Bienvenue !

BIENVENUE ET MERCI POUR VOTRE VISITE !
Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
Lazybones


Retrouvez-nous sur FB, ou suivez le flux RSS de ce blog en cliquant sur les icônes à votre droite ! Follow us on FB or get the feed!


Rechercher dans ce blog

Archives du blog

mercredi 15 avril 2015

Behind the Front - A. Edward Sutherland - 1926



Première guerre mondiale, Riff Swanson, un détective pas très malin se fait dérober sa montre par un pickpocket, Shorty McKee. Le petit bonhomme s'enfuit poursuivit par Riff et se faufile par la fenètre dans une maison où Betty Bartlett-Cooper s'occupe de recruter des hommes pour qu'ils s'engagent dans les troupes. Elle-même aimerait bien s'engager mais son père s'y oppose fermement à moins qu'elle n'arrive à engager 25 hommes avant 16h00 le même jour.
Betty cache donc Shorty dans un coffre juste avant que Riff n'apparaisse à la fenêtre à son tour. Betty convainc facilement Riff de s'engager en lui demandant s'il veut bien être son héros de guerre. Elle lui remet donc l'une de ses photos sur laquelle est écrit "à mon héros". Plus tard elle fait de même avec Shorty qui tombe lui aussi dans le panneau. 
De son côté Betty est ravie car elle va pouvoir s'engager tandis que les deux hommes embarquent pour la France. Riff ne cesse de se demander où il a vu Shorty et celui-ci se garde bien de lui le rappeler. Les deux hommes deviennent amis ...


Curieuse comédie qui prend le parti de montrer la guerre sous son côté absurde. Les deux hommes ne savent pas où ils se trouvent, les généraux passent sans les regarder, ils sont arrêtés, mangent du pain tellement dur qu'il est impossible de le couper, leur sergent leur fait des misères. Le sergent et les deux lascars croient tous être les futurs beaux-frères du Capitaine Bartlett-Cooper, frère de Betty ! bref, on ne rit pas vraiment devant les pitreries des deux hommes qui n'ont pas l'air très convaincus eux-mêmes. La fin est prévisible et sans surprise ...
Richard Arlen a un tout petit rôle, on l'aperçoit au début puis à la fin du film.


60 minutes

Wallace Beery ...
Riff Swanson
Raymond Hatton ...
Shorty McKee
Mary Brian ...
Betty Bartlett-Cooper
Richard Arlen ...
Percy Brown
Hayden Stevenson ...
Capt. Bartlett-Cooper
Chester Conklin ...
Scottie
Tom Kennedy ...
Sergeant
Frances Raymond ...
Mrs. Bartlett-Cooper
Melbourne MacDowell ...
Mr. Bartlett-Cooper
Jerry Mandy ...
Limburger soldier
Charles Sullivan ...
Soldier
Gertrude Astor ...
French barmaid


mercredi 8 avril 2015

Oh, Doctor! - Harry A. Pollard - 1925





"Un hypocondriaque est un homme qui sait qu'il est né pour mourir - et qui passe sa vie en s'appliquant à bien le faire", ainsi commence ce film qui nous montre Rufus Billop (orthographié de cette manière dans le film) dès sa naissance délicate et ses débuts en couveuse. Visiblement sa vie débute sous de sombres auspices, le petit garçon est élevé dans du coton et grandira surprotégé.

Plus tard devenu adulte et ayant perdu ses parents Rufus prend des potions à la moindre émotion. Il vit maintenant avec sa tante Beulah qui ne prend pas ses maux très au sérieux. Elle fait venir le Docteur Maude, une ostéopathe plutôt brutale qui le traumatise en le soignant. Attiré par les cris du pauvre garçon malmené par la grande et costaude femme, un docteur qui passait dans la rue lui conseille de passer quelque temps dans un sanatorium. Rufus lui explique qu'il n'a pas un sou mais qu'il touchera 750'000 dollars dans trois ans s'il est toujours en vie. Aussitôt germe dans l'esprit du Dr Seaver un plan pour gagner de l'argent facilement avec l'aide de trois de ses amis, MM. Clinch, Peck et McIntosh. Les trois hommes assez escrocs sur les bords font signer à l'hypocondriaque persuadé de sa mort imminente un contrat leur laissant toute sa fortune en échange d'une avance de 100'000 dollars. 

Maintenant confortablement installé dans un lit et veillé par une nurse peu avenante nommée Mary Schultz, Rufus dépérit. Inquiets pour leur investissement, les trois escrocs décident de lui fournir une nurse plus affriolante afin de le garder en vie encore jusqu'à la date butoir où il devrait toucher son héritage.
A la vue de l'infirmière Dolores Hicks, Rufus a des palpitations mais la jeune fille se montre peu intéressée par le malade. Le soir même la tante Beulah et Dolores sont invitées à danser par Monsieur Clinch et Rufus découvre la petite servante dansant devant le poste de radio avant de rejoindre son cavalier. Après que le serviteur chinois lui-même ait retrouvé une demoiselle et que le chien soit parti avec une chienne de passage, Rufus se retrouve tout seul à la maison et décide de changer de vie. Puisque les femmes aiment les hommes sans peur, il deviendra sans peur ! Il décide d’acheter une voiture et fait la connaissance de Buzz Titus, un homme connu pour son amour de la vitesse ...

Dans la même veine qu'Harold Lloyd, Reginald Benny porte des petites lunettes rondes et fait des acrobaties. Il finira par se retrouver au sommet d'un mat sur un gratte-ciel et tiendra à prouver à tout le monde qu'il n'a peur de rien.
L'histoire est bien gentille, mais le début est beaucoup trop long et mou par rapport à la dernière partie qui passe au mode actif trop tard.

Reginald Denny était un acteur très sollicité, entre 1919 et 1929 il apparait dans pas moins d'une 60e de films à Hollywood. Sa carrière cinématographique se poursuivra avec de beaux succès jusqu'en 1966. Quelques mois plus tard il mourra d'une crise cardiaque en 1967. D'une famille d'acteurs anglais, il deviendra pilote en 1917 durant la première guerre mondiale, au sein de l'armée il sera champion de boxe. Tout cela lui a servi tout au long de sa carrière.

Parallèlement à sa vie devant les caméras, il avait une grande passion pour les avions télécommandés qu'il développait (il avait un magasin de modèles réduits) et fait partie des pionniers qui ont conçu les premiers drones utilisés par l'armée.


63 minutes

Reginald Denny ...
Rufus Billings Jr.
Mary Astor ...
Dolores Hicks
Otis Harlan ...
Mr. Clinch
William V. Mong ...
Mr. McIntosh
Tom Ricketts ...
Mr. Peck
Lucille Ward ...
Aunt Beulah Rush
Mike Donlin ...
Buzz Titus
Clarence Geldart ...
Doctor Seaver (as Clarence Geldert)
Blanche Payson ...
Dr. Maude - the osteopath
George Kuwa ...
Chang
Martha Mattox ...
Death Watch Mary Schultz
Helen Lynch ...
Maid

On trouve ce film chez Grapevine par exemple ... ou sur le net en ce moment.


mercredi 1 avril 2015

Queen Kelly - Erich von Stroheim - 1929



Le prince Wolfram est un joyeux luron qui flirte avec les filles de façon très libertine. Il se trouve qu'un reine imbue d'elle-même et jalouse, Regina, ait jeté son dévolu sur lui. Les deux jeunes gens doivent se marier en automne.
Alors que le prince revient complétement saoul à califourchon sur l'un des chevaux d'une calèche remplie de demoiselles plutôt hardies, la reine, furieuse et très dévêtue, le regarde depuis son balcon. Wolfram est accueilli en grande pompe au palais bien qu'il ne tienne pas sur ses jambes.
Plus tard, enfin dessaoulé Wolfram même un détachement de soldats et croise la route des orphelines du couvent d'à côté. Les jeunes filles s'écartent pour laisser passer les cavaliers mais Wolfram s'arrête devant l'une d'elles, Kelly, et éclate de rire car dans son émotion elle a perdu sa culotte qui git à ses pieds. Furieuse Kelly lui l'envoie à la figure ce qui provoque des remous parmi les sœurs scandalisées par le geste de l'impudente jeune fille.
Kelly est privée de repas et envoyée dans son lit. Elle prie la Sainte Vierge de revoir le prince et de son côté Wolfram ne peut oublier la rencontre. 
Ce soir là la reine désireuse de calmer les ardeurs du jeune homme fait annoncer leurs fiançailles en avance pour le lendemain. 
Désireux de revoir la belle Kelly le prince et son second se rendent au couvent. Comme ils ne savent dans quelle chambre se trouve la jeune fille ils simulent un incendie en provoquant beaucoup de fumée avant de kidnapper Kelly alors qu'elle sort de sa chambre en chemise de nuit et de la ramener au palais, enveloppée dans le manteau du prince.
Au palais les deux jeunes gens s'avouent leur amour mais la reine fait son apparition et chasse Kelly à coups de cravache vengeurs ...



 Alors au sommet de la gloire Gloria Swanson et le caractériel Erich Von Stroheim s'associent pour produire et réaliser ce film qui sera présenté sous une forme tronquée après l'arrivée du parlant et un désaccord entre Gloria et le réalisateur.
Le film sensé durer 5 heures sortira dans une version courte qui termine par le suicide de Kelly et qui voit le prince se donner la mort au dessus du corps de la pauvre fille. Sur les 30 bobines prévues von Stroheim n'en a tourné que 10. En effet le Jazz Singer vient de sortir et personne ne parie plus un kopeck sur les films muets. Du coup von Stroheim furieux interdit la distribution de ce film tronqué aux Etats-Unis. Il y a une cinquantaine d'année seulement une vingtaine de minutes manquantes tournées par Stroheim seront retrouvées : on y voit Kelly se rendre dans le bordel tenu par sa tante en Afrique. Sur son lit de mort celle-ci souhaite voir sa nièce se marier avec un affreux bonhomme riche et malade incarné par Tully Marshall. C'est donc une histoire de déchéance terrible qui est programmée.

Les images sont somptueuses (photographie de Paul Ivano), les décors richissimes, les acteurs expriment parfaitement  leurs sentiments et c'est avec intérêt que l'on suit ce film sensuel et osé que l'on aurait souhaiter voir dans son intégralité. Malgré tout à la relecture du résumé ci-dessus on ne peut s'empêcher de penser que le scénario est complétement loufoque d'une certaine manière. D'ailleurs dans le fond cette histoire est plutôt odieuse et j'aurais même tendance à penser que le scénario est très faible ... Mais contre toute attente le réalisateur nous fournit assez de plans appuyés et très soignés ce qui fait qu'on accroche presque malgré soi.
Ce sont quelques images des scènes du couvent que montre Norma Desmond à William Holden dans  le chef-d’œuvre de Billy Wilder Sunset Boulevard, qui voit les deux stars Swanson et Von Stroheim réunies à nouveau.


Il existe un coffret édité par MK2 contenant trois films Erich von Stroheim dont la version montrée en 1932 de Queen Kelly, c'est à dire la version tronquée.  La même version est visible à ce jour sur youtube en version italienne.

On trouve la version rallongée d'environ 20 minutes chez Kino Lorber.


75 ou 101 minutes suivant les versions

Titre français : La reine Kelly

Gloria Swanson ...
Kitty Kelly / Queen Kelly
Walter Byron ...
Prince Wolfram
Seena Owen ...
Queen Regina V

mercredi 25 mars 2015

Salomé - Charles Bryant, Alla Nazimova - 1922


A  la cour du roi Hérode, Salomé attire tous les regards au grand déplaisir de sa mère, devenue la femme de Hérode après que le roi ait fait tué son mari pour l'épouser.
La jeune fille quitte la table et regarde la lune lorsqu'elle entend la voix du prophète enfermé par son beau-père dans un puits. Fascinée par le visage de Jean le Baptiste éclairé par la lumière du puits, Salomé convainc Narraboth le Capitaine des gardes d'ouvrir la geôle en lui offrant son sourire en échange de la clé. Jean le Baptiste a vu la lumière (au propre et au figuré) mais il refuse les avance de la Princesse. 
Atterré par la scène, Narroboth se donne la mort en se plantant un poignard dans la poitrine; malgré tout la jeune fille ne le voit pas.
Hérode quitte alors la table et demande à Salomé de manger, boire ou de danser pour lui. Comme elle refuse toutes ses propositions, il finit par lui promettre tout ce qu'elle peut désirer en échange d'une danse. Voyant le désir dans les yeux de son beau-père Salomé voit un moyen d'obtenir enfin Jean le Baptiste. Elle danse puis demande la tête prophète.
Horrifié Hérode refuse la quête macabre mais la jeune fille insiste. Comme personne n'ose lever le bras contre celui qui a vu Dieu, Salomé descend seule dans la fosse armée d'une épée ...
 



Poème macabre très beau et poétique. Les décors et les costumes sont absolument extraordinaires et les scènes superbes. Les images esthétiquement proches de la perfection et parfaitement maitrisées nous gardent sous le charme. Le montage est comme une longue respiration qui aboutira à la mort de Salomé. "Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort", comme le dit l’héroïne de ce film en prononçant ses dernières paroles.

Alla Nazimova se comporte comme un petit page boudeur et sûr de son charme. Sa figure androgyne se prête à merveilles au style du film. Ses perruques font ressortir ses traits parfaits et le jeu du noir et du blanc appuie sur les contrastes de manière très heureuse. Les perspectives et les décors ombrés accentuent la précision des scènes. Les accessoires créent un monde magique et lointain proches du fantasme ou du rêve.

Natacha Rambova - de son vrai nom Winifred Kimball Shaughnessy - était à la base une danseuse qui se tourna ensuite vers la décoration. Elle innova et apporta l'art nouveau et l'art deco sur les plateaux de cinéma. Elle était aussi la femme de Rudolph Valentino qu'elle avait rencontré sur le tournage de Camille en 1921 (dont l'actrice principale est aussi Nazimova). Pour ce film elle s'est inspirée des illustrations que Aubrey Beardsley a faites pour la première édition de cette pièce de Oscar Wilde.

 Produit par Alla Nazimova


D'après la pièce de Oscar Wilde, scénario de Natacha Rambova sous le nom de Peter M. Winters


 72 minutes

Mitchell Lewis ...
Herod, Tetrarch of Judea
Alla Nazimova ...
Salome, stepdaughter of Herod (as Nazimova)
Rose Dione ...
Herodias, wife of Herod
Earl Schenck ...
Narraboth, Captain of the Guard
Arthur Jasmine ...
Page of Herodias
Nigel De Brulier ...
Jokaanan, the Prophet
Frederick Peters ...
Naaman, the Executioner
Louis Dumar ...
Tigellinus

 Davantage d'informations
https://salomenazimova.wordpress.com/photos/

Quelques superbes illustrations de Aubrey Beardsley




mercredi 18 mars 2015

Der Student von Prag - Stellan Rye - 1913



En 1820 à Prague. Sur la terrasse d'un bistrot, un étudiant nommé Balduin se lamente car il a perdu sa fortune. Comme il est connu pour être le meilleur escrimeur de la ville, ses camarades l’apostrophent mais Balduin reste prostré sur sa chaise malgré les charmes d'une bohémienne qui danse sur une table derrière lui et qui semble s'intéresser à lui.
Un fiacre dépose un vieil homme qui s'installe à sa table sans demander la permission de le faire. Les deux hommes, Balduin et le vieillard nommé Sacapinelli s'en vont ensuite sur la route.
Pendant ce temps la comtesse Margit participe à une chasse à cour avec son fiancé le baron Waldis-Schwarzenberg qu'elle épousera sans amour pour obéir à son père.
Après avoir quitté la troupe elle galope sur la route poussiéreuse et dépasse les deux hommes avant que son cheval ne fasse un écart et la précipite dans une mare. Balduin qui se trouve justement tout près se précipite et sauve la jeune femme qui lui remet un talisman.
Balduin est amoureux de Margit et Scapinelli qui s'introduit dans sa mansarde lui propose alors une fortune de 100'000 pièces d'or contre "quelque chose" qui se trouve dans la pièce. L'infortuné jeune homme accepte sans se douter qu'il fait partie du lot. Du miroir sort alors son reflet que Scapinelli emmène. Tout d'abord Balduin ne se rend pas compte de l'impact produit par la disparition de son reflet. Maintenant fortuné il est admis au palais et séduit Margit. Ayant vent de l'idylle le fiancé provoque Baldwin en duel ignorant qu'il a affaire au champion local. Le père de Margit demande clémence mais le double de Baldwin se rend au duel et tue le baron Waldis-Schwarzenberg. 
Dès lors Balduin est persona non grata au palais sans compter qu'il se retrouve face à son double ...

Le moins qu'on puisse dire c'est que dieser Student ... studiert aber nicht so viel ! Balduin est la victime de son propre désir pour la comtesse, il perd son âme qu'il vend au diable au profit de son double sans conscience qui dès lors ne le lâchera plus.

Disons le tout de suite ce film est surtout intéressant pour les passionnés de cinéma muet car il l'est l'un des premiers longs métrages tournés ces années-là, la maitrise des images est tout à fait remarquable pour un film réalisé à cette époque. Certaines scènes sont de toute beauté, comme ces cavaliers filmés de face qui galopent dans la direction de la caméra dans un nuage de poussière. Les effets spéciaux sont très bien conçus et le réalisateur joue avec les ombres.

Vu de nos jours force est de constater que l'action est lourde et lente. Si on comprend sans difficulté les grandes lignes du scénario, on peine à comprendre les finesses qu'il pourrait y avoir (je ne suis pas sûre qu'il y en ait beaucoup ou alors c'est un film qui s'adresse à des spectateurs particulièrement alertes dont je ne fais pas partie !). IL y a peu d'intertitres explicatifs.

Le personnage de la bohémienne est visible à l'image tout au long de l'action, par contre elle semble invisible aux yeux de Balduin. Elle représente sans doute une voie du destin ou incarne quelque part un regret ou la jalousie. C'est elle qui déclenchera le drame final par un objet dérobé dans la chambre de la comtesse qu'elle apportera au comte ce qui aboutira au duel. Le rôle de son personnage n'est toutefois pas très clair pour moi. 

Hanns Heinz Ewers était un auteur de littérature fantastique très populaire qui a collaboré au scénario de ce film. Il est d'ailleurs filmé en présence de l'interprète principal Paul Weggener au début du film.

Plus de détails sur


http://www.arte.tv/fr/l-etudiant-de-prague-de-hanns-heinz-ewers/7403146,CmC=7402454.html

http://www.filmportal.de/node/50809/gallery

Titre français : L'étudiant de Prague

d'après un roman de Hanns Heinz Ewers

Version restaurée 83 minutes

visible sur Youtube à ce jour

Paul Wegener ...
Balduin
John Gottowt ...
Scapinelli
Grete Berger ...
Komtesse Margit
Lyda Salmonova ...
Lyduschka
Lothar Körner ...
Graf von Schwarzenberg
Fritz Weidemann ...
Baron Waldis-Schwarzenberg


jeudi 12 mars 2015

The Flapper - Alan Crosland - 1920


A Orange Springs, un endroit perdu situé au sud des Etats-Unis, la fille du sénateur King, Geneviève, est élevée dans du coton avec son petit frère et sa petite soeur. 
Lorsque son ami du même âge, le jeune Bill Forbes, passe la chercher en bateau pour l'emmener boire un verre pour fêter son admission dans une école militaire c'est le scandale à la maison. 

Le sénateur décide d'envoyer sa fille dans l'école privée de Mme Paddle que le pasteur recommande. L'école se trouve près de New York et Bill se retrouve justement dans son académie militaire non loin.
C'est l'hiver. Les jeunes filles du pensionnat pratiquent le ski et la luge. De son côté, Bill, assez vantard fait le malin en patin à glaces pour épater la galerie. Un mystérieux inconnu passe tous les jours devant l'établissement à cheval et les jeunes filles s'amusent à lui inventer une identité romanesque.
Un jour Bill emmène en traineau Geneviève qui est devenue Ginger pour ses amies. Malheureusement contrairement à ses dires il ne sait pas conduire l'attelage et le cheval s'emballe après avoir éjecté les deux jeunes gens du traineau.
Pendant que Bill court afin d'arrêter le cheval, le mystérieux inconnu survient et ramène Ginger au pensionnat où son arrivée fait grande impression auprès des copines. Pour les épater et bien que les sorties soient interdites par Madame Paddles, elle décide d'accepter l'invitation à danser le soir même de l'inconnu qui indique s'appeler Richard Channing. Celui-ci ignore que Ginger n'a que 16 ans car elle prétend en avoir 20 même si elle se comporte de manière assez étrange. La soirée se déroule plutôt bien jusqu'à l'apparition de la directrice du pensionnat qui vient récupérer la jeune fille. Avant de partir celle-ci a le temps d'entendre Richard parler d'elle comme d'une petite fille.
De retour dans sa chambre Geneviève décide d'en finir avec la vie mais un bruit dans la chambre d'à côté attire son attention. Hortense est sur le point de quitter la maison après avoir cambriolé le coffre de l'école. Par la fenêtre elle a lancé ses valises à son amant qui l'attend dans sa voiture à la porte d'entrée ...


Une comédie étonnante. Ginger n'a rien d'une flapper, elle se montre très ingénue et naïve. Le romanesque lui fait prendre des risques inconsidérés, elle joue un rôle de femme fatale.
L'action se laisse suivre, il y a quelques scènes fort amusantes, comme la sortie en traineau avec Bill, de belles images dans la neige, des vues de New York bien encombrée de piétons, de bus, de voitures et de chars. Au bal Ginger se retrouvera sous une tête d'élan empaillée qui lui fera un clin d'oeil.
Il y a en outre de très jolis intertitres soignés.

Olive Thomas sera trouvée empoisonnée peu de temps après ce film, elle décédera à l’hôpital de Neuilly-sur-Seine 5 jours plus tard en septembre 1920. Sa mort sera déclarée accidentelle. Après avoir incarné une mini vamp et des teenagers, elle aura été la première actrice à incarner une "flapper". Elle était mariée à Jack Pickford depuis 1916, après un premier mariage très jeune.

Athole et sa soeur Norma Shearer jouent toutes les deux des copines de Geneviève au pensionnat.

Theodore Westman Jr. (Bill) ne tournera que 3 films et décédera en 1927 à l'âge de 24 ans.
C'est le 9e est dernier film de Katherine Johnston qui épousera le réalisateur George Archainbaud avec lequel elle vivra jusqu'à sa mort à lui en 1959.
 
Scenario Frances Marion


88 minutes

Olive Thomas ...
Genevieve King
Theodore Westman Jr. ...
Bill Forbes
William P. Carleton ...
Richard Chenning (as W.P. Carleton)
Warren Cook ...
Sen. King - Ginger's Father
Katherine Johnston ...
Hortense
Arthur Housman ...
Tom Morran aka The Eel
Louise Lindroth ...
Elmina Buttons (as Frances Marshall)
Marcia Harris ...
Mrs. Paddles
Charles Craig ...
Rev. Cushil
Bobby Connelly ...
King Jr
Maurice Steuart ...
Schoolboy (as Maury Stewart Jr.)



dimanche 8 mars 2015

The Iron Rider - Jacques Jaccard - 1926

 
Yak Halliday est un habile cowpuncher. Le jour où il reçoit sa paie il se rend en ville pour retrouver la belle Anita Nelson, une jeune fille qu'il aimerait bien épouser. Avec seulement 30 dollars de salaire mensuel il ne voit pas comment acheter un ranch et du bétail. Il décide donc de jouer au poker avec Parson Larkin, un escroc accompagné d'un homme de main qui manie très bien le couteau, Knife Morgan.
Yak n'imagine pas une seconde que les deux hommes sont des tricheurs et se retrouve les poches vides. Alors qu'il est sur le point de quitter le saloon, Larkin lui propose de jouer son cheval Boy. Évidemment le pauvre garçon perd aussi son fidèle destrier. Dunk, un vagabond qui vide les verres du saloon lui révèle qu'il a vu les hommes tricher. Aussitôt notre héros saute sur sa monture et s'enfuit au loin. Poursuivi, il finit par semer Larkin et ses hommes et retrouve Dunk qui a été chassé de la ville. Celui-ci lui avoue alors avoir été en prison et avoir reconnu deux anciens détenus dont les têtes sont mises à prix dans les deux joueurs de poker ...

Pas besoin de vous raconter la suite, je suis sûre que vous avez deviné !
J'ai peine à croire que ce film dure 1 heure tant le scénario est mince. Tout se résume en quelques mots. L'action est très quelconque à part les scènes où Yakima Canutt effectue quelques acrobaties à cheval. Le rôle de la jeune femme est d'attendre son amoureux de préférence sous le porche de la maison. Rien de passionnant.

Ce n'est pas le premier film qui voit réunis Jacques Jaccard et Yakima Canutt qui produit en outre ce film.

On trouve ce film chez Sinister ou Grapevine comme on peut le voir avec les jaquettes ci-dessus et ci-dessous !

60 minutes

Yakima Canutt ...
Yak Halliday
Elsa Benham ...
Anita Nelson (as Elsie Benham)
Jim Corey ...
Parson Larkin (as James Corey)
Carl Sepulveda ...
'Knife' Morgan (as Lee Sepulveda)
Alfred Hewston ...
Tex Clayton (as Alfred Howston)
Nelson McDowell ...
Dunk
Les Bates ...
Sheriff
Boy ...
Yak's Horse


dimanche 1 mars 2015

Orphans of the Storm - D.W. Griffith - 1921


Un bébé est enlevé à sa mère, une aristocrate ayant épousé un roturier. Déposé sur le parvis de Notre Dame en plein hiver le bébé a peu de chances de survivre. Un pauvre homme apporte sa propre fille qu'il compte proposer à l'adoption sur le même parvis. A la vue du bébé il change d'avis et ramène les deux petites filles à la maison où elles seront élevées comme deux soeurs. Sur le bébé adopté M. Girard trouvera un pendentif dans lequel un petit mot indique "elle s'appelle Louise, prenez soin d'elle". Sa mère, la future Madame de Lignères se languit de sa petite fille.

A la mort de leurs parents et après une épidémie de peste qui a rendu aveugle Louise, les deux soeurs décident de monter à Paris pour tenter une opération des yeux.
Au relais, pendant que le cocher attèle des chevaux frais, un riche équipage arrive et le Marquis de la Praille en descend. Il s'agit d'un homme brutal qui prend ce qu'il lui plait et justement Henriette et ses airs angéliques lui plaisent d'office. Il envoie donc son homme Lafleur organiser le rapt de la pauvre fille.
Arrivées à Paris Louise et Henriette ne retrouvent pas l'homme chargé de les loger et pour cause, il a été drogué par Lafleur qui réussit à faire enlever Henriette tandis que Louise hurle de terreur et manque tomber dans la Seine. La pauvre petite est emmenée par l'affreuse mère Frochard, une femme sans foi ni loi qui compte l'utiliser pour amadouer les passants et faire la manche. Elle vit dans un taudis en compagnie de ses deux fils, le fluet Pierre qui est rétameur et Jacques, un gros costaud qui utilise sa force pour s'imposer.
Pendant ce temps Henriette est livrée et déballée tel un paquet à la réception de La Praille connu pour ses soirées de débauche. Le Chevalier de Vaudrey, le neveu de la Comtesse de la Lignères (et accessoirement la maman de Louise qui, poussée par sa famille, a épousé le comte de Lignères) est présent ...

Du grand spectacle, certes, mais au final l'impression d'être passée à côté de quelque chose me laisse sur ma faim ... 
Le Marquis de Praille jette son dévolu sur Henriette mais ne revient pas à la charge (alors qu'on s'attend à le voir revenir sur le devant de la scène), Henriette porte le collier de Louise (pourquoi Louise ne le porte-t-elle pas ?), les deux soeurs vivent à quelques pas l'une de l'autre mais ne se retrouvent pas (évidemment cela fait durer le suspens), on introduit allégrement Danton que Henriette sauvera sans connaitre son identité (ce qui démontre son bon coeur et sa générosité), Robespierre traine dans les couloirs de son immeuble (il n'a que ça à faire je suppose), les deux soeurs sont coquettement habillées (alors que le peuple est en guenilles), le chevalier de Vaudrey assiste aux soirées de La Praille (ah, ce débauché ? mais heureusement finalement !), un certain Jacques-forget-not veut se venger de Vaudrey et des de Lignères car son père a été torturé, plomb bouillant versé dans ses veines, car il avait déplu à la famille et ne pouvait plus payer son loyer (ce sont des horribles aristocrates à l'en croire), la guillotine ne fonctionne pas bien d'après le bourreau (joué par Louis Wolheim) mais elle fait son travail sans faillir, etc ...

Il est vrai que je n'avais pas trop envie de voir ce film dont on parle tellement, je n'aime pas trop les films costumés ...


Griffith utilise plusieurs fois le terme de Bolchevisme ce qui est parfaitement hors de propos en ce qui concerne la révolution française dans un film dont l'action se passe principalement avant 1789.

Danton est présenté comme le sauveur du peuple, Robespierre comme un homme de pouvoir sans scrupule.
En réalité les deux hommes aux actions controversées seront tous deux guillotinés, Danton en avril 1794, Robespierre, condamné sans procès, sera guillotiné peu de temps après en juillet 1794. On l'aura compris le film brille davantage par le côté romanesque que par le côté historique.


Il faut admettre que D.W. Griffith excelle dans le romantisme, ses personnages se croisent sur un fond de révolution qui apporte une tension supplémentaire et surtout plante de beaux décors comme il les aime, avec une foule immense de sans culottes qui se montrent peu enclin à la commisération lors du procès.

Les deux soeurs Gish sont adorables de douceur et expriment à merveilles leurs angoisses et leurs sentiments. Joseph Schilkraut dont c'est le premier rôle américain semble trop fragile pour être un héros plausible mais il paraît très amoureux, Creighton Hale est méconnaissable sous sa perruque et apporte une part sensée humoristique peu heureuse, Monte Blue est imposant dans le rôle de Danton et Lucille La Verne ressemble à un homme.

Le film est à voir bien sûr, la romance et l'histoire de ces deux soeurs vous garderont éveillés, la maitrise des images et le suspens aussi. Pour le reste à vous de vous faire une opinion.

D'après le drame en 5 actes de Adolphe Philippe d'Ennery écrit avec Eugène Cormon
 
Les deux orphelines

150 minutes


Lillian Gish ...
Henriette Girard
Dorothy Gish ...
Louise Girard
Joseph Schildkraut ...
Chevalier de Vaudrey
Frank Losee ...
Count de Linieres
Katherine Emmet ...
Countess de Linieres
Morgan Wallace ...
Marquis de Praille
Lucille La Verne ...
Mother Frochard
Sheldon Lewis ...
Jacques Frochard
Frank Puglia ...
Pierre Frochard
Creighton Hale ...
Picard
Monte Blue ...
Danton
Sidney Herbert ...
Robespierre
Lee Kohlmar ...
King Louis XVI
Marcia Harris ...
Henriette's Landlady
Adolph Lestina ...
Doctor


mercredi 25 février 2015

Enchantment - Robert G. Vignola - 1921



Ethel Hoyt est une jeune fille des années 20 imbue d'elle-même qui se comporte de façon délurée aux yeux de ses parents. Ce soir là elle préfère sortir danser avec des jeunes gens alors que son père fête son anniversaire et l'attend. Ethel est en retard, ses parents soupent sans elle et son père lit quelques pages de son journal intime, découvert par sa mère. Sa fille lui apparait alors comme une croqueuse d'hommes sûre de son pouvoir de séduction qui se compare même à Cléopâtre, en beaucoup mieux bien sûr !
Plus tard Ethel fait son apparition en compagnie des trois jeunes hommes qu'elle a invités à venir voir La Mégère apprivoisée, l'une des premières pièces de William Shakespeare qui est donnée au théâtre et auquel elle a convié ses parents.
La pièce donne l'idée au père de demander à son ami Ernest Eddison, l'acteur principal, de dresser sa fille. Pour cela il lui demande de se montrer froid avec Ethel histoire de lui faire comprendre qu'elle n'a pas forcément le charme qu'elle est persuadée d'avoir.

Au café "Pierre", Ernest est installé à une petite table et fait la connaissance de Ethel. Visiblement le courant ne passe pas bien et Ernest fait un flop alors qu'Ethel le prend de haut.
Après cette expérience plutôt malheureuse, le père insiste pour qu'Ernest persiste à rencontrer sa fille malgré un plan assez foireux. 
Après quelques sorties les deux jeunes gens se rendent chez Nalia McCabe, une riche amatrice de théâtre qui monte une pièce, La belle au bois dormant. A la vue de Ethel elle lui propose le rôle de la princesse Aurore. Le prince sera joué par Ernest.
Tout se passe assez mal, Ethel vient accompagnée de ses amis ce qui ne facilitent pas les répétitions ...

D'amusantes situations nous sont montrées au début et jusqu'aux répétitions. La scène du théâtre est cocasse car le père, dont c'est l'anniversaire, est casé derrière tout le monde et doit se contorsionner pour voir les acteurs. Malheureusement on se perd ensuite dans le conte de Perrault ou des frères Grimm et l'action devient assez ennuyeuse malgré les beaux décors.
La fin est très prévisible.

Marion Davies est une bonne actrice, elle donne ici l'image d'une jeune fille très imbue d'elle-même. A la voir ainsi à l'écran on comprend bien le jeu joué dans certains rapports hommes-femmes où l'apparence a tellement d'importance. Ethel minaude, joue la snob, boude et pleure avec facilité, elle mène son homme par le bout du nez. De la même manière elle manipule facilement son père. Dans le fond les rapports de séduction montrés dans ce film sont assez écœurants. La manière de se comporter des deux jeunes gens est d'ailleurs très enfantine. 
Un film un peu déprimant de ce point de vue car le scénario ne développe aucune profondeur et ne prête pas vraiment à rire.

Robert Vignola est un réalisateur d'origine italienne assez prolifique. Outre ce film il réalisera Beauty's Worth, aussi avec Marion Davies et Forrest Stanley qu'il tournera en 1922.

Le film a bénéficié du soutien à un projet initié par Ed Lorusso qui en a produit une belle copie en provenance de la librairie des congrès. Les images sont nettes à part quelques petites attaques de nitrates ici où là. L'accompagnement musical de Donald Sosin est très adéquat.

Les décors créés par James Urban sont magnifiques. Le style art-déco utilisé ici est visible pour la première fois dans un film américain.

Titre français : Enchantement

89 minutes

Marion Davies ...
Ethel Hoyt
Forrest Stanley ...
Ernest Eddison
Edith Shayne ...
Mrs. Hoyt
Tom Lewis ...
Mr. Hoyt
Arthur Rankin ...
Tommy Corbin
Corinne Barker ...
Nalia McCabe
Maude Turner Gordon ...
Mrs. Leigh
Edith Lyle ...
Fairy Tale Queen
Huntley Gordon ...
Fairy Tale King


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

Articles les plus consultés

Membres