menace et la force à revêtir un robe pailletée. 
Entre temps le frère de Rance, Harvey (Hal Waters) se rend à l'hôtel histoire de se rafraichir avant de poursuivre sa route. En se passant devant la chambre 14 il perçoit des pleurs et frappe avant d'entrer. La jeune femme lui raconte ses mésaventures. Chevaleresque Harvey offre ses services mais le mari les surprend et abat froidement le jeune homme. Le couple prend la fuite vers le Nord. Rance est mis au courant de l'assassinat de son frère :  Fou de douleur il brûle la cabane et donne sa démission, jurant de le venger. Il est suivi par Red (Barton) un petit orphelin recueilli par la police montée et de son chien Rex.

Plus au Nord à Timber Wolf son cheval fait un écart et il chute méchamment. Starlight va chercher de l'aide et ramène Madame Landeau qui se trouve seule dans une cabane des environs pendant que son mari joue au poker. Soigné, Rance retrouve ses esprits et surprend Landeau qui intime l'ordre à sa femme de faire ses bagages car il vient d'apprendre qu'un mountie ayant donné sa démission est sur leur piste ...


Encore un western (!) et surtout un film très étonnant. L'action est constante sans excès et surtout l'atmosphère est très particulière. On a de nouveau l'association homme, enfant, cheval, chien, et ce quatuor est attachant. 

Sur certains points, le scénario n'est peut-être pas très explicite dans le sens qu'on se demande comment diable cette pauvre femme a pu épouser le terrible Landeau, et aussi comment se fait-il qu'alors en fuite et sans le sou, le couple puisse habiter une grande cabane ? Bien sûr on peut inventer des réponses assez facilement et donc ces questions n'empêchent en aucun cas de passer un excellent moment. D'autant plus que d'un autre côté les circonstances convergent très logiquement même si le final est complétement ahurissant.

Starlight se montre très habile dans ce film, il va chercher de l'aide, frappe aux portes, surveille son maitre, résiste au bandit, etc.
Une séquence étonnante est la visite de la cabane construite pour le frère devenu docteur. On la trouve meublée d'une chaise de consultation, de panneaux instructifs et interactifs géants sur le corps humain ...
La séquence finale vaut à elle seule le détour par son côté totalement amoral. Dans une ambiance très noire et avec un accompagnement musical qui procure une note d'angoisse, Rance joue avec son couteau et fait monter la pression après avoir piégé Landeau en tissant une toile comme une araignée. Landeau commence à comprendre que le type qui se trouve en face de lui l'a manipulé. C'est l'apogée du film avec une ambiance à la Hitchcock avec un vrai soupçon d'horreur. Rarement on a l'occasion de voir autant de cruauté dans un western de cette époque (Il semble que Landeau soit dépecé comme un quartier de boeuf !)
Pour la morale on peut repasser, Rance manque être lynché mais s'en sort bien sûr sans problème (visiblement sans traumatisme psychologique alors que franchement je pense qu'il mériterait d'être interné ! La vengeance passe encore, mais la manière dont il se venge est particulièrement odieuse ... Le comble est que personne ne semble trouver son action excessive puisqu'il est réengagé au sein du corps des Mounties !).  
Le petit côté bien propre et gentil de Jack Perrin et ses grands yeux bordés de longs cils donne un côté particulièrement angoissant, à tel point que l'affreux Landeau/Meehan fait même pitié. 

On trouve ce film étonnant chez Grapevine.

mardi 21 août 2012

Heart O' The Hills - Sidney Franklin, Joseph de Grasse - 1919



Mary Pickford ...
Mavis Hawn
Harold Goodwin ...
Young Jason Honeycutt
Allan Sears ...
Jason Honeycutt
Fred Huntley ...
Granpap Jason Hawn (as Fred W. Huntley)
Claire McDowell ...
Martha Hawn
Sam De Grasse ...
Steve Honeycutt
W.H. Bainbridge ...
Col. Pendleton (as William Bainbridge)
John Gilbert ...
Gray Pendleton (as Jack Gilbert)
Betty Bouton ...
Marjorie Lee
Henry Hebert ...
Morton Sanders (as Henry Herbert)
Fred Warren ...
John Burnham


87 minutes
La fille des monts
Scénario d'après un roman de John Fox Jr..


