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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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mardi 26 mars 2013

Down Home - Irvin Willat - 1920


Leatrice Joy ...
Nance Pelot
James O. Barrows ...
Dabney Todd (as James Barrows)
Edward Hearn ...
Chet Todd
Aggie Herring ...
Mrs. Todd
Edward Nolan ...
Martin Doover
William Robert Daly ...
Joe Pelot (as Robert Daly)
Sidney Franklin ...
Cash Bailey (as Sidney A. Franklin)
Bert Hadley ...
Reverence Mr. Blake
Frank Braidwood ...
Larry Shayne
James Robert Chandler ...
Deacon Howe (as Robert Chandler)
Nelson McDowell ...
Lige Conklin
Florence Gilbert ...
Clerk


70 minutes

La famille Todd tient la forge à New Canaan, non loin de Redburn en Nouvelle-Angleterre. Le père est un brave homme qui voit le progrès d'un bon oeil, ainsi que le nouveau pasteur qui parle de renaissance et de renouveau à la grande crainte de la population qui ne souhaite rien changer de ses habitudes et qui persiste dans ses commérages. Le fils Chet est un garçon honnête et travailleur épris de Nancy Pelot.
Le père de Nancy, Joe Pelot aide à la forge. Autrefois il était son propre patron mais l'alcool l'a perdu et rendu dépendant. Nancy le soutient de son mieux et se trouve un travail de pianiste dans le bar des Shayne à Redburn. 
La ferme que sa mère lui a léguée est à louer. Elle en sera propriétaire à sa majorité, jusque là son père en est légalement propriétaire. Un jour des hommes d'affaires découvrent du pétrole en cherchant de l'eau sur le terrain de la ferme. Voyant qu'elle est à louer ils contactent Larry Shayne qui fait office d'agent immobilier et lui demandent d'acquérir la ferme en leur nom mais Nancy ne souhaite pas vendre la maison léguée par sa mère et Larry fait le forcing pour se rapprocher d'elle sous les yeux outrés de la population qui voit d'un mauvais oeil ce type de mauvaise réputation flirter avec Nancy.

Comme les manœuvres de Larry n'aboutissent à rien à rien il envoie Martin Doover pour saouler Joe et lui faire signer un acte de vente. Or le soir où Martin fait signer Joe, Chet voit la scène depuis la rue et s'interpose. Après une grosse bagarre il met la main sur le contrat qu'il brûle et fait rendre l'argent donné en échange à Martin qui repart penaud dans la nuit. Dès lors Chet garde ses distances avec Nancy. Le dimanche suivant le pasteur entreprend un prêche sur le renouveau et la population d'abord réticente se masse derrière son berger, à tel point que Joe fait amende honorable devant toute la congrégation et promet de ne plus toucher une goutte d'alcool. Plus tard il se rend à Redburn où il cherche à rencontrer Larry sans succès. Au retour dans une tempête de neige après avoir succombé à l'appel d'un verre d'alcool offert par le barman de Shayne, il se perd et meurt de froid alors que Chet et Nance arrivent juste trop tard.

Peu de temps plus tard Mr Brewster l'homme d'affaires décide de se passer des services de Larry et propose un contrat de vente à Nancy qui l'accepte. Mais Larry ayant vent de l'affaire ne l'entend pas de cette oreille ...


J'ai beaucoup aimé cette histoire à la fois simple et compliquée. Simple parce qu'on fait connaissance du village et de ses habitants, de ses coutumes et de ses locaux. Compliquée parce qu'au début de nombreux personnages nous sont présentés. Heureusement le scénario est bien monté et le spectateur n'a pas trop d'efforts à fournir pour comprendre l'action.
Vers le milieu du film le film oscille vers le comique avec une alerte au feu qui panique toute la communauté ...
Les protagonistes sont très attachants, à commencer par Leatrice Joy qui du haut de ses 27 ans en 1920 en parait quelques années de moins peut-être grâce à sa coupe de cheveux sans sophistication.
Edward Hearn a une belle carrière qui compte plus de 380 films.
Quelques captures d'écran pour illustrer ce film puisque je n'ai rien trouvé sur la toile !

Nance et son père malade ..
La bagarre entre Mart et Chet ...

Larry se montre convaincant pourtant ...

Le pasteur parle à ses ouailles ...

