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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mardi 15 octobre 2013

Sidewalk Stories - Charles Lane - 1989

 


Charles Lane ...
Artist
Tom Alpern ...
Bookseller
Nicole Alysia ...
Child
Edwin Anthony ...
Penny Pincher #1
Michael Baskin ...
Doorman / Street Cop
Jeff Bates ...
Police Officer #2
Angel Cappellino ...
Bully's Mother
Jeffrey Carpentier ...
Homeless Native American
John Carr ...
S.O.B. Man
Vince Castelano ...
Child Customer #3
Jimmy Clohessy ...
Precinct Cop #2
Robert Clohessy ...
Alley Tough #1
Tanya Cunningham ...
Girlfriend
Deena Engle ...
Park Mother #1
Ellia English ...
Bag Lady
 Sandye Wilson          --- La riche fiancée
etc, ainsi que Darnell Williams, Trula Hoosier

 97 minutes

A New York en hiver, un artiste solitaire propose d'esquisser le portrait des passants. Sur le trottoir il cotoie entre autres un marionnettiste et sa poupée, un danseur, un jongleur et aussi un autre croqueur de portraits. Celui-ci est immense et bien sûr ce jour-là il pique le seul client de l'artiste qui compense sa petite taille par la ruse pour récupèrer son client. Un peu plus tard une jeune femme vient se poser sur son tabouret mais à peine a-t-il dessiné un oeil qu'elle s'en va aussitôt à un rendez-vous oublié. Le soir un couple avec une poussette demande à l'artiste de dessiner le minois de leur petite fille. Le père en profite pour s'éloigner et semble avoir de mauvaises fréquentations. Le portrait terminé il rejoint sa femme qu'il finit par abandonner en emmenant l'enfant.
Plus tard alors que le portraitiste retourne dans son squatt, il aperçoit deux hommes qui poignardent le père. Non loin la poussette et la petite fille se trouvent dans l'ombre. Le jeune homme les porte à la lumière d'une rue passante et se met en tête de les abandonner là, dans l'espoir que quelqu'un les emmène. Il finit par revenir sur ses pas et ramène la petite chez lui. Le lendemain il s'arrange pour dérober des vêtements d'enfants dans une boutique qui est justement tenue par sa cliente de la veille. Celle-ci compréhensive rajoute une peluche à son butin avant de retourner plus tard se faire croquer le portrait. Tous deux s'apprivoisent lentement.
Par la suite l'artiste s'amuse à faire dessiner la petite fille, provoquant ainsi l'intérêt des passants qui s'arrachent ses dessins : Cela donne l'idée à deux malandrins de la kidnapper ...


Une fois n'est pas coutume il s'agit ici d'un film datant de 1989. Presque complétement muet, il rappelle sans conteste The Kid de Charlie Chaplin auquel il rend hommage. Aucun intertitre ne ponctue cette œuvre très personnelle, seule la musique accompagne parfaitement les images qui auraient été tournées en 15 jours et demi, en février, au plus fort d'une vague de froid à New York. Chapeau bas au passage au compositeur de cette partition particulièrement soignée et en parfaite symbiose avec l'action.
L'acteur-réalisateur nous emmène dans les rues de New York et fait oublier la caméra. Nous suivons l'artiste sans avoir à subir le froid ou des dangers potentiels dans ces rues glacées souvent recouvertes de neige. Dans un somptueux noir et blanc, le vent souffle, les passants sont emmitouflés et la vie continue quoi qu'il arrive.

On se prend à s'intéresser à conditions de vie de ce mec qui semble se débrouiller pas trop mal. Après avoir tenté de rechercher la mère, il s'occupe de la petite fille avec tendresse et s'y attache. Son squatt est organisé et il peut acheter à manger. Il dérobe quelques vêtements mais s'arrange pour rendre de l'argent à la jeune femme qui s'éprend de lui, de même qu'il ramène les bougeoirs qu'il lui a piqués.
On comprend la difficulté à s'occuper de la petite fille lorsque sa maison est démolie. Débrouille et loin d'accepter la facilité il préfère refuser l'offre d'habiter chez celle qui l'aime et qui est fortunée. Il vit en marge de cette société parallèle dans laquelle il évolue sans attaches (possessions ou amis). Détaché du monde qui l'entoure un peu à la façon d'un Buster Keaton, il lui arrive des aventures qui sortent de l'ordinaire (et comme lui il ne sourit pas). Son attachement à la petite fille déclenchera la rencontre avec cette femme très concrète et pratique : Sa gentillesse et son intérêt pousseront l'artiste à se tourner vers l'amour et donc vers la vie qui l'entoure. Par ce biais il s'éveille finalement à la parole de son prochain.
Symboliquement le portrait est aussi une forme d'identité. D'ailleurs on notera que c'est par le biais du portrait dessiné auparavant par lui et maintenant imprimé sur une brique de lait que l'artiste comprendra que la petite fille est recherchée par sa maman.

