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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


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dimanche 13 janvier 2013

Man, Woman and Sin - Monta Bell - 1927

John Gilbert ...
Albert Whitcomb
Jeanne Eagels ...
Vera Worth
Gladys Brockwell ...
Mrs. Whitcomb
Marc McDermott ...
Bancroft
Philip Anderson ...
Al Whitcomb, as a child
Hayden Stevenson ...
The Star reporter
Charles K. French ...
The city editor

65 minutes

Au fond d'une allée vivent chichement Al et sa mère, épargnant sou par sou dans le but de trouver un meilleur logement. Al grandit et de job en job il finit par aboutir comme Garçon à tout faire au sein d'un journal. Al et sa mère peuvent enfin déménager dans un lieu plus cossu.
Un jour Al découvre dans une revue des visages de femmes qui éveillent sa curiosité. Il se rend dans un endroit mal famé de la ville et se retrouve avec une jeune femme sur les genoux. très emprunté il ne sait que faire lorsqu'il aperçoit l'un des journalistes du journal saoul et en train d'être mis à la porte, il l'emmène gentiment dans un bar. Devant une tasse de café il lui avoue qu'il aimerait devenir reporter et finit par obtenir un petit job plus proche de ses aspirations. 
Un soir Al est choisi pour aller à un bal en compagnie de Vera Worth, une journaliste mondaine qui est la maitresse de Bancroft, le patron du journal, marié et père. Al passe une soirée de rêve et tombe fou amoureux de Vera qui se joue avec lui, son amant étant absent.
Petit à petit pourtant elle sent son amour grandir et lorsqu'Al lui propose le mariage, elle accepte mais Bancroft fait son apparition et agresse Al qui en se défendant le tue par accident ...


C'est l'histoire d'un garçon couvé par sa maman. Lorsqu'il connait ses premiers émois face au sexe opposé il bascule dans le rêve éveillé. Innocent (d'une façon qui pourrait paraitre ridicule de nos jours), John Gilbert joue sur toutes une palette d'émotions naïves qui devaient toucher les spectatrices de l'époque et éveiller leur instinct maternel. Lors d'une scène, Vera vêtue d'un déshabillé vaporeux s'étend et prétend avoir mal à la tête de façon à ce que Al puisse lui passer la main sur le front. Al ne comprend rien aux manœuvres de séduction de Vera et, croyant qu'elle se repose, il finira par sortir sur la pointe des pieds de la pièce au grand désespoir de la jeune femme. Si on peut concevoir qu'il existe des garçons naïfs, on a peine à croire que ce garçon soit si peu au courant des choses de la vie. Difficile de penser qu'il s'agit d'une même John Gibert qui tournait dans La Grande parade en 1925, soit deux ans plus tôt ! tant il a l'air jeune dans ce film.
Jeanne Eagels est la femme sûre de son charme et expérimentée qui déroute le pauvre garçon. Ce rôle lui va comme un gant. Gladys Brockwell, une habituée des rôles de femmes souvent acariâtres, est ici une mère aimante, couvant son petit comme une mère poule. Elle seule réussira à sauver son fils, avec l'aide de Vera qui finira par s'effacer devant cette femme qui ne pense qu'à son fils. Etrange final qui me laisse très dubitative sur le sens caché de ce film qui ne semble pas prôner la vie de couple ....

Plus de détails et photos de ce film sur
 http://johngilbertandme.wordpress.com/nancy-comes-homs/man-woman-and-sin/




vendredi 11 janvier 2013

Open All Night - Paul Bern - 1924


Viola Dana ...
Thérèse Duverne
Jetta Goudal ...
Lea
Adolphe Menjou ...
Edmund Durverne
Raymond Griffith ...
Igor
Maurice 'Lefty' Flynn ...
Petit Mathieu (as Maurice B. Flynn)
Gale Henry ...
Isabelle Fèvre
Jack Giddings ...
Von De Hoven
Charles Puffy ...
Bibendum
  Reed Howes               ... Racer


74 minutes

A Paris, un couple s'ennuie. Edmund Duverne (Menjou) attend sa femme Thérèse (Dana) qui prend un bain en rêvant d'un homme fort et bestial car à son grand désespoir son mari a tout du gentleman, jamais il ne s'énerve ou ne s'emporte. Edmund finit par sortir prendre un verre au café des Boulevards où il aperçoit Lea (Goudal), une belle jeune femme en train de se saouler copieusement car elle est amoureuse d'un coureur cycliste, Petit Mathieu (Flynn), en pleine compétition au vélodrome d'hiver.
Comme Edmund lui propose de la raccompagner, Lea l'emmène au vélodrome mais il se trouve qu'Isabelle (Henry) une amie de la famille venue accompagnée de son ami américain Igor y a justement emmené Thérèse qu'elle espère guérir de ses idées romantiques en lui présentant Petit Mathieu. Celui-ci est aussitôt séduit par la jeune femme. Lea est terriblement jalouse, Edmund reste auprès d'elle, Thérèse s'occupe de Petit Mathieu, Igor est saoul comme une barrique et la nuit égrène les minutes pendant que la course se poursuit et que chacun épie du coin de l’œil l'autre ...

Un film dont l'action se passe durant une nuit sur fond de course de vélos au vélodrome d'hiver où les concurrents pédalent comme des fous par équipe de deux devant une foule compacte.
Adolphe Menjou est toujours d'une grande classe, Viola Dana (1m51) parait toute petite devant Maurice Lefty Flynn, l'immense et musclée armoire à glace qui deviendra son mari quelques mois plus tard. Raymond Griffith est saoul du début à la fin de ce film, Jetta Goudal est séduisante en diable dans ce rôle de femme follement éprise du cycliste aux multiples victoires dont le cerveau parait bien plus petit que les muscles qu'il fait jouer sous le regard fasciné de Thérèse, elle qui envie son amie Isabelle parce qu'elle porte un bleu sur le bras, ce qui lui parait le sommet d'une démonstration d'amour par un homme.
Ce film comique met l'accent sur incompréhension de la femme par l'homme (plus on en apprend sur elles moins on les comprend conclut Edmund). Les acteurs ont du beaucoup s'amuser !
On trouve ce film chez Grapevine Video. 

www.silentfilmstillarchive.com

mercredi 9 janvier 2013

A Woman of the World - Malcolm St Clair - 1925


Pola Negri ...
Countess Elnora Natatorini
Charles Emmett Mack ...
Gareth Johns
Holmes Herbert ...
Richard Granger
Blanche Mehaffey ...
Lennie Porter
Chester Conklin ...
Sam Poore
Lucille Ward ...
Lou Poore
Guy Oliver ...
Judge Porter
Dot Farley ...
Mrs. Bierbauer
May Foster ...
Mrs. Fox
Dorothea Wolbert ...
Annie

70 minutes

En France sur la Riviera. Un homme courtise une belle jeune femme et lui promet la lune. La Countess Elnora Natatorini (Negri) survient alors et découvre l'homme de sa vie dans les bras d'une autre femme. Elle décide donc de se rendre à l'autre bout du monde pour oublier cet homme pour lequel elle s'est fait un tatouage sur l'avant-bras et finit par arriver à Mapple Valley au fin fond de l'Amérique profonde du Middle West où vit l'un de ses cousins par alliance, Sam Poore (Conklin) et sa femme Lou (Ward).
Avant même son arrivée les rumeurs vont bon train dans la petite communauté dont la morale est sauve grâce à son plus fervent défenseur, le procureur général Richard Granger (Herbert). A son arrivée, avec plus de 10 heures de retard du train, Elnora prend un taxi qui est arrêté par une rafle dans un dancing visant à arrêter ou chasser les femmes qui fument ou se montrent trop émancipées par le fervent preux chevalier de la vertu. Granger interpelle la comtesse qui fume en regardant la scène et lui dit de quitter la ville dans les 20 minutes pour retourner d'où elle vient. Elle rétorque à un Granger bluffé par la jeune femme et plutôt gêné que cela lui sera difficile car elle arrive d'Italie
Lou et Sam sont ravis d’accueillir leur riche parente qu'ils traitent respectueusement. Lorsque Lou découvre le tatouage elle conseille à Elnora de le cacher mais Sam vend la mèche et bien sûr toute la communauté venue présenter ses respects à la nouvelle venue apprend la chose. Granger tente de se rapporcher de la comtesse mais celle-ci le blesse en se moquant de lui implicitement. Il lui fait apporter des fleurs par son jeune clerc mais celui-ci tombe éperdument amoureux d'Elnora ...


Un film torride et sensuel. La belle Pola Negri savait y faire et sa beauté est éclatante. Sous jacent est le désir de tous les hommes de la petite communauté bien pensante. Pour lui faire face Holmes Herbert se montre très décontenancé et douloureusement troublé (à un moment les oreilles lui en tombent même, du grand art !). Lorsqu'enfin il se laisse aller à déclarer sa flamme, sa fierté en prend un coup et il se retire profondément blessé.
La troisième roue du char se présente sous les traits du jeune Charles Emmett Mack qui délaisse sa petite amie et s'éprend de la belle et exotique comtesse. On comprend son émoi lorsqu'il doit remettre à son pied la pantoufle de la belle qui sait s'y prendre pour affoler le jeune homme.
Chester Conklin porteur de sa célèbre moustache se montre peu dégourdi mais sa femme jouée par Lucille Ward veille au bon fonctionnement de la maisonnée et deviendra le déclencheur d'un final passionné. Les toilettes de Pola Negri sont magnifiques. Les scènes entre Holmes Herbert et Pola Negri sont intenses.
Certaines situations sont cocasses, la curiosité du voisinage et les ragots, les deux voisines d'en face qui discutent en écossant les haricots et qui commentent tout ce qu'elles voient, la fierté de Mme Bierbauer et son mari Otto à être 100 % américains, l'analogie au fauteuil à bascule et les têtes qui hochent au même rythme, les répétitions qui finissent par ne servir à rien, le tatouage géant d'un train allant d'une main à l'autre de Chester Conklin : le côté comédie dénonce l'hypocrisie et l'étroitesse d'esprit des habitants qui vont jusqu'à utiliser la comtesse pour enrichir la caisse du bazar en l'honneur de la station d'épuration qui fait la fierté de la communauté ! Le côté dramatique vient de l'attraction irrésistible éprouvée par les deux protagonistes principaux qui vivent séparés par une faille immense d'incompréhension et qui ne cessent de se blesser : Un bel exemple d'amour-haine ! La comtesse tente de retenir Granger, sa main s'accroche à son bras puis à sa main avant de se perdre sur le bouton de la porte qui se ferme ... L'intensité de leurs échanges est troublante. Le sommet de ce film est la scène dénouement qui voit Pola Negri asséner des coups de fouet à Granger devant l'assemblée réunie pour chasser la comtesse.
Ouh la, un film osé qui vaut le détour !

Holmes Herbert


lundi 7 janvier 2013

Broken Hearts of Broadway - Irving Cummings - 1923


Colleen Moore ...
Mary Ellis
Johnnie Walker ...
George Colton
Alice Lake ...
Bubbles Revere
Tully Marshall ...
Barney Ryan
Kate Price ...
Lydia Ryan
Creighton Hale ...
An Outcast
Tony Merlo ...
Tony Guido (as Anthony Merlo)
Arthur Stuart Hull ...
Barry Peale
Freeman Wood ...
Frank Huntleigh

environ 80 minutes

Mary Ellis (Colleen Moore) une provinciale se rend à New York dans l'espoir de devenir célèbre. Le taxi (Marshall) l'emmène dans une pension tenue par sa femme (Price). Celle-ci voyant que la pauvre petite a peu de revenu lui suggère de partager la chambre de Bubbles (Lake) une jeune fille venue elle aussi faite fortune en ville. Mary fait la connaissance de George (Walker) un compositeur logeant au troisième étage et de Tony (Merlo) un peintre. Les quatre amis se rendent au restaurant pour fêter le succès d'une partition de George et font la connaissance de deux producteurs de Music Hall, Barry Peale et Frank Huntleigh qui se montrent très intéressés par les deux jeunes filles. Bubbles décroche très vite un contrat (et même un peu plus !) avec Barry Peale mais Mary ne peut se résoudre à tricher en sortant avec Huntleigh pour conserver son contrat et Huntleigh la vire à la première occasion. Dès lors Mary en est réduite à voler le lait matinal de sa logeuse et découvre qu'elle n'est pas la seule à tirer le chat par la queue...

Johnnie Walker


Rien de très original dans ce film moralisateur. Et oui, il ne suffit pas de coucher avec votre supérieur pour obtenir la gloire, on vous le déconseille fortement dans ce film (par contre vous pouvez chiper deux bouteilles de lait qui ne vous appartiennent pas, ce n'est pas grave). On rencontre Creighton Hale dans le rôle d'un crève la faim désespéré qui croise le chauffeur de taxi devenu chauffeur de limousine qui lui conte cette histoire en flash back. On se demande pourquoi le producteur tient particulièrement à Mary vu qu'il semble avoir l'embarras du choix en matière de charmantes jeunes femmes ?
Colleen Moore et Johnnie Walker sont sympathiques, sans plus.
On trouve ce film chez Grapevine Video, ou des versions qui ne sont plus éditées de chez Unknown Video ou Sunrise Silents.
Note : il ne s'agit pas de la vie de la célèbre chanteuse Mary Ellis.



mercredi 2 janvier 2013

The Notorious Lady - King Baggot - 1927




Lewis Stone ...
Patrick Marlowe / John Carew
Barbara Bedford ...
Mary Marlowe / Mary Brownlee
Ann Rork ...
Kameela
Earl Metcalfe ...
Anthony Walford
Francis McDonald ...
Manuela Silvera
Grace Carlyle ...
Marcia Rivers
E.J. Ratcliffe ...
Dr. Digby Grant
J. Gunnis Davis ...
William
Lloyd Whitlock ...
Gilbert Patton

79 minutes
La vengeance de Lord Carren semble être le titre français

Mary (Bedford) une jeune femme mariée se rend chez Gilbert Patton (Whitlock) un homme qui salit sa réputation de femme mariée en faisant croire qu'elle le fréquente. Son mari (Stone) la suit dans le but de la protéger et tue accidentellement Patton qui brandit un revolver.
S'ensuit un procès qui voit Marlowe condamné à la potence pour meurtre. Dans le but de le sauver Mary fait croire qu'elle a menti et que Patton était bien son amant. Sauvé certes mais surtout convaincu qu'il a été trompé par sa femme Patrick disparait en Afrique su Sud. Mary le cherche et finit par prendre un paquebot qui l'emmène vers Le Cap. A son bord se trouvent aussi un aventurier gentleman Anthony Walford (Metcalfe), Un riche portugais sans scrupule, Silvera (McDonald) et Marcia Rivers une veuve qui se rend retrouver son frère, le Dr Digby Grant, lequel connait le secret de Marlow maintenant appelé John Carew. 
Silvera poursuit de ses assiduités Mary qui voyage sous le nom de Mary Brownlee suite au procès qui a sali sa réputation. Il connait son passé et va retrouver John Carew qu'il a accepté de financer pour chercher des pierres précieuses le long d'une rivière dangereuse.
Marcia emmène Anthony et Mary qu'elle présente à son frère. Tout ce petit monde se retrouve donc sur le quai où Carew prépare l'expédition en bateau en vapeur. Anthony est ravi car Mary, après lui avoir tout avoué a accepté de l'épouser et il va participer à l'expédition de Carew, en compagnie de Silvera, de l'homme de main de Carew, d'un pilote et de sa fille Kameela (Rork) embarquée clandestinement ...


Un chassé croisé bien monté et quelquefois amusant qui fait que jamais Mary ne croise son mari jusqu'à la fin de ce film et pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent !
Ce film qui commence dramatiquement de manière classique se poursuit sur fond d'aventures. On bascule donc dans la vie de ces anglais qui colonisaient l'Afrique, les paysages sont dépaysants et l'action constante. On ne s'ennuie pas une seconde à suivre les péripéties qui jalonnent cette course au trésor qui voit la cupidité de Silvera le pousser à manipuler les hommes présents afin de s'approprier les pierres précieuses trouvées et se débarrasser des concurrents, à savoir les deux deux hommes qui aiment sans le savoir la même femme, Mary.
Lewis Stone est crédible dans le rôle de cet homme déjà mûr qui se voit trahi par sa jeune femme. Earl Metcalfe est l'infortuné homme qui comprend le sacrifice de Mary et que son honnêteté sauvera, Barbara Bedford a le rôle difficile de la femme aimante qui sacrifie sa réputation pour sauver son mari, Ann Rork est Kameela, la femme secrètement amoureuse de Carew qu'elle suivra en embarquant sur le vapeur. Elle est aussi la fille du producteur de ce film.
On croise un expatrié toujours saoul dont on ne sait rien, et l'homme de main de Carew est accompagné d'un petit singe qui restera auprès de lui après sa mort dans une scène touchante.
Ce film tiré d'une copie 35 mm se trouve chez Grapevine Video. Bonne qualité et chouette film !



samedi 29 décembre 2012

The Shining Adventure - Hugo Ballin - 1925


Percy Marmont ...
Dr. Hugo McLean
Mabel Ballin ...
Mary
Ben Alexander ...
Benny
Wayne Lamont ...
FranklinTribbit (as B. Wayne Lamont)
Mary Jane Irving ...
Lamey
Stella De Lanti


67 minutes
Madeline Brandeis Productions

Mary quitte sa soeur et renonce à sa fortune par amour. Malheureusement son mari meurt peu de temps plus tard et elle met seule au monde un petit garçon, Benny. Le docteur McLean l'assiste à la naissance comme il assiste de nombreux déshérités dans le besoin et sans le sou. 
Le docteur Mc Lean est un habitué de la maison de Philomène, la soeur de Mary qui s'occupe d'oeuvres de charité plus par obligation que par philantropie. Elle est assisté d'un aigrefin en la personne de Franklin Tribbit, chargé entre autres de récupérer les loyers de ses immeubles.
Mary vit chichement avec son fils qu'elle confie de loin à la voisine lorsqu'elle part travailler. Un jour en son absence le rideau de son logement prend feu et Benny doit son salut au docteur McLean venu soigner la fille de la voisine.
Tribbet déclare la mère inapte à la garde d'un bébé et McLean fait placer le bébé chez Philomène, sans qu'elle sache qu'il s'agit de son neveu. Mary désespérée disparait sans laisser de trace ce qui empêche le docteur de lui communiquer la nouvelle.
Le petit Benny ne manque de rien si ce n'est d'amour. Son ami le docteur vient le trouver souvent et lui apporte son amitié. Pendant ce temps, dans un quartier pauvre, Mary travaille durement dans une échoppe et semble durement atteinte dans sa santé mentale ...


Une histoire qui prône les bienfaits de l'amour. L'histoire est bien montée, l'action constante et même touchante par moments de simplicité. Des voleurs pimentent le film vers le milieu et empêche le film de basculer dans la mièvrerie.
Le petit Benny est courageux et a bon coeur, du coup il va se rendre utile et défendre le faible. Forcément il finira par rencontrer sa mère qui serait fière d'avoir un petit garçon tel que lui. Une petite fille au pied tordu est de la partie, son rôle est essentiel puisqu'elle servira de déclencheur à Philomène qi verra du coup le monde sous un autre angle et se découvrira un coeur.
Lorsque Mary demande à sa voisine de jeter un oeil sur le bébé, elle l'abandonne seul au milieu de la pièce avec une bouilloire sur le feu puis ferme la porte et quitte la maison pour de nombreuses heures ... On ne peut s'empêcher de tout de suite penser que cette femme est terriblement inconsciente et cela provoque une espèce d'incompréhension chez le spectateur !
Ben Alexander est un Benny très vivant, Percy Marmont est très humain et Mabel Ballin touchante de douceur. 
Mabel Ballin était la femme de Hugo Ballin le réalisateur de ce film qui clôt sa carrière d'actrice.
On trouve ce film chez Grapevine Video.
Madeline Brandeis était une auteur populaire de livres d'enfants et une productrice de films basés sur ses livres.





mardi 25 décembre 2012

Braveheart - William C. De Mille - 1925



Rod La Rocque ...
Braveheart
Lillian Rich ...
Dorothy Nelson
Robert Edeson ...
Hobart Nelson
Arthur Housman ...
Frank Nelson
Frank Hagney ...
Ki-Yote
Jean Acker ...
Sky-Arrow
Tyrone Power Sr. ...
Standing Rock (as Tyrone Power)
Sally Rand ...
Sally Vernon
Henry Victor ...
Sam Harris

Nipo T. Strongheart ...
Medicine Man

60 minutes environ

Une tribu d'indiens voit ses droits d’accès aux rivières et aux poissons bafoués lorsqu'un riche propriétaire d'une conserverie, Hobart Nelson (Edeson) leur en interdit l'accès et les en chasse.
Dans la forêt, Braveheart (La Rocque) trouve Doroth Nelson (Rich) inanimée après une chute de cheval et la ramène chez elle. En chemin les deux jeunes gens tombent amoureux.
Standing Rock (Power Sr) le chef des indiens s'oppose aux blancs de manière pacifique en envoyant son fils étudier en ville dans l'espoir qu'il pourra bientôt défendre les droits de son peuple. Braveheart retrouve Dorothy mais les deux amoureux doivent faire face à l’opprobre de nombreux blancs.
Braveheart est un sportif très estimé, surtout seulement lorsqu'il fait gagner son équipe. Mais les agissements malhonnêtes du capitaine de son équipe le font renvoyer de l'école après avoir été accusé d'avoir vendu la stratégie de l'équipe à leurs adversaires. Braveheart revient chez lui mais est banni car il a apporté le déshonneur aux siens. Ki Yote (Frank Hagney) se réjouit de ses malheurs et pousse la tribu à se révolter pendant que Bravehart tente d'obtenir les droits de pêche par la voie légale face à une cour d'appel ...



Un chouette petit film sans temps mort et mené de manière très sobre qui nous conte une histoire intemporelle : celle de l'indien au cœur pur et noble qui aime une blanche et se battra seul contre tous. Un bon thème pour illustrer le 25 décembre.
Tourné la même année que The Vanishing American qui le précède de quelques mois, il pourrait avoir inspiré Redskin (tourné en 1929) dont l'histoire est assez similaire.
Dans les deux films les indiens sont envoyés étudier, se démarquent et réussissent, malgré une haine sous-jacente ou carrément directe des blancs. Dans ce film le procès apportera une reconnaissance à Braveheart, comme la guerre apportera des médailles à Nophaie dans The Vanishing American ou la course à pied un trophée à Wing Foot dans RedSkin. Chacun subira l'ire des siens, mais Braveheart ne pourra pas épouser Dorothy qui pourtant l'aime, Nophaie mourra respecté par tous et aimé par l'institutrice, Red Skin pourra épouser Corn Blossom (une indienne Pueblo). 
Le genre de film que j'aime bien.
Le grand et élancé Rod La Rocque se débrouille très bien dans ce rôle de Braveheart, Lilian Rich a l'air sincèrement éprise, Tyrone Power père se montre impassible et fier, Frank Hagney est toujours excellent dans ce genre de grande brute.
On trouve ce film sorti dernièrement chez Grapevine Video.







vendredi 21 décembre 2012

Sweethearts on Parade - Marshall Neilan - 1930



Alice White ...
Helen
Lloyd Hughes ...
Bill
Marie Prevost ...
Nita
Kenneth Thomson ...
Hendricks
Ray Cooke ...
Hank
Wilbur Mack ...
Parker
Ernest Wood ...
Denham
Max Asher ...
Store Manager

65 minutes

Dans un parc de divertissement Helen (White), une jeune femme nouvellement arrivée en ville, fait la connaissance de Nita (Prevost). Les deux jeunes filles épluchent les petites annonces pour trouver du travail et se mettent d'accord pour que Nita se rende postuler dans un grand magasin de la ville qui recherche deux vendeuses. Alors qu'elle attend sa nouvelle amie sur un banc, un marin, Hank (Cooke), s'approche et entame la conversation. Au même moment, Bill (Hughes), un autre marin esseulé aperçoit Helen et vient à sa rescousse. Au retour de Nita, les deux jeunes gens se bagarrent violemment et les jeunes filles s'eclipsent discrètement.
Plus tard Bill retrouve Hank devant une vitrine de magasin où Helen attire les chalands en se montrant très dévêtue dans une baignoire. Hank et Bill finissent par sortir avec les deux demoiselles. Lors d'une soirée, des hommes fortunés viennent s'encanailler et un certain Hendricks (Thomson) se sent attirer par Helen. Le même soir Bill offre une bague à Helen en lui faisant promettre de l'attendre durant son absence.
Pendant que les garçons sont à bord d'un vaisseau qui croise au large, Helen sort avec Hendricks qui la couvre de cadeaux. A son retour Bill croit qu'Helen l'attend toujours mais le repas préparé n'est pas à son honneur ...

On comprend que les passants se massent devant la vitrine, n'est-ce pas ?


Une comédie enlevée sans grande prétention, si ce n'est celle de divertir le spectateur. Le film ne casse pas grand chose bien que le casting soit plaisant. Au final on se demande comment un gars qui se voit évincé par une femme qui recherche la sécurité financière peut quand même croire à son amour sincère et désintéressé ? C'est la magie du cinéma, d'ailleurs dans le fond la vie est souvent un grand cinéma permanent finalement.
Alice White et Marie Prevost sont les deux copines face au charmant Lloyd Hughes et à l'amusant Ray Cooke. Kenneth Thomson est l'homme fortuné. Il y a pas mal de bagarres et on est sensé croire à cette romance peu plausible.
On trouve ce film muet chez Grapevine. La version parlante semble avoir disparu à ce jour. L'accompagnement musical est assez martial, ce qui rajoute un soupçon d'humour.






mercredi 19 décembre 2012

The Sign of the Claw - B. Reeves Eason - 1926



Peter the Great
Edward Hearn ...
Robert Conway
Ethel Shannon ...
Mildred Bryson
Joseph Bennett ...
Jimmie Bryson (as Joe Bennett)
Lee Shumway ...
Al Stokes
Carmencita Johnson ...
Baby


55 minutes

Bob Conway (Hearn) est un policier sur les traces de dangereux voleurs qui s'enfuient par les toits. Son chien Peter le seconde mais Bob se fait assommer par l'un des malfaiteurs tandis que Peter réussit à arracher une manche à l'un des hommes.
Bob retrouve Mildred (Shannon) sa fiancée qui vit avec son frère Jimmie (Bennett). Le jeune homme travaille à la banque et il se trouve qu'il est justement l'homme à la manche arrachée. Peter ne tarde pas à retrouver la veste compromettante et Bob surveille la banque de près sachant que les malfaiteurs menés par Stokes (Shumway) ne vont pas tarder à opérer un audacieux larcin à nouveau.
Les bandits ne savent pas que les coffres sont protégés par un champ électromagnétique et Bob les surprend sur le fait, malheureusement un complice embusqué l'assomme ...



Après les chevaux stars de cinéma, les chiens. Bien sûr on connait Rintintin mais qui connait Peter the Great ? Il faut avouer que ce berger allemand éduqué par la police de Berlin est particulièrement beau et intelligent. Et même si cela parait ridicule, je dirais que son regard est presque humain. 
Le destin de ce chien est bien triste car il est mort la même année d'une balle tirée par un autre dresseur de chien probablement saoul pendant une dispute avec son maître. Pauvre Peter, il ne méritait certainement pas une telle fin.
Le film que l'on trouve chez Grapevine possède une image incroyablement nette et bien préservée, à part quelques images manquantes et une petite attaque de nitrates vers la fin.
La musique accompagne de façon moderne ce film partiellement teinté. On se laisse prendre par l'action qui s'enchaîne sans temps morts.

sur le même disque on a la chance de voir un des 51 films comiques tournés dans la série des Buster Brown (Short, 2 bobines),
Look Out Buster, 1927 - 14 Minutes
Avec Arthur Trimble dans le rôle de Buster Brown le blondinet au costume de marin accompagné de Tige son chien fidèle (avec un cercle autour d'un oeil !) joué par Pete the Dog. 

Dans cet épisode Buster conduit son camion pompier sans égards pour les passants, il va se retrouver avec son fidèle Tige sur les hautes poutres métalliques d'une construction après être tombé amoureux d'une petite fille, pour tomber finalement tout court de haut. Mais tout est bien qui finit bien ... Très drôle et très bien monté !



lundi 17 décembre 2012

Wild Beauty - Gordon MacRae - 1927


Rex the Wonder Horse ...
Thunderhoof, a horse (as Rex)
Valerie ...
Valerie - a horse
Hugh Allan ...
Bill Moran (as Hugh Allen)
June Marlowe ...
Helen Cunningham
Scott Seaton ...
Col. Cunningham
Hayes Robinson ...
Washington - stableman
William Bailey ...
Jim ' Bull' Kennedy
Jack Pratt ...
Davis


65 minutes

Pendant la première guerre mondiale. Bill Moran (Allan) est blessé durant la prise d'un château. Alors qu'il rampe pour se mettre à l'abri il découvre une jument prise sous les décombres. Grâce à elle il réussit à se tirer d'affaire et l'emmène à Mills en California à la fin du conflit.
Non loin de son ranch vit un fier étalon sauvage, Thunderhoof (Rex) qui veille sur un large troupeau. Il repère très vite Valerie la jument ramenée de France. De son côté Bill est épris de Helen Cunningham (Marlowe) la fille du Colonel qui possède Charger, un cheval très rapide. 
Justement une course va être organisée mais Kennedy (Bailey) compte bien la remporter et en profiter pour mettre la main sur la fortune des Cunnningham ainsi que sur Helen.
Il parie donc une énorme somme lorsqu'il se rend compte que son propre cheval ne fait pas le poids face à Valerie ou Charger. Il décide donc de capturer Thunderhoof mais le cheval réussit à s'enfuir.
Peu après Charger se bat contre Thunderoof qui est jaloux de l'attention que semble lui porter Valerie. Blessé, Charger ne peut plus participer à la course et Bill décide alors lui aussi de capturer l'étalon sauvage. Durant l'opération Helen chute de cheval et manque se faire piétiner par le troupeau de chevaux et Kennedy s'empare de Thunderhoof  ...



Évidemment si vous aimez les chevaux vous serez ravis par ce film mené par le magnifique Rex et d'autres acteurs équins tous plus beaux les uns que les autres, Valerie, Charger et les autres.
Du côté des bipèdes Hugh Allan et June Marlowe sont tous deux fort mignons et forment un très joli couple. Bill Bailey incarne le vilain Kennedy et on a droit aux scènes déjà vues mais toujours prenantes comme le troupeau qui s'emballe et la jeune fille qui chute sur sa trajectoire qui se verra sauvée par le héros.
Les images qui nous montrent la première guerre mondiale sont percutantes et une course pleine de suspens survient à la fin de ce sympathique film que l'on trouve chez Grapevine.


samedi 15 décembre 2012

Eyes of Youth - Albert Parker - 1919




Clara Kimball Young ...
Gina Ashling
Gareth Hughes ...
Kenneth Ashling
Pauline Starke ...
Rita Ashling
Sam Sothern ...
Mr. Ashling
Edmund Lowe ...
Peter Judson
Ralph Lewis ...
Robert Goring
Milton Sills ...
Louis Anthony
Vincent Serrano ...
The Yogi
William Courtleigh ...
Paolo Salvo
Norman Selby ...
Dick Brownell
Rudolph Valentino ...
Clarence Morgan (as Rudolfo Valentino)

84 minutes

Le prologue nous explique que depuis la nuit des temps les mages de l'Est nous apportent la sagesse. Justement depuis les Sommets de l'Himalaya un jeune sage est envoyé à l'Ouest. Il entend la prière d'un coeur pur, Gina Ashling (Kimball Young) une jeune femme désireuse d'apporter le bonheur aux autres. Justement Peter Judson (Lowe) un jeune ingénieur qui vient de se voir offrir un poste à l'étranger demande Gina en mariage.  Celle-ci est heureuse d'accepter et Peter lui demande si la pauvreté ne l'effraie pas.
Arrivée à la maison, Le père de Gina (Sothern) lui apprend qu'il est ruiné. Gina propose alors d'accepter de suivre le conseil de Paolo Salvo (Courtleigh) un maestro que sa voix enchante et qui lui prédit un bel avenir comme cantatrice. Son père préférerait la voir épouser Goring (Lewis) un concurrent accompagné de son assistant Louis Anthony (Sills) qui semble épris de Gina.
Arrive alors le sage (Serrano) qui demande un peu de pain. Tout le monde veut chasser l'intrus mais Gina lui offre de se reposer et de manger un peu. Comme elle est désemparée face aux choix à faire dans sa vie, le sage sort alors une boule de cristal qui lui permettra de se projeter dans le futur 3 fois, selon les options judicieusement choisies. 
Gina voit alors la voie du devoir dans laquelle elle s'épuise à s'occuper de tout en plus d'être institutrice, un poste qu'elle va perdre d'ailleurs, tout comme Louis qui préfère du coup courtiser sa soeur Rita (Starke) ....
Elle choisit plus tard de la même manière de voir ce que lui réserve la voie de la carrière dans laquelle elle obtient le succès escompté mais aussi le scandale ...
Pour terminer, la voie de la fortune où elle devient la femme de Goring. Très riche elle se retrouve aussi très seule, son mari fricotant avec une veuve et qui, pour se débarrasser de sa femme, n'hésitera pas à monter de toutes pièces un piège visant à la compromettre avec un homme (Valentino) dans une chambre d'hôtel. Sa réputation finie, elle erre dans la ville. Avant de s'effondrer elle retrouve Peter qui lui avoue l'avoir cherchée partout ...




En 1927 Albert Parker revisitera ce thème qu'il affectionne sans doute particulièrement en tournant The Love of Sunya  avec Gloria Swanson dans le rôle de Gina.
Vincent Serrano marche au ralenti, à cette époque un sage devait forcément marcher de cette façon je suppose ...
Bien sûr vous n'avez pas besoin de boule de cristal pour connaître la voie à suivre, il vous suffit de vous plonger dans votre âme et le chemin vous sera indiqué ! (ce n'est pas moi qui le dit, mais un des intertitres à la fin de ce film qui voit un séduisant Rudolph Valentino dans le rôle peu recommandable de l'imposteur qui piége Gina !). C'est aussi l'occasion de voir Milton Sills encore bien jeune, Pauline Starke, Gareth Hughes, Edmund Lowe du bien beau monde !

On trouve ce film partout (Grapevine, Oldies ..)

jeudi 13 décembre 2012

Raffles - King Baggot - 1925


House Peters ...
Raffles, the Amateur Cracksman
Miss DuPont ...
Gwendolyn Amersteth
Hedda Hopper ...
Mrs. Clarice Vidal
Fred Esmelton ...
Capt. Bedford
Walter Long ...
Crawshay
Winter Hall ...
Lord Amersteth
Kate Lester ...
Lady Amersteth
Freeman Wood ...
Bunny Manners
Roland Bottomley ...
Lord Crowley
Lillian Langdon ...
Mrs. Tilliston
Robert Bolder ...
Mr. Tilliston

54 minutes
D’après le roman publié par by E. W. Hornung.

Un habile cambrioleur sévit dans le beau monde. Sur un transatlantique Raffles (Peters) et son fidèle ami Bunny (Wood) apprennent qu'un bijou d'une valeur inestimable se trouve sur le cou de Madame Tilliston. Observé par Mme Clarice Vidal (Hopper) Raffles s'empare discrètement du collier sans être soupçonné mais à la descente du bateau à Liverpool il remet discrètement le bijou à Monsieur Tilliston avec un mot de mise en garde contre le manque de prudence de sa femme. 

Bunny est un joueur doublé d'un buveur invétéré qui ne rencontre pas le succès escompté auprès de la belle Gwendolyn Amersteth (DuPont) dont il est amoureux, il invite donc Raffles à l'accompagner chez Lord Amersteth afin de placer quelques compliments en sa faveur. Raffles fait la connaissance du Capitaine Bedford, un détective qui se vante de mettre ce fameux cambrioleur sous les verrous incessamment. Raffles parie 100 £ que le capitaine n'y arrivera pas pendant que Lord Amersteth montre son coffre fort réputé inviolable...

Ce film est la énième version qui tourne autour des oeuvres écrites par E. W. Hornung. Visiblement ses romans fascinaient les foules ! Auparavant on a pu voir John Barrimore en 1917 (déjà la septième version) et on verra parmi les acteurs célèbres qui tourneront dans ce rôle David Niven en 1939 ou même Ronald Colman en 1930.
Toute l'astuce tient à ce que Raffles est un gentleman cambrioleur qui dérobe pour le fun et qui restitue son butin en s'arrangeant pour placer auparavant un pari dont l'enjeu sera versé au foyer du soldat.
House Peters se montre très à l'aise dans ce rôle d'homme qui plait aux femmes mais l'histoire n'est pas menée de façon transcendante.

mardi 11 décembre 2012

The Arizona Kid - Horace B. Carpenter - 1929



Art Acord ...
Bill 'The Arizona Kid' Strong
Carol Lane ...
Mary Grant
Cliff Lyons ...
Red Hank
Lynn Sanderson ...
Bud Jenkins
James Tromp ...
Postmaster Stebbins
Bill Conant ...
Sheriff Morton
Horace B. Carpenter ...
Jake Grant (as H.B. Carpenter)
George K. Hollister ...
Manuel Labor (as George Hollister)
Star the Horse ...
Star, Bill's Horse
Rex the Dog ...
Rex, Bill's Dog

Parfois intitulé par erreur Pursued
Moins de 60 minutes

Thw Arizona Kid (Acord) passe pour un original. Sur la trace de bandits il n'hésite pas à s'habiller de manière voyante et se comporte comme un pied tendre qui ne saurait pas monter à cheval.
Justement les bandits ont kidnappé Jake Grant (H.B. Carpenter en personne) après avoir dévalisé un transport de fonds et The Kid débarque en toute innocence. Pour occuper les hors-la-loi il fait des tricks avec son lasso et fait le show avec son cheval Star.
Quand la fille de Jack, sur les traces de son père fait son apparition, les bandits se montrent très intéressés par elle et The Kid ruse pour la soutirer des mains des affreux jojos emmenés par Red Hank (Lyons).


Les westerns comiques sont toujours un peu déprimants. Là on a un héros qui fait le pitre, il démontre son agilité au lasso sans problème et son cheval Star nous gratifie de quelques tricks. Pourtant c'est un style peu convaincant pour Art Acord dont la carrière va bientôt se terminer abruptement.




dimanche 9 décembre 2012

Love Never Dies - King Vidor - 1921



Lloyd Hughes ...
John Trott
Madge Bellamy ...
Tilly Whaley
Joseph Bennett ...
Joel Eperson
Lillian Leighton ...
Mrs. Cavanaugh
Fred Gamble ...
Sam Cavanaugh (as Fred Gambold)
Julia Brown ...
Dora Boyles
Frank Brownlee ...
Ezekiel Whaley
Winifred Greenwood ...
Jane Holder
Claire McDowell ...
Liz Trott

64 minutes
D'après "The Cottage of Delight" de William Nathaniel Harben

John Trott (Hughes) est un jeune homme auquel sa mère, prostituée (McDowell) fait honte et les gens murmurent sur son passage. Un jour John fait la connaissance de Tilly (Bellamy) une jeune fille qui ignore tout de sa famille et l'épouse. Vivant tous deux dans un joli cottage, le jeune couple nage dans le bonheur. Malheureusement le passé rattrape John car le père de Tilly apprend le terrible secret de John et furieux se rend dans le foyer des deux tourtereaux dans le but de tuer celui qui apporte le déshonneur à la famille. Tilly le supplie de n'en rien faire et le père accepte à condition qu'elle le suive. Tilly n'a pas le temps d'écrire un mot et le cocher transmet le message de façon à ce que John croie qu'elle ne veut plus le voir et qu'il ne doit sous aucun pretexte chercher à la retrouver.
John désespéré décide de quitter la région et emmène sa petite soeur avec lui. 
Une tempête éclate et le train qui les transporte déraille faisant de nombreuses victimes. John déclare que sa soeur et lui sont morts dans l'accident ...



Le film romantico-dramatique dans toute sa splendeur, Deux jeunes gens s'aiment profondément mais sont séparés injustement. Évidemment il est difficile de ne pas compatir devant la douleur d'un jeune homme aussi mignon et aussi convainquant que Lloyd Hughes. Par contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai souvent un peu de la peine avec Madge Bellamy. Il y a chez elle un indéfinissable côté superficiel compensé par de grands yeux de poupée qu'elle utilise au mieux pour faire passer des émotions qui ne semblent pas très profondes. Les messieurs ne seront peut-être pas d'accord ?
Il manque quelques bouts essentiels pour la compréhension de ce film et c'est dommage, même si on imagine l'action dans les grandes lignes.  On trouve ce film plutôt bien restauré bien que tronqué chez Oldies par exemple.

Quelques photos supplémentaires

Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au Service de la loi Au bout du monde Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bon petit diable (Le) Bru (La) Bête enchaînée (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur Fidèle Coeur de l'humanité (Le) Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Lâche (Un) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Maître à bord (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Mécano de la Général (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Père Serge (Le) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Repentir (Le) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Rédemption de Rio Jim (La) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révoltés (Les) Révélation Sa majesté la femme Satan Secrets Secrétaire particulière (La) Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois lumières (Les) Trois âges (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La) amant éternel (L') Île du Salut (l')

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