M et Mme Todd

La signature du contrat ...

dimanche 24 mars 2013

Say It With Songs - Lloyd Bacon - 1929




Al Jolson ...
Joe Lane
Davey Lee ...
Little Pal
Marian Nixon ...
Katherine Lane
Holmes Herbert ...
Dr. Robert Merrill
Kenneth Thomson ...
Arthur Phillips
Fred Kohler ...
Fred, Joe's Cellmate
Frank Campeau ...
Officer
John Bowers ...
Dr. Burnes, surgeon
Ernest Hilliard ...
Radio Station Employee
Arthur Hoyt ...
Mr. Jones
Claude Payton ...
Judge


95 minutes
Titre français : Chante-nous ça

Joe Lane est un artiste de variété qui présente des émissions de radio très populaires dans lesquelles il chante. Marié à Katherine il a un fils qu'il appelle affectueusement Little Pal. Heureux et plein de joie de vivre il a la faiblesse d'avoir un gros penchant pour la boisson et pour le jeu. Ainsi donc il passe des soirées sans rentrer à la maison où sa femme, une ancienne infirmière, l'attend.
Katherine repousse les avances de Arthur Phillips, le patron de la station radio et ami de Joe qui souhaite l'utiliser pour booster la carrière de Joe.
Katherine annonce à Joe que ça ne peut plus durer ainsi et Joe propose de s'en aller les yeux emplis de larmes. En l'entendant parler à Pal elle finit par changer d'avis et lui avoue plus tard que Arthur n'est pas l'ami que Joe croit avoir. Furieux Joe rejoint Art et ne peut s'empêcher de réagir lorsqu'il voit son pseudo ami se réjouir de l'invitation qu'il transmet à venir manger en soirée, sachant que cela signifiait l'accord de sa femme aux propositions malhonnêtes de son patron.
Les deux hommes en viennent aux mains et dans la bagarre Art heurte de la tête un socle qui le laisse assommé. Joe s'en retourne à la station radio mais Art meurt sur le trottoir. Joe est arrêté et mis en prison ...


Le vrai mélodrame dans tous les sens du terme et un film trop excessif dans de nombreux domaines : de nature très exubérante Al Jolson en fait beaucoup (j'allais ajouter "trop" je me retiens pour cet artiste très chaleureux et très vibrant ...) qui se montre d'ailleurs plus d'une fois touchant. Les critères de cette époque ne sont évidemment plus les mêmes et le scénario se compose de trop de "trop" dans tous les domaines, à savoir les chansons, les clichés, etc
Après ses succès dans le Jazz Singer (première voix enregistrée dans un film en 1927) et de Singing Fool en 1928, ce film, le 1er intégralement parlant pour Al fut un flop dès sa sortie.
En face de cet homme exubérant qui exhale la vie par tous les pores de sa peau et de sa voix, les acteurs lui donnant la réplique ont l'air calmes et posés. Le petit Davey Lee est tout mignon et ne vieillit pas au cours de l'histoire, Marian Nixon est charmante dans le rôle de cette femme aimante et fidèle, Holmes Herbert qui n'apparait qu'en fin de film est l'homme fiable et stable avec classe, Fred Kohler, le compagnon de cellule de Joe se montre plein de compassion et de gentillesse et ça fait plaisir de le voir dans ce genre de rôle pour une fois. Pour terminer on a la chance de voir pendant quelques secondes John Bowers, un acteur qui avait un grand succès quelques années auparavant, dans le rôle du médecin qui annonce à Joe que son fils devra être opéré par un spécialiste. C'est la première fois que je l'entendais parler !
Bizarrement le film qui nous montrait Al et Katherine séparés finit sans transition par une chanson "I'am in Seventh Heaven" qui nous apprend que le couple s'est recomposé. Dans ce film Al chante 7 chansons, certaines plusieurs fois ! La plupart ne sont pas très bonnes, ce qui n'aide pas.

A voir par curiosité certes, mais aussi surtout pour l'incommensurable énergie de cet acteur attachant dont le nom sera encore cité longtemps dans l'histoire du cinéma.


vendredi 22 mars 2013

The Blue Bird - Maurice Tourneur - 1918



Tula Belle ...
Mytyl
Robin Macdougall ...
Tyltyl
Edwin E. Reed ...
Daddy Tyl
Emma Lowry ...
Mummy Tyl
William J. Gross ...
Grandpa Gaffer Tyl
Florence Anderson ...
Granny Tyl
Edward Elkas ...
Widow Berlingot
Katherine Bianchi ...
Widow Berlingot's Daughter
Lillian Cook ...
Fairy Berylune
Gertrude McCoy ...
Light
Lyn Donelson ...
Night
Charles Ascot ...
Dog

75 minutes
D'après une pièce du Belge Mooris Maeterlinck
Qui a écrit entre autres "Pelleas and Melisande".
Partiellement teinté


A la campagne vivent simplement deux enfants Mytyl la soeur et Tyltyl le frère avec leurs parents. Non loin de chez eux vivent des enfants riches dans un joli palais tandis qu'à quelques mètres de leur maison vivent une veuve très pauvre, Berlingot, et sa fille malade. 
La petite fille malade a entendu parler d'un oiseau bleu qui apporte le bonheur à quiconque le trouve. Berlingot s'en vient demander l'oiseau de Mytyl qui refuse de le donner. Le même soir la maman de Mytyl et Tyltyl leur explique que toute chose a une âme et les enfants rêvent qu'une fée qui a l'apparence de Berlingot leur présente La Miche de pain, le Lait de la cruche, le Pain de sucre, l'Eau, le Feu, le Chien et le Chat qui tous prennent une apparence semi humaine et parlent. La bonne fée donne à Tyltyl un chapeau magique qui les propulse dans l'espace à la recherche de l'oiseau bleu mythique...


Une charmante allégorie intemporelle tournée de manière un peu naïve où l'innocence est reine. Au début l'histoire démarre assez lentement pour prendre une vitesse de croisière assez soutenue. Ainsi visitera-t-on le château de Madame la Nuit et ses pièces mystérieuses cachant les ombres et les angoisses, on rencontrera ses enfants, puis on se rendra dans le Palais du Luxe, avec le Luxe-de-manger-sans-avoir-faim ainsi que ses nombreux frères et soeurs (je ne tiens pas à passer pour le Luxe-d'écrire-pour-ne-rien-dire alors j'abrège !) mais comme tout le monde commence à succomber aux tentations, pouf après un petit coup sur le chapeau magique les enfants arrivent dans un lieu de vrai bonheur où ils rencontrent les enfants à naitre dans le futur ... Plus tard ils retrouveront leurs grands-parents décédés qui s'animeront pendant la visite de leurs petits-enfants avant de retomber dans le grand sommeil. De retour sans l'oiseau ils finiront par le trouver chez eux à leur réveil et le donneront à leur petite voisine.

Au cours de leur périple ils trouveront de nombreux oiseaux bleus mais bien sûr le seul vrai oiseau bleu est un oiseau vivant. Avant de nous quitter ils nous conseilleront de le trouver chez nous et c'est bien sûr ce que tout le monde devrait faire car nul n'ignore que les meilleures et plus belles choses sont les choses les plus simples !
Un film charmant que l'on trouve chez Kino.


mercredi 20 mars 2013

Made for Love - Paul Sloane - 1926


Leatrice Joy... Joan
Edmund Burns... Nicholas Ainsworth
Ethel Wales... Lady Diana Trent
Bertram Grassby... Mahmoud Bey
Brandon Hurst... Pharaoh
Frank Butler... Freddie Waddams
Lincoln Stedman... The Cherub
Neely Edwards... Pierre
Snitz Edwards... Bit Role (uncredited)


65 minutes
Titre français : Le tombeau des amants
(une restauration a été effectuée récemment par la Cinémathèque de Toulouse)

Joan s'en vient retrouver en Egypte son fiancé, Nicky, un archéologue qui se montre résolument fasciné par des fouilles entreprises avec Lady Diana Trent : L'expédition vient justement de découvrir le tombeau d'un couple dans la Vallée des Rois.
Très amoureuse Joan attend que Nicky lui témoigne de l'attention mais il est trop absorbé par une coupe qui vient d'être découverte et qui porte des hiéroglyphes que Lady Diana va tenter de déchiffrer. De plus la chambre funéraire est sur le point d'être atteinte d'ici quelques heures.
Le soir-même Joan arrive à convaincre Nick de faire une balade à cheval au clair de lune. Malheureusement c'est justement le soir où Lady Diana déchiffre le message sur la coupe et bien sûr les deux fanatiques archéologues s'empressent de se retrouver. Dépitée d'être une fois de plus délaissée, Joan s'en va seule dans le désert et manque se faire enlever par des bédouins. Heureusement Mahmoud Bey, un noble ayant l’intention de dérober le contenu du tombeau avant les Occidentaux la sauve et Nick surprend Joan dans les bras de cet homme. Il se méprend sur la scène qui se joue sous ses yeux et accuse Joan de rechercher la présence de Mahmoud. Joan décide donc de quitter le fier Nicky et se retrouve dans le Palais de Bey où elle le surprend donnant des instructions pour se débarrasser de Nick...



Une histoire très romantique contée parallèlement à celle qui eut lieu plus de 5'000 ans auparavant qui décrit la liaison entre la promise d'un pharaon qui s'était éprise du frère de celui-ci venu l'emmener auprès de son futur époux. Fou de colère en apprenant la tromperie, le Pharaon fait alors empoisonner la belle et son frère qui meurent dans les bras l'un de l'autre. Plus tard le Pharaon leur fera construire un tombeau et c'est justement ce tombeau que Nick est sur le point de découvrir ... Il faudra une grosse catastrophe pour réveille le beau Nick qui réalisera alors que la vie est bien trop courte pour passer à côté de l'amour de sa fiancée.
La belle Leatrice Joy et le séduisant Edmund Burns forment un très beau couple. Pour pimenter un peu l'action le réalisateur a cru bon devoir ajouter trois gaillards en les personnes de Lincoln Stedman, Frank Butler et Neely Edwards qui se montrent très épris de Joan et qui ne se quittent pas d'une semelle. Franchement les trois hommes n'apportent pas grand-chose.
Par ailleurs on peut aussi voir Snitz Edwards méconnaissable dans le rôle du gardien du tombeau.
La version vue est une version de Memory Lane, avec la musique habituelle ...

Peu d'informations sur Ed, Eddie, Edmund ou encore Edward Burns. Il a tourné dès 1915 dans The Birth of a Nation (et non dans Intolerance comme il est souvent fait mention) puis dans 98 films avant de prendre sa retraite en 1936 après deux apparitions dans Hollywood Boulevard et Murder with Pictures.
Difficile de voir un film avec cet acteur. Toutefois on peut le voir et l'entendre dans Sea Devils 1931 (un film que l'on trouve chez Grapevine Video) et vous trouverez d'autres films en tapant son nom dans la recherche de ce blog.
Né le 27 septembre 1892 et décédé le 02 avril 1980 à Los Angeles, il mesurait 6,2 ft 170 pounds (1m88 pour 85 kg mais étonnamment il parait plus petit dans le film Sea Devils ou alors tous les acteurs sont grands ?), avait les cheveux noirs et a suivi la Sixth Street High School à Philadelphie. C'est tout ce que j'ai trouvé sur cet acteur (ref. A Biographical Dictionnary of Silent Film Western Actors and Actresses de George A.Katchmer)
Edmund Burns qui se fait souvent appeler Edward, Eddie ou encore Ed est souvent confondu avec Edward Burns le frère de Bob et Fred Burns qui quant à lui est plutôt crédité sous le nom de Ed Burns.

Leatrice Joy avec ses trois admirateurs dans le film ...

lundi 18 mars 2013

Madame X - Lionel Barrymore - 1929


Lewis Stone ...
Floriot
Ruth Chatterton ...
Jacqueline
Raymond Hackett ...
Raymond
Holmes Herbert ...
Noel
Eugenie Besserer ...
Rose
John P. Edington ...
Doctor
Mitchell Lewis ...
Colonel Hanby
Ullrich Haupt ...
Laroque (as Ullric Haupt)
Sidney Toler ...
Merivel

95 minutes
Nominations à l'Academy awards 1930 : Best actress in leading Role et Best Director

Une femme abandonne son mari et son petit garçon pour suivre un autre homme. Quelques années plus tard apprenant que son fils est malade elle demande à le voir une fois mais son mari au bord de l'épuisement refuse.
Jacqueline dérive donc sans but pendant qu'un ami de la famille lui-même épris de la femme mariée revient en ville après avoir quitté le pays pour éviter de s'immiscer dans la vie du couple et casser ainsi son amitié pour Floriot.
L'homme qu'elle avait suivi étant décédé, Jacqueline poursuit une longue descente aux enfers jusqu'au jour où un homme menace de révéler son passé à son fils et qu'elle finira par abattre pour faire taire. Sur le point d'être jugée, elle ignore que l'avocat commis d'office à sa défense est son propre fils dont c'est le premier cas ...


J'ai beaucoup de peine avec ce genre d'histoire car les vies dépeintes sont à des années lumières de ma propre vie ce qui provoque inévitablement de nombreuses questions. 
J'avoue que je ne comprends rien au fonctionnement de ces personnes. Comment après tant d'années la mère peut-elle dire qu'elle veut voir son fils une dernière fois ? (le mari refuse et on le comprend), et n'est-ce pas dans la logique des choses et des mœurs de cette époque que le mari trompé qui se retrouve seul avec un fils à élever lui dise que sa mère est morte après tant d'années ? Bref une histoire qui ne tient pas la route : Ruth Chatterton est une bonne actrice du temps du muet mais ici elle joue étrangement. Sa voix n'est pas convaincante, larmoyante, gémissante et très pénible, ses paroles ne semblent pas sincères et sonnent artificielles, alors que ses expressions et sa métamorphose physique apparaissent visiblement justes, ce qui me fait dire que ce film serait bien mieux sans le son des paroles (en ce qui concerne Jacqueline en tous cas). Quand même il est difficile de compatir avec cette femme ...

Lewis Stone et Holmes Herbert (et Eugenie Besserer !) sont plus convaincants quant à eux mais leurs rôles ne sont pas franchement réalistes. Lewis Stone réalise après que le vieil ami de la famille lui avoue avoir été amoureux de sa femme qu'il a été cruel avec elle. La cruauté de la mère personne n'en parle. 
Quant à la plaidoirie de l'avocat elle est presque risible, il est navrant de voir ce pauvre garçon prendre parti pour cette femme qu'il n'est pas sensé connaitre en laissant couler de grosses larmes d'enfant perdu. 
Pourquoi prendre parti d'ailleurs ? Selon l'adage on récolte ce que l'on sème. Pourquoi alors faire tout un plat de cette situation sachant qu'il y a toujours un prix à payer ?
Je m'arrête là car vous l'aurez compris je n'ai pas beaucoup apprécié ce film inutilement mélodramatique à mes yeux.




samedi 16 mars 2013

Mr Wu - William Nigh - 1927



Lon Chaney ...
Mr. Wu / Wu's Grandfather
Louise Dresser ...
Mrs. Gregory
Renée Adorée ...
Nang Ping
Holmes Herbert ...
Mr. Gregory
Ralph Forbes ...
Basil Gregory
Gertrude Olmstead ...
Hilda Gregory (as Gertrude Olmsted)
Mrs. Wong Wing ...
Ah Wong
Claude King ...
Mr. Muir
Sonny Loy ...
Little Wu
Anna May Wong ...
Loo Song


91 minutes


En Chine, le vieux Wu est fier d'éduquer à la façon de ses vénérables ancêtres son petit fils Petit-Wu, avec l'aide de Mr Muir un occidental qui lui enseigne les préceptes de l'Ouest. Avant de passer l'arme à gauche, Mr Wu a encore la chance de voir le mariage de Petit-Wu avec sa promise dès sa naissance. 
Un an plus tard Wu fils perd sa femme qui lui laisse une fille, Nang Ping. Celle-ci grandit tandis que Wu devient un Mandarin respecté. Un jour Nang Ping fait la connaissance de Basil Gregory, le fils d'un homme d'affaires américain qui grimpe le long du mur du Palais pour découvrir qui lance des fleurs sur la route. Nang Ping tombe amoureuse de Basil et les deux jeunes gens se voient secrètement tous les jours sous les arbres en fleurs. Un jour Basil annonce à Nang Ping qu'il doit suivre ses parents qui s'en retournent dans leur pays. Nang Ping lui avoue attendre un enfant de lui tandis que Wu organise selon les rites anciens de son pays le futur mariage de Nang Ping avecc le fils aîné d'un autre Mandarin ...



Le scénario n'est pas très recherché et se résume en une phrase : Un mandarin porteur de traditions ancestrales qui n'accepte pas que sa fille ait bafoué les règles auxquelles il croit cherche à se venger de sa mort qu'il a lui-même apportée pour payer la dette familiale.
Le début est long à se mettre en place, heureusement les décors sont fort jolis et poétiques, les costumes soignés et on se fait donc plaisir aux yeux d'un point de vue esthétique.
Lon Chaney est très LonChaneyique (sorry), courbé et un peu obséquieux, il entre dans la peau d'un chinois à la façon dont les occidentaux imaginent les asiatiques. Son art du maquillage n'est pas remis en cause : Lon Chaney est méconnaissable dans le rôle du vieux Mr Wu qui parait simiesque à la fin de sa vie !
Holmes Herbert offre un interlude bienvenu dans le rôle de M. Gregory Père en montrant tout le dédain possible pour le pays, ses habitants, ses coutumes et ses habitudes culinaires. Ainsi le verra-t-on s'emporter en tentant de faire arrêter un ventilateur par un employé chinois qui ne comprend rien, arriver très impoliment en retard au rendez-vous, jeter son thé derrière lui et critiquer grossièrement le met qu'il goûte, sans parler du fait qu'il ne reviendra même pas au palais à la deuxième demande de Wu.
Sa femme jouée par l'excellente Louise Dresser joue diplomatiquement l'intermédiaire qui s'excuse au nom de son mari. Son fils n'est qu'un enfant dira-t-elle au Mandarin ... 
Ralph Forbes a un rôle de lâche sans caractère comme tous les rôles de ce type (voir par exemple le rôle de Kenneth Harlan dans the Toll of the See) donc il fait surtout office de figuration.
J'aime beaucoup Renée Adorée qui se montre adorable mais n'est pas très convaincante en chinoise. C'est bien navrant de ne pas avoir donné le rôle à Anna May Wong qui non seulement est belle comme un coeur mais aussi toujours parfaite.
Un film assez ennuyeux dans le fond, mais ce n'est pas étonnant avec une trame aussi faible.






jeudi 14 mars 2013

Silver Spurs - Henry McCarty, James Leo Meehan - 1922


Lester Cuneo ...
Craig Hamilton
Lillian Ward ...
Rosario del Camarillo (as Lillian Warde)
Bert Sprotte ...
Juan von Rolf
Zalla Zarana ...
Carmencita (as Zala Zorana)
Clark Comstock ...
White Cloud
Evelyn Selbie ...
Tehana
Lafe McKee ...
Jerry Regan
Phil Gastrock ...
Padre Francisco
Dorris Willott ...
Nona von Rolf


50 minutes

Craig Hamilton est un écrivain aventurier qui s'ennuie à New York et qui recommence à avoir la bougeotte. Il annonce à ses connaissances qu'il reviendra avec une romance à leur raconter puis part après avoir reçu un paire d'éperons en argent offert par ses amis. 
A San Vicente il entre dans un bar appelé El Toro où il fait la connaissance de Carmencita, une danseuse qui intéresse beaucoup un métis de père allemand, Juan von Rolf, qui a gagné de manière malhonnête le rancho Camarillo dans lequel il vit avec sa femme Nona qu'il traite comme son esclave.
Jaloux Juan veut se débarrasser de Craig mais celui-ci s'enfuit et trouve refuge dans le monastère tenu par le Père Francisco assisté de son fidèle White Cloud. Le Père raconte alors au jeune homme que l'héritière spoliée par Von Rolf est une belle jeune fille ce qui ne manque pas d'attiser la curiosité de Craig qui fait sa connaissance grâce à Tehana, la femme de chambre de Rosario Camarillo. Mais les deux jeunes gens sont interrompus par Carmencita jalouse de l'attention que porte Craig à Rosario. De son côté au Rancho, Juan fait enlever les vêtements appartenant à Rosario pour les donner à sa maitresse au grand déplaisir de Nona qui déjoue ses plans ...


Très belle image bien nette chez Grapevine Video avec un accompagnement à l'orgue plutôt sympathique.
Une histoire assez standard avec un début en vêtements de ville, puis le héros se rend dans la petite communauté hispanique vêtu d'un complet de voyage, de knickers et d'une casquette où il fait évidemment sensation. 
Lester Cuneo devait avoir une grande taille, ou bien alors tous les protagonistes de ce film sont petits. Il se montre sportif en escaladant plusieurs fois des murs et grimpe le long d'une balustrade avec agilité. Une scène amusante lorsqu'il prend l'habit d'un moine pour chasser l'infâme Von Rolf du cloître.

mardi 12 mars 2013

The Kiss - Jacques Feyder - 1929



Greta Garbo ...
Irene
Conrad Nagel ...
André
Anders Randolf ...
Guarry
Holmes Herbert ...
Lassalle
Lew Ayres ...
Pierre
George Davis ...
Durant

62 minutes
Titre français : Le baiser

Une jeune femme mariée, Irene Guarry, voit en cachette un jeune avocat, André qu'elle rencontre au musée des beaux-arts. Sachant que son mari ne divorcera jamais elle suggère qu'André l'emmène au loin mais celui-ci lui explique que si pour lui ce serait facile, elle ne pourrait certainement pas vivre de cette façon. Les deux amants décident donc de se séparer. Guarry, bien qu'ayant des revers de fortune se doute que sa femme le trompe et la fait suivre par un détective qui lui rapporte que sa femme voit un jeune homme, Pierre Lassalle.
Au cours d'une soirée mondaine Irene est courtisée par Pierre qui du haut de ses 18 ans est très amoureux d'elle. Mais après le début du repas apparait André, venu la voir une dernière fois avant son départ pour la Capitale. Après qu'elle ait dansé avec Pierre, Irene retrouve André derrière un buisson et l'embrasse passionnément dans un dernier baiser d'adieu. Le lendemain Pierre déclare sa flamme à Irene qui ne le prend pas au sérieux. Le soir alors que son mari se rend chez Lassalle pour convenir d'un prêt visant à le tirer d'affaire financièrement, Pierre fait mine de passer par hasard et demande à embrasser Irene avant son départ pour ses études. Alors qu'elle l'embrasse gentiment le jeune homme s'embrase et se jette sur elle alors que son mari s'en revient justement car il ne se sent pas bien. Devenu furieux devant la scène qui se joue devant ses  yeux il se précipite sur le jeune homme qu'il se met à battre violemment. La porte se referme et un jeune homme très tuméfié rentre à la maison et on comprend que Guarry vient d'être tué ...

Parce que cet amour n'est pas franchement transcendant, le film ne décolle jamais vraiment ... Dans le fond il s'agit là d'un amour qui se contente de pas grand chose. Pour n'avoir pas compris que l'amour d'un jeune homme de 18 ans était passionné, Irene considère Pierre comme un enfant (ce qui soit dit en passant n'est pas très fin !). Bien que gentiment elle ne le prend pas au sérieux alors que pour Pierre, innocent et idéaliste, le moindre des signaux émis par Irene est une preuve d'amour. 
Grave erreur pour une femme mariée genre diva sur son piédestal qui n'a jamais dû connaitre les émois de l'adolescence ! Jusqu'ici on peut imaginer que cette femme a alors épousé son mari un peu par la force des choses bien que le réalisateur ne nous dise rien sur son passé. Par contre il prend soin de nous faire passer Irene pour une épouse qui fait son devoir de femme mariée plutôt bien. Soit.

Jusqu'à la fin du film nous ne saurons donc rien sur la façon dont sera tué Guarry mais on imagine que Pierre le tue en légitime défense après que le mari furieux ait sorti un revolver par exemple. Ensuite il est plausible qu'Irene tente de protéger Pierre qui a toute sa vie devant lui et elle prend le crime sur elle. Que nenni ... sans rien dévoiler de la fin, au final tout le monde se montre dans le fond bien petit et misérable : Irene car elle est coupable, Pierre parce qu'il est capable du pire et ne sait pas gérer ses pulsions, André parce qu'il se contente de la petitesse d'Irene malgré ses airs de grandeurs, le père de Pierre parce qu'il ment pour protéger son fils .... Quand même c'est un peu décevant, le kiss reste juste un kiss, l'amour c'est une autre paire de manche tout compte fait !
D'ailleurs on se demande même ce qu'Irene trouve à André qui se montre mollement énamouré avec des yeux de merlan frit car le mari avait l'air bien vivant lui au moins (avant d'être assassiné bien sûr) ! 

Ceci dit les images sont bien, les décors aussi, le film cohérent, les moments d'hésitation sur les réponses à donner pendant l'interrogatoire de la police sont fort bien exprimés ... Les croquis faits au tribunal sont très représentatifs des pauses prises par Irene durant le procès ... par contre la coupe de cheveux de Garbo alors que la police enquête n'est pas très réussie, comme si on voulait nous indiquer par là qu'elle était coupable !
A un moment les trois femmes de ménage du tribunal commentent le crime. L'une d'elle dit "dans le fond cette femme est courageuse car elle a fait ce que plus de la moitié des femmes souhaite faire en se débarrassant de leur mari".  Ha ha, j'imagine sans peine que ce doit être vrai pour au moins la moitié des maris aussi !


Perso je ne suis pas du tout convaincue par cette histoire. Imaginons la suite. Ils s'aiment, ils s'en vont loin car ils veulent cacher leur amour qui pourrait les trahir ... et pis quoi ? mmmhhh ? je vous le demande, le temps passe, ils reviennent et retrouvent Pierre par hasard peut-être ? Marié il est maintenant un père de famille respectable et Irene fait le petit déjeuner de son mari chaque matin avant qu'il n'aille plaider au barreau défendre d'autres pauvres accusés qui se prétendent innocents tout en se remémorant la vérité ? géniale perspective, non ?
Vous me direz que la plupart des films pourraient évoquer une fin identique, et c'est bien possible. Mais on imagine en général que les protagonistes vont vivre une aventure intéressante par la suite. Ici pas du tout, rien ne le laisse penser en tout cas.

Des décors intéressants :





dimanche 10 mars 2013

Easy Virtue - Alfred Hitchcock - 1928





Isabel Jeans ...
Larita Filton
Franklin Dyall ...
Her Husband
Eric Bransby Williams ...
The Co-respondent
Ian Hunter ...
The Plaintiff's Counsel
Robin Irvine ...
John Whittaker
Violet Farebrother ...
His Mother
Frank Elliott ...
His Father
Dacia Deane ...
His Elder Sister
Dorothy Boyd ...
His Younger Sister
Enid Stamp-Taylor ...
Sarah (as Enid Stamp Taylor)

80 minutes

Le passé ne meurt pas
d'après une pièce de Noel Coward


Larita Filton pose pour un jeune peintre talentueux. Jaloux son mari veille en buvant plus que de raison. Il moleste sa femme ce qui pousse Claude, le peintre, à déclarer sa flamme à Larita. Lorsque le mari furieux découvre que les deux jeunes gens se rapprochent il menace le peintre qui sort un revolver et tire, blessant gravement le mari. Durant le procès Larita est accusé d'avoir poussé les deux hommes à s'affronter et le divorce est prononcé.
Pour oublier et se faire oublier Larita se rend dans le sud de la France où elle fait la connaissance d'un jeune homme, John Whittaker, qui tombe amoureux d'elle. Elle tente bien de lui expliquer son passé mais John ne veut rien entendre et demande sa main. Larita accepte et le couple s'en retourne en Grande Bretagne pour rencontrer la famille. La mère se montre suspicieuse face à cette femme qu'elle considère comme une aventurière et regrette que son fils n'ait pas épousé la jeune fille qu'elle lui destinait, Sarah.
Le temps passe et Larita se sent délaissée par John qui commence à douter de son choix. Un jour aux courses elle revoit l'avocat de son mari qui se trouve être un ami de la famille. Plus tard la mère trouve un journal qui relate le scandale de l'époque et le divorce. Dès lors elle ne cache plus sa haine et recommande à Larita de ne pas participer à la soirée mondaine donnée à la maison le soir même mais Larita ne l'entend pas de cette oreille ...



Le début est plutôt long à se mettre en place et forcément on a de la peine à se laisser prendre par l'action. La trame est plutôt mince et finalement le plus intéressant du film se passe dans la deuxième moitié du temps. Une chose ne m'a pas parue claire, il semble que le peintre se tue mais ce n'est pas très explicite.
Isabel Jeans se montre plutôt sophistiquée, au départ on la sent distante et elle n'attire pas spécialement la sympathique. Petit à petit on comprend que l'opinion est injuste même si il est bien clair qu'elle aurait du parler à son mari de son passé. John Whittaker aussitôt de retour chez lui subit l'influence de la mère qui se montre assez mesquine et hypocrite. Seuls le père et Sarah gardent la tête froide et témoignent de l'amitié à Larita.
La scène du bal est particulièrement bien faite, Larita décide d'assumer jusqu'au bout et on a plaisir à revoir Ian Hunter qui apparait peu dans le film. Pendant un moment on imagine même qu'il éprouve une certaine tendresse pour la jeune femme.

A la fin aux journalistes qui l'attendent devant le tribunal elle aura ces paroles terribles : "Shoot there is nothing left to kill ..."
C'est la deuxième brève apparition d'Alfred Hitchcock que l'on voit passe sur le court de tennis vers la 20e minutes. (La première était dans the Lodger 1927)
On peut voir ce film sur le net facilement, par contre je pense que la version visionnée est partiellement tronquée.


vendredi 8 mars 2013

The Cat and the Canary - Paul Leni - 1927



Laura La Plante ...
Annabelle West
Creighton Hale ...
Paul Jones
Forrest Stanley ...
Charles Wilder
Tully Marshall ...
Roger Crosby
Gertrude Astor ...
Cecily
Flora Finch ...
Susan
Arthur Edmund Carewe ...
Harry (as Arthur Edmund Carew)
Martha Mattox ...
Mammy Pleasant
George Siegmann ...
The Guard
Lucien Littlefield ...
Ira Lazar

80 minutes
Titre Français : La volonté du mort
D'après une pièce de théâtre écrite par John Willard


Considéré comme un excentrique voire un fou, un vieillard richissime vit dans un manoir qui semble hanté. A son décès il laisse un testament qui ne devra être ouvert que 20 ans plus tard, suivi d'instructions très précises à suivre selon certains cas de figures.
20 ans plus tard à minuit pile exactement les héritiers se rendent au manoir pour assister à lecture du testament par Roger Crosby le notaire qui ne peut que constater que le manuscrit pourtant enfermé dans un coffre fort a déjà été ouvert. Annabelle West est désignée comme seule héritière car elle est la parente la plus lointaine du défunt qui considère que tous ses proches guettaient sa mort comme des chats un canari.
Il reste toutefois une clause spéciale avant qu'elle ne puisse prendre possession de la fortune en question. Un médecin doit venir constater qu'Annabelle est saine d'esprit sinon une deuxième enveloppe indiquant le nom d'un autre héritier sera ouverte.
Dans la chambre du défunt, le notaire met en garde Annabelle du danger qu'elle court. Alors qu'il est sur le point de lui dire de se méfier de la personne mentionnée dans la deuxième enveloppe il disparait mystérieusement comme happé dans le mur ...


Un film d'horreur et comique à la fois. Les héritiers sont bien campés, des mains aux ongles pointus sortent des murs ... sans compter que la femme de chambre est au moins autant lugubre que le manoir dans lequel elle vit depuis si longtemps ! Des personnes qui ne semblent avoir aucun lien avec l'héritage font leur apparition, tout le monde semble craindre les fantômes réputés vivre dans le manoir et la tension est bien compréhensive dans de tels décors ! Un bon moment assuré !
De nombreuses versions de ce film ont été tournées ...







mercredi 6 mars 2013

The Law and the Outlaw - William Duncan - 1913


Tom Mix ...
Dakota Wilson
Lester Cuneo ...
Monty Ray
Myrtle Stedman ...
Ruth Watson
Florence Dye ...
Betty Watson
Marshall Stedman ...
Buffalo Watson
Rex De Rosselli ...
Sheriff Mathers


50 minutes environ

Dakota Wilson est recherché pour un crime que son frère a commis. Comme il faut bien vivre il cherche du travail qu'il trouve au ranch Watson. Monty Ray le contremaître s'assure qu'il sait monter à cheval. L'une des filles du ranch semble s'intéresser à Dakota et un jour pendant le round up elle se trouve sur la trajectoire d'un taureau furieux. N'écoutant que son courage Dakota se jette sur les cornes de la bête qu'il immobilise tout en étant assommé lui-même. Alors qu'il se remet gentiment sur pieds avec l'aide de ses compagnons, un shérif et son deputy font leur apparition et l'arrêtent. Dakota est emmené mais s'évade rapidement en sautant en bas d'un ravin. Après avoir dérobé un revolver à un cowboy il fait sauter ses menottes mais se retrouve à nouveau pourchassé. Arrêté à nouveau, il se retrouve sous les verrous. Mais la jeune fille qu'il aime ne va pas tarder à imaginer un plan pour le faire évader ...

Blackhawk nous explique que ce film est à l'origine composé de deux bobines. Par la suite vu la popularité croissante de Tom Mix des extraits d'autres films auraient été rajouté histoire de faire un film d'une longueur plus importante. Ce n'est pas un film passionnant, les plans sont éloignés, on reconnait à peine Tom Mix qui ressemble à une crevette face à Lester Cuneo que l'on ne reconnait pas non plus. Quant aux deux jeunes filles je n'ai pas pu discerner laquelle était l'une ou l'autre.
Bref le scenario est archi-connu et l'action menée mollement, à voir donc par curiosité ...
Myrtle Stedman et Marshall Stedman étaient mariés et ils eurent un garçon, Lincoln qui sera lui-même aussi un acteur.
A noter que le Tom Mix qui apparait sur l'image ci-dessus n'a rien à voir avec le Tom Mix de 1913 de ce film !

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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