Une petite communauté dans les montagnes du Kentucky. Mavis Hawn (Pickford) voit son père abattu sous ses yeux devant leur petite cabane familiale et un mystérieux inconnu prendre la fuite. Depuis Mavis, 13 ans, s'entraine à tirer au fusil. Son meilleur ami est Jason Honeycutt (Goodwin) un jeune garçon habitant une cabane non loin avec son père. Le père de Jason Steve (De Grasse) courtise la mère de Mavis (McDowell.). Tous les deux sont des êtres frustres qui n'hésitent pas à battre leurs enfants respectifs. Dès qu'il le peuvent les deux enfants s'échappent et vont pêcher. Ils souhaiteraient se marier mais l'ancien du village (Huntley) leur annonce qu'ils sont trop jeunes.
Un jour, Mavis et Jason aperçoivent un groupe d'hommes dans les montagnes. Des prospecteurs, le colonel Pendleton (Bainbridge) et son fils (Gilbert) sont guidés par un homme malhonnête, Sanders (Hebert), qui, avec l'aide du père de Jason, tente de s'emparer des terres des villageois car les montagnes regorgent de charbon. Steve épousera même la mère de Mavis pour prendre possession de sa propriété. Fâchée de se voir dépossédée Mavis intervient un soir après que les villageois aient donné une fête en l'honneur des étrangers de passage. Le Conseil se réunit et des hommes masqués se rendent chez les prospecteurs pour leur intimer l'ordre de quitter les montagnes. Durant l’échauffourée un homme est abattu et Mavis est accusée du crime ....



Comme tous les films avec Mary Pickford, ce film est très chouette à suivre. L'amitié entre les deux enfants est particulièrement bien rendue, avec un Harold Goodwin qui se montre touchant plus d'une fois et une Mary Pickford pleine d'énergie. Amusant aussi de les voir découvrir le monde extérieur : Mavis découvrant les rails du chemin de fer ou découvrant des jeunes venus d'ailleurs en les personnes du fils de Pendleton interprété par John Gilbert (tout jeune, sous le nom de Jack Gilbert !) et de son amoureuse, jouée par Marjorie Lee !

Tourné dans les montagnes du San Bernardino en Californie, les paysages sont magnifiques et de nombreuses scènes villageoises recréent une atmosphère particulière emplie de simplicité. Une scène de danse endiablée vous montre les loisirs de la petite communauté et le comportement de chacun indique l'importance des anciens. L'attaque des prospecteurs est faite façon Ku Klux Klan, chevaux et cavaliers recouverts de draps blancs, une scène particulièrement bien filmée et impressionnante. Et bien sûr la scène où le jury se lève, bientôt suivi par d'autres, et s'accuse d'être coupable vaut son pesant de cacahuètes !
Sam de Grasse est toujours parfait dans ce genre de rôle d'homme dur. Là on le découvre s’apprêtant en se mettant de la brillantine sur les cheveux et sur les bottes pour se rendre chez Martha Hawn alias Claire McDowell, une femme au visage émacié qui elle cherche à savoir où ses rubans seront le plus attractifs et du plus joli effet sur sa robe ...
Étonnamment on arrive (presque) sans peine à imagine que Mary Pickford ait 13 ans dans ce film, bien qu'elle en ait 27 en 1919 ! 

Très jolie version chez Milestone Collection (avec M'Liss) 2005, musique de Maria Newman.


lundi 20 août 2012

Border Vengeance - Harry S. Webb - 1925



Jack Perrin ...
Wes Channing
Josephine Hill ...
Mary Sims
Tom London ...
Flash Denby (as Leonard Clapham)
Bud Osborne ...
Buck Littleton
Jack Richardson ...
Mark Newman, Assayer
Hugh Saxon ...
Rufe Sims
Vondell Darr ...
Bumps Jackson
Minna Redman ...
Mrs. Jackson (as Mina Redman)
Robert MacFarland ...
Deputy Bill Jones (as Bob MacFarland)

48 minutes

Ce film commence de façon différente. Le héros s'occupe d'une petite fille (la fille de la gouvernante veuve d'un ancien employé du ranch) qu'il assied sur son cheval pour retourner vers les habitations. Grâce à ce cliché, on se rend donc tout de suite compte qu'on a affaire à un chic type. Un peu plus loin son associé Buck (Osbone) selle son cheval pour se rentre en ville. Wes (Perrin), notre héros, soupçonne que Buck est parti pour une partie de poker avec le malhonnête Denby (Clapham/London) et le met en garde ... mais Buck n'a cure de ses conseils.
Wes se rend chez son vieil ami et voisin Rufe (Saxon) lequel vient de recevoir une lettre lui annonçant la visite de sa petite fille à laquelle il a menti en prétendant avec trouvé un riche filon.  Il se prépare à faire sauter une paroi à l'aide de dynamite pendant que Wes décharge les provisions dans la petite cabane. Mais Rufe a un malaise et se retrouve blessé sous les décombres après l'explosion de la charge. Chez le docteur qui tente de le soigner, Wes lui fait croire qu'il a effectivement trouvé un filon pendant que la petite fille (Hill) arrive en ville. 
L'expert en métaux précieux de la ville s'associe à Denby car la mine du vieux Rufe est en effet riche. Ils vont tenter d'en prendre possession. Denby pendant ce temps accule Buck à jouer le ranch que bien sûr il perd ...