Le film ou plutôt cette satire sociale traite avec sérieux le sujet de la population silencieuse et méconnue des sans-abris. Après nous avoir intéressés à son personnage Charles Lane bascule dans la réalité, au milieu des défavorisés il se retrouve tout seul. En acceptant les sandwiches de la jeune femme, il change de statut social. Et soudainement les personnes dans le besoin se mettent à parler et cela agit comme un électrochoc : ces gens-là parlent aussi, ils ont donc une identité, du coup l'artiste sort du monde dans lequel il vivait jusque là pour renaître à la vie !
Et c'est là que réside la grande force de ce film car après nous avoir intéressés à la vie de cet homme il nous balance son monde en pleine figure. Comment ne pas être sensible à ce message plein d'espoir pour l'humanité vu sous cet angle ?

"Je souhaite que lorsque le public verra mon film, il commence par rire mais qu'il finisse par assimiler l'envie de regarder différemment les sans-abris. Tout homme est le gardien de son frère". Le but de Charles Lane est atteint, et on ne s'ennuie pas une seconde durant tout le film.

Charles Lane la joue minimaliste et sa petite fille est adorable. Sandye Wilson est énigmatique, mi-femme mi-sphinx, son visage androgyne et sculptural est très intéressant, je la verrais très bien incarner une reine d'Egypte !

Ce film tragi-comique engagé est sorti au cinéma en version restaurée le 9 octobre 2013. restaurée par Carlotta Films avec la participation du Centre National du Cinéma et de l'image animée (CNC) à partir du négatif caméra original.



Sandye Wilson
Cliquez pour agrandir
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samedi 12 octobre 2013

The Cossacks - George W. Hill, Clarence Brown - 1928



John Gilbert ...
Lukashka
Renée Adorée ...
Maryana
Ernest Torrence ...
Ivan
Nils Asther ...
Prince Olenin Stieshneff
Paul Hurst ...
Sitchi
Dale Fuller ...
Ulitka (Maryana's mother)
Mary Alden ...
Lukashka's mother
Josephine Borio ...
Stepka
Yorke Sherwood ...
Uncle Eroshka
Joseph Marievsky ...
Turkish Spy (as Joseph Mari)


90 minutes

Non loin de la frontière turque, des cosaques s'en vont au combat et ramènent quelques prisonniers au village dans lequel les femmes les attendent. Parmi elle Maryana aimée par Lukashka, le fils du chef et plus vaillant guerrier des environs.
Les hommes vénèrent leur chef qui de montre peu fier de son fils, une femmelette qui est la risée du village car il ne s'intéresse pas aux équipées sauvages des cosaques qui ont pour habitude d'attaquer leurs voisins turcs.
Un jour à leur retour d'une de ces équipées sauvages et après que les hommes se soient imbibés de vodka pour fêter leur victoire ils s'en prennent à Lukashka qui conte fleurette à Maryana. Pour ce faire ils le déguisent en femme et lui intime l'ordre de presser le raisin, un travail de femme. Attaché à un poteau et vêtu de force d'une tunique féminine et de fleurs sur la tête, Luksashka est humilié devant les yeux de Maryana qui lui lance même quelques raisins à la tête.
Son père honteux décide de lui donner une correction mais son fils n'en peu plus et lui rend la monnaie de sa pièce de belle manière. La leçon semble avoir porté ses fruits, Lukashka semble être devenu un homme et mène la prochaine attaque contre les turcs après que leurs prisonniers se soient évader en emmenant quelques chevaux. Il fait la fierté des hommes du village pour lesquels il faut avoir été blessé au combat et avoir tué quelques turcs pour être un vrai cosaque. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer désormais distant envers Maryana.
Lors du raid suivant un prince envoyé par le petit père de Moscou fait son apparition. Le Tsar souhaite que le sang de son peuple soit mélangé et donc le prince est prié de trouver une femme au village en vue des épousailles. Ses yeux se portent évidemment sur la belle Maryana et par chance il est logé chez sa mère, la veuve Ulitka ce qui lui permet de courtiser et de très se montrer empressé à tel point qu'il lui propose le mariage. A son reotur, jaloux, Lukashka courtise une gitane d'un peu trop près et Maryana accepte l'offre du prince...


On oscille entre le tragique et le comique. Évidemment, pour être cosaque il faut être qualifié ! Ainsi le gentil Lukashka deviendra grand, comme son rustre de papa interprété par le toujours excellent Ernest Torrence, plus vrai que nature dans ce rôle !
Le revirement qui voit Lukashka devenir tout à coup un homme est un peu grossier, on a de la peine à le croire car comment imaginer que ce gentil et souriant garçon ait trouvé une raison valable pour devenir un "vrai" homme en se battant contre son père ? Tout le monde sait pourtant bien qu'il faut bien plus de force de caractère pour se montrer différent des autres, ou bien ?
Mais qu'importe les raisons, les cosaques semblent aimer rigoler, ça tombe bien moi aussi. On passe un bon moment grâce à ces charmants acteurs que sont Renee Adoree et John Gilbert dont c'est le cinquième films ensemble (il me semble) après Honor First 1921, A Man's Mate 1924, The Big Parade 1925 et The Show 1927; ils tourneront encore ensemble Redemption en 1930.
Outre les scènes de flirt, il y a de nombreuses scènes de combat et deux moments particulièrement intenses : L’affrontement entre son père et Lukashka, et la scène où tous deux sont capturés et torturés par les Turcs, ce qui donne à penser que ce film aurait pu atteindre d'autres sommets grâce à Renée Adoree qui a le chic pour se montrer touchante avec des larmes plein les yeux.

... Et si vous aimez la voltige cosaque ou la poste hongroise vous serez aussi ravis que moi, il y a en effet de nombreuses scènes qui montrent d'excellent cavaliers exécuter de magnifiques figures !

Il semble que le film devait être dirigé à la base par Viktor Tourjansky mais celui-ci s'est attelé à d'autres projets, la mise en place du script étant trop lente.






mardi 8 octobre 2013

Pink Tights - B. Reeves Eason - 1920


Gladys Walton ...
Mazie Darton
Jack Perrin ...
Rev. Jonathon Meek
Dave Dyas ...
Jerry McKeen
Stanton Heck ...
Bullato
Rosa Gore ...
Mrs. Shamfeller
Dan Crimmins ...
Smiley Dodd
Dorothea Wolbert ...
Mrs. Bump
B. Reeves Eason Jr. ...
Johnny Bump
Martin Neilan ...
Willie Shamfeller

50 minutes environ

Dans une petite et tranquille communauté très puritaine de la Nouvelle Angleterre, le Pasteur Meek veille avec bonté sur ses ouailles. A la grande joie des enfants, un cirque en tournée pose sa tente non loin du petit village.
Mazie est la trapéziste sans peur qui rêve d'une vie à la campagne. Intrépide, elle fait des tours hors du commun. Le lendemain le vent souffle mais Mazie décide d'exécuter son numéro quand même. Sous les yeux d'une foule composée de badauds plus ou moins outrés ou fascinés, elle s'accroche dessous un ballon qui l’emmène très haut dans les airs au nez et à la barbe de Jerry, le directeur du cirque qui tente bien de la dissuader de faire ce tour ce jour-là.
Lorsqu'elle n'est plus qu'un petit point dans le ciel elle saute et ouvre un parachute qui l’emmène vers le sol ferme. Or les vents capricieux la font atterrir sur le toit de la maison du pasteur, alors que le reste du parachute termine dans une mare. Le pasteur va chercher une échelle pour aider la belle à descendre et la fait passer dans sa chambre à coucher pour éviter une chute. Pendant ce temps la troupe du cirque catastrophée est persuadée de Mazie a terminé sa course dans la mare et cherche son corps.
Très gêné le pasteur ferme le rideaux afin que personne ne découvre la jeune femme chez lui. Ses paroissiens arrivent justement pour une petite fête et le petit Johnny est bien curieux ...



Le début est très bucolique. Le pasteur, incarné par le sympathique Jack Perrin caresse une fleur d'un air heureux. Non loin de lui le petit Johnny pêche en compagnie de son chien. Ensuite c'est l'entrée du cirque, la caméra s'attarde sur les cages, les hommes etc.
Le tour de Mazie est très osé : très déshabillée les femmes du village sont scandalisées par son accoutrement avant qu'elle ne s'envole vers les cieux, il faut le faire !
Le pasteur s'embrouille de peur que les bien-pensants de la ville ne découvrent Mazie et ses mimiques embarrassées sont amusantes. Le jeune Johnny ne fait que des bêtises qui déclenchent toutes sortes de situations, plus ou moins graves. Il mettra ainsi par inadvertance le feu à la chapelle dans laquelle les gens du voyage ont trouvé refuge pour la nuit.
Le film est certainement sympathique mais la version vue est dans un langage incompréhensible. Le sens est clair mais il y a énormément d'intertitres et donc on se sent un peu frustrés par manque de détails. La version vue finit très abruptement, il doit manquer un bout de film vers la fin.
A voir par curiosité jusqu'à ce qu'une version complète soit trouvée !


samedi 5 octobre 2013

It's a gift - Hugh Fay - 1923



Snub Pollard

Short, 10 minutes

Des magnats du pétrole développent de nouveaux produits et dopent leurs affaires. Ils contactent Snub, un inventeur qui a découvert un substitut du précieux or noir. 
Snub est dans son lit depuis lequel il lui suffit de tirer des cordons pour se faire servir un petit déjeuner sans avoir à se lever. Ainsi le toaster se met en route, la poule pond deux œufs qui sont automatiquement mis à cuire et ainsi de suite. 
Plus tard Snub est habillé automatiquement, sa chambre se range sans effort et il monte à bord de sa petite voiture, un espèce de suppositoire qui se déplace grâce à un aimant super puissant qu'il dirige vers les véhicules qui vont dans la direction souhaitée. Snub finit par arriver à sa destination après quelques méandres voulues ou inattendues ...



Les gags rappellent ceux de Wallace et Gromit qui pourraient être inspirés par les aventures de Snub ? Les similarités sont grandes et les inventions très proches.

La scène de Snub au lit est inventive et c'est le clou de ce film très court produit par Hal Roach. Le reste est moins attractif.

On trouve ce film sur le DVD produit par Grapevine, en compagnie de The Silent Command 1923.


mercredi 2 octobre 2013

The Silent Command - J. Gordon Edwards - 1923


Edmund Lowe ...
Capt. Decatur
Alma Tell ...
Mrs. Richard Decatur
Martha Mansfield ...
Peg Williams, the vamp
Betty Jewel ...
Dolores
Florence Martin ...
Peg's Maid
Bela Lugosi ...
Hisston
Carl Harbaugh ...
Menchen
Martin Faust ...
Cordoba
Gordon McEdward ...
Girdley
Byron Douglas ...
Adm. Nevins
Theodore Babcock ...
Adm. Meade
George Lessey ...
Mr. Collins
Warren Cook ...
Ambassador Mendizabal
Henry Armetta ...
Pedro
Rogers Keene ...
Jack Decatur

79 minutes

Hisston et Menchen opèrent pour une puissance étrangère ennemie et surveillent le canal de Panama dans le but de le faire sauter et ainsi affaiblir les forces de la flotte des Etats-Unis.

Le Capitaine Decatur travaille sur la mise en place de mines afin d'empêcher la prise du canal par l'ennemi. Ayant vent de son travail grâce à son dictagraphe qui enregistre une conversation entre l'ambassadeur et Decatur, il apprend que le seul et unique plan des défenses mises en place se trouve chez Mendizabal. Hisston envoie ses hommes récupérer le fameux plan mais la combinaison du coffre a été modifiée et les bandits croient malin de mettre le feu à la maison. Croyant à un vrai incendie l'ambassadeur ouvre le coffre et en sort le plan avant de se faire assommer. Decatur parvient à neutraliser l'un des voleurs mais le plan est détruit dans les flammes.


A Washington Decatur retrouve sa femme et ses deux enfants. Hisston décide de l'affaiblir en lancant sa vamp Peg en la faisant passer pour une veuve. Lors d'une cérémonie à Annapolis Peg fait donc de l'oeil au Capitaine puis l'approche selon le programme mis au point par Hisston : amadouer sa femme et ses enfants avant de le ferrer comme un poisson. Les plans marchent à merveilles, Decatur se rend chez Peg sous un fallacieux prétexte et boit plus que de raison. Bien sûr sa femme accompagnée de sa petite fille surviennent et Madame Decatur se montre effondrée devant son mari qui décide de la quitter. 
Plus tard Decatur en vient aux mains au cours d'une soirée huppée face à un complice chargé de manquer de respect à sa dulcinée. C'en est assez, ses supérieurs le font traduire en cours martiale, Decatur est dégradé et déshonoré, il a ainsi les coudées franches pour mieux cerner l'ennemi ...


Certains sont prêts au sacrifice ultime pour sauver leur patrie, cela ne fait aucun doute. En l'occurence on a un peu de la peine à croire que l'ennemi soit si stupide et se laisse prendre au jeu orchestré par le supérieur de Decatur qui lui fait jurer le secret : personne ne doit connaitre sa mission il en va du sort de la nation.
Ainsi Decatur n'hésitera pas à sacrifier sa famille, son beau père et son beau-frère aussi dans la Navy, en se montrant grossier au passage ce qui aurait peut-être dû mettre la puce à l'oreille de ses proches. Visiblement personne ne doute de son revirement et c'est étonnant. Sa femme demande donc le divorce.
Implicitement Decatur quitte sa femme pour vivre avec Peg, on ne saura jamais ce que ce sacrifice implique. De même que j'aurais bien voulu voir la scène des retrouvailles avec sa femme à la fin à la place de ce final sirupeux où tout est bien qui finit bien, les marins fêtant joyeusement le Capitaine et sa femme semble l'accueillir avec amour, après avoir demandé le divorce !

Dommage que le spectateur ne soit pas mis dans la confidence plus tôt, le réalisateur aurait pu jouer sur les sentiments partagés du héros qui semble du coup moins héroïque, d'autant plus qu'on se doute bien, connaissant nos amis américains, d'avoir sous les yeux un film patriotique et donc le film ne leurre pas le spectateur !

Très belle scène de combat sur le bateau, on comprend que Bela Lugosi ait été choisi pour incarner Dracula, il donne l'impression durant quelques minutes de vouloir dévorer Edmund Lowe ! Le combat est sanglant mais notre héros se remet très vite de ses blessures ...

On trouve ce film chez Grapevine. Sur le même DVD on trouve It's a Gift avec Snub Pollard.

Titres :
  • Sa patrie (France)
  • El mudo mandato (Spain)
  • Der Hochverrat von Panama (Austria)








mardi 24 septembre 2013

Confession of a Queen - Victor Sjöström - 1925



Alice Terry ...
Frederika / The Queen
Lewis Stone ...
The King
John Bowers ...
Prince Alexei
Eugenie Besserer ...
Elanora
Helena D'Algy ...
Sephora
Frankie Darro ...
Prince Zara
Joseph J. Dowling ...
Duke of Rosen (as Joseph Dowling)

60 minutes

D'après Les Rois en exil, un roman d'Alphonse Daudet


Le roi Christian II d'Istyrie est célibataire. Très endurci, il fait encore la fête la veille de son mariage arrangé par le Duc de Rosen. Durant la soirée sa maitresse, Sephora, se fait marquer la cheville aux initiales du roi qui semble bien se moquer de son future mariage avec la fille d'un souverain voisin.
Le lendemain Frederika, la fille du roi de Dalmatie arrive en bateau. Le Prince Alexei n'a d'yeux que pour elle et Christian se montre plutôt intéressé par cette belle et noble jeune fille.
Après le mariage les époux se retirent dans leurs appartements et Frederika demande à son mari de mieux se connaitre avant de partager la couche. Christian se retire donc par un couloir secret dans les appartements de Sephora, trop contente de le retrouver. Mais Frederika les aperçoit et comprend alors que le roi en aime une autre.
Après quelques mois le Duc de Rosen fait comprendre qu'un héritier est indispensable au maintien de la dynastie. Quelques années plus tard son fils Zara est la seule consolation dans la vie de la Reine. Soutenue par Alexei, plus amoureux que jamais, la Reine reste digne.
Plus tard, la révolution fait rage et la Reine menace de sauter par la fenêtre si Christian signe son abdication. Le roi réalise alors la valeur de sa femme et réussit à la faire évader, elle et son fils, en compagnie d'Alexei et Eleanora. 
Réfugiés à Paris le Roi se montre jaloux d'Alexei et boit. Lorsqu'une délégation se présente afin de le rétablir sur le trône, Christian est ivre et recommande à sa place Alexei. Sephora de son côté fait son apparition à Paris. Christian comprend qu'elle est l'arme du destin chargée de le supprimer mais de son côté Frederika comprend qu'Alexei est derrière les révolutionnaires et s'enfuit avec son mari et son fils, laissant sur lle trône Alexei.


Il manque deux bobines vers la fin mais ce n'est pas trop gênant car les scènes manquantes nous sont expliquées par un narrateur. Un film de facture traditionnelle qui semble sans surprise, à moins que les bobines manquantes m'induisent en erreur ?
Il est assez facile de prédire le déroulement de l'action, Lewis Stone et Alice Terry se montrent plutôt pincés. Dommage de ne pas avoir consacré plus de temps au personnage de Alexei, joué par l'excellent John Bowers que l'on voit trop peu, c'est là mon plus grand regret ! 
A noter le petit Frankie Darro dans le rôle de Zara, toujours mignon à regarder.


lundi 16 septembre 2013

It's the Old Army Game - A. Edward Sutherland - 1926



 

W.C. Fields ...
Elmer Prettywillie
Louise Brooks ...
Mildred Marshall
Blanche Ring ...
Tessie Overholt
William Gaxton ...
George Parker
Mary Foy ...
Sarah Pancoast
Mickey Bennett ...
Mickey
Josephine Dunn ...
Society Bather
Jack Luden ...
Society Bather
George Currie ...
Artist

70 minutes

En Floride, Elmer Prettywilllie est le propriétaire d'un drugstore qu'il tient avec son employée Mildred. Le drugstore ne marche pas très fort jusqu'au jour où George Parker, un escroc de New York, débarque et loue la vitrine pour vendre de l'immobilier. Dès ce jour le drugstore fait bondir ses ventes mais le passé de George le rattrappe et Elmer se rend à New York avec sa vieille Ford ...


Je ne suis pas très sensible à ce genre d'humour très lourd. Pas de surprise, on connait l'histoire avant même de l'avoir vue. Les gags ne sont pas très subtiles.
Louise Brooks est adorable par contre, ses nombreux admirateurs seront ravis de la voir.
William Gaxton, un cousin de Leo Carillo, n'a pas une grande carrière cinématographique à son actif, il était plutôt connu pour sa carrière de théâtre ou dans le vaudeville.

Le titre rappelle les années d'armée du héros, pendant lesquelles il a appris bon nombre de "trucs" pratiques qui visiblement ne lui sont pas d'une grande utilité dans la vie civile ...





vendredi 13 septembre 2013

Officer 444 - Francis Ford - 1926



Ben F. Wilson ...
Officer 444
Neva Gerber ...
Gloria Grey
Ruth Royce ...
The Vulture
Al Ferguson ...
Dr. Blakely
Lafe McKee ...
Capt. Jerry Dugan
Jack Mower ...
Officer Patrick Michael Casey
Arthur Beckel ...
James J. Haverly
Harry McDonald ...
Snoopy
Frank Baker ...
Dago Frank
Philip Ford ...
Haverly's Son (as Phil Ford)
Francis Ford ...
Fire Chief
Margaret Mann ...
Senior Nurse
August Vollmer ...
Himself - Chief of Police of Berkeley, CA

200 minutes
10 épisodes, serial
1. Flying Squadron 2. Human Rats 3. Trapped 4. Gassed 5. Missing 6. The Radio Ray 7. Death's Shadow 8. Jaws of Doom 9. Underground Trap 10. Justice

(1er épisode, The Flying Squadron)
Un incendie est déclaré dans l'usine de produits chimiques Haverly. Le propriétaire grièvement blessé déclare avoir reçu une balle tirée par Dago Frank, le bras droit d'un criminel nommé The Frog. Celui-ci a l'apparence d'un éclopé ce qui lui permet d'attirer la compassion, son assistance se fait appeler The Vulture. L'agent 444 au péril de sa vie arrête Dago et sauve une petite fille devant les yeux de l'assistance médusée.
A l’hôpital l'agent 444 est soigné par la jolie infirmière Gloria Grey, par la suite elle devra prendre un message codé que lui dicte Haverly pour son fils avant de mourir. De loin The Frog qui se fait passer pour un blessé surprend les paroles et s'arrange pour enlever Gloria et le fils de d'Haverly...

(2e épisode, Human Rats)
L'officier 444 et son fidèle acolyte Casey se battent comme des beaux diables pour délivrer Gloria et le fils Haverly retenus dans les anciens tunnels des égouts. Un groupe de scientifiques occidentaux se réunit secrètement, présidé par un certain Professeur Kalium. Le Dr Blakely suivi par Snoopy agit très bizarrement. Un mystérieux jeune homme erre dans la rue et envoie des signaux codés à l'aide de son cigare. Dans une arrière salle du café du dragon The Frog a son quartier général. Les trois amis vêtus en civil sont capturés par la bande...

Ce serial n'est pas passionnant du tout, même s'il nous donne l'occasion de voir danser le charleston à cette époque, par exemple ... mais c'est bien peu à nous mettre sous la dent.



Né en 1876 Wilson débuta sa carrière chez Thomas Edison à Fort Lee sous le nom de Benjamin Wilson. Il débute sa carrière d'acteur dans Silver Threads Among the Gold (1911) de Edwin S. Porter's pour Edison Co.
Durant sa carrière il tourna 168 films en tant qu'acteur, dirigea 123 films, en produisit 69 et écrivit 11 scenarii.
A la fin des années 20 il touche le fond en travaillant pour les productions Morris R. Schlank pour lesquelles il écrit, produit et dirige des films muets. Il meurt en 1930 de complications cardiaques à l'âge de 54 ans après avoir tourné dans son seul film parlant, Shadow Ranch tourné par Universal avec Buck Jones dans lequel il n'est même pas crédité.





mardi 10 septembre 2013

The Conquering Power - Rex Ingram - 1921




Alice Terry ...
Eugenie Grandet
Rudolph Valentino ...
Charles Grandet
Ralph Lewis ...
Pere Grandet
Carrie Daumery ...
Mere Grandet (as Edna Demaurey)
Bridgetta Clark ...
Madame des Grassins
Mark Fenton ...
Monsieur des Grassins
Ward Wing ...
Adolphe des Grassins
Eric Mayne ...
Victor Grandet
Edward Connelly ...
Notary Cruchot
George Atkinson ...
Bonfons Cruchot
Willard Lee Hall ...
Abbé Cruchot
Mary Hearn ...
Nanon
Eugene Pouyet ...
Cornoiller
Andrée Tourneur ...
Annette

89 minutes

Titre français : Eugénie Grandet (D'après l'oeuvre de Honoré de Blazac)


En l'absence de son père, Charles Grandet donne une soirée excentrique pour fêter ses 27 ans. Très amoureux de Annette, il ne voit pas que celle-ci n'a aucun scrupule à se faire embrasser derrière son dos. Contre toute attente son père Victor revient à la maison et demande à voir son fils qui se réjouit de son retour. Victor Grandet cache à son fils qu'il est ruiné mais l'envoie retrouver son oncle qu'il n'a pas revu depuis de nombreuses années.

Accompagné d'un chauffeur, d'un valet de pieds et de son caniche, Charles arrive à Noyant où il est surpris d'apprendre que son oncle, pourtant richissime, vit en ville dans une maison d'aspect tout à fait quelconque bien que le château surplombant la ville lui appartienne. Maladivement radin et dur, le père Grandet vit en effet avec sa fille Eugénie et sa femme. Pour le service les Grandet n'ont qu'un servante, Nanon. 
Contrairement aux usages imposés par son oncle, Charles sonne à l'entrée principale alors que toute une cour d'intéressés est présente à l'occasion de l'anniversaire d'Eugénie, à laquelle son père vient d'offrir un louis d'or par année d’existence.
En lisant la lettre de son frère apportée par Charles, il apprend la ruine de Victor qui lui confie son fils en lui annonçant son suicide prochain. En effet, le journal relate le lendemain le suicide de Victor Grandet au grand désespoir de Charles, effondré. Eugénie le console de son mieux et tombe amoureuse du jeune homme. Petit à petit Charles succombe lui-aussi à Eugénie ce qui n'est pas au goût du père qui décide alors de l'envoyer à la Martinique.
Avant de se quitter les deux jeunes gens échangent des promesses et décident de s'écrire. Malheureusement le père intercepte les lettres de Charles auquel il annonce le mariage de sa fille ...



L'histoire est joliment contée à "notre" époque car l'audience n'aime pas les films costumés selon le premier intertitre !
On ne peut que suivre avec intérêt les trois magnifiques acteurs principaux. Alice Terry et Rudolph Valentino se montrent plus d'une fois très touchants, et Ralph Lewis excelle dans ce rôle d'homme obnubilé par l'or et la fortune qui perd pied avec la réalité petit à petit. Les prétendants au mariage et leurs familles ont tous des visages de rapaces (Les Des Grassins et les Cruchots) et sont tous plus intéressés les uns que les autres. Bien sûr face à tous les autres protagonistes, Eugénie et Charles incarnent de fort belle manière l'innocence, la droiture ... et la beauté !
Quelques scènes valent le détour : celle où Charles retrouve son père, celle où il apprend sa mort, l'arrivée à Noyant, la rencontre avec Eugénie, la scène dans laquelle Eugénie trouve Charles endormi sur une chaise dans sa chambre,  etc, sans parler de la scène finale du Père Grandet !

La femme de Rex Ingram, Alice Terry fait passer beaucoup d'émotions et délivre une très jolie performance.
Rudolph Valentino se montre très intense et sobre, dommage que ce soit son dernier film tourné sous la direction de Rex Ingram qui finit par le pousser à quitter la Metro Pictures pour mésentente : Il lui a fourni de bien jolis scenarii jusqu'ici, ce film y compris ! Par la suite Valentino sera remplacé par Ramon Novarro dans Le prisonnier de Zenda, Where the Pavement Ends, Scaramouche, et The Arab.

Un film à voir, certainement.














jeudi 8 août 2013

Po Zakonu - Lev Kuleshov - 1926



Aleksandra Khokhlova ...
Edith Nelson
Sergei Komarov ...
Hans Nelson - her husband
Vladimir Fogel ...
Michael Dennin
Pyotr Galadzhev ...
Harky
Porfiri Podobed ...
Dutchy
Fred Forell ...
Jack - der Irländer


80 minutes

By the Law
D'après une histoire de Jack London : The Unexpected

5 prospecteurs cherchent de l'or dans le Yukon. Edith et Hans son mari d'origine suédoise, Dutchy, Dennin et Harky vivent dans un campement au bord de l'eau, non loin de leur concession. Le matin Dennin se lève et va chercher de l'eau accompagné par son chien. Devant le spectacle qui lui fait face il danse une petite gigue en s'accompagnant à la flûte puis rentre préparer le petit déjeuner. Pendant ce temps Edith savoure le moment en serrant sa bible très fort dans ses mains.

Pendant le repas Hans déclare qu'il est temps de changer de campement et de chercher de l'or ailleurs. Il envoie Dennin démonter leurs installations et récupérer les outils. Comme Dennin n'avait pas fini de manger Harky finit son assiette mais Dennin fait une dernière tentative et découvre une pépite d'or. Il prévient ses compagnons qui bien sûr décident de rester au même endroit.
L'hiver arrive avec la neige et le Yukon est pris dans la glace. Tout le monde se serre dans la petite cabane. Edith, Hans, Harky et Dutchy décident de boire un verre et commencent à manger sans attendre Dennin. Lorsque celui--ci revient ses amis se moquent de lui en buvant. Fou de rage Dennin saisit un fusil et tire sur Harky et Dutchy. Edith se lève et se précipite sur lui tandis que Hans reste un long moment pétrifié. Lorsqu'à son tour il se jette dans la bagarre il assomme Dennin qu'il continue à battre comme une brute alors qu'il est à terre et inconscient. Il faut de longues minutes à Edith pour l'empêcher de tuer le malheureux qui a pété un câble.
Edith et Hans sont maintenant seuls avec Dennin qu'ils ligotent soigneusement. Hans tente plusieurs fois de le tuer mais à chaque fois Edith lui dit qu'ils doivent le juger selon la loi.
Durant la nuit et dans la tempête tous deux enterrent les deux cadavres. 
Après de nombreux jours à cohabiter tant bien que mal arrive la fonte des glaces. La petite cabane est maintenant au milieu des flots qui remontent sur le plancher. Puis le printemps arrive. Edith et Hans décident de rentre justice. Ils sont à la fois juges et partie et décident donc de pendre Dennin ...



La violence de la scène de la tuerie alternant avec les gros plans très concrets, l'assiette et le verre renversés, la bouilloire, etc m'a surprise, je ne m'attendais pas à une telle maitrise des images!
Le film est conçu de façon très percutante, l'action se passe à 95 % en huis clos, les images de Kino sont très joliment restaurées avec un accompagnement musical au violon, musique de Robert Israel. Les acteurs surjouent un peu, en particulier Edith qui se montre à la limite d'être excessivement mystique alors que son mari est plutôt dictatorial.

La solitude et l'isolement dans l'immensité est bien représentée par cette cabane plantée au milieu de nulle part. On s'attache un peu à Dennin qui reste toutefois un personnage très mystérieux lorsqu'il évoque sa mère au pays; La scène du rasage est excellente. On sent que Hans aimerait lui couper le cou, Dennin le sait et a de la peine à déglutir ... Le printemps qui revient amène des sourires sur tous les visages et rend les protagonistes très humains, à tel point que j'imaginais qu'au final le couple allait libérer le prisonnier. Les images sont à la fois très sombres et très lumineuses et le décors planté se résume au strict minimum.
Par contre je ne suis pas sûre qu'il s’agisse d'un drame. Un certain humour se dégage des images et la fin est plutôt drôle. D'ailleurs je crois que Dennin a quelques circonstances atténuantes : Son caractère est d'abord enjoué, il semble être un brave garçon heureux de vivre. On se rend vite compte que les autres sont plutôt oisifs, Dennin fais ci, Dennin fais ça, et en plus on se fiche de lui ouvertement. Bien sûr sa réaction est excessive mais il est poussé à bout, l'isolement et la promiscuité expliquent peut-être sa réaction. Pourtant ce geste semble considéré par les deux survivants comme un acte de folie pure. Comment pourraient-ils se remettre en question et juger des faits impartialement alors ? D'un autre côté un meurtre n'est déjà pas excusable, alors deux ... ?
Le jugement est une mascarade puisque personne ne défend Dennin sous le regard de la Reine Victoria. Le couple semble très heureux de la façon dont il est jugé, il estime d'ailleurs avoir bien parlé.
Le sens du film n'est pas très clair, pour moi il s'agit davantage de déclencher un questionnement.

Étonnamment le chien est très présent au début du film puis disparait avant d'être à nouveau visible quelques minutes alors que le prisonnier est à table et que le chien lui lèche les mains dans son dos.

Un film étonnant qui mérite le détour.








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