Josephine Hill (photo sans relation avec le film)


L'action est tirée par les cheveux, trop d'improbabilités simultanées minent le scénario et rendent l'histoire très peu crédible. On a de la romance, de la jalousie, une tentative de meurtre, des escroqueries, etc...
Néanmoins il est amusant de découvrir Tom London alias Leonard Clapham à cette époque. Jack Perrin est accompagné de son fidèle Starlight et Josephine Hill est toujours charmante.
Pour une fois Bud Osborne a un rôle plutôt original : faible mais pas mauvais bougre !
Le final est amusant avec un Bud Osborne dont la tête est coiffée d'une casquette qui tente de prendre une photo des jeunes mariés qui lui font face en essayant de prendre une jolie pose pour immortaliser leur mariage.

On trouve ce film chez Oldies.

samedi 18 août 2012

Man from the Oklahoma (The) - Forrest Sheldon, Harry S. Webb - 1926



Jack Perrin ...
Man from Oklahoma
Josephine Hill ...
Rita Lane
Lew Meehan ...
Sam Stallings
Lafe McKee ...
Rufus King
Martin Turner ...
Mose Jackson
Edmund Cobb ...
Lynn Durant
Starlight the Horse ...
The Oklahoman's horse

et aussi Bud Osborne, Jim Corey etc.
55 minutes

A San Francisco. Lynn Durant (Ed Cobb) se fait abattre dans la rue et dérober une grosse somme d'argent. Avant de mourir il a le temps de reconnaitre son agresseur en la personne de Sam (Meehan), un employé d'un ranch vers lequel il travaille.
De retour au ranch, Sam rejoint son complice, le vieux Rufe qui se trouve être l'oncle et tuteur de la jolie Rita, seule propriétaire du ranch depuis la mort de ses parents.  Rufe est horrifié car jamais il n'a été prévu que Sam abatte Lynn pour lui dérober l'argent qui lui aurait servi à payer les traites du ranch. Il refuse donc l'argent du crime.
Sam a des vues sur Rita (Hill) mais un cavalier accompagné d'un chien fait son apparition et demande son chemin. Rita l'accompagne pour lui l'indiquer sous le regard jaloux de Sam qui les suit dans l'intention de se débarrasser rapidement de l'intrus. Celui-ci se présente sous le nom de l'homme de l'Oklahoma (Perrin). 
Alors qu'un cireur de chaussures (Turner) s'affaire à faire briller ses bottes, Sam vient le provoquer sans succès. Plus tard dans le bar, L'étranger surprend une conversation prouvant que Sam est malhonnête. Alors qu'il venait de refuser une invitation de Rita à venir les rejoindre à une fête le lendemain prévue au ranch et voyant Sam essayer de lui faire peur, il revient sur son refus. Mais Sam place l'un de ses hommes (Osborne) pour l' intercepter et l'empêcher de rejoindre Rita ...

Pas beaucoup de photos de ce film ...

Le début est sympa et plutôt prometteur. On se réjouit de voir Edmund Cobb mais celui-ci n'apparait que quelques secondes. L'action se poursuit tranquillement et on s'intéresse aux protagonistes. La source des images doit changer car la qualité de l'image change brusquement et il semble manquer un lien entre le moment où Jack Perrin accepte de venir à la fête et la fête dans laquelle on bascule brutalement dans la version Oldies (mais l'image n'est pas mauvaise).  Curieusement, d'un coup tout le monde porte des vêtements mexicains et c'est surprenant... (Même l'homme de l'Oklahoma !)

Dans la plupart des livres parlant de Jack Perrin que j'ai pu lire on souligne qu'il compose un genre de héros ennuyeux car il se montre toujours soigné et propre et rien ne semble jamais lui arriver. On souligne aussi son extrême gentillesse qui est très apparente dans tous ses films. Dans celui-ci il n'hésite pas à faire une caresse à son cheval ou à son chien qui semble avoir plus à faire que son maître.
La jolie est charmante Josephine Hill a souvent tourné avec Jack Perrin. 

Les seconds rôles sont bien repourvus, Lee Meehan toujours très expressif (mais il est vrai que son visage est naturellement assez dur), la pétillante Molly Malone joue une fille de saloon fort joliment, Bud Osborne se montre craignant Sam et plus ennuyé de lui obéir ce qui fait de lui un bandit plutôt sympathique ...
L'ambiance est particulière et on passe un moment agréable sans se prendre la tête !

On trouve ce film facilement chez Oldies ou chez Grapevine.


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres